Spoilers : Un après final de la saison 3, parmi d'autres.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la Fox. Yada yada…

Note de l'auteur : Ceci est ma toute première fic sur Bones, j'espère qu'elle vous plaira. Les pensée de Temperance sont en italique, la narration en normal. Voila, Enjoy!


La déception de l'un des notre peut être mal vécue, J'en suis l'exemple même. Zack était le meilleur tout simplement, même si il manquait de certaines choses encore, il aurait pu devenir meilleur que moi, que n'importe qui sur cette terre. Seul un fou furieux a pu le prendre dans ses filets et le manipuler jusqu'à tuer pour lui. Qui, même aussi rationnelle cette personne se croit, peut se permettre de faire quelque chose de si dévastatrice ?

Cet individu a détruit quelque chose d'incroyable ici, le lien qui nous unissait tous. Qui faisait que le Jeffersonian Medico Lab était une grande famille, Notre grande famille.

On avait tous une position bien définie, encrée et enracinée dans cette famille, le fait qu'un de ses membre manque à l'appel maintenant remet complètement en cause son existence même.

Ces dernières semaines ont été terribles, on est tous perdu sans lui, même moi je ressens ce vide, le labo est vide sans lui.

Personne n'ose enlever sa blouse du vestiaire, personne n'ose revendiquer le poste de travail qu'il occupait. Tout le monde s'arrête pour voir le vide de sa chaise.

On sent bien que l'ambiance n'est plus la même, on reste tous dans nos coins, à faire son possible pour oublier son fantôme.

Les visites de Booth ne sont plus aussi joyeuses qu'avant, plus de « nous avons un dossier » crié haut et fort dans le grand hall de verre et d'acier aseptisé. Les cas avec le FBI sont moins fréquents qu'avant, eux aussi ils font le deuil de leur petite fouine.

Je n'arrive plus à travailler comme avant, je n'ai plus la même motivation, les journées se font longues, même si je quitte à 17h30. L'écriture est moins facile, mon éditeur se plaint et attend mon prochain chapitre depuis les deux derniers lundi déjà.

Angela essaye de remonter tout le monde, mais elle s'est attelée à une tâche qu'elle-même doit franchir, le deuil de l'un des notre, le deuil du petit frère chéri, du partenaire de travail et de jeu parfois, de l'étudiant exemplaire et ou tout simplement du collègue.

Les dernières semaines sont vides de sens et de vie, nous avons tous besoin de quelque chose de nouveau, j'ai décidé de partir à mon tour pour quelques mois faire des fouilles en Amérique du Sud, personne ne le sait encore mais je sais que cela aura le même effet qu'une bombe parmi eux, Booth, Ange, Hodgins, Cam… Mais ils comprendront.

J'ai besoin de temps en dehors du labo, pour moi, pour eux, pour Zack.

J'ai déjà pris toutes mes dispositions, sauf celle du Jefferson, je ne sais pas pourquoi c'est celle là que je redoute le plus, leur réaction me fait peur, comment Booth le prendra ?

J'ai essayé de m'imaginer des milliers de scénarios, mais aucun je pense n'arrivera à celui dont je vais être témoin, là maintenant.

Elle avait réuni tout le monde dans l'aire de repos qui surplombait la plateforme vide à cette heure là déjà. Tous présentaient des signes de stress, tous étaient tendus à ce qu'elle avait à dire. Plus les heures passaient plus Temperance sentait sa gorge se serrer.

Elle était la seule debout, tous assis autour de la table en verre, elle s'éclairci la gorge et pris la parole, interrompant un silence de plomb :

« - Bien, merci d'être tous venus, je dois vous annoncer quelque chose…

Elle repris son souffle et le cœur battant, ajouta :

- Je vais partir pendant quelques mois en Amérique du Sud sur un chantier de fouille…

Elle s'interrompit et attendis que quelqu'un ouvre la bouche ou quelque chose mais rien, tous avaient un visage qui ne trompait rien, elle reprit :

- Je sais que c'est un peu impromptu, mais il le fallait, je… Je dois le faire pour nous tous.

- Parfait, Bones nous abandonne à son tour… Répliqua sombrement Booth en claquant des mains tout en se levant.

- Non, Booth vous vous trompez, elle fait ça parce que personne n'ose parler ou faire quelque chose pour que cette mauvaise blague s'arrête.

Pff, c'est la seule à ne pas abandonner justement.

Expliqua doucement Angela, sortie de sa torpeur, elle se leva et rejoignis son amie avant d'ajouter :

- Dites Booth en quoi elle nous abandonne ? Elle ne part que quelques mois, en quoi cela change de tout ses autres voyages ?

- Rien mais c'est le mauvais moment, on a besoin de tout le monde ici, pas d'elle au bout du monde.

- Booth tu exagères, le Nicaragua n'est qu'à 3000km d'ici, ce n'est pas si loin. Et on n'a pas besoin de moi ici pour l'instant, on n'a pas eut de cas depuis trois semaines, je te signale.

Booth nullement impressionné, pouffa et répliqua :

- Là n'est pas la question, qui va identifier les cas que l'ont pourrait avoir dans les jours, les semaines qui viennent ? Hein, plus d'anthropologue, plus que des dossiers sans suites pour remplir le sous-sol d'avantage ?

Que tu partes en Australie ou au Nicara-je-ne-sais-pas-quoi, ne change rien, tout ce que nous te demandons c'est d'être là ! Merde ce n'est pas compliqué !

- Que je sois là ou pas, ces derniers temps ne change rien Booth ! On n'arrive plus à rien ici, pourquoi cela te gène autant ?

- Tu ne vois pas, tu es le pilier de cette équipe, qui prendra la relève, je ne vois plus personne, Brennan, pendant quelques mois hein, c'est combien de temps ? Dis le nous, parce que pour moi cela ne signifie rien du tout !

- Six mois, ça te va ?

- Parfait dans ce cas à dans six mois. »

Il partit laissant une Brennan au bord des larmes dans les bras d'Angela et les deux autres n'osaient pas prononcer le moindre mot, trop confus devant la dispute des deux partenaires.


C'est bon maintenant tout le monde est au courrant, Cam a accepté de me laisser partir sur ce chantier de fouilles. Je ne part que dans dix jours mais j'ai déjà la tête ailleurs, pourquoi Booth a-t-il réagit comme ça ? Il ne peut pas savoir à quel point ça me contrarie… Il faut que j'aille le voir, avoir le cœur net, comme on dit.

Elle partit de son appartement et passa au Royal Dinner, prendre une tarte à la cerise pour Booth. Lorsqu'elle arriva devant chez lui, elle remarqua par la fenêtre donnant sur son living room, que la lumière de la télé zébrait par intermittence les murs leur donnant cette couleur grise effrayante la nuit.

Elle sorti de la voiture et se dirigea vers sa porte, elle sonna.

Il ouvra quelques minutes après, le visage encore endormis, lorsqu'il vit que c'était Brennan à la porte, son sang ne fit qu'un tour.

Laissant la porte ouverte derrière lui, il alla s'asseoir sur son canapé, le regard fixé sur la télévision.

Temperance ne sachant que faire, entra et vint s'asseoir à coté de lui, posant le paquet de la tarte sur les genoux de Booth.

Il leva son regard sur elle et arqua ses sourcils d'interrogation :

« - C'est quoi ?

- Je suis passée devant le Dinner en allant chez toi, j'ai pensé que ça te ferait plaisir.

Il défit la boite, contempla le dessert et planta son regard dans celui de sa partenaire avant d'ajouter :

- Merci Bones, pourquoi ?

- Je ne savais pas quoi faire… Je n'arrive pas à me défaire de ce cauchemar, je veux qu'il revienne.

- On veut tous ça, Temperance. Pourquoi partir ?

- Une échappatoire à la cruauté d'aujourd'hui. Je ne sais pas Booth, il le fallait.

- Six mois, c'est beaucoup non, les choses risquent de changer en ce laps de temps. J'ai peur que le FBI me réhabilitera avec un autre partenaire, que les uns après les autres, vous partiez tous du Jeffersonian. Pourquoi ne pas prendre un nouvel étudiant ?

- Un nouvel étudiant ? C'est au dessus de mes forces pour le moment, j'ai l'impression que ce fou a gâché des années d'enseignements à Zack, des années de recherches pour lui et sûrement sa vie entière. Je ne peux pas.

- Admettons pour le moment, mais en quoi dans six mois se sera diffèrent ?

- J'en sais rien, Booth. Je ne suis pas capable de lire dans l'avenir, ce qui est potentiellement impossible !

- Je sais Bones, mais répond moi sincèrement, qu'est ce qui pourra changer dans les six prochains mois ?

- Tout le monde, toi, moi, la terre entière, Booth ! Je comprends pas ce que tu me demande, regarde un peu autour de nous c'est un champ de bataille ! Je suis un champ de bataille !

- Vraiment, tu penses que tu es un champ de bataille ? Où est passée Temperance Brennan ? Demanda-t-il en insistant sur son nom, un sourire naissant sur ses lèvres, elle s'ouvre enfin.

- Mais je suis là ! Les hommes ont des faiblesses, je n'ai jamais dit que j'étais parfaite ! Je n'y arrive pas Booth… » Finit-elle en explosant en sanglots.

Il posa son paquet sur la table basse et prit Temperance dans ses bras, la serrant aussi fort qu'il pouvait étouffer ses pleurs. Longtemps elle avait tenu, longtemps elle avait gardé ses larmes pour elle, longtemps qu'il voulait entendre ses mots, que lui-même n'arrivait pas à s'avouer.

Il la berça au rythme des violons de la musique dramatique du film, qu'il était en train de regarder quelques instants plutôt. Booth ne trouvait pas les mots justes pour la réconforter, rien, même pas du jargon protocolaire du FBI. Il aussi avait sa façade, son armure brillante de l'agence mais tout comme son amie, elle avait cédé sous la force des événements.

Lui non plus ne tint pas, et laissa les larmes couler librement. Jamais il n'avait pleuré devant quelqu'un, même pas à la mort d'une personne proche, même pas à la naissance de son fils, même pas quand Rebecca lui avait annoncé qu'ils ne se marieraient pas.

Brennan se redressa et regarda son partenaire dans les yeux. L'assurance, la fierté ou bien la joie n'y figuraient pas, seule la tristesse les remplissaient. Elle passa ses deux pouces pour essuyer les larmes de tristesse de son partenaire. Il la serra encore un peu plus fort dans ses bras, elle posa sa tête sur ses larges épaules et ils laissèrent le temps passer. Un peu plus tard, ils s'endormirent sur le sofa dans les bras de l'un de l'autre, s'abandonnant aux songes.


Le matin arriva bien trop vite à leur goût, le chant d'un oiseau les réveilla tandis que la pluie tombait tranquillement soulevant l'odeur caractéristique quand il fait chaud en été. Aucun n'osait bouger, de peur de réveiller l'autre ou tout simplement de bien-être. La télé s'était éteinte durant la nuit, seul le chuchotement de la pluie et leurs respirations troublaient le silence. Elle senti les doigts de son partenaire, jouant avec ses cheveux, il fallait toujours qu'il fasse quelque chose quand tout était trop silencieux à son goût. Ne rechignant pas, elle se serra encore un peu contre son torse, enlaçant encore un peu plus leurs jambes, s'enivrant de sa Cologne et écoutant encore davantage les battements de son cœur.

L'averse s'arrêta, laissant les arbres s'égoutter et les oiseaux partir de nouveaux à leurs occupations. Booth, à contre cœur, se leva défaisant leur étreinte et s'assit guettant le regard de sa partenaire qui se redressa à son tour. Il prit la parole :

« - Que faisons nous maintenant ?

- Je ne sais pas Booth.

- Non, je veux dire, tu veux déjeuner ?

- Euh… Oui j'ai faim, allons manger.

- Je fais les œuf et toi tu mets la table, ok ? »

Sans attendre son accord, il détalla dans la cuisine et commença à s'affairer autour du plan de travail. Elle n'arriva que dans la cuisine qu'après être passée dans la salle de bain, pour faire quelque chose de ses cheveux emmêlés. Il posa deux assiettes pleines d'œuf accompagnés de deux toasts chacune, l'invita à s'assoire et leur servit deux cafés, il s'assoit.

Mangeant en silence, ils se scrutaient, cherchant à savoir qui sera le premier à s'exprimer. Après quelques sourires charmeurs de Booth, Brennan ne tenant plus, feignant d'être en colère s'écria :

« - Tu ne peux pas t'empêcher de faire ça ?

- Quoi ? dit-il la bouche pleine de pain.

- Tes sourires ! Contente qu'il ait prit à sa mascarade. Il avala bruyamment le contenu de sa bouche et déclara :

- Ce n'est pas de ma faute si je ne peux pas résister aux grimaces que tu fais !

- Je ne fais pas de grimaces quand je mange, Booth ! Répondit-elle totalement surprise du tournant enfantin que cela prenait.

- Pas quand tu manges, mais quand tu me regardes, j'ai un truc sur le nez ? Demanda-t-il, s'essuyant le nez par réflexe.

- Arrête t'as rien sur le nez, et je ne fais pas de grimaces !

- Si !

- Non, et ne continue pas ou ça va durer toute la matinée !

- Si je veux, Bones, t'es d'une de ces mauvaise fois.

- Quoi ? Je ne suis pas une gamine de 35ans, moi !

- Qui le dit !? Finit-il en éclatant de rire, très vite rejoint par Brennan, qui en profita de lui faire une petite tape sur l'épaule. »

Ils finirent leur repas en silence et décidèrent de faire la vaisselle, Booth aux commandes de l'éponge et Brennan à celle du torchon.


Booth en allant travailler, déposa Brennan chez elle. Il l'invita déjeuner, si jamais ils n'avaient pas de cas d'ici midi. Elle attendit de voir le SUV tourner au coin de la rue pour monter à son appartement.

Retrouvant la quiétude de son appartement, elle se glissa sous la douche et s'habilla en vitesse pour aller au Jeffersonian.

Angela l'attendait une tasse de café dans la main depuis une heure, lorsqu'elle vit le visage détendu de sa meilleure amie apparaître.

Tempe monta la rejoindre et se servit un café et attendit que son amie se décide à dire quelque chose, ce qu'elle ne tarda pas à faire :

« - Tu as fait de beaux rêves ma chérie ?

- Si on peut dire, oui.

- Cette réponse est décousue de sens, je veux des détails, tu as passé la nuit avec Booth ? Demanda Angela excitée à l'idée.

- Je suis allée chez lui, avec une tarte et on a regardé la télé, rien de plus.

- Rien de plus ? Mais qu'est-ce que vous avez fait après le film ?

- On a dormis sur le canapé et on a pris le petit déjeuné.

- Bren, tu es sérieuse, vous avez dormis sur le même canapé et il ne s'est rien passé ? Tu me prends pour une gamine de 6ans ?

- Il ne s'est rien passé, J'ai dormis dans ses bras.

- Ouf, on avance, mais encore ? Il faut vraiment que je te soutire les choses hein. Dit-elle en roulant des yeux, les poings sur les hanches.

- Je ne vais pas tisser des mensonges autour pour te faire plaisir, quand même, non ? Je devrais ?

- Non, Bren, de toute manière ça ne ressemblerait à rien. Bon, donc vous vous êtes réconciliés ?

- Je crois. De toute manière, après manger on a une session avec Sweets. Et je dois aller travailler, je suis en retard.

- Oui oui, tu me raconteras tout ça plus tard, s'il faut que tu passes systématiquement devant votre psy pour que tu me dises des choses.

Brennan se retourna et surprise demanda à son amie ce qu'elle insinuait par là :

- Ah ah ! Je sais bien plus de choses que tu ne le crois, Sweets est très conciliant quand il veut quelque chose… je t'aime ma chérie mais moi aussi j'ai du travail. A plus tard ! Interromps-t-elle son amie qui était prête à répliquer les sourcils froncés. »

Quelle mouche l'a piqué, qu'a-t-il bien pu lui dire ? Sweet et ses expériences, il va voir tout à l'heure, déjà avec la fausse mort de Booth et maintenant avec Angela. Il joue à quoi ?


L'heure du déjeuner arriva sans que Temperance ne s'en aperçoive, seul Booth à la porte de son bureau lui indiqua que c'était le moment de manger. Comme à son accoutumé Booth lui rappela que manger était une chose importante dans la journée, cependant elle lui répliqua qu'il l'avait invitée donc d'une manière ou d'une autre elle aurait mangé. Face à une telle logique, Booth ne pue que sourire et poser sa main dans le bas du dos de sa partenaire.

Arrivés au Dinner, ils furent accueillis par Sweets qui prenait lui aussi son déjeuner et les invita à le joindre au grand désespoir de Booth.

Brennan l'encouragea en lui chuchotant à l'oreille :

« - Ne t'en fais pas, on en a pas pour longtemps avec lui.

- C'est-à-dire ? Demanda-t-il ne sachant comment interpréter.

- Mon départ. Elle s'assit en face de Sweets et fit signe à la serveuse, Booth lui était immobile au milieu du couloir.

- Agent Booth, vous allez bien ? demanda Sweets alerte.

- Euh… Non rien… Répondit Booth en se plaçant sur la chaise à coté de Brennan qui le regardait curieusement.

- Bien, alors comment ça va, vous deux ? Enfin aujourd'hui ?

- Très bien, j'ai une chose à vous dire Sweets. Je parts pendant six mois au Nicaragua.

- Ah ? Vous allez faire quoi, vous partez faire du tourisme, c'est bien de partir ensemble pour renforcer vos liens, très bien-

- Je parts seule, je vais faire des fouilles.

- Pourquoi ? Je pensais que ça allait mieux ces derniers temps ?

- Il se trouve que non, elle a décidé de partir pour laisser de la distance justement, vos trucs de psy ne vous ont pas avertis ? Déclara une Booth agacé.

- Il semble que cela vous ennuie, n'est-ce pas ? Le sarcasme ne sert à rien ici.

- On a besoin d'elle ici, qu'elle parte ou non ne changera rien.

- Si Booth ! Je croyais que tu avais compris hier soir…

- J'ai compris que tu souffrais de tout ça, mais pas ton départ. Je ne veux pas que tu partes.

- Pourquoi, que je saches je suis en parfaite mesure de choisir si je parts ou non !

- Vraiment ? Et si on avait besoin de toi ? Imagine Angela à besoin de toi, que le labo ait je ne sais pas quoi ?

- Tout le monde s'en sortira très bien sans moi.

- Biensûre que non Bones.

- Je ne veux plus avoir cette conversion avec toi Booth. Conclu-t-elle se tournant vers la vitre les bras croisés sur la poitrine, quant à son adversaire, il laissa tomber sa tête dans ses mains.

- Que s'est-il passé hier soir, Dr Brennan ? Demanda Sweet qui jusque là était totalement exclus de la conversation.

- Je suis allée chez Booth, pour lui parler et à ce que je vois ce n'a pas marché.

- Tu crois que je vais me faire à ton départ en cinq minutes ?

- Ce que l'Agent Booth cherche à vous dire, à vous faire comprendre c'est qu'il ne veut pas que vous partiez de peur que vous ne plus vous voir du tout. Ses sentiments le pousse à vous empêcher de partir.

Le temps de mesurer les propos de Sweets, Brennan déclara après quelques secondes :

- Booth, la ligne semble nous causer de plus en plus de problèmes… Qu'est ce qu'il t'empêche de venir ?

- Laisse la ligne en dehors de ça… Que, Quoi ? Partir avec toi, faire des fouilles ?

- Sweets a cru au départ que l'on partait ensemble, alors je me suis dit que ce n'était pas une mauvaise idée.

- Partir six mois ? Tu fais quoi de Parker ? Du FBI ?

- Dr Brennan, il est possible de modifier votre voyage de départ ?