Mon ennemi adoré.

Ce soir encore je dois l'attendre, je sais qu'il viendra, il se fait tard. Je l'attends depuis plusieurs mois déjà, tous les soirs j'espère qu'il reviendra enfin. Je lui ai promis. Je l'attendrais, j'attendrais qu'il ne soit plus autant médiatisé et recherché. Je le sais, j'en suis sûre : il reviendra me voir.

Cette promesse... C'est celle de l'éternité. Je m'en souviens comme si c'était hier.

Flash-back :

"-Hermione, je m'en vais ce soir, je t'aime... Oui, je t'aime, je te le dis maintenant parce que bientôt ça n'aura plus d'importance, je serais sûrement déjà mort dans les jours à venir...

-Drago! Ne pars pas! Même si le Lord est mort, même si il y a eu énormément de victime tu ne dois pas fuir, se sera pire ensuite... Fais-moi confiance, je te jure que notre amour ne s'éteindra pas. Il ne faut pas que tu t'en ailles, tu dois rester auprès de moi... Je te protégerais!

-Non, ce n'est pas possible. Je suis désolée, mais je te promets de revenir parce que je le souhaite de toutes mes forces et l'on m'a toujours dit qu'on obtient toujours ce que l'on veut si on le désire plus fort que soi. Ne m'oublie pas, je ne t'oublierais pas moi." Il l'embrassa, de toute ses forces et avec tout son amour, il ne devait pas rester, il ne le pouvait pas... Et il était parti, il l'avait laissée là, seule et larmoyante... Et tous les soirs, elle revenait là où il l'avait laissée. Elle attendait, elle avait tout son temps pour ça. Elle ne pouvait s'empêcher de se faire du souci pour lui, de l'imaginer mort ou bien heureux et cacher dans une montagne, de l'imaginer entrain de parcourir son corps de baiser et de lui faire l'amour comme il le faisait avant quand leurs différences leur interdissent d'être ensemble mais qu'ils se voyaient quand même en cachette dans la salle sur demande. Oui, elle ne pouvait pas arrêter de penser à lui, il avait prit possession de son cœur, de son corps et de son âme. Quoi qu'elle faisait il était et sera toujours là en elle.

Ce soir-là, n'était pas bien différent des autres, elle attendait sur son balcon -elle louait un petit studio sur Londres depuis la fin de la guerre- de ses nouvelles. Il savait qu'elle habitait là, mais il commençait à se faire tard et demain elle devait aller au restaurant... Elle n'attendrait pas ce soir, elle l'avait comprit et il le comprendrait sûrement. Elle ne tiendrait pas sa promesse car elle avait épuisé sa réserve de potion pour tenir toute la journée sans dormir de la nuit. Ce soir, elle dormirait dans son lit. Bien qu'elle n'était pas sûre de pouvoir se rendormir dedans, il était devenu comme étranger pour elle...

Elle se leva, ferma les portes du balcon et sa porte d'entrée à clé. Elle se déshabilla devant son miroir, elle eut peur de son reflet : depuis quand n'avait-elle pas mangez correctement? Elle regarda ses os saillants, elle les toucha, ses yeux se fermèrent et Hermione caressa son corps comme si c'était lui, comme s'il était revenu. Elle s'imagina entrain de guider ses mains sur son corps, les mains de Drago sont moites, elles se collaient sur elle et caressaient son petit ventre. Son bas ventre était en feu, elle ne pouvait plus s'arrêter, elle aimerait tellement qu'il soit là mais elle ne pouvait pas cesser de vivre pour lui, elle devait se reprendre en main... Alors c'était ce que la sorcière avait choisie de faire, elle se donna autant de plaisir possible, comme si c'était lui qui le faisait elle ne devait s'arrêter en aucun cas. Ses jambes tremblèrent et la lâchèrent... Elle était étendue sur le sol. Lorsque quelqu'un la souleva, elle ouvrit les yeux et il était là devant elle. Droit, beau et fier comme à son habitude mais ses yeux brillaient d'un éclat nouveau, ils brillaient d'amour et de désir. Il déposa délicatement sa bouche sur elle et devint bestial, il la mordis, la griffa puis redevins doux. Ils se regardèrent. Leur amour était toujours présent. Il murmura délicatement à son oreille "un Malfoy tient toujours ses promesses...".

Il était là, il était revenu. Elle avait eut raison de lui faire confiance, elle avait tellement de question à lui poser mais elle se retint, elle savait qu'il n'aimait pas sa façon de vouloir toujours tout savoir, elle attendrait qu'il lui en parle de lui-même. Elle l'aimait et il était debout là, juste devant elle, c'était tout ce qui comptait qu'importe le reste.

Merci à tout ceux qui ont lus mon texte. Je vous remercie, j'ai fais une petite correction de mon texte en espérant avoir réussis à l'améliorer.