Bonjour ! J'ai eu envie d'écrire cet OS car il trotait dans ma tete ! Peut-etre il y aura une suite, mais cela sera rapide, je verrais !


Edward POV

Je suis un ado pitoyable. Edward Cullen est pitoyable. C'est le seul adjectif que j'ai trouvé pour me qualifier. Je ne peux pas dire : Beau, car j'ai mon visage me dégoute. J'ai eu la chance (ou pas) d'avoir de l'acné uniquement sur le front, et quelques boutons sur le visage, mais légèrement, comparé à l'étendue qu'il y avait sur le front. J'ai eu droit à toutes les insultes possibles à ce sujet : je peux lire ton nom en braille sur le front… tu as la gueule d'une calculatrice… J'en passe et des meilleurs.

Je ne peux pas dire fort car je n'ai pas un gramme de muscles. Je ne peux pas dire populaire car je traine uniquement avec mon frère Emmett et sa copine Rosalie. Ma présence ne les dérange pas. Je suis toujours invisible quand ils se roulent des pelles, ma belle-sœur assise sur la Jeep de mon frère. Je suis le sujet principal de moquerie pour une partie du lycée. Surtout pour les gars de l'équipe de Basket dont mon frère fait partie. Il essaye de me défendre, avec difficultés il faut dire.

Vous devez vous demandez quel est le passe-temps de cet ado de 17 ans, sans amis en dehors de sa famille, et surtout, sans parents présent à la maison pour votre anniversaire, car ils ont trop de travail. Mon passe-temps, c'est l'écriture. J'écris beaucoup. Depuis l'âge de 12 ans, quand Tanya Denali, la fille la plus magnifique du collège à l'époque, m'a mis le plus phénoménal râteau de ma vie, devant toutes ses amies. Ce jour-là, j'étais rentré en larmes à la maison. J'avais pris un vieux cahier en cuir qui trainait dans ma chambre, et j'ai écrit. J'ai commencé à écrire l'histoire de Sophie et Paul. Une histoire d'amour. Je me confondais dans ses personnages. Je rêvais à travers eux.

Je mettais parfois des scènes de sexe (je suis un ado, j'ai des pulsions !).Quand j'ai terminé d'écrire ma première histoire, L'amour au XIXème, elle faisait 36 chapitres, et j'ai passé cinq mois dessus. J'avais aimé l'écrire. Mais j'étais trop pudique pour la faire lire à qui que ce soit. Ecrire me plaisait. Donc, j'ai décidé d'acheter un autre cahier et de continuer. Avec les mêmes personnages. Je variais le scénario à chaque fois. Parfois, Sophie était riche, et Paul était pauvre. Parfois, Paul était un patron d'entreprise exécrable avec ses employées et Sophie, une jeune fille timide qui en tombait amoureux. Parfois, c'était deux ados, en mal d'amour et en quête d'acceptation et de bonheur. Comme la plupart des jeunes. A chaque fois, c'était une histoire d'amour.

A l'heure actuelle, j'ai écrit 10 histoires complètes. Je les caches secrètement sous mon matelas. Comme un ado cacheraient des magazines playboy. Je sais, ma vie n'est pas excitante, mais que voulez-vous y faire ?

Vous devez vous demandez également qui est ma muse pour m'inspirer ? Elle se nomme Bella Swan. Ma voisine de bio et d'espagnol. Elle est d'une beauté sans pareille. Elle était arrivée il y a un an. Je sais qu'elle est très gentille, car, quand ses amies font en sorte de 'm'insulter discrètement mais assez fortement pour que j'entende', elle ne participe pas, et mêmes, elle m'envoie des messages d'excuse en cours. Je sais que Jacob Black, un grand mec bronzé de l'équipe de basket, lui tourne autour, et qu'elle ne serait pas insensible à son charme, d'après les rumeurs.

Aujourd'hui, il fait beau, donc, j'en profite pour prendre un banc et m'assoir pour écrire au lycée. Je vais commencer une nouvelle histoire. Elle n'a pas encore de titre, mais je le trouve généralement à la fin.

Peter s'approcha tendrement de Sophie dans la voiture. Celle-ci tremble, elle hésite encore. Peter caresse sa joue tendrement. Sa nouvelle petite amie penche sa tête pour avoir plus de contact. Il en profite et pose ses lèvres sur les siennes. Un tourbillon de sensations nait chez chacun d'entre eux. Peter essaye sans forcer de faire pénétrer sa langue dans la bouche de Bella. Bella accepte et s'en suivit un ballet avec la langue des jeunes amants de 19 ans. Ils ne veulent pas s'arrêter. Sauf pour respirer. Edward décale sa main pour incliner le siège de Bella. Celle-ci s'allonge tranquillement, et Edward se glisse au-dessus d'elle. Ils ne savent pas encore que, dans seulement quelques minutes, Edward, pressé d'être enfoui au fond du corps de Bella, oubliera le préservatif. Bella ne s'en rendra compte uniquement trois semaines plus tard, quand les nausées commenceront, quand elle n'aura pas ses règles, et qu'un être va grandir en elle.

Je relis le prologue. Je me rends compte une nouvelle fois que j'ai remplacé le prénom de Sophie par Bella, et celui de Peter par le mien. Je gomme et remplace les prénoms. Ce n'est encore que le prologue, mais je sais déjà une bonne partie de l'histoire. Je ferme le cahier et le fourre au fond de mon sac. Nous sommes vendredi midi, et nos cours de l'après-midi sont annulés car, aujourd'hui, se déroule la finale de Basket entre Forks et Seattle. Je sais déjà que je n'y assisterais pas. Je n'ai jamais rien compris à ce sport de brute. Je préfère aller à contre sens des autres, et me diriger vers le parking où ma voiture m'attend. En arrivant, je trouve les habituelles insultes callés sous mon essuie-glace. Je n'y prête même plus attention. J'ai trop l'habitude.

Je me dirige vers la poubelle la plus proche pour les jeter quand je vois une belle brune aux yeux chocolats assise sur un banc, perdue dans ses pensées, en train de me regarder droit dans les yeux. La seule chose belle chez moi. Les yeux verts de mon grand-père. J'allais retourner dans ma voiture quand sa voix me fit sursauter.

- Excuse-les. Pour les insultes. Je me retournais lentement.

- Ce n'est pas de ta faute. Je sais que tu n'y es pour rien. Elle se leva et se rapprocha de moi. C'est la première fois qu'elle faisait ça.

- Si. Car si j'avais un peu d'honneur, je te défendrais. C'est dégeulasse, ce qu'elles font. T'insulter à longueurs de temps… Elle s'approcha encore plus.

- Euh… elles ont raison… sur certains points… Qu'est qui lui prend ?

- Quels points ? Elle s'arrêta.

- Ma laideur… mon absence de muscles… Elle recommença à s'approcher. Et… tu ne devrais pas t'approcher trop de moi, ta… popularité va en pâtir…

- Je me fous de ma popularité ! Et sache, que tu n'es pas… mais alors pas du tout… une laideur. J'étais paralysé devant elle. Elle crocheta ma nuque. Au contraire… tu es très beau… plus que tu ne le penses. Elle approcha son visage du mien. Je tremblais. Je rêve où elle va m'embrasser ?

Ses lèvres pleines se posèrent sur les miennes. Le sang bourdonna à mes tempes. Je tremblais et n'osai pas bouger. Je rêve, je suis en train de reporter un de mes scénarios sur moi ! Ses lèvres étaient douces sur les miennes, chaudes. C'est encore mieux que dans mes scénarios. Je n'aurais jamais cru qu'un baiser ressemblait à cela. Elle se sépara de moi tranquillement, gardant ses mains autour de ma nuque.

- Tu veux sortir avec moi ? Demanda-t-elle.

- C'est un pari avec tes amies ? M'assurai-je.

- Absolument pas. Elles ne savent pas que je suis ici ! Elles croient que je suis encore chez moi, à me préparer pour aller au match ! Alors ?

- Oui ! Mille fois Oui ! Je n'aurais jamais imaginé qu'un jour pareil arriverai un jour. Elle se remit sur la pointe des pieds pour murmurer à mon oreille.

- Je t'ai aimé dès le premier jour. J'aimerais que cette relation soit cachée à mes amies. Tu veux bien ? Je hochais la tête. J'aimerais apprendre à te connaitre. Je viendrais à la fête chez toi vers 22 heures. Je hochais une nouvelle fois la tête.

La sonnerie retentit, et elle dut partir. Elle déposa une nouvelle fois délicatement ses lèvres sur les miennes. Mon cœur s'emballa, et, avant d'avoir pu en profiter pleinement, elle s'en alla vers le gymnase.

Je repartis vers ma voiture en titubant. La fille que j'aime veux sortir avec moi… elle m'a embrassé… elle veut me connaitre… elle vient ce soir chez moi à la fête de mon frère pour l'après match… YES !

Je rentrais chez moi et pris une autre de mes histoire, que je n'ai pas fini d'écrire. Je m'allongeai à plat ventre dans l'herbe et continuai l'histoire, sans me soucier des prénoms que j'écrivais dans 'L'amour peut tout traverser'.

Edward était seul dans son coin, cherchant à se cacher de l'humiliation qu'il venait de vivre, quand il entendit des pas s'approcher de lui. Il vit une grande brune, avec de hauts talons hauts, s'approcher de lui. Il lui cria de partir, car elle était la raison de sa honte et de sa tristesse. Elle s'agenouilla en face de lui. Edward détourna son visage plein de larmes. Bella lui attrapa le menton. Elle essuya avec ses doigts parfaits les larmes souillant le visage de l'homme qu'elle aimait, et que tout le monde haïssait. Elle plaqua ses lèvres sur les siennes, car, elle savait qu'elle ne possédait peut être que cette action. Le premier réflexe d'Edward fut de se retirer. Bella se rapprocha, et commença à lui expliquer. Comment elle l'observait de loin au lycée. Comment elle avait su qu'elle était amoureuse. Comment elle a essayé de dissuader ses amis de faire cela. Elle lui expliqua tout.

Je me relis et ne modifiais pas les prénoms. J'espérais ne pas vivre ce passage dans ma vie. Putain, je sors avec Bella ! Je ne réalise pas. Je jetais ce cahier sur mon lit. Je m'endormis en pensant à ma douce. Je devais tenir le coup, car nous avions beaucoup de choses à nous dire ce soir.

Je rêvais d'elle, bien évidemment. Nous étions sur une plage de sable fin. J'étais entièrement nu, elle, elle portait uniquement un bikini, très petit. J'étais dans ma troisième histoire que j'avais écrit, 'l'amour à haut risque'. Nous étions dans l'épilogue. Bella ondulait sur moi, en même temps qu'elle enlevait son haut de maillot de bain.

- Je suis tellement heureuse d'être ici, monsieur Cullen. Normalement, Sophie devrait dire : je suis tellement heureuse d'être ici, monsieur Tussaultd. Mon érection nue prenait de l'ampleur contre son ventre. Elle souriait en voyant l'effet qu'elle me faisait. Elle continua de me torturer, en cachant sa poitrine avec ses bras. Je grognais et elle rigola. Puis, j'ouvris les yeux. J'étais dans ma chambre, avec une érection monstre. La pire que j'ai connu jusqu'ici.

Je courus sous la douche pour me soulager tranquillement. J'entendais déjà les hurlements au rez-de-chaussée de l'équipe de mon frère qui a gagné leur match. Je fis couler l'eau froide, qui calma mes ardeurs directement. Je sortis de la salle de bain en regardant mon réveil. Il est 21 heures 32. Bella arrive dans 28 minutes. Je dois être beau pour elle. Tâche difficile avec une laideur comme moi. Je choisi une chemise blanche avec de fines rayures blanches, et un jean. Rien que ce choix me prit 15 minutes. Je courus essayer de remettre mes cheveux comme ils sont d'habitude, c'est-à-dire, plaqué contre mon crane. Mais sans succès. Le sommeil les avait décoiffés et je n'arrivais pas à les remettre normalement. L'unique solution est de les laver, mais, en trois minutes, je n'ai pas le temps !

Je rentrais dans ma chambre pour essayer de la ranger un peu. Je replaçais certains livres sur les étagères. Puis je constatais qu'il manquait quelque chose. Je soulevais mon matelas et contais les cahiers de cuir qu'il y avait. Il y en avait neuf ! Je cherchais celui de 'L'amour peut tout traverser'. Je l'avais posé sur mon lit. NON !

Je descendis en courant les marches de l'escalier. Je ne me souciai pas des gens que je bousculais. En arrivant au rez de chaussé, j'aperçu Bella dans la foule. Jessica était debout sur la table basse. Tout le monde était autour d'elle. Et elle avait mon cahier.

- Donc, comme je disais, Edward pleure dans un coin, et Bella va le consoler. Tout le monde rigola, sauf moi, Bella, et mon frère. C'est toi qui écris cette merde Cullen ? Mais tu espères quoi ? Que cela va arriver ? Mais tu te mets les doigts dans l'œil, et jusqu'au coude ! Tout le monde éclata de rire. Je gardais la tête haute. C'est vrai, qu'est-ce que je peux espérer ?

Je montais sur la table, m'avançais de Jessica en train de rire, et récupérais le cahier de ses mains.

- Cullen, je n'ai pas terminé la lecture !

- VA TE FAIRE FOUTRE SALE GARCE ! Criai-je pour la première fois. Je courus jusqu'à l'étage, en essayant de ne pas écouter les rires autour de moi.

Je claquais brutalement la porte de ma chambre, balançais ce foutu cahier à l'autre bout de la chambre. Je fourrais ma tête sur mon oreiller et essayais de ne pas penser. J'étais un sombre crétin. Un ado pitoyable, pas capable de vivre une histoire d'amour, et qui se contente de les écrire. J'entendis que l'on frappait à la porte de ma chambre.

- LAISSEZ-MOI ! Criai-je, une nouvelle fois.

- Edward, c'est Bella. Je peux entrer ? Demanda-t-elle. Je repris mon calme.

- Tu veux encore ajouter de la merde à ma vie actuelle ? Vas-y, je t'en prie ! Elle passa la porte et la referma sur elle.

- Je ne veux pas ajouter de la 'merde à ta vie actuelle'. Je viens te soutenir. C'est mon rôle en tant que petite amie. Je relevais la tête pour la regarder.

- Tu veux toujours être ma petite amie après… ça ? Demandai-je

- Evidemment, beta ! Elle frappa doucement ma tête et s'assis sur mon lit. Je n'aurais jamais imaginé que Bella s'y asseye un jour.

- Tu écris des histoires ? Me questionna-t-elle

- Oui, répondis-je. Des histoires… d'amour.

- Entre nous deux ? Elle sourit.

- Non, à la base, c'est entre deux personnes. Sophie et Peter. Ce qu'a lu Jessica, c'est un dérivatif de mon imagination.

- Je pourrais te lire un jour ?

- NON ! Elle se tendit. Je veux dire, non, pas tout de suite ! Elle se détendit.

- J'ai décidé d'arrêter de trainer avec Jessica, après ce qu'elle t'a fait.

- Tu m'aimes… vraiment ? Demandai-je.

- Oui. Quelqu'un m'a appris un jour que, l'amour est plus fort que tout. Il est hors de question que cette garce m'empêche d'être heureuse.

- Si tu ne l'aimes pas, pourquoi tu traines avec elle ? Elle rougit et détourna le regard.

- Car c'est la seule personne que je connaisse ici, j'aime bien la popularité. Mais, maintenant, la popularité ne m'intéresse pas. Je veux l'amour, et je l'ai trouvé ! Elle posa ses lèvres sur les miennes. Doucement. C'est encore plus intense qu'il y a quelque heure ! Je me perdis complètement dans le tourbillon de la tendresse. Ses mains se perdirent dans mes cheveux, caressant ma nuque, les ébouriffant encore plus. Je faillis gémir de contentement.

- Putain, j'ai trop envie de baiser ! Viens là ! J'entendis quelqu'un passer la porte de ma chambre, puis des bruits de baisers !

L'autre garce, et un mec de l'équipe de Basket. Je n'eus pas le temps de parler, c'est Bella qui commença.

- CASSE-TOI ! TU M'ENTENDS !

- Quesque tu fous là ? Répondit-elle.

- Je suis dans la chambre de mon petit-ami, ça te dérange. Petit ami sonnait très bien aux oreilles.

- Tu sors avec… ça ? dit-elle avec un ton dédaigneux.

- Ca, c'est Edward. Il a un prénom !

- Si tu fais ça, je brise ta réputation.

- Brise là si tu veux, j'en aie rien à battre. Mais tire-toi ! Elle recula et claqua la porte. Bella se leva et ferma le verrou.

- Enfin seuls !

Elle revint sur le lit avec une démarche féline et diablement sexy. J'étais assis sur le bord du matelas, mon cœur battait à 100 à l'heure. Elle passa ses jambes autour des miennes. Elle était à califourchon sur moi. Elle s'assit sur moi, nos intimités collées. Elle fourra une nouvelle fois ses mains dans les cheveux, et elle m'embrassa une nouvelle fois. Sauf qu'elle décida d'approfondir nos baisers, en titillant ma lèvre avec sa langue. J'entrouvris la bouche et elle profit de la mince fissure pour se glisser à l'intérieur. Mon premier baiser. Elle la captura pour l'entortiller avec la sienne. Je ne me souviens pas d'avoir connu pareille sensation. Tout était doux et chaud. Elle décida de jouer au chat et la souris. J'étais timide, je n'osais pas prendre des initiatives. Quand elle décréta la fin de la partie, elle me libéra pour respirer à grande goulée ce qui me permettait de vivre.

- Premier baiser avec la langue ? Demanda-t-elle.

- Ca ce voit tant que ça ? Riais-je.

- Un peu ! Mais ça ne me gêne pas ! Ça t'a fait de l'effet on dirait ! Elle ondula légèrement sur mon entre-jambe. Je n'avais même pas remarqué que j'étais en érection. Je rougis et détournai la tête.

- Excuse-moi… j'ai pas pu me… contrôler… Tu dois me prendre pour un gros pervers, ou pire ! Elle récupéra ma tête.

- Ne sois pas gêné ! Je suis dans le même état que toi. Regarde ! Elle me montra sa petite chemisette à carreaux rose. On pouvait voir ses tétons pointer derrière cette dernière. Elle m'embrassa une nouvelle fois avec la langue avant de pousser légèrement mon corps pour que je m'allonge. Je nous fis un peu pivoter pour que ma tête arrive sur l'oreiller. Elle était toujours en train de me dominer. J'essayais de prendre sa place. Sans succès.

Je crois n'avoir jamais été aussi dur de ma vie. C'est la première fois, et c'est très douloureux. Elle libéra ma bouche et je me remis à respirer lentement, pour ne pas avoir les poumons brulants.

- J'ai… J'ai envie de toi ! Elle me l'avait clairement montré, moi également.

- Moi aussi ! Pris d'audace, je mis un léger coup de rein. Elle gémit. Bruit divin.

- Tu veux… qu'on le fasse ? Il y a 24 heures, je n'aurais jamais imaginé perdre ma virginité avec Bella Swan.

- Oui, mais… je suis…

- Puceau ? Termina-t-elle. Je hochais la tête lamentablement. Je te guiderais, ne t'en fais pas. Pour le moment, laisse-toi faire ! Elle pencha sa tête vers mes clavicules et commença à les suçoter. Ma tête partit encore plus en arrière, si cela est possible ! J'essayais de parler tant bien que mal.

- Tu n'es… pas vierge ?

- Non, je l'ai perdu quand j'ai quitté Phoenix l'an passé, répondit-elle en ouvrant lentement ma chemise. Ça te dérange ?

- Non, ne t'en fais pas ! Je me relevais et virais ma chemise pour ne pas qu'elle nous dérange. Elle me contempla.

- Désolé, je n'ai pas de muscles, je suis vraiment… J'allais dire pitoyable, mais elle me coupa.

- Parfait ! Je n'ai jamais aimé les muscles. Elle se pencha vers moi une nouvelle fois. J'avais une vue parfaite de son balcon… J'en profitais pour l'admirer, jusqu'à ce qu'elle prenne mon téton en bouche. Je gémis une nouvelle fois. Sa bouche chaude m'envoya des décharges électriques directement dans la chose qui faisait de moi un homme.

Elle continua sa torture sur mon téton gauche. J'étais tellement à l'agonie du plaisir que je mettais des coups de reins dans le vide. Elle reprit sa longue descente vers mon nombril, là où aurait dut se situer mes abdos. Elle fit des cercles sur celui-ci, laissant une auréole de salive et de chaleur autour de celui-ci. Elle se releva une nouvelle fois.

- Tu sais, si tu n'es pas prêt, je peux attendre ! Elle posa ses mains sur le bouton de mon jean.

- NON ! Continue ! Elle sourit avant de défaire le bouton. Je me relevais sur les bras et elle le fit glisser. Ma bosse était moins comprimée. Alléluia ! Je relevais les jambes et, à la hâte, elle retira mon jean pour le lancer vers la porte.

- Tu es… trop habillé par… rapport à moi ! Arrivai-je à dire. Elle sourit une nouvelle fois avant de se remettre sur moi. J'allais lever les bras pour retirer les boutons de sa chemise mais…

- Non, toi, tu ne fais rien qu'admirer. Lentement, un à un, elle prit un bouton et elle ouvrit sa petite chemise. Elle était lente. Je grognais en attendant la fin de mon calvaire. Quand, elle arriva en bas, elle enleva la chemise de ses épaules. Je pus enfin la contempler. Elle portait un soutien-gorge blanc, avec un petit nœud rose entre ses deux globes laiteux. Elle se releva d'au-dessus de moi. Elle attrapa le bouton de son jean et défit sa braguette. Elle fit glisser aussi lentement que possible la toile sur ses jambes.

Elle portait un string blanc, avec le même nœud rose que le haut.

- Ça te plait ? Je l'ai acheté aujourd'hui, juste pour toi… au cas où… elle rougit en parlant.

- C'est magnifique. Elle se remit sur moi. Elle attrapa l'attache des sous-vêtements et son carcan glissa sur ses épaules. La nature avait été chanceuse avec elle. Ses seins étaient de tailles normales, mais très beaux. Enfin, je dis ça, mais je n'ai pas d'éléments de comparaison ! Elle attrapa mes mains et mes posa sur ses globes.

- Laisse toi faire, je vais te montrer. Elle pressa mes mains contre ses jumeaux. Elle avait la peau très chaude, et surtout douce ! Encore plus que sa langue ! Juste le fait de presser ses seins la faisaient gémir et partir en arrière. Quand je pus enfin voir ses yeux, ils n'étaient plus marron chocolat, mais noir. Noir charbon.

Je décidais de faire preuve d'initiative et de prendre ses tétons entre le pouce et l'index de chaque main. Je les fis rouler. C'était très doux, et surtout, agréable. Ma belle gémit encore une fois. Sa poitrine se relevait difficilement, elle avait la respiration difficile.

- Arrête-toi ! Je retirais mes mains brusquement.

- Je t'ai fait mal ? J'étais paniqué.

- Non, c'était trop agréable. C'est à toi de profiter. C'est ta première fois ! On verra après pour moi. Mais toi, laisse toi aller maintenant. Elle descendit sur mes genoux et elle attrapa la ceinture de mon boxer. Je fermais les yeux quand je sentis mon dernier vêtement me quitter.

- La nudité est une chose difficile à gérer, mais je t'aiderais à la surmonter. Je sentis son souffle sur mes chevilles. Elle remonta jusqu'à la pliure de mon genou, où elle passa la longue et se contracta. Je ne crois pas avoir été aussi bien depuis longtemps. Elle était putain de doué. A présent, je sentis sa langue remonter sur ma cuisse. Elle ne parla pas. J'ouvris les yeux et la regardais contempler mon intimité.

- Ya un problème ? Demandai-je.

- Tu as… été gâté par la nature !

- Ah oui ? Je ne pouvais pas le savoir, elle était la première à voir mon 'mini-moi'.

- Oh oui !

Elle posa sa main sur moi, et commença le va-et-vient libérateur. Je n'avais pas pour habitude de me masturber, mais, comme tous les hommes, j'avais essayé !

Elle faisait des mouvements lents, descendant toujours plus bas, et serrant encore plus ma verge, à moins que celle-ci enfle entre ses doigts. Elle arriva à la base de ce dernier, et elle remonta entièrement, à plusieurs reprises.

- Bella, arrête ! Je vais… Elle comprit et enleva sa main.

- Tu es magnifique quand tu prends du plaisir !

- Je te rends le compliment.

- Tu es prêt ? Demanda-t-elle.

- Plus que prêt ! Je n'ai jamais été autant décidé de ma vie. Je la voulais. Je voulais sa chaleur. Je voulais son antre. Je voulais gouter la terre interdite des femmes. Je voulais être un homme, et non un ado acnéique écrivant des histoires d'amour qu'il ne vivra jamais.

Elle retira son string et se plaça au-dessus de moi, une nouvelle fois.

- Je t'aime, Edward. Et, lentement, elle s'empala sur mon membre.

Je ne sais qu'elle sensation fut la meilleure. Sa déclaration d'amour, ou son antre. Elle me fit légèrement entrer en elle, puis elle ressortit. Elle faisait en sorte que je m'habitue à elle. Elle se ré empala sur moi. Elle refit cela plusieurs fois, avant de me faire complément disparaitre en elle. J'étais si bien ! Ses murs étaient d'une chaleur incomparable ! D'une douceur, mille fois plus agréable que la soie. D'une humidité encore plus forte que celle de l'Amazonie. Le plus gratifiant, c'est que c'est moi, qui lui faisais faire cela !

Elle fit plusieurs va et viens en elle. Elle gémissait souvent, hurlais presque quand je décidais de mettre des coups de reins. Elle jouit rapidement, moi aussi. Les sensations étaient incomparables. J'étais bon pour revoir toutes les scènes de sexe de mes histoires. Elle tomba sur moi et murmura mon nom dans son sommeil. J'essayais tant bien que mal de mettre une couverture sur nous deux. Je m'endormis en sentant le corps de la femme que j'aime sur moi.

POV externe.

Edward, pressé d'être enfoui au fond du corps de Bella, oubliera le préservatif. Mais ce qu'Edward ne savait pas, c'est que Bella prenait la pilule !


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