Auteur : Mi, non, je ne m'arrêtes pas.

Série : Harry Potter.

Genre : neuneu, guimauve…avec un peu de angst, parce qu'on est sadique ou on l'est pas ; torturage de Serpentards.

Couple : mon premier Snarry, yeah !

Disclameir : je ne m'appelle pas JKR…je ne fais que lui emprunter le décor et les héros de ses bouquins, et je lui rend presque pas abimé après.

Note/avertissement : encore une histoire qui m'est tombée sur le coin de la gueule, et que j'ai pas pu éviter…

Promis, mes autres fics avancent, les prochains chapitres arrivent bientôt, mais celle-là, fallait qu'elle sorte !

Elle est déjà pratiquement terminée, donc, je peux me permettre cette petite récréation !

Cette histoire ne prends pas en compte le tome 6 (j'ai encore un peu de mal T-T).

Et cette histoire contient des relations entre personnes du même sexe ; si vous n'aimeez pas , ne lisez pas.


Ce jour-là, Severus Snape, auguste et serein professeur de Potions de Poudlard s'était réveillé avec un sentiment étrange qui avait étreint ses entrailles pour ne pas le lâcher de la journée.

Le même genre de sentiments que le jour de la rentrée ou Potter était revenu avec une poussée de croissance étonnante qui lui avait fait mal aux yeux…mais pas ailleurs.

Il avait ce jour-là pris la plus longue douche froide de toute sa vie.

Donc, un mois étaient passé depuis.

Severus se demanda bien ce qui pouvait lui arriver aujourd'hui alors qu'on était un dimanche et que ce jour-là, il restait enfermé dans ses appartements.

Avant de se rappeler une visite de Dumbledore où ce dernier lui avait amené assez de confiserie au citron pour empoisonner TOUS les habitants de la Forêt Interdite, quels qu'ils soient.

Il était hélas trop poli pour son bien, et n'avait pu refuser d'en manger ; résultat, il commenceait tout juste à se remettre de sa phobie des citrons, mais si le vieux fou devait re-débarquer dans son antre avec encore quoi que ce soit de citronné, il était sur de ne pas s'en remettre.

Il hésitait entre se lever et feignasser toute la journée dans son lit avec un bon bouquin (il aimait tout particuliérement la littérature policière moldue)..il n'avait notemment pas encore eu l'occasion de lire le dernier tome des aventures du « Poulpe » et le livre à la couverture jaune et noire le narguait depuis sa table de chevet.

Accompagné d'un bon café irlandais, et ça serait le pied.

Ouais, avec tout le boulot qu'il se tapait, il avait bien le droit de se prendre des vacances de temps en temps, non ?

Satisfait de son train de pensée, il invoqua sa tasse de café, rajouta lui-même le whisky, et se re-glissa à nouveau entre les draps toujours un peu tiédes.

Bonheur et satisfaction…

Sauf qu'au bout de cinq minutes de lecture de « La Cerise sur le Gateux », il s'aperçut que ses entrailles étaient toujours ensérrées.

Allons bon…


Ce matin-là, Harry Potter, sauveur du monde sorcier, avait décidé de passer à l'action.

Pas pour lui-même, non.

Non, il avait décidé que cette fois, il fallait faire quelque chose ; aidé de Neville, Seamus, Dean, et heu, en fait, aidé de quasiment toute sa promotion de septième année à Gryffondor, il s'était lancé dans la réalisation d'un projet insurmontable.

Caser Hermione Granger et Ronald Weasley ensemble.

Pour cela, il allait devoir demander un petit service au plus vil des Sepentards ; non, pas Snape, il était pas encore complétement jeté, malgré tout ce que pouvait dire Rita Skeeter (surtout depuis qu'il lui avait décrit avec force détails la maniére qu'il avait de tuer un scarabée chaque fois qu'il en croisait un …il se souviendrait toute sa vie de son air outré et elle n'avait eu cesse d'écrire des articles anti-Potter depuis…sans grand succés).

Pendant ce temps, il allait falloir occuper les deux autres, et une classe entière de Gryffondor surmotivés n'était pas de trop.

Il n'aurait pas eu besoin de tout cela si jamais les deux concernés ne niaient pas leurs sentiments avec la plus grande force, passant leur temps libre à se crier dessus.

Et si depuis la fin de la guerre Hermione était beaucoup moins axée sur les études, Ron l'était toujours aussi peu.

Ce qui faisait que du temps libre pour s'engueuler, ils en avaient, au grand désespoir de TOUTE la maison Gryffondor (pour ne pas dire du château entier).

Même Peeves s'enfuyait dés qu'il les entendaient (surtout depuis qu'une Hermione excedée et folle de rage lui avait jeté un sort qui l'avait coincé dans une armure pendant trois jours entier….la pire des tortures pour un esprit frappeur comme lui).

Donc, ce matin-là, Harry Potter tout guilleret alla demander un service à Draco Malfoy.

Ce dernier lui en devait un, et il avait bien dit qu'il ferait tout ce qu'il pouvait la prochaine fois qu'il aurait besoin d'aide…c'était le moment où jamais.


-Tu veux quoiii !

-Ne hurle pas comme ça, ça ne colle pas avec ton image de marque.

Draco Malfoy jeta un regard las au survivant assis au pied de son lit, souriant narquoisement.

Il avait eu la mauvaise surprise ce matin-là de se réveiller au son de la voix de ce dernier ; il avait oublié que vu que c'était un serpent qui gardait l'entrée des dortoirs des Serpentards, Harry pouvait rentrer ici comme il le voulait.

« Un Fourchelang ést trop rare et précieux pour ne pas être respécté » avait dit la créature lorsqu'ils étaient allés en grand comité l'engueuler en bonne et due forme.

Rien à faire ; un petit sifflement et Potter venait foutre le bordel comme il le voulait.

Sa mauvaise humeur avait empirée lorsqu'il avait constaté qu'il avait donc été vu de son rival et ami depuis peu, (surtout depuis que ce dernier lui avait évité une brillante carriére forcée chez les Mangemorts en fait et aussi d'être le sacrifice spécial d'un sort de Voldemort) encore en pyjama, ébouriffé et les yeux gonflés.

Il lui en foutrait des images de marques.

Puis, le brun avait gentiment expliqué que c'était aujourd'hui que Draco devrait payer sa dette envers lui.

Avant de lui expliquer ce qu'il devait faire.

Les septièmes années de Serpentards, qui comportaient des spécimens comme Crabbe, Goyle, Nott et Zabini avait ce matin appris quelques beaux jurons que certains avaient même notés discrètement avant de se recevoir un regard noir.

Peu assorti à la tenue d'un Malfoy au réveil.

-Potter, écoute, je veux bien que nous ayons conclu une certaine trêve suite à un évenement dont je ne reparlerais pas ici, je veux bien te reconnaître certaines qualités, et je veux bien reconnaître que j'aime discuter avec toi de temps en temps…

-Et ?

Goyle leva le nez de la bande-dessinée qu'il était en train de lire, sentant que les choses allaient devenir intéréssantes ; on s'habituait à tout, et il s'était beaucoup habitué à voir Potter embêter Malfoy.

Surtout quand il lui donnait un petit coup de main ; querelles et disputes entre les deux maisons avaient cessées peu à peu, donnant lieu à quelques coups fourrés mémorables.

Uhuhuhu.

-Et je veux bien reconnaître qu'occuper mon temps à autre chose que de fomenter des plans débiles ,qui me retombaient de toutes façons sur le coin de la gueule, contre toi et tes potes est beaucoup plus enrichissant et constructif…

-Surtout depuis que Zabini a jeté son dévolu sur la p'tite dernière de la famille Weasley, lança Crabbe d'un ton désinvolte, provoquant un petit rire chez Nott.

-Nianianiania, répliqua Blaise.

-Certes, certes, continua Draco, tout en balancant la main d'un air contrarié, comme si ses amis avaient été des mouches qu'il tentait de chasser.

Sans compter Harry Potter qui était toujours assis au pied de son lit, un sourire narquois toujours greffé sur son visage.

Il lui en foutrait des sourires narquois.

-Mais, tout de même Potter…aller jusqu'à me demander de coller ensemble Granger et Weasley avant-dernier du nom…t'as cru que j'avais viré petit frère des pauvres où quoi !

Le sourire du brun s'élargit, faisant hausser un sourcil en broussaille au blond.

-Enfin, Drake, pour qui me prends-tu ….j'ai pas encore dit comment t'allais m'aider…uhuhu.

Alors que Harry expliquait tranquillement le rôle de Draco dans l'affaire, les autres se rapprochaient imperceptiblement, se demandant s'ils pourraient aider eux aussi.

Parce que, monter des plans les uns avec les autres contre les uns où les autres, c'était bien.

Mais un Serpentard étant ce qu'il était, il ne perdrait jamais l'occasion d'enquiquiner un Griffy….

Surtout que eux aussi s'étaient lassés des disputes du futur couple.


Severus n'avait pas tenu une heure de plus dans son lit.

Flemmarder comme ça n'avait jamais fait parti de son style de vie ; se coucher à pas d'heures, oui.

Lire au coin du feu, dans son fauteuil préféré, un bon verre de whisky à la main était nettement mieux.

Et puis surtout, cet étrange nœud aux entrailles n'avait pas céssé.

Il avait donc pris une bonne douche, enfilé rapidement une robe d'intérieure noire (on ne change pas certaines habitudes, surtout à son age).

Il allait commencer à se mettre à la fabrication d'une nouvelle potion lorsque quelques coups retentirent.

Oh, oh.

La seule personne qui frappait de cette façon était…

-Albus.

-Mon cher Severus, ne vous ayant pas vu au petit-déjeuner ce matin, je me suis inquieté….

-tout vas bien, Albus.

Ce fichu directeur et ses manies de mére-poule…

-Vous savez que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée…

-…..

Il sentit une sueur froide couler le long de son dos ; il le sentait très mal.

-Je me suis donc permis de vous apporter quelques petites choses…

Très trèèèès mal.

-Et tant qu'à faire, je me suis dit que je ferais cette petite collation avec vous mon cher !

Ca y était.

Lorsque Dumbledore souleva sa main, montrant un panier recouvert d'une petite nappe, il était à deux doigts de se fracasser la tête contre un mur, et tant pis pour sa réputation de grand brun ténébreux je m'en foutiste.

Et lorsque le directeur, absolument inconscient des tourments de son professeur préféré, souleva alors la petite nappe, faisant vibrer dans l'air une écoeurante odeur de citron et de sucre, il le sut.

Son nouvel ennemi était désormais un petit ovoïde de couleur jaune, que l'un des plus grand sorcier de tous les temps adorait par dessus tout.

Il aurait du rester couché.


Pendant que leur cher directeur de maison se tapait cake au citron, thé au citron, biscuits au citron….., les élèves de Serpentards et de Gryffondor se livrait à une activité jamais vue à Poudlard.

Et que personne n'aurait pensé voir un jour.

C'est à dire que Crabbe avait tenue élégamment la porte à Hermione Granger, qui l'avait regardé comme s'il était un livre unique sur un sujet jamais abordé.

Puis, ce fut au tour de Seamus de beurrer ses tartines comme il le faut.

Puis, Goyle lui ramassa sa plume lorsqu'elle la fit tomber.

Dean alla exprés pour elle aux cuisines cherhcher une boisson fraiche lorsqu'elle dit qu'elle avait soif.

Suivit de prés par Blaise Zabini, qui lui ramena du thé, arguant que c'atit plus adapté à la saison.

Enfin, Draco Malfoy en personne ne cessa de lui faire de compliments .

Hermione était une fille brillante, mais dés qu'on la complimentait où qu'on la traitait en gente dame, elle ne pouvait que rougir et balbutier un remerciement.

Tout ça au grand détriment d'un Ronald de plus en plus furieux à mesure que la matinée passait.

Le probléme était que les garçons avaient donné le prétexte fallacieux de « La journée du Gentleman », inventant que c'était une vieille coutume qu'ils avaient fait renaitre.

Le principe était simple, il fallait se comporter en parfait gentleman toute une journée.

Ce fut vers midi que Draco sutr que leur plan était foireux ; il l'avait senti.

Les mâles Serdaigles leur avait d'abord jeté des regards dubitatifs, avant de se lancer à corps perdus dans cette journée, arguant que c'était pas trop tôt, qu'enfin quelqu'un avait envie de faire renaitre les bonnes maniéres de nos jours.

Les Pouffsouffles commencèrent timidement, avant de quasiment dépasser tout le monde en matiére de galanterie.

Autant dires que nos septiémes années préféré n'en menaient pas large, surtout lorsque des Serdaigles, véxé de ne rien trouver sur cette coutume, décidèrent de la modifier discrétement pour qu'ils puissent reprendre l'avantage et redevenir les plus instruits.

Les plus agés avaient compris la manœuvre (leur talent d'observation n'étaient plus à prouver) et ainsi donc, Harry vit avec horreur tous ses plans se transformer.

En effet, leur « Journée du Gentleman » devenait la « Semaine du Gentleman » et le dimanche suivant, devait se dérouler l'éléction du « Gentleman de l'Année ».

Draco vint le rejoindre l'après-midi dans le Hall, le surprenant en pleine tentative d'éloges sur un groupe de premiére année d'il ne savait quelle maison.

Avant cela, il avait vu passer Goyle portant la pile de livre d'une toute petite Pouffsouffle.

Il avait vu Zabini rapporter une centième tasse de thé des cuisines.

Et il en passait de toutes sortes.

Sans compter qu'il en avait assez lui-même ; Pansy, vite mise au courant, ne cessant d'en profiter.

En tout cas, voir Potter rougir et balbutier quelques complients vite fait remonta quelque peu le moral de l'héritier Malfoy.

Après tout, c'était de la faute des plans débiles de ce crétin de survivant s'il avait dû se comporter en homme mielleux et délicat toute la journée…

Sans parler que ça allait durer toute la semaine, depuis que ces fichus Serdaigles s'en étaient mélés.

Harry eut le bon ton de prendre un air désolé lorsqu'il réussit à le rejoindre, et Draco allait l'engueuler en bonne et due forme lorsqu'un rire se fit entendre derriére eux.

Albus Dumbledore avait regardé depuis sa sortie du bureau de Snape l'attitude de tous les hommes de l'Ecole, et n'avait pas attendu pour se plonger à corps perdu dans cette toute nouvelle coutume ancienne…

Et lorsqu'il vit les deux anciens ennemis prendre un air contrit il sut que cela venait d'eux.

Peu lui importait, il s'amusait trop pour s'en soucier, même s'il aurait bien voulut savoir pourquoi.

La réponse ne fut pas longue à venir ; en effet Hermione se balladait dans les couloirs d'un air ravi, au bras d'un Théodore Nott au meilleur de sa forme (et avec un sourire charmeur qui aurait fait pâlir d'envie Don Juan), suivis de prés par un Ron Weasley rouge de fureur, tentant vainement de faire une filature discréte…

Le vénérable sorcier retint un rire, et se hâta de donner le bras au professeur MacGonagall qui le regarda avec des yeux ronds.

Albus avait hâte de voir son professeur de potions préféré devoir se conduire comme un vrai gentleman ; parce qu'il était évident qu'il allait appuyer cette initiative.


Draco retint un soupir alors que Harry, lui, tentait de camoufler un fou rire en toux nerveuse.

Ron était vraiment trop comique dans sa tentative de suivre Hermione et Théo, qui lui, s'amusait royalement.

-Le plan nous a échappé Potter…

-Ne me dis pas que ça t'amuse pas ?

-Devoir me comporter en lavette polie durant toute une semaine ?

-Nan, regarder les autres le faire…

Le blond se souvint de la scéne qui avait eu lieu plus tôt et sourit.

-Effectivement, tu as été très amusant.

-Nianiania, répliqua le brun, lui tirant la langue.

Puis, un air à la fois rêveur et amusé se plaça sur son visage, faisant hausser un sourcil cette fois parfaitement en ordre à Malfoy.

-Et puis…et puis je me demande comment le professeur Snape s'en sortirait….


Dans les cachots, Severus éternua pour la seconde fois en jetant une fiole vide de potion pour calmer l'estomac.

-Allons bon, fais pourtant pas froid ici…

Il grimaça en se rendant compte que ses entrailles ne semblaient pas vouloir se desserer…allons bon, qu'est-ce qui allait lui tomber dessus encore ?

Il regarda machinalement le grand calendrier illustré par des tableaux de la Renaissance (moldu bien sur)….et écarquilla les yeux.

Aujourd'hui, il avait donné une retenue à Neville Londubat.

Et il se rappela que pas plus tard qu'il y a quinze jours, ce fichu empoté avait raté sa potion, et avait transformé ses éternelles robes noires en robe…orange.

Fluo.

Voilà qui avait de quoi le faire se maudire encore une fois de ne pas être resté au lit.

Tout ce qu'il pouvait faire, c'était prier Merlin qu'il s'en sorte un peu mieux cette fois.


Merlin avait le sens de l'humour le plus vaseux qui soit pour un professeur de Potions de sa trempe.

A peine avat-il mis le pied dehors, qu'il avait été confronté à un troupeau de femelles de tous âges qui demandaient à ce qu'on les traite comme il le devait.

Il allait enlever un bon millier de points à ces furies lorsque Madame Pomfresh en personne se planta devant lui, lui parlant d'une certaine « Semaine du Gentleman » avant de lui faire porter un carton de baumes divers.

Et il dut lui tenir la porte…et déposer délicatement le carton, et tout ça, avec le sourire.

Il allait avoir besoin d'une bonne bouteille ce soir.

Ce qui fait qu'il arriva en retard à sa retenue ; et Neville reparti une heure plus tôt que prévue après avoir créer une potion rose fluo, et plus traumatisé que jamais par un Snape prés de s'étouffer de rage.

Il lui en foutrait du fluo à toutes les sauces.

Au moins ça lui était pas tombé dessus.

Maigre consolation dans cette journée pourrie ; en plus de ça, il était quasiment persuadé que cette nuit, il allait rêver de citrons fluo.

C'était couru d'avance.


Tranquillement installé devant la cheminée de la salle commune, Harry regardait ses camarades tenter vainement de paraître le plus galant possible, tout en lisant un livre.

Son héros préféré, Gabriel Lecouvreur, dit, Le Poulpe .

« C'est un enquêteur libre, curieux, indépendant. Partant de ces faits-divers qui expriment les maladies de notre monde, il explore les failles et les désordres du qutidien.

Ce n'est ni un vengeur ni le représentant d'une morale, c'est surtout un témoin. »

Aaah, rien que le résumé en quatrième de couverture le plongeait dns un état d'excitation qu'il contenait difficilement.

Il avait bien tenté de faires quelques adeptes, mais personne n'avait eut l'air intéréssé par la littérature moldue.

Ils ne savaient pas ce qu'ils perdaient..et puis tant pis s'il était le seul fan du monde sorcier.

Na.


Severus n'avait plus cet étau aux entrailles.

Mais peut-être qu'il avait d'autres soucis en tête , et que l'étau était toujours là, annonciateur d'un évenement encore plus étrange pour conclure la fin de la journée.

En réalité, il n'arrivait pas à sortir de sa tête la vision de Draco souriant à Potter, ce dernier ayant la main sur son épaule.

Il savait son presque-filleul gay et assez porté sur la chose pour être parfois assez peu regardant.

Ca les avaient rapproché à une époque, vu que lui aussi était homosexuel, et assez..hem, bref.

Il ne savait pas pourquoi, mais cette vision l'avait fait grimacé (a moins plutôt que cela ne fut le poids des plantes de Chourave, fichue obligation de galanterie, d'ailleurs, il allait en toucher deux mots à Dumbledore).

Et il ne savait pas pourquoi, il trouvait détéstable la pensée qu'il y ait quoi que ce fut entre ces deux-là.

Enfin, pour être honnête avec lui-même, il avait bien une petite idée.

Mais il avait encore un peu de mal à admettre qu'il fantasmait sur Harry Potter…

Il fallait qu'il se change les idées…et puis il irait voir Albus…

Une Semaine du Gentleman, non mais et puis quoi encore…manquerait plus que ce soit Potter qui soit élu.

Et Severus Snape se mit à travailler à une potion, une des meilleures façons qu'il connaissait de se calmer, tout en se disant qu'il fallait quand même qu'il touche deux mots à Draco.

Tout en essayant de se convaincre qu'il n'était pas jaloux.

Et sur un soupir, il rajouta l'ingrédient manquant à sa potion.


Bien allongé au chaud sous sa couette, Harry Potter fermait les yeux, un sourire béat sur son visage.

Certains diraient un sourire béta, mais bon.

Il allait enfin rejoindre le pays de ses rêves, le seul endroit où il pouvait vivre ce qu'il voulait, avec celui qu'il aimait.

Il aimait tout particuliérement s'imaginer bouiné contre lui, sur un canapé moelleux, lisant ensemble les aventures du Poulpe.

Et puis, il l'aurait regardé avec ses grands yeux noirs, de ses grandes mains fines, il aurait pris son visage en coupe avant de l'embrasser tendrement.

Et la suite est censurée pour les plus jeunes.


Albus cligna des yeux.

Une fois.

Deux fois.

Enleva ses lunettes de son nez, les essuya, les remit.

L'homme en face de lui n'avait pas disparu.

Pire même, son sourire avait grandi.

-Je disais donc, que cette initiative d'instaurer une semaine ou nos élèves devront agir avec galanterie était une excellent idée, et que le corps enseignant dont je fais parti se doit de montrer l'exemple.

Albus hocha doucement la tête, sa machoire ne se décidant pas à remonter.

-Mais je voulais vous demander si les thèmes de nos cours devaient changer en fonction eux aussi…

-…

-Comprenez que si vous aviez prévenu plus tôt, j'aurais pu travailler plus précisément dessus…

-… ?

-Mais je pense être capable de faire ça d'ici à demain matin.

-… !

-Qu'en pensez-vous ?

-….heu…

Avisant une petite brulure sur la main de son invité, Albus ne put s'empêcher de s'inquiéter.

-Que vous est-il arrivé à la main ?

-Oh, ça, j'ai juste fait exploser une potion sur laquelle je travaillais.

Et Severus Snape entreprit de faire son plus beau sourire …

-Mais bon, rien de grave, ne vous en fait pas, ce sont des choses qui arrivent !

-……..pardon ?

Albus Dumbledore pensa à cet instant que jamais il n'aurait cru vivre assez vieux pour voire Severus rater une potion et se transformer en parfait….gentleman.

Y'avait pas d'autre mot.

Même sa tenue avait quelque chose de changée…certainement la chemise blanche qu'on voyait sous,la robe entrouverte.

Ca et les cheveux courts.

Ca et l'air détendu de Severus….il était bien placé pour savoir que ce dernier n'avait jamais l'air détendu en public, même face à lui.

Et alors que ce dernier le quittait, il se dit aussi que cette semaine allait être riche en émotion.

Surtout, il n'osait imaginer le succés fou que ce dernier allait avoir auprés de la gent féminine.

Surtout que demain, Severus commenceait les cours avec cours communs entre les Gryffondors et les Serpentards…

Septiéme année.

Y'en avait qui allaient être surpris.

En fait, se dit-il en se versant une tasse de thé au citron très sucrée, il avait hâte de voire ça.

Ca allait être amusant.

La porte de son bureau se rouvrit :

-Oh, au fait Albus, auriez vous un peu de ce sublimissime thé au citron que vous aimez tant ?

Tréés amusant.


Une tite review pour me dire ce que vous en pensez ?La suite arrive très bientôt !

Dans cette mini-fic, je fais allusion a une série de roman policier qu'on appelle « Le Poulpe » ; cette série existe, et vaut vraiment le coup, et dont tous les titres de la série sont basés sur des jeux de mots, comme vous pourrez le constater.

N'hésitez pas à me demander les références si cela vous interesse.

Bien entendu, tout ce charmant petit monde appartient aussi à leur créateur, j'essaye juste de rendre un petit hommage.

 et là, on voit que l'auteur a la flemme de trouver un exemple…