Shuichi may cry (re)
Commentaires : Alors, disons que ce texte est déjà là, mais que j'ai fait une série de grosses bourdes. En gros que j'ai plus accés à mon compte (oubli de mon ancienne boite mail). Donc je re-poste ce texte, en écrivant la suite. Donc ne m'accusez pas de plagiat, je vous en serez très reconnaissant… '
Pour ce qui est du texte, c'est un cross-over entre Gravitation et le jeu vidéo Devil May Cry (et un autre '), y a un "pairing" Shuichi/Dante, et une partie d'un chapitre et écrit par une certaine Shizuka Kurai ;p. Bref, bonne lecture
Bad luck for tonight, (Shuichi May Cry I)
Il était à peu près six heures du matin lorsque Shuichi s'était réveillé pour la première fois de la journée, seul, dans ce lit froid et blanc. Il s'aperçut tout de suite qu'il n'était pas chez Yuki, mais à l'hôpital. Il contempla longuement, incrédule, la pièce propre et vide dans laquelle le destin l'avait jeté. Lorsqu'une jeune infirmière du nom de Aya Bréa vint prendre de ses nouvelles, il ne demanda pas de détails sur ses blessures, il ne demanda rien, d'ailleurs il se serait retenu de parler si elle n'avait pas entamé la discussion. Elle commença par poser le genre de questions futiles qu'aucun malade ne souhaite vraiment entendre, du genre "Ca va ?", ou encore "Vous êtes réveillé ?", mais Shuichi prit toutes ces questions assez bien, cette compagnie lui faisait du bien.
"L'homme en rouge viendra vous voir très prochainement."
C'est ce qu'elle dit avant de se diriger vers la porte de sortie.
"Vous parlez de Yuki ?" demanda-t-il, l'air étonné.
La femme, dont la main venait d'effleurer la poignée, se retourna vers lui.
"Mais non, dit-elle en souriant, vous savez bien qu'il est mort. Qu'ils sont tous morts..."
Son air, faussement amusé, rappelait celui d'un démon. Elle disparut derrière la porte, qui émit un son léger en se refermant.
Ce qui réveilla Shuichi.
"Ho ! Excusez-moi, fit l'infirmière en entrant (elle se cambra pour saluer), je vous ai réveillé. "
- "Mademoiselle Bréa ? " fit Shuichi en ouvrant les yeux.
-" Bréa ? Non ! Moi c'est Kyoko, Yoshitomi Kyoko, ça n'a pas grand-chose à voir ! " sourit la femme (ce sourire était sincère), elle salua une nouvelle fois.
Shuichi ne parla plus pendant un moment, intrigué par les événements. Il devait avoir rêvé cette autre femme. Il demanda quand même :
"Connaissez-vous quelqu'un du nom de Aya Bréa ? "
- "Non, répondit l'infirmière, en tout cas elle ne travaille pas ici, je le saurais."
La femme se remit au travail, elle commença par regarder la fiche de soin au pied du lit (son sourire était encourageant). Ensuite elle arrangea quelques fleurs que l'on avait disposé dans des pots.
"Vous êtes très connu dans le show-biz on dirait, vous avez beaucoup de fans !"
Elle attendit que Shuichi lui réponde, mais comme il restait muet, elle continua de parler :
"On ne parle que de votre accident à la télé."
Il ne parlait toujours pas, alors elle se retourna pour voir s'il ne s'était pas rendormi, ce qui était le cas. Elle tira les rideaux pour bloquer la lumière du jour naissant, s'assit près de lui, et posa une main maternelle sur sa joue. En remontant ses couvertures, ses mains rencontrèrent un objet dur, elle le tira de dessous le drap. C'était un petit carnet (vous pensiez à autre chose ? Pervers !), au bout duquel pendait un petit crayon à papier, qui lui servait apparemment à écrire mais aussi de marque-page. Le crayon indiquait la fin d'un étrange poème. Kyoko ne put s'empêcher de prendre le début de ce poème, et de commencer sa lecture. L'écriture en elle-même était claire, sans trace de gomme, et n'avait pas l'apparence d'un brouillon. Comme si son auteur l'avait composé d'un seul jet, comme envoûté par l'écriture. Le texte était intitulé :
"Shuichi May Cry (Bad Lucky Day)"
Rappelle-toi mon cœur, cette nuit infâme,
Et ce cri d'outre-tombe glacial.
Rappelez-vous mes yeux, cette pluie de lame,
Et pourquoi suis-je à l'hôpital.
Le ciel se couvrait d'un changeant voile doré.
Hélas, au fur et à mesure
Que le temps avançait, les ombres s'étiraient,
Les visages se faisaient obscurs.
Au concert j'aperçois, dans la foule ahurie,
Dans ses transports et ses clameurs.
Mon pauvre amant meurtri, mon tendre petit Yuki
Toi tu pousses des cris de douleur.
En effet, le malheur s'abat au moment où
Le ciel prend sa robe du soir.
Te guettant, tel un aigle une souris à son goût,
Une faux se lève dans le noir
Les nuages sur la foule font pleuvoir le sang,
Les pauvres humains alentour
Se change peu à peu en d'atroces morts-vivants.
La faux s'abat...
Ta tête jaillit mon amour.
Je suis là, triste mais impuissant en face de toi.
Je vis ta mort, derrière mes larmes,
Et quand pour nous sur scène l'inquiétude s'accroît
Le diable en rouge brandit son arme.
"Tu sais pas joué mec !" c'est ce que l'homme en rouge dit,
Avant de tuer mon Hiroshi.
En mourant Hiro régale les zombies.
Il sombre sans cesse, dans mon esprit.
L'homme au manteau rouge sourit d'un air altier.
Tout en son être me hante,
Ses yeux fanatiques et son regard carnassier.
La mort en rouge se nomme Dante.
L'homme aux cheveux blanc dévisage Suguru,
Puis il range ses deux pistolets.
Il sort une large épée de derrière son cou.
"Le piano c'est pour les pédés !"
Et à ces mots il s'élance à toute vitesse,
Sa lame traverse le piano.
Il pousse un cri de bonheur et la foule en liesse
Est ravie quand il tue l'ado.
Du bout de la scène,l'étranger me contemple
Avec toujours ce même regard,
Il traverse la scène en sang d'un pas si ample
Qui me fait rester l'oeil hagard.
Dans cette affaire je n'ai aucun ascendant,
De noir s'habille mon avenir
Car derrière moi il y a les morts-vivants
Et devant moi lui, mort de rire.
Je tente enfin de me défendre et de partir...
Je ne peux rien devant l'infâme.
Il me tient, me fait mal, je vois la mort venir,
Ses yeux ne reflète aucune âme.
Je vois les dents blanches briller dans son sourire,
Et enfin la peur s'efface quand,
D'un geste sidérant le fou vêtu de cuir,
M'enlace et m'embrasse ardemment.
Et son baiser langoureux m'envoûte et me berce.
Mais pourquoi donc fait-il cela ?
Je ne le comprend pas, mais ne veut pas qu'il cesse,
Son amour me remplie d'émoi.
Je m'évanouis et je fond dans ses bras...
Est-ce rêve ou réalité ?
De cette chambre d'hôpital je ne vois pas,
Mais en tout cas ce que je sais,
C'est que, s'il a assassiné tous mes amis,
Des attaches je n'ai plus.
Moi je lui ai plu, et il m'a plu moi aussi
Je retrouverais mon ange déchu.
Shuichi Shindô
"Wouah !!! C'est... étrange, ça c'est sûr ! Et t'as trouvé ça où Kyoko ?"
Lorsqu'elle avait eut finit de lire, Kyoko n'avait put s'empêcher de prendre le carnet pour le montrer à sa collègue, Mai. Elle aussi, apparemment, était impressionnée par l'étrangeté de ce poème. Elles étaient toutes les deux dans les couloirs, Mai redonna le carnet à Kyoko, qui répondit.
"Je l'ai trouver dans la chambre de ce chanteur, je l'ai déjà dit, écoute quand je te parle ! "
- "Tu crois qu'il a vraiment écrit ça à l'hôpital ? "
- "Et quand sinon ? Ce poème parle de son concert de la veille."
Elle discutèrent pendant leur pause de cet étrange poète, et de son texte, à la fois morbide et beau.
"Excusez-moi ! Mesdemoiselles ?"
Un homme blond se tenait devant les deux jeunes femmes, il semblait perdu.
"J'avais un ami, qui occupait la chambre 223 ce matin, il devait être cinq heures du mat' quand je l'ai quitté. Je suis retourné dans sa chambre il y a peu de temps, mais il n'y était pas.
-" Ha, excusez-nous ! répondit Mai, nous n'avons pris notre service que ce matin, vers huit heures, nous ne sommes pas au courant de... "
- "Attends Mai ! la fit stopper Kyoko, il me semble que je connais le patient de la 223. N'était-ce pas le dénommé Suichi Shindô ? "demanda-t-elle au jeune homme.
- "Si, répondit l'homme, d'un air un peu stressé, où est-il ? "
- "Ne vous inquiétez pas ! répondit l'infirmière, on l'a juste changé de place. "
- "Pourquoi ? " s'enquit l'homme.
-" Ho, c'est tout bête ! répondit Kyoko, le nom de son ancienne chambre avait filtré chez ses fans, alors on a préféré le changer pour qu'il puisse se reposer. Puis-je connaître votre nom ? Si c'est votre ami, je ne vois pas d'inconvénient à ce que vous lui rendiez visite. "
- "Heu, Eiri Yuki."
Les deux infirmières, ayant reconnu le nom de l'homme, se regardèrent en se retenant de rire. Kyoko ouvrit le carnet et en interpréta quelques bribes avec humour :
"Son pauvre amant meurtri ? Vous êtes son tendre petit Yuki ? "
-" Pardon ? " lâcha Yuki dans un mélange d'étonnement et de colère (et en se demandant comment des FEMMES pouvait ne pas le reconnaître, lui, l'un des plus grands écrivains en vogue).
- "Ho, ce n'est rien, répondit Kyoko, distraitement, en passant vous pourrez lui rendre son carnet ? C'est la chambre 456 !"
Eiri Yuki s'empara du carnet en pestant contre le culot de ces femmes, puis il se dirigea vers la chambre de son petit ami. Dans son dos les deux petites infirmières ricanèrent.
Shuichi, dans sa chambre, venait juste de se réveiller. Il repensa à cette étrange femme, il la revit fermer cette porte et dire :
"L'homme en rouge viendra vous voir très prochainement."
Il se rappela son sourire, le même que...
"Shuichi ? fit Yuki en entrant à pas de loup, tu dors ?"
Pas de réponse, Yuki entrouvrit la porte et...
"YUKI !!!! -" fit soudain un Shuichi surexcité.
Il avait d'abord cru, en entendant la porte s'ouvrir, que l'homme en rouge était revenu, mais il n'en était rien. Son visiteur était un revenant, qui, dans d'autre univers, semblait être mort.
Etait-il vraiment vivant ?
"Content de voir que tu es aussi enthousiaste ! " fit Yuki.
- "Je... (Shuichi s'arrêta un instant de parler, car il avait un peu honte de ce qu'il allait dire)... je te croyais mort... "
- "C'est quoi c'est conneries ?"
La question de Yuki le confortait dans son idée que la vision d'apocalypse n'avait été qu'un rêve. Il demanda cependant des explications, pour être sur :
"Toi aussi, tu étais au concert. "
- "Oui, répondit, et je t'ai vu tombé."
Shuichi hésita longuement, afin de pouvoir formuler sa question. Pour pas qu'il ne le croit fou. Pour qu'il croit en son histoire, à la mort en rouge. Il réfléchit si longuement que se fut Yuki qui troubla le silence :
"Je n'ai pas était décapité, si c'est ce que tu oses penser. Et (Il lui montra le carnet.), rien de tout cela ne s'est passé."
Il lança le carnet à Shuichi, qui ne semblait pas comprendre. En fait il ne comprenait plus rien...
Il lut le contenu de son propre carnet, toutes ces notes qui lui étaient personnelles.
Pourquoi était-il entre les mains de Yuki ?
Il lut ce fameux poème, ne se rappelant qu'à peine l'avoir écrit.
"Cette chanson, tu l'as écrit ici non ? J'ai vu deux infirmières en bas qui se battait pour la lire."
Shuichi n'essaya pas de répondre à cette question, il ne savait pas où, ni quand, ni comment il avait put écrire un texte aussi...
"Etrange ton texte, reprit Yuki, c'est un poème plus qu'une chanson. "
- "Ou... oui..." hésita Shuichi.
L'avait-il écrit lui même ?
"C'est vraiment différent de ce que tu écris d'habitude."
Yuki souriait en disant cela, mais Shuichi n'osa pas prendre ça en compte. Il ne pouvait tout simplement pas croire que Yuki trouve son texte bon dés le premier coup d'œil.
"C'est peut-être bien meilleur que ce que moi je pourrais écrire !"
Yuki venait vraiment de dire ça ? Il ne rêvait pas ? En fait... peut-être que si, peut-être qu'il rêvait. Ces derniers temps il avait du mal à distinguer le réel du rêve.
"Je plaisante pas, Shuichi ! Shuichi ? "
-" Hein ? fit l'intéressé, Tu crois vraiment ? "
- "Oui ! Vraiment ! répondit Yuki, enfin, pour faire une bonne chanson de ça, il faudrait peut-être adapter le texte à une rythmique lente et larmoyante. Tu pourrais crier certaines paroles, et en murmurer d'autres. Il faut aussi changer le titre, il est trop agressif, et inventer des couplets et un vrai refrain, et puis on pourrait..."
Yuki était en train de critiquer finalement, donc Shuichi devait être dans la réalité...
"Que s'est-il passé ? " demanda Shuichi.
-" Tu étais en train de chanter, et puis tout à coup tu t'es évanoui. "
- "Pourquoi ? "
- "Crise d'appendicite, lâcha Yuki d'un ton froid, tu n'a rien senti avant le concert ?"
En y repensant, il avait senti quelque chose, oui, mais il avait pris son état nauséeux et les douleurs aux ventres pour les symptômes du trac qui caractérisaient chacune de ses entrées sur scène.
"Si, je crois, fit Shuichi, avant d'entrer sur scène. "
- "Tu n'a pas l'air convaincu, Shuichi."
Non, il n'était pas convaincu du tout de cette version des faits. Il se demanda tout de même si la perte de conscience faisait partie des symptômes de l'appendicite. Une partie de son esprit lui disait que oui, l'autre contestait ce fait avec violence, répétant que Yuki était mort, que seul Dante, l'ange déchu, existait.
"Tu te demandes peut-être comment tu as perdu conscience, non ? demanda Yuki (Shuichi fit oui de la tête) Eh bien... T'étais en train de chanter, on sentait que tu avais un problème, et puis subitement on t'as vu te plier en deux en poussant des cris de douleurs. Tu t'es approché trop près du bord de la scène, et soudain ton pied a basculé dans le vide. Personne n'a eu le temps de te rattraper. Ta tête a heurté le bord de la scène au niveau de la tempe..."
Suichi porta sa main à son oreille en entendant ces mots, il sentit le bandage qui couvrait sa tête. Il entendait aussi deux voix se battre sous son crâne : "Il ment !(Non, c'est la stricte vérité.) Sûrement pas, la mort était en rouge, et ça c'est la vérité. (Yuki n'est pas mort.) Si, tu te méprend !
Cette guerre intérieure le rongeait, son crâne semblait sur le point d'exploser.
"Yuki, va-t'en..."
La réplique de Shuichi choqua l'homme aux cheveux blonds, mais il obtempéra, mettant cela sur le compte de la fatigue. Il sortit. Suichi ferma les yeux, il s'endormit...
"Tu l'aimais ton pédé ?"
Shuichi rouvrit les yeux lentement, intrigué par la question qu'on venait de lui poser (qui avait dit ça ?). Ses yeux s'ouvrirent en grand, et la terreur y vint s'imprimer lorsqu'il découvrit celui qui avait parlé. C'était cet homme, Dante. Il était assis dans une pose nonchalante, en équilibre sur le rebord du lit, en train de lire son carnet.
"Hein ? " répondit-il, incrédule, à la mort en rouge.
-" T'as vraiment la tête dans l'cul toi ! "
- "Qui êtes vous ?"
L'homme aux cheveux blancs ne répondit pas, à la place il dit :
"Il est plutôt cool ton poème !Y a plein de morts partout, je pensais pas qu'une sous-créature comme toi pouvait écrire des trucs aussi morbide !!! Tu sais que, grâce à toi, l'espèce humaine est remontée dans mon estime ?"
Il partit encore de ce rire de dément, se leva, puis il posa sa main sur le visage de Shuichi.
"Tu es le seul qui ne soit pas mort au concert, et tu sais pourquoi ? "
-" Parce que vous m'avez sauvé, dit Shuichi sur un ton à la fois affirmatif et ennuyé, Mais ce que je ne sais pas, c'est pourquoi."
Il sentit le pouce de l'homme en rouge sur sa joue, il sentit que l'ongle traversait sa peau. Il lui fit une petite griffure qui se mit à saigner aussitôt, elle suivait une ligne parallèle à son œil. Soudain il se pencha sur le visage de Shuichi et l'embrassa longuement. Ce baiser fut aussi surprenant que celui qu'il avait reçu de lui au concert, et Shuichi en profita jusqu'au bout.
"Moi non, fit Dante en se relevant, je ne sais pourquoi j'ai fait ça. Au départ, j'étais là pour donner un concert hard-rock à des démons, juste pour ça. Les humains présents nous avaient servi de... et bien de... ho, laisse tomber, même un humain comme toi ne pas comprendre ce qu'il y a de si bon à tuer et à massacrer."
Shuichi ne put retenir une expression de dégoût. L'autre s'en aperçut, mais continua de parler :
"Tu devais faire partie de toutes ces victimes, mais lorsque tu t'es évanoui, j'ai décider de te garder en vie. "
- "Vous êtes... " articula difficilement Shuichi.
- "Hou là non !!! Je suis pas pédé !!!"
Shuichi sourit en devinant le mensonge dans sa voix, puis répondit :
"Moi non plus je ne pensais pas l'être avant de sortir avec Yuki"
La remarque dut énerver l'homme, ou en tout cas le blesser dans son honneur, car il se leva d'un bloc. Pendant qu'il se retournait et marchait vers la fenêtre, Shuichi eut le temps d'admirer ses armes (deux pistolets, l'un noir, l'autre blanc et une immense épée à double tranchant) qui se balançaient en suivant les mouvements de son dos. Il ouvrit la fenêtre, et s'assit sur son rebord, le dos tourné vers l'extérieur. Shuichi se dit qu'il fallait absolument lui demander quelque chose, il s'écria :
"Je vous reverrais un jour ?"
Il répondit d'un ton plus que sincère :
"Dans tes rêves, probablement..."
Puis il se laissa glissé dans l'ouverture, comme ferait un plongeur sous-marin.
Suichi était réveillé lorsque Yuki rentra une nouvelle fois dans sa chambre. Lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir, il se cacha la joue avec sa main. Yuki entra, se demandant comment la fenêtre s'était ouverte toute seule. Shuichi répondit qu'une infirmière venait de passer, ce qui était faux, puis il demanda à Yuki de sortir, de rentrer chez lui, il n'était utile qu'il reste à s'emmerder ici.
Yuki refusa un moment, mais finit enfin par accepter. Quand il fut sortit, Shuichi enleva sa main de la joue, elle était en sang. Le sang de la blessure que lui avait infligé en rêve (ce n'était pas un rêve) l'homme aux cheveux blancs. Il ressortit de dessous les couvertures ce qu'il avait découvert en se réveillant quelques minutes auparavant : la boîte d'un jeu vidéo intitulé "Devil May Cry", et sur laquelle on voyait Dante, magnifique, posait avec son éternelle arrogance.
En y repensant, il se dit qu'il avait déjà vu cette femme (Aya Bréa) dans un autre jeu vidéo. Il ouvrant la boîte du jeu dont Dante était le héros, et s'aperçut que quelqu'un y avait laissé un message en lettre de sang :
"Bienvenu dans mon monde."
Il étudia le livret vendu avec le jeu, tout en se disant qu'il lui faudrait maintenant s'acheter une Playstation 2. Il comprit en fait que tout était réel, Yuki était aussi vivant que Dante, et ça c'était la vérité.
Commentaire de fin :
Si Dante lisait cette fic, je suis sûr qu'il me tuerait. Si vous ne le connaissiez pas c'est un être macho, antipathique, et à l'esprit franchement dérangé. Au départ, je ne voulais pas qu'il aille embrasser Shuichi, je voulais juste qu'il le tue. Mais, au moment où j'ai écrit le poème, et que je suis arrivé à la mort de Shuichi sur scène, j'ai vu l'image de Dante en train de l'embrasser. C'était la seule chose qui, à mon sens, devait se produire (et si vous êtes pas d'accord je demande à Dante qu'il vous enfonce Alastor en travers de la gorge).
Je ne pense pas qu'il y aura une suite (à part si vous me suppliez a genou), car je suis fatigué de me demander ce qu'il s'est réellement passé.
Ha, au fait, Aya Bréa appartient au jeu "Parasite Eve" un et deux (deux jeux géniaux), sortis sur Playstation (et je ne l'ai PAS incluse dans la fic QUE parce que ça me faisait fantasmé à mort de la voir en tenue d'infirmière), et Dante appartient donc au jeu "Devil May Cry" un, deux (n'achetez pas celui-là, à part si vous voulez d'un Dante pisse-froid et désabusé) et trois, sortis sur Playstation 2 (bientôt Devil May Cry 4 sur Playstation 3).
Ben, voilà, c'est fini ! Vous z'avez aimé ? Vous z'avez tout compris ? J'espère sincèrement que je vous ai donné envie de poser des tas de questions sur mon texte, et que vous comprenez pas la moitié du quart du comportement de Shuichi. Pourquoi délaisse-t-il Yuki ? Pourquoi ce Dante le fait-il tant fantasmer ? Alors ? Est-il fou, ou en contact avec un autre monde ? Ou peut-être que la mort en rouge est la vérité ! Peut-être sont-ils tous morts, et peut-être que Shuichi n'arrive pas à se l'avouer à lui-même ! Ou, peut-être est-il juste surmené par son appendicite et qu'il délire ! Peut-être est-ce MOI qui délire, ou... peut-être est-ce VOUS... Nyah !!! Ha ha ha ha ha !!!!!!
