Disclaimer: Rien ne m'appartient. Tout est à JK Rowling.
De tout mon coeur, Bonne lecture.
Coward.
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- Dégage de là! Laisse-moi!
- Non.
- DEGAGE DE LA!
- Non.
Le silence s'installa. Dans la nuit noire de ce 31 juillet, Harry Potter debout sur l'un des rempards de la plus haute tour du château rit à gorge déployer.
- C'est bien ton genre de vouloir te racheter une conduite Malefoy.
- Ce n'est pas moi qui fuis Potter. Pas cette fois.
- Oh vraiment? Alors d'après toi c'est ce que je suis en train de faire? De fuir?
- Ouais.
- Imbécile. On ne sait décidément jamais compris. Même baiser n'a pas résolu ça.
Draco eut un sourire narquois. Froid.
- Allez Malefoy dégage maintenant. Tu peux partir l'esprit tranquille. Tu auras essayer.
- Je n'ai encore rien essayé Potter, sinon je te garanti que tu ne serais pas en train de faire ton malin.
Harry rit de nouveau et tourna légérement la tête vers Draco sans pour autant changer de position.
- Tu crois vraiment qu'on peut faire son malin pendant une tentative de suicide?
Draco regarda Harry. Puis sorti une cigarette. Un léger claquement de doigt ainsi que des mots murmurés l'allumèrent. Il la porta à sa bouche et aspira puis lentement recracha la fumée.
Il répondit nonchalament:
- C'est un truc que j'ai remarqué chez toi. Même devant la mort, tu restes un putain d'emmerdeur.
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- Ne fume pas Draco. Pas devant moi.
- Arrête avec ta moral à deux noises, je fais ce que je veux de ma santé, si je veux la bousiller ça me regarde.
- C'est sûr, je m'en contrefous, je parlais pour moi. La fumée me rends malade.
Deux lèvres s'écrasent contre une bouche. Pas avec violence. Juste de l'insolence. Et un arrière goût de défi aussi.
- Et comme ça, ça passe?
Evidemment, il attends la bonne réponse. Et évidemment elle vient.
- Recommence pour voir?
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Draco s'était adossé au rempart où Harry s'était dressé. Il tira sur sa cigarette. Il souffla la fumée.
- La fumée ne te dérange pas au moins.
- Ne t'en fais pas Malefoy, plus rien ne me dérange à présent.
- Tu réalises que si tu sautes, on ne pourra plus baiser Potter?
- Je réalise.
- Et alors?
Un regard amusé. Un sourire cynique.
- Ça me manque déjà.
- Assez pour que tu descendes?
- Certainement pas.
- Menteur.
- Si tu le dit.
Cette connivence. Les ennemis sont toujours plus proches que les meillieurs amis du monde. Il se connaissent bien mieux.
Afin d'écraser l'autre.
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- Enlèves tes sales pattes Malefoy.
- Sinon tu fais quoi Potter? Tu appelera qui?
- Pas besoin d'appeler qui que ce soit. Enlèves tes sales pattes ou je tue à mains nues.
La voix est térrifiante. Mais un serpentard ne recule pas. Il provoque.
- Et si pour une fois on laissait tomber les aimabilités habituelles et les coups impatients?
- Pourquoi? Tu as trouvé un autre moyen de prendre ton pied?
Les " sales pattes " de Malefoy se faufilèrent tel un serpent sous le pull de Harry. Deux yeux verts s'ouvrirent d'incompréhension. De choc. Et d'appréhension.
- Ça se pourrait.
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- Qu'est-ce que tu es venu faire ici Dray?
Nonchalament le serpentard recracha sa fumée. Il regarda le ciel. Puis Harry.
- N'est-je pas le droit de passer un peu de temps avec mon amour?
- Ne m'appelle pas comme ça.
- Et comment dois-je t'appeller?
- Je suis ton amant. Il n'y a rien d'autre Malefoy. Il n'y a jamais rien eu.
Pour le première fois depuis qu'il était arrivé Draco senti que Harry était grave.
Mais lui ne pouvait se permettre de se laisser atteindre par ses mots.
- Je ne suis pas d'accord avec toi Potter. On a été beaucoup plus que ça... bien plus.
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Harry s'accrochait à Draco de toute ses forces. Il pleurait maintenant depuis des heures sans pouvoir s'arrêter. Draco le serrait contre lui fortement comme pour l'absorber en lui. Il gardait le silence et restait prostré contre l'homme qui hurlait et sanglotait contre lui. Il lui caressait les cheveux. Les yeux. Il embrassait son front. Ses lèvres.
Bientôt il le désabillerait.
Bientôt il lui ferait l'amour.
Alors...
Pour l'instant...
Pour l'instant il pouvait bien pleuré avec lui.
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- Ecoute Draco. Je veux que tu partes.
- Désolé, mais un Malefoy ne se déplace pas pour rien. Je n'ai pas gaspillé mon précieux temps pour t'entendre me dire de m'en aller.
- Oh? vraiment? Eh bien, Mylord, que me vaux l'honneur de ta visite? Railla le survivant.
- Je suis venu pour...
- M'empécher de faire une bétise? Coupa Harry d'un ton cynique.
Sur un visage hautain se dessine un sourire.
- Pour sauter avec toi.
Sur un visage furieux se dessine une grimace.
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- Béni soit les placards à balai de cette école.
- Béni soit tes mains, gémit Harry en rejetant son visage en arrière offrant à Draco sa nuque.
- Béni soit ta dévergonderie... murmura Malefoy en léchant le cou de Harry.
Un son s'étouffa. Une main se crispa.
- Béni soit ta langue...
Un rire cristallin. Un nouveau jeu commence.
- Béni soit ma force...
Une main serre deux poignets. Une main maintient une pression absolue. Une main tient le pouvoir.
- Béni soit mes charmants pouvoirs...
Un regard émeraude rempli de défi. De provoquation. Un regard gris rempli d'amusement. Et d'une pointe de douleur. Parce que deux mains brûlent. Ça fait parti du jeu.
- Béni soit tes faiblesses.
Une bouche maligne. Calîne.
Un baiser papillion pour un front...Un sourire.
Un baiser titillon pour un nez... Un gloussement.
Un baiser mordillon pour un cou... Un soupir.
Un baiser valentin pour une main... Il rougit.
Un baiser délirant pour Harry... Draco brûle.
Un baiser audacieux pour Draco... Harry chauffe.
- Béni soit ton corps.
- Béni soit le tien.
Encore, encore, encore des bénédictions...des appels à Dieu... des "Oh Merlin! "
Jusqu'à ce que...
- Béni soit ta vie, plaisanta Harry serré contre son amant.
- Béni soit la tienne. Murmura très sérieusement Draco.
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Fin de Coward 1ère partie.
Alors, dites-moi?
Suite et Fin (si vous le souhaitez) Bientôt.
Bisou, Lika