- '' La Petite-Fille-Fantôme '' -
Je marche tranquillement dans la rue. Il fait noir, la nuit est belle. Je regarde la pleine lune ... J'ai l'impression que lui aussi me regarde de là-haut. Il me juge ... me prévient: '' Attention William! Reste sage, ne fais pas comme lui, ou tu sais ce qui t'attendra ... ''
Le vent soufflé et très vite la lune est cachée derrière les nuages. Bien sûr que je le sais, je ne suis pas bête, et les autres non-plus d'ailleurs. Bientôt six mois que nous attendons nos heures.
J'entends venir des gens. Vite, je cache ma lumière et me fond dans le décor de la ruelle. Encore des adolescents qui rentrent d'une fête ... Ce que j'aurais aimé leur flanquer la frousse! Ça se passe au moins découragé de sortir aussi tard que ce soit torcher la gueule ... ça fait combien de temps que j'ai fais fais mon boulot? Je ne sais plus. Au moins depuis que je suis arrivé à Noirceur. Putain, déjà six mois!J'entends la bande de jeunes éclater comme ils se moquaient de ma situation. Bingo, maintenant je suis en rogne. Je sors discrètement de l'ombre et fais tomber les vieux cartons pour attirer leurs attentions. Effet réussi, voilà que nous avons fait demi-tour avec une délicieuse expression de peur. Certains veinards, je ne vais faire qu'une bouchée de vous ... J'attise ma bougie, et dépoussière les loques qui me sont de vêtements. Je regarde la lune et lui murmure: '' Regarde-moi! Je vais faire ce pourquoi tu m'as fais ... ''
Ils sont là, je vois leurs ombres sur le sol. Je me prépare. Les voilà! Je fais mon rire le plus sadique et le grimace le plus déformé avec deux ouvertures sur la place des yeux ... et eux passe à travers moi l'air de rien. Ah c'est vrai, je n'existe pas pour eux ...
This sensation of vide qui me prend par tripes me fait comme un coup de point dans l'estomac. C'est tellement désagréable que je tombe à genoux, et que ce soit renversé et coule par mes yeux, ma bouche et mon nez. J'en aurai sûrement était malade si j'étais encore humain ... mais la flaque d'eau se vend par terre me rappelle ce que je suis devenu. Les jeunes s'en vont en rigolant de leurs petites frayeurs, tandis que je reste au sol. Seul. Mortifié. J'ai envie de pleurer, mais seule la flamme brûlée dégouline de mon semblant de visage. je m'allonge sur le dos pour regarder le ciel et les étoiles. Je suis vidé de toute énergie. Je regarde la lune, ronde et lumineuse, tellement belle et terrifiante à la fois. Avant j'aimais bien faire semblant de discuter avec l'homme de la lune,
Un petit chat de gouttières sortit à son tour de l'ombre et s'approcha timidement les yeux fixés sur moi. Au moins j'avais la consolation de ne pas être totalement seul à cet instant. J'avançai la main pour le caresser et l'invitation à venir, il est tout à fait instantané de faire et de s'adonner totalement à ce moment de grattouilles en ronronnant. Il me fixe ses deux prunelles vertes, et je ne peux pas m'empêcher de dire:
'' Quoi? Tu veux te parler de moi aussi? Ou tu préfères me juguer comme l'autre grosse ampoule?
_ Je ne l'appellerais pas comme j'étais si ... répondait comme si tout était normal, tu peux continuer à me gratter? Oh oui, juste au dessus de l'épaule ... Quoi que ce soit jamais vu un chat qui parle?
_ Non ... non!
_ C'est normal, c'est parce que je suis pas un! Répondez au tapis avant de tourner sur lui-même et de changer cette petite fille aux cheveux court, habillée d'un t-shirt vert avec un soleil, d'une salopette en jean et une paire de baskets un peu grandes. Qui tu-es toi, je ne t'ai jamais vu dans le coin?
_ Je ne suis que l'abominable bonhomme de paille qui fait peur aux oiseaux ... mais tu peux m'appeler '
_ C'est comme ça qu'on t'appel? Moi les grands m'appellent '' Petit-Ange '' et les autres '' Fille-Fantôme '', mais mon vrai nom c'est un secret. Dit-elle avec un visage mutin. Allez viens, on va jouer! ''
Ni une, ni deux, elle s'était laissée aller à toutes ses jambes en m'invitant à la suivre. Et elle m'entraîna comme ça dans toute la ville. Étonnamment rapide pour une gamine, elle courait loin devant, ne m'attendez pas quelques instants quand elle voyait que j'avais mal à suivre. This course dura je ne sais pas combien de temps, avais-je tourné vers moi pour me désorienter et me conduire dans ce que je taudis. Il n'y avait pas de vieux parc de jeux pour enfants qui ont été désertés il y a longtemps ... La petite était là, assis sur une vieille balançoire. Elle m'attentait, le sourire jusqu'aux oreilles et à la peine d'essoufflée ... Si j'avais encore mes poumons j'imagine qu ' ils auraient été en feux. Elle m'appela et m'a dit en riant: '' Lumière! fais moi volée! ''
Elle me tira jusqu'à la balançoire et s'y installe pour commencer à prendre de l'élan. The New Push of New World. L'enfant n'a pas l'air d'être autant, criant avec enthousiasme de vouloir aller toujours plus haut. Quand il était clair que la balançoire ne pourrait plus monter au-delà de sa limite, elle sautait et prit son son envol. Je veux dire ... elle a sauté de la balançoire et c'est changée en oiseaux de nuit. Elle est partie en riant et en abandonnant la paire de chaussures derrière elle. Je suis seul, et le jour commence à ce levé.
En général, ceux-ci ne sont pas en présence d'un autre, et on s'évite le plus possible. Certains restent dans la ville ou ils sont nés, d'autres préfèrent les grands-bois, les montagnes, ou la tranquillité de la campagne. Mais au fond, nous sommes tous les créatures de la nuit ... Je suis fatigué. Je ramasse les chaussures, fais un nœud avec les lacets et les gardes sur mes épaules. Elles me rappelleront le souvenir de ces quelques instant passé avec la '' Petite-Fille-Fantôme ''.
Je suis parti pour traverser les champs, et choisir sur quelques posés posées sur le sol ... c'est une plaque commémorative: '' À la mémoire d'un petit parti trop tôt. Repose en paix, Annie ''. Au loin j'entends une chouette poussée son cris. Tellement banal. Je murmure pour moi-même un petit '' Bonne nuit, Petit-Ange '', et m'éloigne le plus possible de la ville, bientôt le soleil sera là et je devrais dormir jusqu'à la nuit prochaine.
Le vent du nord souffle dans mon dos et manque de moi faire tomber en avant. On a choisi ce genre de chose. On a bientôt choisi de ne pas recevoir l'autre personne. Manque de chance, il est déjà derrière moi.
'' Salut, Jack Frost ... ''
