Bonjour! donc je me lance dans l'écriture juste pour le fun, et c'est sur Mentlist que ça tombe. J'essaierais de poster un chapitre souvent.

J'oubliais: le Mentalist ne m'appartient pas, tout est issu de CBS

1.A scarlett day

Cela faisait maintenant deux heures qu'elle le cherchait. Elle avait tout d'abord entrepris ses recherches dans chaque endroit où il avait l'habitude de rester quand ils n'étaient pas ensemble : chez eux, dans l'une des pièces de leur nouvelle vie le parc qu'ils avaient découvert un soir ou encore son bureau au CBI. Ne le trouvant pas dans ces lieux pourtant communs, elle s'était dit qu'il avait voulu redécouvrir un vestige de son ancienne vie.

Lisbon savait que même deux ans après la mort de John le Rouge, il était encore hanté par des souvenirs, par des faits et des sons. Ainsi, il se réveillait encore souvent au milieu de la nuit. Dans ces cas là, il descendait pour s'allonger sur le canapé, et passait des heures à regarder le plafond blanc, comme s'il voulait y graver ses pensées, certainement sombres.

C'est pourquoi elle avait cherché Jane au grenier du CBI, son grenier, mais n'y avait trouvé que de la poussière et le vide. Son ancienne maison, son appartement à elle. Non, il n'était dans aucun de ces places.

Elle s'inquiétait maintenant. Il n'avait jamais disparu comme ça sans la prévenir ou lui faire passer un message. Après avoir laissé un énième message sur son portable, elle rentra chez eux, décidée à l'attendre, malgré l'heure tardive à laquelle elle était rentrée.

Leur maison, leur havre de paix. Leur petite bulle qu'ils avaient acheté dans le but d'avancer sur un chemin qui lui ne serait pas pavé de malheurs et de noirceur.

C'est en regardant les photos posées dans leur cadre sur les différends meubles, qu'elle comprit enfin où Jane pouvait être. Lisbon tenait en effet dans sa main une magnifique photo en noir et blanc sur laquelle une petite fille habillée d'une petite robe blanche portait un bouquet de fleurs des champs et souriait de toutes ses petites dents au photographe. Elle se maudit mentalement. Comment avait-elle pu oublier un tel évènement ? Ou ne pas savoir dans quel endroit il se trouvait ?

Elle sortit de chez elle en courant, attrapa ses clefs de voitures et fila sur la route. Ce n'était pourtant pas son genre de conduire sans respecter les limitations de vitesse. Mais elle devait absolument le rejoindre, qu'il ne soir pas seul dans l'épreuve qu'il était en train de vivre. Enfin, elle arriva à destination. Après avoir garé la voiture, elle franchit le haut portail de fer, habilement ouvragé et se dirigea entre les allées, jusqu'à rejoindre un bel endroit ombragé par un saule pleureur. Elle sentit son cœur se serrer à la vue de l'homme devant elle. Il lui tournait le dos, mais Lisbon pouvait deviner qu'il pleurait. Ces épaules ployaient, comme sous le poids d'un trop lourd fardeau, et tremblaient de manière convulsive.

La jeune femme s'approcha doucement, et arrivée à la hauteur de l'homme, elle posa sa tête sur son épaule. Il l'avait entendu venir, et entoura la taille de la jeune femme d'une main douce.

« - Je suis désolée de n'arriver que maintenant, murmura-t-elle

Mais tu es là, c'est l'essentiel, répondit Jane. Sa voix était rauque, et ses phrases semblaient hachées. Je suis heureux que tu soies venu. J'ai besoin de toi, avoua-t-il dans un souffle. »

Elle acquiesça en silence, et observa le spectacle qu'elle avait sous ses yeux. Le printemps avait donné à l'endroit un charme mélancolique, et pourtant si poétique et romantique. Une légère brise dérangeait les feuilles des arbres, et des fleurs roses tombaient doucement des cerisiers avant d'atterrir avec beaucoup de grâce sur le sol.

Alors elle se détacha doucement des bras de Jane et déposa sur la tombe de sa fille et de sa femme un bouquet qu'elle avait fait de fleurs sauvages. Elle était tout à fait consciente que ses fleurs se faneraient surement avant la fin de la journée. Mais elle savait aussi que Jane ne voulait rien de trop grandiloquent, même pour fêter l'anniversaire de sa fille tant aimée.

Lisbon se tourna vers Jane et elle le vit lever une main vers elle. Tout en posant sa main sur sa joue il la remercia d'un murmure, mais dont la profondeur leur permit d'apercevoir un futur plus simple, et lumineux.

Voilà pour la première, j'aimerais savoir ce que vous en pensez, et si vous avez apprécié (ou non d'ailleurs! ^^) see you soon!