LES ALEAS DE LA VIE

Disclaimer : Sachez que rien de m'appartient, tout est à JKR, je ne possède que Stephen que j'ai créé de toute pièce et sachez également que je ne gagne pas d'argent à écrire et publier cette fic.

Note : Voici la réécriture de « gros problèmes mais joie immense ». Le fond est comme la précédente mais je n'ai pas été assez loin pour que vous l'entrevoyiez donc ça va peut-être vous changer. Son combat pour le droit des femmes a été « abandonné », il reprendra peut-être dans la suite que je vais peut-être faire mais sous forme d'engagement politique, je pense qu'il y a suffisamment peu de sorciers pour qu'ils accordent un minimum de considération à qui veut travailler tout en élevant ses enfants du moment que le travail est bien fait.

Bref, j'ai également changé le nom du fils de Remus, il ne s'appelle plus Jimmy mais Stephen. Je n'aimais pas trop le prénom et en me souvenant d'un livre que j'ai beaucoup aimé, j'ai décidé de nommer mon personnage comme le perso principal de ce livre. Ce livre s'appelle « transparences » de Ayerdahl, si vous aimez les livres moitié thriller, moitié policier ou même les deux séparément d'ailleurs, lisez-le, il est trop trop bien ! Je l'ai prêté à une amie et elle a beaucoup aimé elle aussi. Je vais essayer de mettre un lien vers un résumé dans ma bio.

J'ai fait plusieurs recherches sur les symptômes de la grossesse, j'ai confronté les sources et ça devrait donner une grossesse assez réaliste, du moins je l'espère.

Comme avant, un chapitre égal une semaine de la grossesse de Jenna, il y aura donc quarante chapitres si on compte l'accouchement et peut-être aussi une sorte d'épilogue avant la suite que je pense écrire.

Merci à tout ceux qui ont lu jusque là et bonne lecture !

Chapitre 1 : Semaine 1 :

Dans le Surrey, la vie s'éveillait lentement. Les femmes préparaient le petit déjeuner des hommes, ceux-ci se préparaient pour aller au travail et ramener le pain quotidien alors que les enfants profitaient de la fin des vacances pour savourer les dernières grasses matinées permises avant la rentrée scolaire.

Mais dans une maison sur Magnolia Crescent, les volets restaient hermétiquement clos et aucune voiture n'était garée dans l'allée attendant patiemment de mener son propriétaire sur son lieu de travail. Non, dans une vieille chambre d'adolescent à moitié vidée de son contenue, se trouvaient deux jeunes gens enlacés au milieu du lit et qui dormaient du sommeil du juste.

La première personne à se réveiller fut la plus petite silhouette, la silhouette féminine d'une personne en fin d'adolescence, mais déjà un corps de femme, aux cheveux mi-longs d'un noir de geais et aux magnifiques yeux émeraude qu'elle avait hérités de sa mère.

Lorsque la jeune femme ouvrit les yeux, elle se demanda tout d'abord où elle se trouvait puis elle reconnu l'ancienne chambre de son petit ami qui avait fini par voler de ses propres ailes et avait emménagé dans un petit appartement tout près du lieu de son nouveau travail.

Elle se souvint alors que la tante de son petit ami avait demandé à celui-ci de garder la maison pendant son absence le temps d'un week-end. Il lui avait donc demandé de lui tenir compagnie avant qu'elle ne retourne à l'école et pour qu'ils puissent se câliner rien que tous les deux, sans spectateurs ou crainte d'être dérangés.

Voyant que celui dont elle partageait le lit ne s'était pas éveillé, elle ferma les yeux et se serra contre lui, savourant les derniers moments qu'elle pourrait partager avec lui avant la rentrée des classes deux jours plus tard, le premier septembre.

Elle se leva finalement, enfila une robe de chambre et se dirigea vers la cuisine afin de remplir son estomac qui grognait. Elle eut à peine le temps de sortir les couverts que deux bras l'enlacèrent par derrière autour de sa taille. Le jeune homme qui se trouvait derrière elle déposa quelques baisers dans son cou avant qu'elle ne se retourne et ne dépose un petit baiser sur ses lèvres en murmurant un petit « bonjour » avant de retourner vers les placards de la cuisine pour sortir ce dont ils auraient besoin pour manger.

La préparation du petit déjeuner se fit en silence. Ce ne fut qu'au milieu du repas que le jeune homme posa une question.

-Au fait Jenna, pourquoi tu étais dans une colère noire hier ?

-Je n'étais pas en colère, juste un peu énervée ! Devant le regard septique du jeune homme, elle céda : Ok, j'étais en colère. Mais c'était de la faute du livre !

-De la faute du livre ?! Demanda-t-il incrédule avec un petit rire, ne sachant pas si elle était sérieuse ou si elle se moquait de lui et avait inventé une excuse peu crédible.

-Stephen, arrête de rire ! Oui, c'est de la faute du livre, je ne trouve nulle part pourquoi on m'a posé un sortilège pour changer mon apparence. Si ça se trouve, je pourrais reprendre mon apparence maintenant puisque j'ai vaincu Voldemort.

-Demande à quelqu'un. Et puis, ce n'est pas pour ça qu'il faut essayer de m'assommer en me lançant des livres à la figure.

-Et à qui. Je ne sais même pas qui est au courant, si quelqu'un ne doit surtout pas être au courant, je ne sais même pas si une autre menace pèse sur moi !

-Mon père est au courant.

-Peut-être, oui. Il sait qui je suis réellement depuis que tu habites ici et que nous avons fait connaissance. Et lui, au moins je sais que je peux avoir confiance en lui. Mais est-ce qu'il le sait ? Parce que si quelqu'un voulait le savoir il suffisait qu'il utilise la Legimencie. Peut-être qu'il n'y avait que mes parents qui étaient au courant ?

-Je pense qu'ils l'avaient dit à quelqu'un. Ils savaient qu'il y avait de grandes chances qu'ils meurent, ils ne t'auraient pas laissée seule. Ils ont peut-être caché une lettre pour toi quelque part.

-Tu as sûrement raison. Je demanderai à Remus la prochaine fois que je le verrai.

Et oui, Stephen Lupin était le fils de Remus Lupin et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, ils se ressemblaient beaucoup aussi bien au niveau physique qu'au niveau caractère. La seule différence étant que Stephen n'était pas un loup-garou mais qu'il avait tout de même hérité de quelques instincts canins et de sens plus développés que le commun des mortels.

Le couple décida implicitement de partir sur un sujet plus léger.

-Que veux-tu faire aujourd'hui ? demanda Stephen.

-Je ne sais pas, je préfèrerais qu'on reste dans un endroit où je n'ai pas à reposer le sort.

-Moi aussi je préfèrerais. Il faut donc éviter les lieux qui cachent le monde sorcier ainsi que ceux qui seraient capables de reconnaitre Harry Potter, même dans une autre enveloppe charnelle.

-On pourrait aller à la fête foraine qu'il y a à Dawntown (1). Je n'ai jamais mis les pieds là-bas et il y aura suffisamment de monde si on a besoin de se cacher de quelqu'un.

-C'est une bonne idée. Mais il faut prévenir ta tante avant.

-Oui. Tu m'aides à faire ma valise ce matin comme ça cet après-midi et demain, je suis toute à toi.

-Marché conclu.

Jenna Potter et Stephen Lupin se lavèrent puis s'habillèrent avant d'ouvrir tous les volets de la maison et de sortir et de remonter la rue pour entrer dans le lotissement voisin où habitaient la famille Dursley, famille maternelle de Harry ou Jenna Potter.

-Bonjour Tante Pétunia ! Salua vivement Jenna en entrant dans la cuisine.

-Bonjour Pétunia, salua plus sobrement Stephen.

-Bonjour les enfants. Que voulez-vous ?

-C'était juste pour t'avertir que cet après-midi nous allons à Dawntown.

-A la fête foraine ?

-Oui.

-je ne sais pas si c'est très prudent, tu sais que tu dois te reposer Jenna, rappela la tante de celle-ci d'un ton inquiet.

-Mais je suis remise, Tante Pétunia. J'ai passé le premier mois des vacances dans un lit sous ta surveillance, c'est bon je me suis remise de mon duel avec Voldemort. J'ai bien le droit de vouloir profiter de la fin, mes vacances.

-Je le sais bien mais fais tout de même attention.

-Je ferai attention, Pétunia, promit Stephen.

Ils discutèrent tous les trois pendant un moment avant que Jenna ne décide à mettre des vêtements à laver pour pouvoir faire ses valises pour l'école, la rentrée étant le surlendemain. Elle emmena son petit ami dans sa chambre et ensemble ils rangèrent tous les objets tels que les livres, les plumes, les parchemins, les uniformes… Jenna plaça également des vêtements féminins dans sa valise qu'elle cacha dans le double fond qu'elle avait créé grâce à un miroir. Quand les vêtements masculins qu'elle venait de mettre dans le lave-linge eurent séchés, elle les rangea à leur tour dans la valise, sur le dessus.

Puis Dudley se leva et les trois jeunes passèrent la matinée ensemble ainsi que le déjeuner qu'ils préparèrent tous les quatre et qui fut ponctué de beaucoup de moqueries et de fous rires.

Quand quatorze heures sonnèrent, Stephen, qui avait son permis de conduire, mena sa petite amie jusqu'à Dawntown où ils passèrent plusieurs heures à s'amuser et à discuter, dépensant pas mal d'argent.

-SLJP-

Le premier septembre arriva trop tôt pour tout le monde. Quand Jenna se réveilla à nouveau dans les bras de Stephen, elle le réveilla d'un baiser sur les lèvres.

-Steph', il faut se lever.

-Humm…

-Tant pis pour toi, moi je me lève, je ne tiens pas à me faire remarquer en arrivant en retard à la gare et louper le train.

Celle-ci tint parole et se leva sans plus de cérémonie, rabattant tout de même les couvertures sur son petit ami, elle ne tenait pas à ce qu'il tombe malade. Elle descendit les escaliers et retrouva sa tante qui était déjà prête et préparait le petit déjeuner pour toute la famille.

-Bonjour Jenna. Tu as faim ?

-Oui, je pourrais avaler un éléphant.

-Installe-toi, dit Pétunia en riant. Stephen n'est pas levé ? demanda-t-elle ensuite.

-Si, répondit se dernier en baillant à se décrocher la mâchoire en passant la porte de la cuisine.

-Ca se voit que tu n'es pas du matin, fit remarquer Dudley en arrivant à son tour dans la cuisine encore vêtu de son pyjama, de même que sa cousine et son petit ami qui lui n'en avait que le bas, prétextant qu'en tant que demi-loup-garou, sa température corporelle était supérieure à la normale et avait donc toujours chaud dans un lit, qu'il soit seul ou non.

-Je sais. Ca va être dur sans Jenna pour me réveiller le matin pour aller bosser.

-Je ne suis pas un réveil ! De toute façon, il faut bien que tu travailles, tu t'ennuierais sinon.

-Ouais. Vernon n'est pas là ? demanda alors Stephen à Pétunia.

-Non, il est parti très tôt ce matin.

Cette question n'était pas totalement désintéressée puisque Stephen n'appréciait pas vraiment Vernon Dursley qui ne portait lui-même pas la magie dans son cœur. Il devait bien la tolérer puisque sa femme était une sorcière, bien qu'elle n'ait pas pu aller à Poudlard pour une raison encore inconnue à l'heure actuelle, de même que Stephen et que sa nièce avait beaucoup de capacités dans ce domaine. Si Pétunia aimait son mari et si Jenna ne détestait pas son oncle, Stephen ne pouvait s'empêcher d'avoir de l'aversion envers lui à cause de son racisme racial et surnaturel. Celui-ci ne pouvait s'empêcher de critiquer ceux qui avaient la peau noir, un accent étranger ou la magie dans sa barbe pour que sa femme, sa nièce et son fils, qui avait fini par échapper à son contrôle et en était venu à discuter avec les femmes de la famille et apprécier finalement la magie, ne l'entendent pas, bien qu'il ne sache pas que Stephen pouvait l'entendre.

A neuf heures tapantes, les trois sorciers et le moldu montèrent dans la voiture de Pétunia qui conduisit sa nièce jusqu'à Londres, ils en profiteraient tous pour faire quelques courses qu'ils ne pouvaient faire chez eux.

Ils arrivèrent à dix heures et quart à la gare Kings Cross où Pétunia finit par dénicher une place de parking après de longues minutes passées à arpenter les environs et différents parking alentours.

-Je n'ai plus qu'à placer le sortilège d'illusion et à vous dire au revoir, dit Jenna, rompant le silence gênant qui s'était installé, personne ne sachant quoi dire depuis que le voiture était garée et éteinte.

-Ce n'est pas un sortilège de Métamorphose ? Demanda alors son cousin, perplexe.

-Si mais comme j'ai vidé toute ma magie au mois de juin, je dois faire des économies, si tu veux, et remplir ce que tu pourrais appeler des réserves. Je suis suffisamment puissante pour invoquer une illusion indétectable, réaliste et très crédible. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais le sortilège que j'utilisais avant modifiait réellement mon corps alors que le sortilège d'illusion ne provoque, et bien, qu'une illusion. Ce n'est pas réel.

-Je crois avoir compris. Avant c'était Harry alors que maintenant il n'y a que Jenna déguisée.

-C'est ça, Dud, approuva la mère de celui-ci.

Jenna ferma les yeux et se concentra sur sa magie comme elle avait appris à le faire pour vaincre Voldemort et isola un morceau de sa magie qui se régénérerait naturellement pour alimenter le sort, de façon à ce que si elle faisait un excès de magie, son apparence ne serait pas dévoilée avant qu'elle ne découvre la raison de ce mensonge. Elle utilisa donc ce morceau de magie pour lancer le sortilège qui embrouillerait les sens des autres pour leur montrer la copie presque conforme de James Potter.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, sa tante lui fit remarquer qu'elle devait y aller sans plus tarder si elle ne voulait pas rester sur le quai de la gare.

Voyant que le moment fatidique approchait inexorablement, elle sortit ses bagages et les allégea discrètement avant de se tourner vers les êtres qu'elle aimait le plus dans le monde moldu. Elle enlaça brièvement Dudley en lui promettant de lui écrire de temps en temps. Elle fit de même avec Pétunia qui avait du mal à retenir ses larmes et qui embrassa sa nièce sur la joue en signe d'amour et de tendresse.

Puis elle passa au plus important. Stephen, qui se tenait près d'elle. Sans guère plus d'avertissement, il la serra puissamment dans ses bras, enfouissant son nez dans son cou, inspirant profondément alors qu'elle passait à son tour ses bras autour de lui. Après une longue étreinte qu'ils apprécièrent à sa juste valeur, ils s'écartèrent doucement.

-Je viendrai te voir de temps en temps, promit-il. J'espère pouvoir venir plus souvent que l'année dernière.

-C'est vrai ?

-Oui, moi aussi je suis un fils de Maraudeur, tu sais.

-Ce sera plus facile maintenant que la guerre est terminée, fit-elle avec un soupir. A bientôt, alors, termina-t-elle avec un peu de tristesse.

Jenna, bien que donnant l'impression d'être Harry, embrassa longuement mais assez chastement son petit ami.

Lorsque l'horloge de la gare sonne dix heures et demie, elle empoigna ses bagages et se dirigea vers les voies neuf et dix après un dernier signe de la main en guise d'au revoir, elle se retourna et partit en direction du Poudlard Express et de la fin des vacances sans se retourner, de peur d'être tentée de courir rejoindre les bras de son amant.

Elle regrettait que sa famille ne puisse pas l'accompagner sur la voie 9 3/4 pour éviter les questions indiscrètes et les médias et pour pouvoir faire ses aux revoir en privé mais elle s'était fait une raison et maintenant que le moment difficile était passé, elle pouvait se réjouir de ne pas devoir se séparer de son amant au tout dernier moment.

Une fois la barrière passée, elle chercha un compartiment où ses amis pourraient s'installer avec elle car elle savait bien que les Weasley, accompagnés d'Hermione, arriveraient au dernier moment après un départ en catastrophe du Terrier.

Elle sut qu'elle avait eu raison lorsque le train s'élança et que ses amis apparurent à l'entrée du compartiment qui s'était ouvert en trombe sous des éclats de voix.

-Ron ! Tu es préfet, tu te dois de respecter tes responsabilités !

-Hermione ! Tu es trop stressée, détends-toi !

Lorsque les deux adolescents, après avoir la porte, posèrent leur regard sur Harry, ils interrompirent aussitôt leur dispute puérile et s'approchèrent de lui pour le prendre dans leur bras.

-Harry, comment ça va ? Nous ne t'avons pas revu depuis l'année dernière, nous étions tous inquiets. Pourquoi n'es-tu pas venu nous voir ? Tu aurais peut-être dû aller à Sainte Mangouste ou demander des Potions à Madame Pomfresh. Ou me demander de faire des recherches pour toi, pourquoi n'y ai-je pas pensé avant ! Ou alors…

-Hermione, s'il te plait ! Cria Harry pour se faire entendre de sa meilleure amie complètement paniquée et submergée par l'inquiétude qu'elle avait ressenti pendant les deux mois de vacances, malgré les lettres de leur ami.

Quand le Survivant eut toute l'attention de son ami, il réexpliqua à sa meilleure amie que toutes ses blessures physiques avaient été soignées par Madame Pomfresh et des Médicomages, qu'il avait eu des potions à prendre pour celles plus longues à guérir et qu'il ne souffrait que d'une immense fatigue physique, mentale et magique. Rien qui n'ait pu nécessiter la présence d'un quelconque Médicomage.

-Mais pourquoi tu n'as pas voulu venir chez nous au mois d'août ? Demanda Ron qui avait été déçu de ne pas avoir pu compter sur la présence de son meilleur ami chez lui.

-J'aurais aimé revoir ta famille, Ron, mais j'avais besoin de faire un break avant de revenir dans le monde de la magie. Chez les moldus, je pouvais reprendre mon apparence pour guérir de ma fatigue plus vite, ce qui aurait été impossible chez les sorciers, même ta famille. Et puis, je voulais passer beaucoup de temps avec Stephen.

-Oh, je vois…, dit-il d'un ton mystérieux.

-Tu vois quoi ? demanda Harry qui commençait à s'inquiéter de ce à quoi l'esprit de son meilleur ami avait pu penser.

-Tu ne vas pas me dire que vous faisiez du tricot !

A ce sous-entendu, Harry rougit, faisant bien rire ses deux amis.

-Ne t'inquiète pas, Jenny, Ron te taquine, rassura Hermione.

-Je ne m'appelle pas Jenny et je sais qu'il me taquine mais parler de ma vie intime avec vous me met mal à l'aise. A ce que je sache, vous ne m'en parlez pas non plus.

-Tu marques un point, concéda Hermione. De toute façon, ce n'est pas comme si nous ne le savions pas, depuis la cinquième année, nous voyons que tu as « grandi », si tu vois ce que je veux dire. Tu avais un regard différent, une étape dans la vie de tout humain passée, une peur dépassée et un inconnu révélé.

-Tu parles de toi ou de moi ? demanda Harry à sa meilleure amie avec un regard pétillant de malice.

S'en suivi l'apparition d'une rougeur intense sur le visage de la Miss-je-Sais-Tout de Poudlard.

-Ne t'en fais, 'Mione, je sais ce que tu veux dire, rassura-t-elle.

C'est sur ces entrefaites qu'entrèrent Neville Londubat et Luna Lovegood qui entamèrent le début des allées et venues de leurs autres amis Ginny Weasley, Susan Bones, Seamus Finnigan, Dean Thomas et bien d'autres qui venaient prendre des nouvelles de leurs amis, plus principalement de Harry Potter qui était en bien mauvais état lorsqu'ils l'avaient vu pour la dernière fois.

-SLJP-

-C'est pas vrai ! Trois jours que les cours ont commencé et il y a déjà une pile immense de devoirs qui nous attend ! Se plaignit Ron en marchant en compagnie de ses camarades de classe vers la Grande Salle pour aller dîner (ou souper).

-Il y a les ASPIC à la fin de l'année, Ron, rappela Hermione.

-Ce n'est pas une raison !

-Il faudra travailler, Ron, c'est tout, déclara Harry. J'ai l'intension de tout faire pour devenir Auror même si je dois passer mes journées à la bibliothèque.

La journée suivit son cours, les élèves allant manger avant de rejoindre leur Salle Commune pour travailler ou se détendre avant de monter de coucher dans leur dortoir.

Tout ça sans que personne, ni même la concernée, ne sachent qu'un ovule fécondé avait passé la semaine à se développer et à multiplier son nombre de cellules tout en cheminant de l'une des trompes vers l'utérus en lui-même où il s'accrocha à la muqueuse, prêt pour un long périple qui durera neuf mois. Trente neuf semaines. Trente neuf semaines à Poudlard incognito. Trente neuf semaines protégé par l'organisme de Jenna Potter elle-même.

A suivre…

(1) Dawntown n'existe pas en réalité, enfin je crois puisque je l'ai inventé ou alors c'est du hasard. J'ai peut-être le don de Troisième Œil, qui sait ? lol