Hey Hey !

Bon, cela fait quelques mois que j'y pense, et enfin je me suis lancée ! J'ai écris un OS Newtmas ! Je vous présente donc la première partie, en espérant qu'elle plaira !

Il est possible qu'il y ai quelques fautes, alors je vous prie de m'excuser pour ça !

Bonne lecture ! :D

- Prépare encore un pack Newton, ensuite tu auras fini ta journée ! Lança Hans à travers la grande salle.

Le blondinet acquiesça. Il attrapa pour la énième fois une boîte de conserve qui se trouvait dans l'étagère juste devant lui, et la balança dans une petite boîte en carton.

Depuis deux mois, Newton Isaac avait intégré un des nombreux locaux de la Croix Rouges de Londres. Trois à quatre fois par semaine, il s'y rendait, principalement pour préparer des packs, que les bénévoles distribuaient aux SDF.

À l'aide de ses deux mains, il referma le dernier paquet, et l'apporta à son patron.

- Tenez monsieur, dit-il en tenant le carton à bout de bras.

Hans lui arracha des mains, et le remercia d'un mince sourire.

- Je peux partir Hans ? Demanda le blondinet en fourrant ses mains dans les poches de son sweat.

- Je t'en pris, répondit Janson en lui adressant un demi sourire.

Le blondinet tourna les talons, et parti récupérer la veste qu'il avait laissé à côté des étagères. Il l'enfila, puis se dirigea vers la sorti des locaux.

- Newton !

La voix nasillarde de Janson siffla dans ses oreilles comme un serpent. Il se tourna, pour faire face à l'homme.

- Oui patron ? Demanda-t-il d'une maigre voix.

- Je veux que tu reviennes demain à 8 heures ! C'est bien compris ? Ordonna Janson.

Newt hocha timidement la tête, puis quitta les locaux.

Janson n'était pas le genre de patron très aimable, et Newton était le premier a pouvoir en témoigner. On pourrait même dire que Newt était la « cible principale » de son patron, et tout particulièrement depuis que le blondinet avait mit fin à la relation qu'il entretenait avec sa fille, il y a un mois de cela.

Newton percuta une masse qu'il n'avait pas vu arriver.

- Fais attention bordel !

Il n'eu pas besoin de lever les yeux très haut, pour s'apercevoir qu'il venait de bousculer un jeune homme – à tel point qu'elle s'était retrouvée les fesses la première sur le béton.

- Excusez moi ! Lança-t-il en tendant sa main.

Le jeune homme balaya la main de Newt d'un geste.

- Ça va je peux me relever tout seul, marmonna-t-il.

Newt haussa les épaules, et rangea sa main dans la poche de son sweat. Il voulut reprendre son chemin, mais le jeune se redressa juste devant lui. Il fût alors frappé par la maigreur de ses joues, la saleté de ses vêtements, et la crasse qu'il portait sur son visage.

- Qu'est-ce que tu regardes le blond ? accusa le jeune homme.

Le blondinet baissa les yeux.

- Rien ... rien.

Il toussa légèrement, puis contourna cet homme, sans attendre de réponse.

Il marchait, les mains enfoncées dans les poches de son sweat, son bonnet réchauffait le dessus de ses oreilles, et un foulard enroulait son cou comme il le pouvait. Sa respiration se transformait en brouillard à chaque fois qu'il expirait. Newt accéléra le pas quand il aperçût la façade de son habitation au bout de la rue.

C'était une petite avenue éloignée du centre ville londonien, mais suffisamment proche pour s'y rendre en une dizaine de minutes en bus.

Il tapa ses pieds sur un paillasson avant d'entrer dans la maison.

- Newton ? appela une voix quand il claqua la porte.

Le blondinet reconnût alors la voix douce et angélique de sa mère.

- Oui, maman ? répondit-il tout en déposant son manteau et son bonnet sur le porte-manteau.

- Viens me voir, s'il te plaît.

Sans perdre de temps, Newt se dirigea vers cette voix qui le berçait depuis dix-sept ans. Il monta des escaliers de bois, qui grinçait à chacun de ses pas. Il traversa un couloir, avant de s'enfoncer dans une petite pièce.

- Qu'est-ce qu'il y a, maman ? demanda-t-il en attrapant une chaise, afin de s'asseoir à côté du lit sur lequel elle était allongée.

- Tu as passé une bonne journée ?

Comme tous les soirs, Newton raconta à sa mère sa journée. La même journée lassante, qu'il aimerait parfois changer. Mais Eléonore ne se lassait jamais des paroles de son fils. Sa voix venait jusqu'à ses oreilles comme une douce mélodie. Une mélodie monotone mais angélique en même temps. Pour rien au monde elle ne voudrait qu'un jour, cette mélodie cesse. Doucement elle s'enfonça un peu plus dans la couverture qui la couvrait, puis ferma les yeux.

Newt parlait toujours. Il savait qu'il parlait dans le vide, mais savait également que sa présence apaisait sa mère.

Quand il eu finit de raconter sa journée, il déposa un doux baiser sur le front de la femme, avant de la laisser dormir.

- Comment-vas ta mère ? demanda Aris à l'autre bout du fil.

Aris, c'était le meilleur ami de Newt. Ils se connaissaient depuis la maternelle, et depuis, ne se quittaient plus. Aris avait toujours été là pour lui, même dans les moments les plus difficiles. C'est lui qui l'avait récupéré en pleurs, au beau milieu de la nuit dans les rues de Londres, après avoir appris que Eléonore était atteinte du cancer des poumons.

- Ça peut aller, répondit Newt. Enfin, je pense. Elle ne m'en dit trop rien.

- Elle ne veut sans doute pas t'inquiéter.

Le blondinet souffla dans son téléphone.

- Ne pas m'inquiéter ... Ça semble tellement absurde.

- Je sais Newt ... Je sais.

Newt régla son réveil de façon à se rendre à son association à 8 heures pile, comme lui avait ordonné Janson. Il s'installa ensuite confortablement au fond de son lit, et s'égara dans ses pensées.

Le tintement insupportable le tira d'un rêve pourtant si agréable. Il grogna en attrapant son oreiller pour y enfoncer sa tête. Au bout d'une quinzaine de minutes, il se leva, non sans peine. Il se prépara rapidement, sans vraiment faire attention à ce qu'il enfilait. Quand il fût prêt, il descendit les escaliers en veillant à ne pas le faire grincer, pour ne pas réveiller Eléonore qui dormait toujours. Il enfila son manteau, son bonnet, son écharpe et des gants, et attrapa une pomme rouge pour la manger en chemin.

À peine fût-il entrer dans le local, que Janson lui sauta dessus comme un animal sur sa proie. Prît de surprise, le blondinet recula de quelques pas, avant de regarder étrangement son patron.

- Te voilà enfin ! Lança Janson à la limite du cri.

- Vous m'aviez dit 8 heures monsieur, répondit Newt d'une petite voix. Et il n'est que 7 heures 55.

Janson grommela quelque chose d'incompréhensible, il n'avait visiblement rien à répondre.

- Eh bien vas aider au lieu de rester traîné ici ! Ordonna-t-il.

Newton souffla discrètement. Il enleva son manteau, son bonnet, et ses gants pour les déposer sur une table. La fraîcheur de la salle l'obligeait à garder son écharpe.

Comme tous les jours depuis deux mois, Newt se mit à remplir des boites en carton. Dans deux heures, certaines personnes allaient déjà entrer dans les locaux pour réclamer ces cartons. Ces actes répétitifs le lassaient, mais savoir qu'il aidait quelques personnes grâce à ça l'aidaient à continuer. Lui même aura besoin d'aide bientôt. Bientôt il sera seul. Il ne sait pas encore quand, mais il le sait. Le cancer du poumon est incurable. Personne n'a déjà guérit de cette « putain de maladie », comme il l'appelle si souvent. Oui. Bientôt ce sera lui qui fera la queue dehors, dans le froid. Il attendra des heures pour avoir une petite boîte de carton, dans laquelle i peine de quoi nourrir une seule personne.

La voix de Hans le sorti de sa torpeur.

- Newt, il faut que tu ailles aider aux chambres. Il y a un petit nouveau, j'ai convaincu Janson de te laisser t'en occuper. Ça te changera de ces boîtes à remplir.

- Merci, Hans. J'y vais tout de suite.

Le blondinet reposa la boîte de conserve qu'il s'apprêtait à mettre dans un carton. Il alla chercher son manteau, son bonnet et ses gants, et sortit des locaux. Il traversa une petite rue, et entra dans des bâtiments similaires aux locaux. Là, il enleva ses gants, son manteau et son bonnet pour les déposer sur un porte manteau. Et, sans se retourner, il lança :

- Alors, c'est qui le nouveau ?

Il entendit un toussotement, mais pas de réponse. Il se tourna donc, et manqua de tomber quand il s'aperçût que devant lui se trouvait le garçon qu'il avait bousculé la veille.

- Toi ... Lança ce dernier d'une voix perplexe.

Newton s'approcha d'un pas menaçant. Il allait sortir quelques mots, mais fût coupé par l'entrée de Janson dans le bâtiment.

- Newton ! Je te présente Thomas.

Janson vint se placer entre les deux garçons.

- Hans m'a convaincu de te laisser lui présenter les locaux. Je compte sur toi pour être poli, et bien faire ton boulot.

Il se tourna vers Thomas

- Toi, si tu as le moindre souci avec lui, tu viens me voir.

Le brun hocha la tête, puis la baissa. Newt fronça les sourcils, Janson l'intimiderait-il ? Finalement, le garçon aux airs de brutes qu'il avait bousculé hier avait l'air d'avoir un tout autre caractère.

- Bien, continua Janson. Je vous laisse, j'ai du boulot. Newt, tu te souviens, tu commences d'abord par lui faire faire le tour du centre. Ensuite tu lui expliques comment ça se passe ici, et après tu lui fais remplir le formulaire de son adhésion au centre, s'il veut rester bien sûr.

Newt hocha à son tour la tête, puis attendit que Janson les laisse pour se tourner vers Thomas.

- Bon, je crois que je n'ai pas le choix.

- C'est toi qui a voulu présenter le centre au nouveau, marmonna Thomas. C'est tombé sur moi ...

- Allez suit moi, soupira le blondinet.

Les deux garçons quittèrent le hall du local pour entrer dans un grand couloir.

- Là, c'est les chambres, commença Newt. Tu seras avec une autre personne, malheureusement nous n'avons pas assez de moyen pour vous offrir des chambres solitaires.

- Tant que je peux dormir ailleurs que dans la rue, je ne vais pas me plaindre.

Newt souffla discrètement. Il ouvrit l'une des nombreuses portes qui dominaient le couloir, et invita Thomas à y entrer. À peine passé le seuil de la porte, le brun se retrouve nez à nez avec un grand gaillard aux airs pas très sympathique.

- Je te présente Alby, lança Newt. Ce sera ton compagnon de chambre.

Thomas déglutit.

- N'ai pas peur, rit Newt. Il n'en n'a pas l'air comme ça, mais c'est un véritable bisounours ce mec !

Il se tourna vers Alby.

- N'est-ce pas Alby !

Le concerné forma un léger sourire sur ses lèvres.

- Je te préviens tout de suite mon petit gars, commença-t-il en se tournant vers Thomas. Il est vrai que je peux être un « bisounours » comme dirait le guignol qui se trouve à côté de toi. Mais à une seule condition : tu ne me fais pas chier quand je dors. Et si jamais tu oses, je te jure que je n'hésiterais pas à te garer une poignée de porte dans le cul.

Thomas recula d'un pas.

- Tu m'étonnes que tu sois seul depuis des semaines dans ta chambre, pouffa Newt. Vu comment tu accueilles les nouveaux !

- Hum, toussa Thomas. Je suis vraiment obligé de partager la chambre de ce taré ?

Newt et Alby le fixèrent en levant un sourcil.

- J'ai compris ...

- Bon, Alby je te laisse ! Je te le ramène tout à l'heure, enfin, s'il veut toujours rester.

Alby pouffa, puis se jeta sur son lit. Newt et Thomas quittèrent la chambre.

- Tu as l'air de bien t'entendre avec lui, tenta Thomas une fois la porte fermée.

- Plutôt oui, je suis assez proche des personnes qui viennent loger ici. C'est un peu comme une deuxième maison pour moi.

Thomas se mit à sourire légèrement.

- T'as qu'à rejoindre le centre, je suis sûr qu'Alby se fera un malin plaisir de te faire des câlins à longueur de journée !

- Arrête de prendre tes airs de racaille. Ça marche plus.

Le sourire qui s'était emparé des lèvres du brun se brisa. Il fourra ses poings dans les poches trouées de son sweat, et baissa la tête.

- Aller, on continue la visite.

Une fois la visite terminée, Newt ramena Thomas dans le salon commun. Il le fit asseoir sur un vieux canapé, qui semblait croupir ici depuis des siècles, puis s'assit sur en face de lui, sur un fauteuil similaire.

- Bon, commença le blondinet. Maintenant qu'on a fait le tour du centre, je vais t'expliquer comment ça se passe ici.

Thomas s'enfonça dans le canapé, et hocha la tête.

- Comme tu as pu le remarqué, ce centre est un petit peu spécial. C'est une famille ici. Je ne suis là que depuis deux mois, mais ils m'ont intégré comme si j'étais leur fils, surtout les résidents. Alors pour commencer, tu ne t'embrouilles avec personne, c'est compris ?

- C'est compris, chef.

- Je t'ai dit d'arrêter de prendre tes airs de petit malin, je sais que ce n'est pas toi.

- Comment peux-tu le savoir ? Tu ne me connais pas.

- Je le sais, c'est tout.

Thomas souffla.

- Pour le règlement, enchaîna Newt. Pas le droit de fumer dans l'enceinte de l'établissement, pas le droit d'y emmener des gens qui n'y sont pas adhérés, pas le droit de se promener dans les couloirs après 23 heures, et un tas d'autre truc que j'ai oublié. Je te donnerais le règlement sur papier tout à l'heure.

- C'est strict votre bazar.

- Si ça ne l'était pas, ce serait vraiment, un bazar.

Thomas ne répondit pas, le blondinet avait raison.

- Sinon, c'est levé 9 heures pour tout le monde. Le petit déjeuné commence à 9 heures 30, et se termine à 11 heures. Pour le repas du midi, il est de 12 à 14 heures, et le soir de 19 à 21 heures. Pour les activités de la journée. Comme tu es nouveau, les premières semaines tu iras aux coins psychologie. Tu vas leur expliquer ton cas, pourquoi tu étais à la rue, tout ça. Et l'après midi, tu iras avec Theresa, c'est elle qui aide les résidents à trouver un travail. Jusque là, son équipe et elle ont permit à une centaine de nos résidents de trouver un travail, et donc de pouvoir quitter le centre. Si tu y mets du tien, tu pourras y arriver sans trop de soucis. Quand tu as du temps libre, tu peux aller à la bibliothèque.

- C'est sacrément bien servi votre truc.

- Le but de note centre est d'aider au mieux les personnes sans domicile fixe. Alors on essaye de faire au mieux.

- Ça me paraît trop beau pour être vrai.

- Et pourtant te voici parmi nous ...

- Au cas où j'en suis, autant tenter le tout pour le tout.

Newt soupira, puis se leva. Il tendit la main au nouveau, pour l'aider à se relever.

- Je suis peut-être en difficulté, clama Thomas. Mais je ne suis pas handicapé je peux encore me débrouiller tout seul, surtout pour le lever d'un canapé.

- Comme tu voudras, vieux bougon.

- Attend, comment tu m'as appelé là ?

- Tu as très bien entendu !

Thomas eut un rictus, il ne pouvait rien répondre.

- Allez suit moi, lança Newt en se dirigeant vers la sortie du salon. Je vais te faire remplir le formulaire de ton adhésion au centre.

- Qui a dit que j'acceptais d'y adhérer ? riposta Thomas.

- Ose me dire que tu ne le veux pas, petit malin.

Un deuxième rictus s'empara du brun.

- Allez, vient.

Les deux garçons étaient retournés au premier local, là où Newt avait remplit des cartons pendant deux mois. Ils déposèrent leurs affaires sur le porte manteau avant de rejoindre le bureau de Janson. Newt toqua deux fois avant que la voix de ce dernier lui dise d'entrer.

- Je viens chercher le formulaire d'adhésion pour Thomas, dit Newt en entrant dans la pièce.

- Premier tiroir de droite à mon bureau, répondit Janson sans aucune émotion apparente.

Le blondinet s'avança avec hésitation. Il tira le premier tiroir de droite du bureau de son patron, et sortit une pile assez impressionnante de documents.

- C'est ça ? demanda-t-il en montrant l'une des feuilles à Janson.

- Si tu savais lire, tu verrais qu'il y a écrit noir sur blanc « Formulaire d'adhésion » en haut de la page abrutit.

- Ouais ... souffla Newt peu perspicace.

- Allez sors de là, vas faire remplir ton formulaire au nouveau !

Newt ne répondit pas. Il sortit du bureau en prenant soin de fermer la porte, et emmena Thomas dans une petite pièce reculée. Il le fit asseoir autour d'une petite table ronde, et lui tendit le formulaire.

- Je vais te chercher un crayon, lança le blondinet. Reste là deux secondes.

Il disparût quelques minutes pour réapparaitre avec un stylo bleu, qu'il tendit à Thomas. Ce dernier le réceptionna, et commença à remplir le formulaire. Newt s'assit en face de lui.

- Il n'a pas l'air de beaucoup t'apprécier, le mec qu'on vient de voir, déduisit Thomas à l'aveugle.

- Disons qu'il ne me porte pas dans son cœur.

- Pourquoi ça ?

- Ça ne te regarde pas.

- Quoi, tu ne veux pas me le dire ?

- Tu voudrais me dire toi, pourquoi tu étais à la rue ?

- Ce n'est pas la même chose.

Newt soupira.

- Tait-toi et rempli le formulaire !

Thomas sourit.

- Je te le dirai, si tu me dis pourquoi il te déteste.

- À quoi ça te servirait de savoir ça ? Et puis les aveux ne sont pas très équitables pour toi.

- Je veux savoir, c'est tout.

- Tu es trop curieux, sale bougon.

Un petit rire s'échappa des lèvres de Thomas. Newt se redressa, et le questionna du regard.

- Je suis sûr que tu meurs d'envie de savoir pourquoi un mec comme moi s'est retrouvé à la rue.

Le blondinet fronça les sourcils. Thomas avait raison, il en mourrait d'envie. Le brun devait avoir à peu près le même âge que Newt. Ça aurait pu être lui. Il aurait pu être à la place de Thomas, à visiter des locaux, remplir des formulaires, pour ne plus dormir dans la rue.

- Tu as gagné, soupira Newton. Mais avant, fini de remplir ton formulaire. On y reviendra après.

Le brun sourit gaiment, heureux d'avoir réussit à convaincre Newt. Rapidement, il termina de remplir le formulaire, puis le tendit au blond pour qu'il le porte à Janson.

Newt invita Thomas à retourner dans le local des résidents. Côte à côte, ils marchèrent jusque là-bas, puis entrèrent dans le salon. Newt reprit sa place dans le fauteuil, et Thomas sur le canapé.

- Commence, lança Thomas.

- Bien. Il y a encore un mois, je sortais avec la fille de Janson. Je l'ai quitté, et depuis il me hait. Il voudrait bien me virer de son association, mais mon comportement ne lui permet pas.

- Pourquoi tu l'as quitté ?

- C'était pas dans l'accord ça.

- Tu as toi même dit que les aveux n'étaient pas équitables, alors tu peux répondre à plusieurs question je pense.

Le blondinet soupira. Thomas était fort, il savait comment avoir ce qu'il voulait. Mais ce qu'il veut, n'a rien de très intéressant selon Newt.

- Pourquoi tu veux savoir ça ? demanda-t-il.

- Je suis curieux, c'est tout.

- Trop, curieux.

- Aller, répond-moi, pourquoi tu l'as quitté ?

- Tsss

Thomas fronça les sourcils. Il ne le lâcherait pas.

- C'était trop une fille à papa. On ne pouvait pas vivre sans que Janson viennent nous casser les pieds. Et, évidemment elle, elle ne disait rien. Elle trouvait même ça amusant.

- Les filles à papa c'est chiant.

- J'te l'fais pas dire.

- Comment elle s'appelle ?

- Theresa.

Thomas se mit à rire.

- Pourquoi tu ris ? questionna Newton perplexe.

- J'ai toujours trouvé que c'était un nom de pétasse.

- Ne dis pas ça, tu ne la connais pas.

- C'est vrai.

- À ton tour ! Pourquoi tu t'es retrouvé à la rue ?

Thomas se leva, et se dirigea vers la porte.

- Eh ! Qu'est-ce que tu fais ?

- Ça ne se voit pas ? Je sors.

- Non ! Tu dois me dire pourquoi tu t'es retrouvé à la rue.

- Je ne t'ai rien promis.

Sur ces derniers mots, il ouvrit la porte du salon, et quitta la pièce, laissant Newton seul, bouche bée. Ce dernier resta ainsi quelques instants, sidéré d'avoir été ainsi berné par un petit crétin de première. Furieux, il se leva, bien décidé à le rattraper. Il courut jusque dans le hall, espérant que Thomas y soit encore. Quand il y arriva, l'entrée était déserte, et la porte grande ouverte. Il souffla un grand coup, et renonça à le poursuivre. De toute façon, il le tiendra à un moment ou à un autre.