Bonjour, bonjour !
Voilà une toute nouvelle fic, qui j'espère vous plaira autant que ma première.
Je tiens à vous prévenir que la relation Rizzles s'établira rapidement, mais c'est parce que j'ai inclue un drama au milieu de l'histoire (je pense que tout est dit dans le résumé)
Merci à Satnaaa pour la correction, la relecture et pour ses avis qui me motivent toujours plus à écrire (mais aussi parce que j'ai peur de me faire fouetter si je ne le fais pas xD)
Bonne lecture !
Chapter 1
Cher journal,
Aujourd'hui est un jour merveilleux. Grâce à Frost j'ai rencontré la plus belle femme qui puisse exister au monde.
Elle est un peu bizarre, toujours à parler avec des termes scientifiques que personne ne comprend, toujours seule à lire des livres qui doivent peser une tonne et faire plus de dix mille pages, mais un simple regard vers elle et mon cœur à chavirer.
Je ne sais pas ce qu'il se passe, je n'avais jamais ressentis ça avant. C'est plus fort que ce que je ressentais avec Kelly ou Clara. J'ai envie de la connaitre, lui parler, la faire sourire, la faire rire… j'ai envie d'être près d'elle, tout simplement.
On m'a dit que cette fille était très bizarre, et que son surnom, Maura Mort-aux-Rats lui venait de sa passion à disséquer les animaux.
Même si ça m'a écœuré au début, je ne peux pas m'empêcher de la trouver magnifique.
Je ne l'avais jamais remarqué, avant. Peut-être parce qu'elle est toujours très discrète et ne se fond pas dans la masse.
Pour en revenir à sa rencontre, c'est grâce à Barry. On devait faire un exposé en duo pour la classe d'Histoire sur je sais plus qui, alors on et aller à la bibliothèque. Pendant que lui allait préparer une table avec feuille, stylo et tout ce qu'on avait besoin, je suis allé chercher des livres qui pourraient nous aider.
La prof avait été claire, pas d'internet pour la recherche.
Et c'est un rayon de livre que j'ai l'ai aperçut. Habillée comme une gravure de mode, les cheveux détachés sur ses épaules, une expression sérieuse sur le visage, déjà quatre ou cinq bouquins dans les bras, elle semblait en chercher un autre.
Alors que d'habitude, en voyant ces genres de personne, je me moquais, là, je n'avais pas le cœur à l'emmerder. Elle était tellement belle que j'aurais pas pu. Alors je suis resté là, à la regarder fixement, un drôle de sentiment s'emparant déjà de mon cœur.
C'est à ce moment qu'elle tourna la tête. Ses yeux d'un vert-noisette auraient pu me noyer instantanément. Elle rougit et recula. Mais elle n'avait pas vue le chariot plein de bouquins derrière elle, qu'elle se prit, et ses livres sont tombés par terre.
Sortant de ma rêverie, je suis allé l'aider, m'accroupissant pour ramasser les livres. Je lui demandais si elle allait bien et si elle ne s'était pas fait mal, et la voix d'un ange me répondit. Sa voix était douce et pas plus fort qu'un murmure. Elle me remercia, les joues rouges, et me dit qu'elle allait bien.
Je me redressais, ses livres dans les bras et lui en tendit un pour l'aider. Avec gêne, elle s'empara de ma main et se redressa. Quand sa peau toucha la mienne, j'ai ressentis un courant électrique me parcourir. Sa main était chaude et douce, tout comme ses gestes et son visage.
Je relevais la tête, le souffle presque court, et je pu observer ses yeux de plus près. Ils avaient des nuances de marron, de vert et j'eu l'impression d'y voir des éclats doré.
Les rougeurs sur ses joues s'accentuèrent et je me rendis compte que je n'avais pas lâché sa main. Je la relâcher, perdant de suite la chaleur, et elle me remercia encore une fois.
Je lui fis un sourire éclatant, le plus beau que j'avais, lui disant que ce n'était pas la peine de me remercier, que c'était tout à fait normal.
Elle me dit avec tristesse, que jamais personne n'avait fait cela pour elle, que d'habitude les élèves l'a poussaient au lieu de l'aider à se relever.
Je lui rendis ses livres et me présentais. Elle me sourit, ce qui affola mon cœur, et me dit qu'elle s'appelait Maura Isles.
Maura… un prénom unique et magnifique, comme elle.
Je ne pu m'empêcher de lui demander si elle voulait se joindre à Frost et moi. Avec une petite moue adorable, elle me dit qu'elle ne préférerait pas, n'ayant aucun ami parmi les élèves.
Je l'attrapais par le bras, lui disant qu'elle était de toute façon obligée, et que Frost ne serait pas méchant avec elle puisque j'étais là.
Elle s'arrêta en chemin, me forçant à m'arrêter, et me demanda, mot pour mot : « Pourquoi tu fais ça ? Tu veux que je t'aide pour on devoir d'Histoire ? Ou alors c'est pour te moquer de moi comme tous les autres ? »
Ses questions me firent mal au cœur, et je me promis de tout faire pour lui éviter les humiliations à l'avenir. Je lui répondis alors : « Ce n'est pour aucune des raisons que tu viens de dire. Je ne supporte pas voir quelqu'un seul. Et même si on m'a dit que tu étais bizarre ou n'importe quoi d'autre, j'ai envie de te connaitre et d'être ton amie. »
Elle me demanda d'une toute petite voix si je le pensais vraiment. Je lui fis alors mon plus beau sourire et lui promis de ne jamais la laisser. Elle me remercia une nouvelle fois, un sourire illuminant ses traits. A ce moment, je me promis de tout faire pour ne plus la voir triste.
Le vibreur de son téléphone retentit, la sortant de ses pensées, lui signalant un message. Frost.
Ça te dit d'aller boire un coup avec Vince, ce soir au Dirty Roberr ? Tu peux emmener ta belle )
Elle rigola et tapa une rapide réponse.
J'préviens juste ma mère et j'te dis ça. Mais c'est pas dit que Maura vienne.
Elle se leva, ferma son journal qu'elle n'avait plus ouvert depuis des années, et alla le dissimuler dans un de ses tiroirs à chaussettes. Elle entendit son téléphone sonner une nouvelle fois. Elle s'en empara et vit que c'était Korsak, cette fois-ci.
Barry à la batterie de son portable à plat. On est déjà au bar, on t'attend, mais fais vite. Et ramène Maura, j'veux faire sa connaissance.
Elle sourit.
Je vais faire ce que je peux. Vous bourrez pas sans moi )
Quelques secondes après, le téléphone vibra une nouvelle fois.
Jamais !
Elle éclata de rire et chercha le numéro de Maura dans son téléphone. Le trouvant, elle appuya sur la touche verte et le porta à son oreille.
Quand elles avaient échangées leur numéro, Jane avait été dans un tel état, que sa mère avait cru, en rentrant, qu'elle avait consommé des substances illicites. Mais quand Jane lui raconta qu'elle avait rencontré une fille incroyable, Angela avait simplement sourit, heureuse de voir sa fille si joyeuse.
Au bout de la troisième sonnerie, la voix de Maura retentit. Un sourire naquit sur ses lèvres à l'entente de ce son si doux et enthousiaste.
- Je ne te dérange pas ?
- Pas du tout, répondit la jeune femme au bout du fil.
Jane entendit son sourire et son cœur fit un bond énorme dans sa poitrine.
- Je t'appelais pour savoir si ça te disais d'aller boire un verre ce soir avec mes deux meilleurs amis.
- Euh… je ne sais pas… je ne veux pas m'imposer…
- Maur', dit Jane, le surnom venant sans qu'elle ne s'e aperçoive, c'est Frost qui m'a proposer de t'inviter. Il t'apprécie, comme moi, et Vince va t'adorer.
Jane ne vit pas Maura rougir, mais elle le devina.
- C'est d'accord, dit la blonde au bout d'une seconde de silence. C'est quel bar ?
- Donne moi ton adresse, je viens te chercher avec ma mère en voiture, c'est plus simple.
La demande de Jane surpris la blonde, mais un grand sourire illumina son visage. Ses parents le remarquèrent et ils échangèrent un regard emplit de tendresse pour leur fille. Ils étaient heureux de la voir enfin comme ça, joyeuse, souriante.
- C'est le 1123 Beacon Hill, dit-elle.
- D'acc', sois prête dans une demi-heure. A toute !
- Ok, à toute à l'heure.
Maura raccrocha, un sourire aux lèvres, mais il s'effaça de suite. Elle n'avait pas demandé à ses parents si elle pouvait sortir, et elle ne savait pas s'ils accepteraient qu'elle sorte un soir.
- Qui c'était ? lui demanda Constance avec affection.
- Une amie… euh… elle m'a invité à aller boire un verre avec elle et deux de ses amis, sa mère nous accompagne…
- C'est d'accord, s'empressa de dire son père, ayant peur de voir une poussé d'urticaire démanger sa fille.
Il vit qu'il avait fait le bon choix en voyant l'éclat de joie illuminer le regard de Maura. Il se leva et la prit dans ses bras.
- Je suis heureux de voir que quelqu'un t'apprécie enfin à ta juste valeur, lui dit-il.
Maura fut surprise de voir que sa mère se joignait à eux, mais profita de leur étreinte avec chaleur. Ils n'étaient certes pas beaucoup présents, mais elle était heureuse de voir qu'ils étaient là pour elle dans les mauvais et les bons moments.
- Bon, laissons là aller se préparer, elle va être en retard. Mais, dit Constance, je veux au moins voir à quoi ressemble cette jeune fille, et au moins connaitre sa mère.
- Pas de soucis, je leur dirais ! s'exclama la jeune fille en grimpant les escaliers quatre à quatre.
Avant de plonger dans son armoire, elle envoya un texto rapide à Jane.
Ma mère voudrait te rencontrer, et ta mère aussi. Cinq minutes devraient suffire, je pense.
Maura l'envoya, et espéra que cela ne ferait pas fuir la brune. Quelques secondes plus tard, le téléphone lui signala un message de Jane.
Pas de soucis, ma mère aussi voulait la rencontrer xD
La blonde soupira, lui envoya un smiley et plongea dans son armoire, cherchant une tenue confortable. Elle opta pour un jean slim sombre avec une petite chemise en flanelle blanche. Elle enfila des escarpins noirs et alla se maquiller légèrement. Elle boucla ses cheveux, les laissant tomber avec souplesse sur ses épaules. Elle s'empara de son sac à main et descendit au salon.
Ses parents la complimentèrent, lui faisant monter le rouge aux joues.
Pendant les cinq minutes qui restèrent à attendre Jane, Maura ne tenait plus en place, s'asseyant et se levant sans arrêt. Elle était légèrement nerveuse, et ses parents rigolèrent de la voir comme ça. Ils se demandèrent si ce n'était pas plutôt un rencard que sa fille avait. Ce n'était pas un secret pour eux que leur petite Maura préférait les femmes. Ça leur avait fait drôle au début, mais maintenant, ils en avaient l'habitude.
A son annonce, Maura avait eut peur qu'ils la rejettent. Mais en voyant leur réaction pas du tout dégoûter, elle avait été soulagée, se disant qu'elle avait de la chance d'avoir des parents comme ça.
La sonnerie de son téléphone lui annonçant un message retentit, la faisant sursauter.
On se gare et on arrive )
Elle inspira fortement et répondit un "ok" suivit d'un smiley.
- Elles arrivent, dit-elle.
Sa gorge était étonnamment sèche. Elle était plus nerveuse que lors de son tout premier rencard avec une fille. Elle se répéta inlassablement que c'était juste un verre avec des amis. Que ce n'était pas un rencard.
Mais au plus profond d'elle-même, elle aurait voulut que c'en soit un.
Elle secoua la tête au moment où la sonnette de la porte d'entrée retentit. Maura sursauta mais alla ouvrir rapidement. Un grand sourire étira ses lèvres à la simple vue de Jane. Cette dernière la salua en l'enlaçant brièvement, surprenant sa mère, juste derrière elle. Elle avait l'habitude que sa fille soit distante avec tout le monde, même avec elle. Elle se dit que cette Maura devait être spéciale pour sa fille.
Celle-ci se sépara de Maura et se tourna vers sa mère. Maura était une jeune fille élégante, et Angela ne pu s'empêcher de se dire qu'elle était très belle. Elle salua la jeune fille avec un franc sourire, et la blonde les invita à rentrer.
Jane ouvrit de grands yeux en voyant l'immense intérieur de la maison. Elle n'avait jamais vue une maison aussi belle et aussi grande.
Maura fut légèrement gênée en voyant le regard de Jane, mais cette dernière la rassura en lui faisant un clin d'œil discret. La blonde les mena dans le salon où ses parents se trouvaient. Ils se levèrent à l'approche de Jane et sa mère.
- Bonsoir, je suis Richard Isles, dit le père en lui tendant la main, le père de Maura.
- Enchantée, Angela Rizzoli, la mère Jane, dit-elle en acceptant la poignée de main du père.
- Constance Isles, la mère, dit celle-ci en prenant la main de la Mamá Rizzoli à son tour avec un sourire franc. Tu dois être Jane, ajouta-t-elle en tendant la main vers la jeune brune.
Cette dernière hocha la tête, légèrement intimidée face à l'assurance que dégageait Constance Isles. Mais son sourire la rassura quelque peu, et elle échangea une poignée de main avec les Isles.
- Prend soin de Maura, lui demanda Richard, juste avant qu'elles ne partent.
Jane lui fit un sourire.
- Vous en faites pas, je lui ai promis de ne jamais la laisser.
Le père sourit, rasséréner par cette nouvelle. Il était content que sa fille ai rencontré Jane. Il l'a trouvait digne de confiance, et à voir le sourire que Maura avait, il se rendit compte qu'elles n'allaient pas tarder à être plus que de simple amie.
Les deux jeunes filles montèrent dans la voiture, prenant place sur la banquette arrière, parlant avec animation, rigolant des blagues de Jane. Maura était étonner de la facilité qu'elle avait de parler avec Jane, et cela la rendit plus heureuse. A part avec ses parents, elle avait toujours eut du mal à parler avec les gens, à être naturelle. Mais la brune était à part, l'écoutant, ne se moquant pas d'elle si elle partait dans ses élucubrations scientifiques qu'elle seule comprenait la signification.
Jane trouvait plutôt cela mignon. Elle voyait la passion animer le regard de la blonde quand elle parlait d'un sujet qui l'intéressait, et cela la remplissait de joie.
Une amitié venait se créée, et venait tout chambouler dans leur vie.
Elles ne savaient pas encore à quel point.
