Titre : La violence des Sangs Purs.
Ramé : 1975 Les maraudeur entrent en cinquième année. Mais Sirius, d'ordinaire si charmeur et drôle, a maigri, il ne passe plus son temps à se vanter et il paraît fatigué. Que s'est il passé ? Comment les Maraudeurs, le groupe populaire semant la bonne humeur pourrait-il survivre à l'éloignement du leader, Sirius Black ? Plongé dans l'intrigue de l'histoire des Maraudeur.
Rating :M
Publication : Tous les mercredis

Pdv James

Je finis de me préparer, je sais que mes parents m'attendent mais que voulez vous on ne se refait pas. Ma mère finit par me crier qu'on va être en retard et je me dépêche de descendre les escaliers, faisant léviter ma valise. L'avantage de vivre dans une famille de sorciers est que la trace ne peut savoir si c'est moi ou ma famille qui utilise la magie. Gardant un sourire plaqué sur mon visage, je ne peux m'empêcher d'être inquiet. Sirius ne m'a pas recontacté depuis mi juillet. Toutes mes lettres sont revenues cachetées, ma chouette plus énervée à chaque aller-retour. Patmol n'abandonnerait jamais aucun de nous, et sûrement pas moi, son meilleur ami. J'ai peur. La famille de Sirius est tellement extrémiste, je n'ai aucune idée de jusqu'où ils peuvent aller. Il arrive à tout le monde de recevoir une correction, même à moi, la dernière en date justifiée par le déshabillage de Servilus et l'exclusion interne de trois jours qui a suivi. Mais de quoi est capable Orion Black pour remettre son héritier dans le droit chemin ?

Je secoue ma tête et me force à sortir de mes pensées. Je pose ma main sur celle de mon père et ma mère, l'autre sur ma valise, et nous transplanons. La sensation d'étau désagréable me prend et s'évapore tout aussitôt. Me voilà devant le majestueux train rouge crachant sa fumée. Je me sens tout de suite mieux. Je balaye la foule du regard à la recherche de mes amis. Remus est le premier à me tomber sous les yeux. Il est accompagné de monsieur et madame Lupin. Je lui fais de grands signes de la main et il s'approche suivis de près par sa mère et de plus loin par son père. Il est fatigué, c'est visible. Il faut dire que le loup supporte mal l'absence du chien, du rat et du cerf durant les nuits de pleine lune. Et comme nous ne pouvons décemment demander à accompagner Remus sans compromettre notre secret, le loup reste seul. Après une étreinte dans laquelle j'essaie de mettre tout me réconfort, je serre la main de son père et embrasse sa mère sur les deux joues. Laissant nos parents respectifs échanger des banalités respectueuses, nous fouillons la gare à la recherche des deux Maraudeur manquant.

Nous apercevons bientôt Peter en compagnie de ses parents et de sa petite sœur. Sara Pettigrow, 8 ans, est cracmole. La famille Pettigrow n'a pas de problème avec les moldus. Ainsi, que leur fille soit incapable de pratiquer la magie n'était pas grave et elle était aussi choyée et aimée que son frère. Une chose me saute aux yeux : sa sœur porte une sorte de turban sur la tête. Le foulard est bleu nuit parsemé d'étoiles. Aucune mèche ne dépasse, elle est mince, pour ne pas dire maigre et a un teint maladif. Son absence de sourcils est également choquante et le pansement blanc qu'elle porte sur la main se poursuit en dessous du pull qu'elle porte malgré les 27 degrés. Je la salue comme à mon habitude, essayant de ne laisser transparaître aucune trace d'intriguement dans ma voix. Peter embrasse une dernière fois ses parents et nous suivit. Il me semble qu'il s'est particulièrement attardé à embrasser sa sœur, comme si elle risquait de s'envoler à chaque instant.

On marche pour chercher Sirius. Un silence pesant s'est installé. Je me risque donc.
-Alors Pet', ces vacances ?
-Peut mieux faire... Se lamente Péter
-Raconte donc à ton Jamie ce qu'il se passe !
-C'est juste que...
-James ! Sirius, là bas. »
Remus désigne du doigt un Sirius qui a l'air pire que la jeune Sara. De larges cernes violettes s'étalent sous ses yeux. Yeux qui ont l'air d'avoir perdu tout éclat de malice. Une croûte de sang noire au dessus de son arcade sourcilière contraste avec le pâle de son visage. Il veut s'avancer vers nous quand son père le retient par le poignet. Il se retourne, une grimace de douleur déformant ses traits. Son père s'adresse à lui. J'essaye de lire sur ses lèvres, sans résultats. Il le relâche finalement. Et Sirius s'avance vers nous. Il marche doucement, prudemment, comme si chaque pas lui occasionne de la douleur supplémentaire. N'y tenant plus, je m'approche rapidement, le serrant précautionneusement dans mes bras, craignant de le blesser davantage qu'il ne devait déjà l'être. Sirius me rend mon étreinte timidement. Puis d'une voix rauque et basse, il dit.
-Je suis désolé. Pour les lettres.
-C'est pas grave Sirius. Oh Merlin mais qu'est ce qu'il t'ai arrivé ?
-La famille… Sirius Black semble au bord de larmes, ce qui est une première.
-Sirius je… Ma gorge est nouée par la tristesse de voir mon meilleur ami dans un tel état et par l'inquiétude de ce qu'ils avaient pu lui faire.
-Écoute Cornedrue, je vais bien ok ? Juste quelques désagréments physique. Je reste le plus beau de poudlard. Sourit Sirius.
-Absolument pas. Rejoignons les autres.
Le bras de Patmol passant au dessus de mes épaules , on marche vers le reste de notre quatuor. Les pensées les plus contradictoires défilent dans ma petite tête. Que se passe t-il pour que le grand Sirius Black accepte de se montrer en public en ayant besoin d'aide ?