Chapitre 1

P.O.V Jasper

J'avais décidé que je m'ennuyais du bon vieux pyjama. Naturellement, notre nature nous permet d'être confortables dans tout et n'importe quoi. Mais bon, ce n'est pas un raison pour ne pas aimer le fait d'avoir seulement son sous-vêtement et un pantalon en flanallette. Bref… J'étais étendu sur mon lit et profitai tranquillement du fait que je sois presque seul dans la maison. Enfin, presque seul, Alice était en bas. Théoriquement, je serais avec elle, mais depuis quelques semaines elle se conduit bizarrement et dès que j'aborde le sujet elle l'évite habilement.

Je regardai futilement le plafond, les mains sous la tête. C'était un peu ma manière de dormir. Je laissais libre cours a mon esprit et mes pensées allée d'une chose a une autre. Je pensai Edward, et était partie avec Bella et Renesmée visité quelques villes. Un voyage quoi. Carlisle et Esmée était partit sur l'île de cette dernière. Emmett et Rosalie … Bah honnêtement, je ne m'en souviens plus.

Mes pensées revinrent sur Bella. Ce vampire de même pas encore deux ans qui avait un contrôle grandiose de sa soif et moi qui avait juste à ne pas me tirer sur n'importe qui saigne. Je me levai et me dirigea doucement vers la fenêtre de ma chambre entrouverte. Le soleil était là, raison pour laquel je suis a l'intérieur. Seule une petite brise frisquette du printemps venait gâcher la chaleur. Puis je me rendis compte que c'était calme. Trop calme. Je pouvais trop facilement discerner mes émotions. Pourtant Alice devrais être dans le salon. Inquiet je m'habillai et descendit.

Alice était pourtant là, les jambes replier contre sa poitrine. Toujours vêtue d'un de mes vieux chandails à manche courte et d'un bas de pyjama. Étrangement elle me cachait ses émotions. Elle était vraiment … Différente … Ces temps ci. Elle vas souvent voire Carlisle a son bureau, je l'entends par moment sangloter, elle m'évite de plus en plus. Je commençai à croire qu'elle était malade mais c'était impossible. Je m'approchai doucement d'elle et passai l'entrebâillement de la porte du salon.

-Alice ? Demandais-je d'une voix douce et calme

-Oui ? Elle se retourna et lorsqu'elle me vit je sentis qu'elle refoulait ses émotions de nouveau.

-Je t'en pris, dit moi ce qui ne va pas.

J'allai m'asseoir près d'elle attendant patiemment sa réponse.

À maintes reprises, je senti un sentiment monté en elle mais jamais elle ne me laissait le temps de l'identifier. Je restai là, à attendre encore et toujours. Je pris une de mes mains et emmêlai mes doigts au siens. Je la mis aussi en confiance.

Elle chuchota quelques mots

-Je n'en peu plus … Je ne peu plus le garder pour moi

Quelques secondes après, elle éclata en sanglots. Naturellement, aucunes larmes ne tombaient de ses yeux pour mouiller ses yeux, mais l'énorme sentiment de tristesse que je sentis me chamboula. Comment avait-elle fait pour cacher quelque chose aussi énorme. Je ne m'en préoccupai pas pour le moment. Je pris Alice dans mes bras et elle cacha son visage dans mon cou s'accrochant à moi comme si le vide se situait sous ses pieds. Ses sanglots s'intensifièrent.

-Jasper … Je … Je suis désoler … Je m'en veux tellement Sa voix était faible et tremblante du au sanglot

-Alice…Tu n'as rien à te reprocher dis-je en un chuchotement doux et rassurant

- Si tu savais dit-elle simplement.

- Pour que je sache, tu dois me le dire.

Je ne la pressai pas plus sachant qu'elle me le dirait sous peu. Je l'assois sur moi et la berçai doucement au rythme d'une mélodie quelconque. Les sanglots se calmèrent peu à peu puis s'éteignirent. Je sentis la tristesse, la honte, le malaise, l'interrogation tous dans un même tas.

Je la regardai. Elle savait qu'elle n'avait plus le choix, elle devait maintenant tout m'expliquer.

-Jasper … J'ai quelque chose à t'avouer.

Son ton était tremblant, comme si elle cherchait ses mots. Ce n'était plus l'Alice que je connaissais. Elle devait avoir un bien lourd secret. Le caressai du bout de mes doigts la courbe de son dos. Elle cherchait comment le dire. Elle évitait carrément de me regarder. Étais-je la cause de se soucis ?

-Mais avant, tu dois me promettre de ne pas te fâcher contre moi … Ou qui ou quoi que se soit d'autre d'accord ?

Moi ? M'énerver ? Ce n'était pas mon genre ? Cet aveu était-il assez énorme pour me mettre le moindrement que se soit en rogne ? Impossible ! Tout simplement impossible !

-Alice, tu sais bien que je ne mettrai jamais en colère conte toi … Mais si ça peut te rassurer, je te le promets.

-Voilà, Carlisle m'as dit que …

Elle s'arrêta là, elle était inquiète. Je décidai de ne pas mettre mon don la dedans. Elle devait me l'avouer par elle-même. Je l'écoutai donc attentivement.

Elle termina finalement sa phrase. La nouvelle me laissa sans voix.