Rien ne m'appartiens.
Diane Potter
Chapitre 1
Je sens l'air frais, la chaleur du soleil sur ma peau. Je regarde un coucher de soleil et souris. Cela fait tellement longtemps que je n'en ai pas vu un comme ça. Cela fait longtemps que je n'ai plus senti la liberté. J'entends mon nom. Je reconnais la voix de James, mon frère. Je me tourne vers lui et, en le voyant poursuivi cours pour l'aider. Mais je n'ai plus ma baguette, je n'ai aucun moyen de défense. Je vois James se faire tuer et me prends un doloris.
- Ma chère Diane, tu n'arrives toujours pas à faire la différence entre la réalité et les rêves on dirait. Après un instant de silence, il me gifle et me menace. Je ne garderais pas longtemps ma patience, et tu ne garderas pas longtemps ta santé mentale. Nous verrons bien qui perdra un premier. Il se lève et se tourne vers les hommes en noir, ses fidèles Mangemort. Il leurs dit d'une voix sèche. Elle est à vous, faite- lui ce que vous voulez mais ne la tuez pas. Et évitez les sorts répétitifs, elle commence à résister au doloris.
Je peux deviner les sourire sadiques sous les masques. Ils s'approchent dangereusement de moi et lèvent leurs baguettes ensembles. Je ferme les yeux, prête à crier même si je n'ai plus de voix.
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, dans cet endroit froid et humide, cet endroit sombre et pourri. Je connais chaque fissure, chaque brique, chaque bestiole et insecte. Depuis le temps, j'ai appris beaucoup de chose. Comme la magie sans baguette, l'oclumensie, la légilimensie. J'ai appris à résister à l'imperium et au doloris. Mais je ne ressens plus aucune émotion. Je ne ressens plus la douleur physique. À part celle de son avant-bras gauche. J'ai la marque des ténèbres incrustée sur son bras. Ce n'est pas la même marque que les Mangemorts, mais une marque que Bellatrix Lestrange a eu l'immense privilège de me couper le bras pour me faire une jolie cicatrice qui s'ouvre dès que les Mangemorts sont appelés. Mais elle fait mal à tout moment de la journée. Je pourrais demander à Voldemort de me tuer, mais se serais avoué ma défaite et jamais je n'abandonnerais.
La porte s'ouvre. Cela faisait longtemps que je n'avais plus eu de visite. Je ne connais pas la date, je ne sais pas si on est le jour ou la nuit. Tout ce que je sais, c'est qu'un homme se tient dans l'encadrement de la porte. Il jette un regard à la pièce et s'arrête en me voyant. Il se jette sur moi mais est se heurte à un bouclier magique. Il crie quelque chose, mais je ne comprends pas ce qu'il dit. D'autres personnes arrivent. Ils allument leurs baguettes. Mais la lumières m'éblouis et je crée un noir magique pour ne plus voir la lumière. Ils se regardent, étonnés. Ce ne sont pas des Mangemorts, mais alors, qui sont-ils ? L'un d'eux me parle, mais je ne comprends toujours pas. Je fronce les sourcils et ouvre la bouche pour parler, mais aucun son ne sort. Je n'ai plus de voix. En voyant ça, l'un des hommes cours hors de la pièce et reviens quelques minutes plus tard. Quand il revient d'autres sorciers sont avec lui, mais ils ne sont pas habillés tout en noir, ils sont en blanc. L'un d'eux me tend une fiole. Je refuse de la prendre, de la toucher et de la boire. C'est peut-être un nouveau piège pour me faire tester une nouvelle potion. Les personnes se regardent entre elles et parlent. Quand l'un des hommes me regarde dans les yeux, j'utilise la légilimensie pour savoir qui ils sont.
« Un jeune garçon regarde le bébé en souriant, mais en pleurant. C'est compréhensible quand on voit sa mère, sans vie sur le lit un peu plus loin.
Il n'y croit pas, il va entrer à Poudlard ! Le garçon est tout excité. Il se balade dans le chemin de Traverse. Une petite fille lui tiens la main et regarde avec émerveillement tout ce qu'il y a autour d'eux.
Il regarde la même fille, il lui fait un signe d'adieu quand le train part. Il regarde les autres personnes qui sont dans son compartiment. Deux filles et un garçon.
Après que McGonagal ai dit son nom, Rodger Simon, il avance sous le chapeau magique. Quelques secondes plus tard, un cri retenti : Serdaigle. Simon sourit et va vers la table des Serdaigles.
Il regarde sa sœur se faire répartir à Gryffondor. Il lui sourit et après le repas, va la féliciter.
Il court vers sa sœur et lui sourit de toute ses dents, il est dorénavant un auror. Il va pouvoir combattre Voldemort et vengé leur père.
Ils font la fête, Voldemort est mort ! Enfin, fini la guerre. Mais certains Mangemorts continuent. Il faut les arrêter.
Un Mangemort lui révèle un endroit. Simon court dehors et crie à des aurors de le suivre. Ils arrivent dans un bois, près d'une cabane. Mais quand ils s'approchent de la cabane, elle se transforme et devient une villa. Les aurors font le tour de la maison et, Simon entend quelqu'un l'appelé, il court vers le bruit et arrivent dans une cave sombre et humide. Là, il lance un lumos avec les autres aurors qui sont ici. Mais quelques secondes plus tard, un noir épais et magique éteint les lumières. Il regarde autour de lui et voit une jeune fille qui est dans un très mauvais état. Il parle à la jeune fille, mais elle ne semble pas comprendre car elle fronce les sourcils. Elle ouvre la bouche pour parler, mais aucun son ne sort. Il entend Alexandre aller chercher des médicomages. Quand Alexandres revient, l'un des médicomages approche une potion de la fille. La fille ne réagis pas, elle ne scille pas, ne bouge pas. Elle reste parfaitement immobile. Simon cherche à voir les yeux de la jeune fille. »
Je romps le contact. Ils sont là pour m'aider, mais si c'est une ruse pour me faire baisser ma garde ? D'après lui, Voldemort serait mort. Or, il est presque invincible. Mais peut-être que quelqu'un a réussi… Je le vois se tourner vers les aurors et leur parler à voix basse. Presque tous semblent étonnés. Simon Rodger me tends la main, comme pour me demander la permission. Hésitant, je lui prends sa main et, il nous fait transplaner.
Quand j'ouvre les yeux, je les referme immédiatement. En effet, tout est blanc, trop blanc et lumineux pour mes yeux habitués au noir. Immédiatement, par simple reflexe, je recrée un voile noir. Beaucoup de monde crie et je comprends mon erreur. Alors, je fais en sorte que ce voile noir ne soit visible que pour moi et les personnes qui me touchent. Simon appelle un médicomage et lui demande quelque chose. Pendant ce temps, j'essaye de contrôler ma magie. Cela fait trop de temps que je n'ai plus vu de personnes réelles, un autre paysage que ma prison. Tout ce monde me fait peur, et je commence à paniquer quand le médicomage me touche. J'étais trop occupé sur ma magie pour me rendre compte qu'il s'était approché de moi. Il me parle gentiment, mais je ne comprends pas le sens de ses mots. Je panique encore plus quand Simon et ce médicomage m'emmène. Je panique tellement que je manque d'air et m'évanouis.
Je recommence à comprendre ce que me disent les personnes mais je ne veux pas que les médicomages le sachent car je devrais alors recommencer à parler. Et la seule chose qui les intéresse c'est mon identité et ce qu'il s'est passé durant ces longues années. Mais je n'ai pas envie de leur en parler donc je me tais devant eux. Parfois, je parle aux patients. J'ai été étonnée de voir Frank Londubat et sa femme, Alice. Ils ne sont plus que l'ombre d'eux même. Trop de doloris d'après les médecins, d'après moi, c'est trop de doloris en un coup. Je n'ai plus du tout la notion du temps. Parfois, des médicomages me cherchent pendant des heures pour me dire qu'il faut que je mange. Cela me rappelle les parties de cache-cache avec mon frère quand j'étais petite.
Je me dirige vers la chambre d'un nouveau patient. J'ai appris qu'il a été mordu par un serpent et que ses blessures ne veulent pas se refermées. Je me suis dit que je pourrais peut-être l'aider. Quand j'entre dans la chambre, je sens qu'il y a un loup-garou dans la pièce. Je le cherche des yeux et me dirige vers un homme. Quand j'arrive près de lui, je lui tends la main. Il la regarde fixement puis, me regarde dans les yeux. Je lui souris, et lui dit à voix basse pour ne pas être entendue par les autres patients :
- Vous pouvez vivre même si vous êtes un loup-garou. Peu de personnes le sauront car peu de personnes pensent à consulter un calendrier lunaire. J'ai connu un loup-garou, et c'est l'homme le plus doux et gentil que je connaisse.
Il me regarde et se retourne. J'ai la gorge un peu sèche, d'habitude quand je parle ce n'est pas de mon passé, et encore moins aussi longtemps. Je fronce les sourcils et m'apprête à quitter la pièce quand j'aperçois un homme roux, avec plusieurs bandages. Je sens la magie qui s'échappe de ses blessures, c'est de la magie noir. Mais je reconnais cette magie. C'est celle de Nagini. Je ne l'ai rencontré qu'une fois, mais jamais je ne l'oublierais.
« Je vois un serpent près de Voldemort. Il empeste la magie noire et semble avoir un lien avec Voldemort. Le serpent s'approche de moi et je me tasse encore plus. Je tressailli quand j'entends la voix de Voldemort. Je ne comprends pas la première partie de sa phrase car il commence en fourchelangue.
- Chère invitée, je te présente Nagini.
Il dit quelques mots en fourchelangue en plus et le serpent me regarde dans les yeux. La peur commence à m'envahir, puis, d'un coup, je ne ressens plus que la douleur. Je regarde bêtement ma blessure qui saigne. Je me sens comme immobilisée et je commence à sombrer dans l'inconscience quand une main me force à boire un liquide spécial. J'ai envie de le recracher, mais je n'y arrive pas. Je me réveille d'un coup et commence à crier. J'entends à peine ce que Voldemort me dit dans mon oreille.
- Cet antidote va te faire recracher le poison de Nagini, mais bien sûr, il fait mal. Aussi non, il n'y aurait pas d'intérêt. Et il risque aussi d'y avoir quelques effets secondaires. Tu es la première à la testé. Tu devrais te sentir honorée. Bonne journée. »
Je m'approche de l'homme et lui souris. Il me sourit aussi et je lis dans ces yeux l'interrogation. J'ouvre la bouche pour lui parler, mais des médicomages arrivent. Je la referme immédiatement et les suis tranquillement. Avant de quitté la chambre, je me retourne et salut l'homme.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, que ce soit positif, négatif ou mitigé. Je sais que ce n'est pas super comme chapitre, mais je ne fais que débuter. En espérant que je vais m'améliorer pour les prochains chapitres (si je trouve l'inspiration...)
