Auteur : toujours la même.
Crédits : personnages à Mikiyo Tsuda. Le poème bizarre est à moi malheureusement.
Rating : AP ou K+ pour le shonen ai.
Couples : Tôru et Yûjirô parce que je trouve qu'ils vont super bien ensemble.
Note : je tente désespérément de combler un peu le manque de fanfiction sur Princess Princess. N'hésitez pas à écrire si vous avez des idées !!!
Note1 : pensées en italique.
Et surtout, n'oubliez pas les reviews !! Bonne lecture !
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« Chère Sayaka,
J'ai décidé de rédiger ceci afin de te faire comprendre quel est l'état de ma vie sentimentale en ce moment. Et, même si c'est difficile pour toi, lis jusqu'au bout, je t'en prie.
Belle et rassurante,
Douce et innocente.
Telles étaient les qualités dont je rêvais
Pour celle que j'aimerais.
On m'a souvent dit
Que ma beauté m'aurait permis
De trouver une fille merveilleuse
Au physique digne des reines des régions neigeuses.
Toutefois, malgré mes heures de recherches effrénées
Aucune demoiselle n'est tombée à mes pieds.
Et même les plus jolies
Ne parvenaient pas à faire battre mon cœur engourdi.
Un jour pourtant, j'ai croisé le sourire d'un ange
Et, j'avoue l'avoir trouvé très étrange.
Son apparence calme et détachée
M'ont rendu méfiant et inquiet.
Il s'est alors avéré,
Coup du sort, je ne sais
Que de ce camarade efféminé
Je me lie d'amitié.
Dès lors, nous avons beaucoup partagé
En passant par le travestissement ou juste pour aller draguer.
Il a su aussi me conseiller
Tout comme moi je l'ai écouté.
Nous étions jaloux de Mikoto
Et de son amour pour Megumi, si fort et beau,
Sans savoir que les sentiments
Surgissent subitement du néant.
Rapidement j'ai compris
A la suite d'une réflexion en pleine nuit
Que mon cœur aussi avait été touché
Par une flèche que Cupidon avait tiré.
Alors Sayaka, je tiens à m'excuser
Mais pour moi, tu seras comme une sœur à jamais
Car à présent, mes sentiments je les connais
Et je sais à qui ils sont destinés.
Je ne saurais te dire pourquoi
Pourquoi j'en suis arrivé là,
A être troublé par quelqu'un du même sexe que moi
Je ne comprends pas.
Toutefois, de son regard doré et pénétrant
Je ne saurais me passer,
De sa présence à mes côtés,
Je suis désormais dépendant.
Cette douce chaleur qui m'envahit
Et qui entoure mon cœur
D'un voile de bonheur
Ne peut être créée que par lui.
Sayaka, ne cherche pas à comprendre
N'essaies pas de réduire notre histoire en cendre
Car je ne te pardonnerais jamais
Si tu tentais de le blesser.
Pense ce que tu veux à mon sujet
Mais pas que je suis devenu gay
Juste pour te fuir de manière aisée
Et que tu ne sois plus à mes côtés.
Rien n'était prévu, je te le jure
L'amour se moque des règles préétablies
Mais sois en sûre
C'est de lui que je rêve la nuit.
Petite sœur et cousine, je suis désolé
Car amoureux, je suis tombé.
Ton acharnement ne mènera à rien
Car, tant qu'il le voudra, je serais sien.
Sayaka, trouve ton bonheur et reviens me voir à ce moment là. D'ici là je te dis au revoir.
Ton cousin, Tôru. »
Tôru posa son stylo en soupirant.
- Depuis quand es-tu poète ?
Il se retourna vivement et tomba nez à nez avec Yûjirô qui était derrière lui.
- Qu'est ce que tu fais là ?
- Je lisais ce que tu écrivais. Tu étais tellement concentré que tu n'as même pas remarqué ma présence.
Kôno rougit violemment et Shihôdani esquissa un sourire.
- T'es vraiment trop mignon Tôru.
Il l'embrassa tendrement l'espace de quelques secondes.
- Tu devrais aller poster ça le plus vite possible.
- Oui, mais ça peut attendre un petit peu.
Tôru passa ses bras autour de la taille du blond et, à son tour, lui offrit un baiser avant de poser sa tête contre lui.
- J'espère que Sayaka comprendra. Je n'ai pas envie qu'elle te fasse du mal.
Yû passa une main dans les cheveux de son vis-à-vis.
- Ne t'en fais pas, c'est une grande fille, elle se fera une raison. Va donner cette lettre au secrétariat et après on ira prendre un bain.
- Tu as toujours de très bonne idée je trouve, mais la lettre pourra attendre un peu, non ?
- Impatient.
Shihôdani attrapa l'enveloppe et s'enfuit de la chambre avec. Kôno partit à sa poursuite, sachant très bien que, s'il voulait un câlin il faudrait d'abord rattraper son petit ami.
FIN
