La fleur fragile du destin…
Par Candylyna
Je commence cette histoire à partir de l'épisode 112. Et si Terry était allé voir Candy au lieu de retourner a New York sans la voir ?
C'est ma première fic solo et je voudrais remercier Gentillefille pour son aide et surtout pour la traduction. Lady Gato et CandyTerry pour leurs encouragements. J'espère que vous allez aimer. Bonne lecture !
Chapitre 1
« Une autre chance au bonheur »
Les enfants étaient entrain de rire à la Joyeuse clinique, en écoutent la jeune infirmière devant eux. Cette dernière avait des longs cheveux, épais et ondulés, sous un mouchoir de tête. Elle avait des yeux verts et des taches de son sur le nez, et son sourire illuminait son visage. C'était l'image que voyait un jeune homme qui la regardait de loin voyait. Elle était là, l'objet de sa tendresse, la raison pour laquelle il était venu jusqu'à Chicago. Mais au lieu de lui parler, il se saoulait dans les bars. Il avait tout abandonné rien que pour la revoir. Leur ami commun l'avait trouvé et il lui a raconté combien elle était courageuse et comment elle avait continué sa vie. Alors il avait pris la décision de partir sans lui parler, de retourner vers ses responsabilités à New York….
La journée avait été longue. Candy était au marché entrain d'acheter de la nourriture pour son dîner. Elle vivait seule à présent, mais elle aimait ça. Albert lui manquait, mais son séjour avec elle était temporaire. La vie continuait, tout avait une fin éventuellement. Elle était orpheline, elle avait été adoptée, elle était allée au collège en Angleterre, revenue en Amérique, elle alla a l'école d'infirmière et elle avait vu tous ses rêves se briser… Son cœur saignait, mais elle devait vivre avec ça.
Elle passa plus de temps que prévu au marché et il commençait à faire noir. Le vendeur de fruits était un homme chaleureux.
- Voila ma petite demoiselle ! Mes fruits sont les meilleurs, vous verrez, lui dit-il
- Je sais qu'ils le sont, dit Candy en riant, s'ils ne sont pas bons, je vais revenir me faire rembourser
- Je peux vous garantir qu'ils seront les meilleurs fruits au monde. Mais dépêchez-vous de rentrer chez vous, il commence à faire sombre…
- Oui, je sais, les courses m'ont pris plus longtemps que prévue, je n'avais plus rien à la maison.
- Ce n'est pas trop lourd pour vous ?
- Un peu, mais ça va aller…, aurevoir monsieur !
- Aurevoir !
Candy quitta le marché avec ses provisions. Elle était entrain de marcher dans une petite ruelle sombre ; c'était un raccourci qui la ramenait à la chez elle plus vite. Elle vit des gens dans la ruelle mais elle ne fit pas vraiment attention. Elle marchait vite pour arriver chez elle. Les gens dans la ruelle étaient des jeunes hommes.
- La voilà ! Dit l'un d'entre eux, la fille qui nous a humilié l'autre jour… !
- Vraiment ? Dit Candy, regardez les gars, je suis fatiguée, tout ce que je veux c'est rentrer chez moi. Laissez-moi tranquille
- Pas avant qu'on ne s'occupe de toi, dit un des garçons
- NON ! Laissez-moi tranquille ! Cria Candy
Mais un des garçons pris ses provisions et les jeta parterre. Un autre vint par dernière et voulait la tenir, et il tira ses cheveux.
- Aie ! Arrêtez !
Un autre vint devant et il voulait la frapper, mais il fut arrêté par une main, et un coup point sur le nez.
- Elle a dit de la laisser tranquille ! Dit une voix
Il prit celui qui lui tirait les cheveux et lui donna un coup de point au ventre et au visage. Un autre voulait s'approcher et le jeune homme lui donna un coup de point au menton.
- Maintenant les gars, barrez-vous ! Dit la voix
Les jeunes hommes n'étaient pas préparés à se battre contre un jeune homme aussi fort ; ils voulaient attaquer une pauvre jeune femme, alors ils prirent leur jambes à leur coup. Candy était entrain de ramasser ses provisions parterre. Le jeune homme était entrain de l'aider et il porta les provisions pour elle. Il la suivit en silence jusqu'à son immeuble. Ils entrèrent et ils montèrent jusqu'à son appartement. Elle ouvrit la porte et le jeune homme entra avec elle. Il alla mettre le sac a provision sur le comptoir de la cuisine.
- Merci, dit Candy, et merci de m'avoir sauvé de ces bandits…
- De rien, dit-il, que voulaient-ils dire en disant que tu les as humilié ?
- J'ai aidé Daniel un jour pendant qu'ils l'attaquaient…
- Tu les as tabassé ?
- Et bien, disons que j'ai été chanceuse…
- Je n'aimerai pas être à la place de Daniel… une fille qui vient me sauver… quel froussard !
- C'est vrai, tu es trop fort pour ça n'est-ce pas ? Dit-elle ironiquement
Terry ne répondit pas, il savait qu'elle était en colère. Elle se mit à ranger ses provisions. Il était là en train de la regarder. Ensuite il décida de l'aider. Elle ne le regardait même pas. Avait-il fait une erreur en venant la voir ? Et bien il n'était pas venu pour rester silencieux…
- Candy, parle moi
Elle avait le dos tourné, submergée par les émotions. Ses yeux commençaient à se remplir de larmes. Sa tête était entrain de tourner, elle avait mal à la tête tout à coup.
- Candy, s'il te plait… je suis venu jusqu'ici…
Elle se retourna finalement.
- Pourquoi es-tu venu ici, Terry ? Dit-elle, pourquoi es-tu ici ?
- Et bien je peux te répondre que c'était pour t'aider avec ces bandits, mais tu ne me croirais pas, plaisanta-t-il
- Tu trouves ça drôle ?
- J'essaye de détendre l'atmosphère… je ne veux pas te bouleverser
- Mais tu es ici et tu me bouleverses… pourquoi es-tu venu ici ?
- Pour te voir, ce n'est pas évident ?
- Tu as quitté Susanna… et ton travail…
- Ce n'est plus important pour moi…
- Ne dis pas ça…
- Mon travail était important quand j'étais avec toi, quand je voulais faire ma vie avec toi… maintenant que je t'ai perdue…
- Terry, c'était ton rêve
- Un rêve que je voulais partager avec toi et seulement toi… il fallait que je te voie…
- Pourquoi ? Pour rendre les choses plus difficiles, pour toi, pour nous ?
- Tout s'est passé tellement vite à New York, nous n'avons pas pu parlé…
- Parler de quoi ? De ta collègue qui était follement amoureuse de toi, qui t'a sauvé la vie et perdu sa jambe dans le processus ? Laisse moi penser un peu, quand est-ce que tu aurais pu me le dire ? Ah oui, dans un télégramme, ou quand je suis arrivée à la gare… ça aurait pu être un bon moment… ou encore, quand nous sommes allés voir ton appartement ou quand tu m'as amené à mon hôtel… tu as eu toutes les occasions pour m'annoncer la nouvelle, mais tu ne l'as pas fait ! J'ai dû l'apprendre de moi-même en entendant des femmes jaser pendant la pause, pendant ta représentation… idiote que j'étais, je voulais aller dire à Susanna de ne pas utiliser sa blessure pour te forcer à être avec elle… et ce que j'ai trouvé ; elle au bord du suicide et quand je me suis accroché à elle pour la sauver, je me suis rendu compte qu'il lui manquait une jambe… à partir de ce moment, j'ai vu le monde s'écrouler autour de moi, mon avenir avec toi, nos projets, tout… je suis revenue ici, le cœur brisé et j'essaye de recommencer ma vie et te revoilà encore !!!!
- Je ne suis pas venu ici pour te troubler… je suis venu pour te parler
- Parler de quoi ? Quand tu devais parler, tu ne l'as pas fait… !
- Je sais, je suis désolé pour ça… tu as pris la décision de partir sans me parler non plus…j'ai l'impression que nous avons laissé les choses non finies…
- Non finies ? C'est fini entre nous ! Tu m'as dis d'être heureuse… tu m'as fais promettre…
- Es-tu heureuse, Candy ? Es-tu vraiment heureuse sans moi ?
- Ça ne fait pas si longtemps… je trouverai bien quelqu'un… j'ai même eu une demande en mariage…
- De qui ? Albert ? Demanda-t-il jaloux
- Albert ? Demanda-t-elle surprise, pourquoi est-ce qu'Albert voudrait m'épouser ?
- Et bien, je ne sais pas… c'est un homme et tu es une femme et vous viviez ensemble ?
- Je m'occupais de lui jusqu'à ce qu'il aille mieux… c'était rien de romantique… c'était plus tôt une relation fraternelle… je pense à lui comme à un grand frère…
Terry la regarda, elle était si naïve parfois. Il avait sentit qu'Albert avec le béguin pour Candy. Il lui avait parlé d'elle avec tant de passion…
- Mais tu n'es pas ici pour parler d'Albert Terry
- Tu as raison, je suis venu ici pour te parler… peut être que je vais paraître faible à tes yeux, mais je ne peux pas vivre sans toi, je ne le supporte pas la douleur de notre séparation… je ne fais que noyer mon chagrin dans l'alcool… je ne peux pas m'occuper de Susanna non plus, à chaque fois que je la regarde, je te vois entrain de t'éloigner de moi sur les escaliers de cet hôpital…
Candy était entrain en train d'entendre ce dont elle rêvait depuis sa séparation douloureuse avec Terry. Mais elle savait que ce n'était qu'une illusion.
- Terry, tu ne dois pas parler ainsi. Tu dois t'en occuper, elle t'a sauvé la vie… et je lui en serai éternellement reconnaissante pour ça, tu es en vie aujourd'hui à cause d'elle…
- Alors je dois payer pour ça pour le reste de ma vie ? Mon devoir est de faire la chose honorable et être avec elle…mais… je ne peux pas !
- Tu dois le faire, Terry
- Non…je veux seulement être avec toi… S'il te plait Candy, je t'aime
- Non Terry, s'il te plait, ne dit pas ça…
Elle pleurait à chaudes larmes, c'était beaucoup trop douloureux. Elle pensait qu'elle s'était habituée à la rupture, mais tout ce qu'il avait fallu c'était de le revoir. Il marcha vers elle dans la cuisine.
- Si, je vais le dire…
Candy se retourna, toujours entrain de pleurer.
- Candy s'il te plait, regarde moi…
Elle quitta la cuise et elle marcha jusqu'au salon. Il la suivit.
- Je sais que c'est douloureux… c'est douloureux pour moi aussi… Je t'aime tellement que mon cœur en saigne…
- Oh Terry, dit-elle en se retournant pour le regarder avec des yeux pleins de larmes…
- Je n'ai pas eu l'occasion de te dire ce que je ressentais pour toi… c'est comme si l'accident de Susanna m'avait figé en quelque sorte… la pression que sa mère faisait sur moi…tout ça m'a empêcher de te dire quoi que ce soit, parce que je savais que j'allais devoir rompre avec toi…mais nous n'avons pas… fini les choses…
- Qu'est-ce que tu veux , Terry ? Tu veux « finir » notre histoire à nouveau ? C'est pour ça que tu es là ? Pour mettre du sel sur mes blessures, en venant ici à l'improviste ?
- Je ne sais pas ce que je veux Candy, tout ce que je sais, c'est que je te veux toi…Je t'ai voulu depuis la première fois que je t'ai vu sur ce bateau…
- Terry, s'il te plait, arrête !!! Pourquoi est-ce que tu me fais ça ?
- Dis-moi que tu ne m'aimes pas et je partirai et je ne te dérangerai plus jamais…
- Je ne peux pas…
- Alors dis-moi que tu m'aimes autant que je t'aime…
- Ça servirait a quoi ? Susanna sera toujours sans sa jambe…
- Candy, on nous a volé notre temps ensemble… Je voulais t'embrasser à la gare…
- Pourquoi ne pas l'avoir fait ?
- Après ta réaction la première fois que je t'ai embrassé…et la pression…
- Tu n'as aucune idée combien de fois j'ai pensé à ce baiser, combien de fois j'en ai rêvé … combien je voulais que tu m'embrasses à New York…J'ai pensé que tout allait être romantique entre nous…
- Crois moi, j'avais tout prévu jusqu'à l'accident… parfois je souhaite qu'elle m'ait laissé mourir dans ce accident, parce que être sans toi, c'est comme si j'étais mort…
- Ne dis pas ça Terry, je suis contente qu'elle t'ait sauvé la vie…Même si on a du en payer le prix, je suis contente que tu sois en vie…
Elle ne lui avait toujours pas dit qu'elle l'aimait, il avait besoin de l'entendre de sa bouche.
- Je suis désolée que nous n'avons pas pu être ensemble, continua-t-elle, je voulais tellement être avec toi… quand je me suis rendu compte qu'il manquait une jambe à Susanna, je n'ai pas eu le courage de lui dire que je t'aimais et que j'allais mourir sans toi…
- Répète-moi ça, dit-il en la tenant par les épaules et en soulevant son menton avec sa main droite…
Elle était toujours entrain de pleurer en silence.
- Pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu voudrais souffrir de la sorte ? L'amour fait mal…, dit-elle
- Je veux que tu le dise…
Elle mourrait d'envie de le lui dire…
- Je… Je t'aime Terry, dit-elle finalement, je t'aime de tout mon cœur !
Il la serra fort contre lui et il ferma les yeux, soulagé. Candy était entrain de sangloter contre sa poitrine. Elle se sentait bien dans ses bras…
- Candy, s'il te plait, ne pleure pas mon amour, je suis là pour toi…
- On ne peut pas Terry…
- Qui est-ce qui a dit qu'on ne pouvait pas ? Le devoir et les obligations ? Le reste du monde ? Mme Marlowe ?
- On peut pas reprendre là où on s'est arrêté et laisser Susanna comme ça… Elle t'aime tellement…
- Plus que toi ?
- Autant que moi….
- Tu vois, c'est là où je m'en fiche éperdument. Je m'en fou que Susanna soit amoureuse de moi… Tes sentiments à toi sont ceux qui sont importants…ce sont ceux que je veux…
- Avec le temps tu apprendras à l'aimer…, dit Candy en pleurant, tu dois être avec elle…
- C'est vraiment ce que tu veux ? Tu veux que je sois avec elle ?
- Non, je veux que toi et moi soyons ensemble…
- C'est pour ça que je suis ici, pour essayer de trouver une autre solution à notre problème… la solution présent ne marche pas… à moins que ça marche pour toi… tu as dit que tu avais eu une demande en mariage…je le connais ?
Candy ne voulait pas parler de Daniel et de sa folle obsession pour elle. Elle voulait être dans les bras de Terry.
- Je ne veux pas parler de ça maintenant, dit-elle, serre moi fort dans tes bras, Terry.
Il la garda dans ses bras ; la chaleur de son corps lui donnait un peu le vertige. La tête de Candy essayait de résonner avec elle. Elle se libera de ses bras.
- Non, arrête Terry ! Ça ne va pas marcher ! Tu as un devoir à remplir ! Tu ne peux pas venir ici et me dire que tu m'aimes…
- Si, je le peux, dit-il en la suivant, parce que c'est la vérité… Je t'aime Candy
- Terry…, dit-elle en pleurant, s'il te plait
Il la rattrapa et la retourna et il prit un mouchoir pour essuyer ses larmes.
- Ne pleure pas mon amour, l'amour n'est pas supposé faire mal, ou faire pleurer, c'est supposé faire du bien…
- Je me sens bien Terry, je pleure parce que nous ne pouvons pas être ensemble…
- Je ne vois personne nous arrêter… seulement nous deux…
Il avait raison. Tous ces mois, elle regrettait de n'avoir rien fait avec lui, elle n'avait pas eu le temps… Terry pensait la même chose, il était venu la voir… pour avoir la paix. Il se pencha pour prendre ses lèvres, elle ferma ses yeux et elle attendait… Les lèvres de Terry étaient sur les siennes et il l'embrassait passionnément. Un baiser qu'ils auraient dû avoir il y a tous ces mois. Ils avaient faim l'un de l'autre depuis leur séparation au collège…New York étaient supposé être leur grande réunion, le temps de se rattraper pour tout le temps perdu, mais ça avait été un échec… Susanna est arrivée, et elle arrêta leurs projets pour toujours. Candy était entrain de répondre à son baiser avec une passion qui la surprit elle même. Elle ne savait pas que son corps allait réagir de la sorte, mais c'était tellement bon, tellement troublant, sa tête voulait penser, mais ne voulait pas lâcher Terry. Elle avait souffert pendant des mois de leur séparation et elle avait l'opportunité de faire la paix... avec elle même… alors pourquoi pas ? Terry avait raison, personne ne les arrêtait, à part eux même… Terry était entrain de l'embrasser au cou.
- Oh Candy, dit-il
- Oh Terry…
Les mains de Terry étaient entrain de se faufiler sous ses vêtements pour caresser son corps…Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, elle voulait sentir son corps contre le sien… alors ils se mirent a enlever leurs habits… ils se retrouvèrent sur le lit de Candy entrain de consommer leur passion. Il savait qu'il était son premier, alors il fut très doux avec elle… Candy sut, à partir du moment où Terry l'avait touchée, que ça serait bon d'être avec lui, quoi qu'il fasse avec elle… et il fit beaucoup de choses dont elle n'osait même pas rêver, tout était nouveau pour elle, alors la vive douleur et les délicieuses sensations qui suivirent… Ils étaient tellement heureux.
- Terry…
- Oui… ?
- J'ai faim…
- On vient de faire l'amour pour la première fois et tu penses à la nourriture ? plaisanta-t-il
- Et bien tu as interrompu ma routine, j'étais sensé préparer quelque chose pour moi, et j'ai passé ma journée à travailler…et à l'école on nous a dit que cet acte de…
- Faire l'amour…
- Oui…que ça brûlait les calories…
- Tu as l'information du point de vue médical…
- Maintenant, j'ai la pratique aussi…, dit-elle avec un sourire…
- Allons préparer quelque chose à manger, dit-il en la tirant vers lui pour l'embrasser sur les lèvres.
Ils s'habillèrent, ils allèrent dans la cuisine et se mirent à préparer leur dîner, en riant, plaisantant et en s'embrassant.
- J'ai une chambre dans un petit hôtel, dit-il
- Tu veux partir ? Demanda-t-elle un peu triste
- Tu veux que je parte ?
- Non, je veux que tu restes avec moi…
- Tu as assez de place sur ton petit lit ?
- Et bien, nous venons de partager les moments les plus intimes de notre vie là…
- Les moments les plus merveilleux… je suis venue ici pour te voir. J'étais dans un bar entrain de me saouler, quand Albert m'a trouvé… il m'a montré combien tu étais forte de loin, comment tu avais perdu ton travail et tu en avais retrouvé un autre, comment tu ne laissais rien t'arrêter pour atteindre ton but dans la vie… Je t'ai regardé et j'étais si fier de toi et j'avais honte de ma faiblesse et j'ai décidé de ne pas te parler et de retourner à New York et prendre mes responsabilités, pour que tu sois fier de moi… je voulais ouvrir de vieilles blessures…
- Tu allais vraiment repartir sans me parler ? Demanda-t-elle surprise
- Oui…mais en allant à mon hôtel, je me suis dit, que c'était ridicule… que j'étais venu pour te voir et te parler et qu'il fallait que je le fasse, vieilles blessures ou pas…
- Tu veux dire que tu ne croyais pas que j'étais heureuse sans toi…tu avais raison. Depuis que j'ai appris que tu as quitté New York, j'attendais que tu viennes me chercher… pour me dire que nous avions fait une erreur, que tu ne pouvais pas vivre sans moi…c'est pour ça que cet idiot m'a menti…
- Idiot ?
- Oui, la demande en mariage que j'ai reçu, c'était de Daniel…
- QUOI ??? Bien sur…Tu lui as sauvé, alors il est tombé amoureux de toi…
- Il parait qu'il est tombé amoureux de moi après la bagarre… Il s'est fait passé pour toi et disant que tu voulais me parler, et comme une idiote je suis tombée dans le panneau…
- Tu croyais que tu allais me voir… quel imbécile !
- Je littéralement sauté par la fenêtre, dans l'eau glaciale pour lui échapper… il est vraiment sérieux, Terry, et j'ai peur de ce qu'il va faire pour m'avoir…
- Je ne laisserai pas cet imbécile t'épouser, même si c'est la dernière chose que je fais au monde !
- Tu n'auras peut être pas le choix, à moins que l'oncle William ne vienne et que j'arrive à le convaincre d'arrêter ce mariage… et je ne veux pas que tu te mêles de ça, Terry, tu as assez de problèmes avec Susanna…
- Je déteste tellement cette situation… tu veux être avec moi, Taches de son ?
- Je viens de me donner à toi Terry, oui, oui, je veux être avec toi…
- Alors, arrangeons nos situations courantes et ensuite on pourra être ensemble et nous marier
- Dans combien de temps ?
- Et bien je dois retourner à Broadway et reprendre mon travail, je dois trouver une solution et finir les choses avec Susanna… donne moi 3 mois, chérie, ou moins, ça dépendra de ce que je vais trouver là-bas, est-ce que tu peux arranger ton problème avec Daniel aussi vite ?
- Je ne sais pas, mais je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour arrêter son projet de mariage
- D'accord. Si ça devient trop dur, tu viens à New York
- D'accord, mon amour, dit-elle avec un sourire, tu pars quand ?
- Je voulais passer du temps avec toi…
- Nous sommes vendredi soir, je travaille jusqu'à midi demain…
- On peut passer le week end ensemble et je peux partir le dimanche soir…
- Comme nous sommes sensé avoir rompu, ça ne te dérange pas de te cacher ici ?
- Aussi longtemps que je peux te voir, ça ne me dérange pas. Si je dois sortir, je vais me déguiser. Demain quand tu iras travailler, je vais aller payer ma note à l'hotel…
- Est-ce nous sommes entrain de prendre la bonne décision ?
- Pense, Candy, comment te sens-tu quand tu penses a nous deux ensemble ?
- Je me sens bien ! Dit-elle avec un sourire
- Alors, c'est la bonne décision… n'en doute pas…
Ils finirent de manger dans la joie et ils retournèrent au lit pour s'amuser en faisant l'amour.
- A propos, demanda Terry, où est Albert ?
- Et bien, je ne sais pas. il m'a laissé une note en me remerciant. Il est parti. Je l'ai cherché pour lui dire qu'il pouvait rester plus longtemps s'il le voulait, et que j'aimais prendre soin de lui, mais je n'ai pas pu le trouver…
- Je suis désolé, dit Terry qui pensait à leur rencontre de tout à l'heure
- Ça va. J'ai vu Patricia à l'église et elle priait pour Alistaire ; tu sais, il est allé à la guerre le jour où j'ai pris le train pour venir à la première…
- Je ne le savais pas, je suis désolé
- Merci. Il a écrit une lettre pour lui dire que son ami Dominique, qu'il avait rencontré à la guerre, venait de mourir… et Patricia avait un mauvais pressentiment. Alistair m'a donné une boite à musique quand il me conduisit à la gare quand je venais te voir, il l'appelait, « la boite a bonheur »… C'est ironique, n'est-ce pas ? Je n'ai trouvé aucun bonheur à New York…
- Tout ça va changer, dit Terry en la serrant dans ses bras et en embrassant ses cheveux
- Merci Terry. J'ai donné la boite à bonheur à Patricia pour lui remonter le moral, et ça a marcher et elle souriait quand je pense à tous ces pauvres jeunes gens qui meurent…je ne prends plus rien pour acquis, surtout pas ma vie avec toi… je t'aime Terry
- Je t'aime Candy
Le lendemain, samedi au travail, Candy était sur un nuage. Le docteur Martin se demandait ce qui se passait.
- Candy, pourquoi êtes-vous si joyeuse ?
- Je suis toujours joyeuse, docteur
- Il y a quelque chose de plus, est-ce qu'Albert est revenu et vous aurait dit quelque chose ?
- Albert ? Pourquoi est-ce qu'Albert me rendrait heureuse ?
- Parce qu'il a un faible pour vous….
- Albert ? Non, c'est mon grand frère… c'est tout. Nous nous entendons bien… nous avons des patients docteur, assez parler de ma joie…. Allons travailler !
Le docteur Martin la regarda en souriant. Ça faisait du bien de la voir aussi heureuse. Mais si Albert n'était pas responsable, qui donc l'était ?
C'était une courte journée de travail et Candy marchait pour retourner chez elle et elle voulait acheter de la nourriture pour Terry et elle. Elle rencontra Patty, Annie et Archie sur son chemin. Elle ne les vit pas d'abord, elle était entrain de chantonner …
- Candy, dit Annie, Candy ! Candy !
Candy finit par entendre la troisième fois. Elle se retourna en souriant.
- Oh, bonjour ! Dit-elle joyeusement avec un beau sourire
- Candy, dit Annie, qu'est-ce qui te prend ?
- Quoi ? Dit Candy en souriant, c'est une belle journée…
- Oui, en effet, dit Archie, je vais vous acheter des glaces
Archie stationna sa voiture et il acheta de la crème glacé pour eux. Annie prit Candy de coté pour murmurer à son oreille.
- Candy, qu'est-ce que tu caches… ?
- Rien…
- Je te connais…
- Pas maintenant Annie, je te le dirai une autre fois…
- D'accord. Mais ça fait du bien de te voir sourire à nouveau
- Ça fait du bien de sourire à nouveau
Ils déposèrent Candy devant son immeuble.
- Merci, les gars, dit-elle en souriant, à la prochaine…
- Aurevoir Candy, dirent ses amis
Candy monta jusqu'à son appartement et elle trouva Terry devant la porte entrain de l'attendre.
- Oh Terry, chéri, je suis désolée…
- Ça va, je viens d'arriver Taches de son
Elle ouvrit la porte et ils entrèrent. Candy prépara quelque chose de rapide pour eux. Ils passèrent de bons moments ensemble. Le week end était magnifique.
A New York, Susanna Marlowe était entrain de prier tous les jours pour le retour de Terry. Elle l'aimait tellement, et elle voulait faire sa vie avec lui. Mais Terry avait disparu depuis plusieurs jours…. Où était-il ? Il est probablement retourner chez sa chère Candy ! Comment pouvait-il la traiter de la sorte ?! Sans elle, il serait mort ! Il devrait être plus reconnaissant envers elle… tout ce qu'elle voulait, c'est qu'il l'épouse, qu'il la fasse sienne et qu'elle porte ses enfants. Elle avait perdu sa jambe, alors elle méritait une vie heureuse avec Terry.
- Susanna, dit sa mère, tu dois arrêter de te morfondre…
- Je ne suis pas entrain de me morfondre, maman, je suis entrain de prier que Terry nous revienne sain et sauf…
- Il a disparu, il était pressé de te quitter…
- Il va m'épouser maman, je lui ai sauvé la vie… c'est tout ce que j'ai toujours voulu de sa part…
- « Attention à ce que tu souhaites »… Tu voulais l'homme d'une autre femme à tout pris… tu l'as eu, mais pas son cœur… Tu dois te contenter de l'homme seulement
- Il finira par m'aimer, maman, je suis beaucoup plus belle que sa chère Candy…
- Et bien elle est beaucoup plus belle à l'intérieur, pour avoir laissé son homme à une inconnue
- Maman ! De quel coté es-tu donc ?
- Le tien, bien sur, bébé. Mais je veux seulement que tu sois préparée…
- Terry a besoin de temps pour s'adapter à la nouvelle situation, mais il finira par me revenir, tu verras… Je vais prier pour que ce jour arrive et Dieu va exaucer mes prières
Mme Marlowe secoua la tête ; mais elle encourageait sa fille. Si Terrence Grandchester donnait de l'espoir a sa fille et cette dernière ne pensait plus a se suicider, c'était l'homme qu'il lui fallait. Elle priait avec sa fille pour le retour de Terry…
Terry était entrain de vivre son rêve avec sa bien aimée Candy. Il était si heureux d'être avec elle, elle lui donnait de l'espoir, du courage dont il avait besoin dans sa vie. Le dimanche arriva beaucoup trop tôt pour nos deux tourtereaux. Ils n'étaient pas rassasiés l'un de l'autre. Le dimanche soir, elle l'amena à la gare. Elle était si triste ; Terry partait, mais c'était pour arranger leur situation. Très bientôt, ils allaient être ensemble.
- Je t'aime Taches de son, dit-il, ne l'oublie pas… voici le numéro de téléphone du théâtre où tu pourras me joindre si tu as besoin de moi. Tu vas me manquer.
- Tu vas me manquer aussi, dit-elle avec des larmes aux yeux, je t'aime Terry, reviens-moi vite…
- Je reviendrai vite, dit-il… la pensée que nous allons être ensemble est la seule chose qui me donne la force de retourner a New York pour arranger les choses.
Il se pencha et il l'embrassa pendant longtemps sur les lèvres. Ensuite il monta à bord. Il resta à la fenêtre jusqu'à ce qu'il la perde de vue. Candy était entrain de pleurer, mais elle avait de l'espoir, elle savait qu'il allait revenir la chercher…
Pas très longtemps après ça, il y eut de très mauvaises nouvelles ; Alistair était décédé à la guerre. Candy se sentit triste ; elle n'arrivait pas à croire qu'il était parti pour toujours. Il n'y a pas très longtemps, Patricia s'était rendu compte que la « boite à bonheur » avait cessé de fonctionner. Elle avait un mauvais pressentiment, qui maintenant s'avérait être vrai. Son pire cauchemar était devenu réalité. Alistair était parti. A l'enterrement, Patricia s'agenouilla sur la tombe, en pleurant son bien aimé…
La mort d'Alistair n'avait fait que rendre Candy plus déterminée à être avec Terry, l'amour de sa vie. Patricia pensait qu'elle allait passer le reste de sa vie avec Alistair… Et tous ces projets étaient partis en fumée…
Mais Candy avait une autre chance avec Terry et elle n'avait aucune intention de la laisser passer cette fois-ci. La vie était trop courte.
