Bonjour ou bonsoir à tous !

Ceci est un délire sortit tout droit de ma cervelle hier !

Teen Wolf et ses personnages ne m'appartiennent pas.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.


TRANSMUTATION

Dans le miroir, Stiles se figea l'air décomposé. La bouche grande ouverte, dont le menton toucherait dans environ une quinzaine de secondes le parquet. Ses yeux restèrent bloqués sur son reflet. Son cœur tambourinait dans sa fragile cage thoracique, ses veines pulsaient à une vitesse déconcertante. Inspiration. Expiration. Inspiration. Il commençait déjà à avoir le tournis. Hum, la crise de panique allait bientôt se pointer et lui ne pourrait rien y changer. Merde ! Mais pourquoi ! Chaque fois qu'une couille arrivait à Beacon Hills, Stiles pouvait être sûr à 99,999 % que ça tomberait sur lui. Lui, le pauvre et fragile humain comme disait l'autre grincheux de Derek. Ce dernier, le rejoignit près de la glace et se figea à son tour.

Stiles n'attirait pas le surnaturel, c'était le surnaturel qui venait toujours à lui. Comme un « Salutation Stilinski, moi, le sublimissime surnaturel te fait l'honneur de ma présence pour emmerder comme il se doit ta pitoyable journée. Tous mes remerciement et dédicace au père Lustucru. ». Euh ouais… il s'emballait peut-être un peu trop, mais bon grossomerdo, on revenait fatalement à cette conclusion.

- Oh mon Dieu ! Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que ce genre de truc n'arrive qu'à moi ! Cria l'adolescent complètement abattu.

- Tu ne vas pas la fermer cinq minutes. Gronda Derek.

- Non mais tu as vu ma tronche. Non parce que excuse-moi, mais contrairement à toi, moi je m'inquiète de mon état ! Virevolta Stiles en le pointant du doigt.

- Tu crois que ça me fais plaisir d'être ainsi.

- Peut-être ? Faut dire que tu es plutôt mignon, si tu vois ce que je veux dire, répliqua l'hyperactif en lui lançant un clin d'œil.

- Ne refais plus jamais ça, Stiles ! Je t'interdis d'avoir ce genre d'expression sur le visage.

- Alors arrête de me tripoter.

- Mais je ne te tripote pas !

- Tu crois que je ne t'ai pas vu faire depuis tout à l'heure, rétorqua-t-il fièrement.

- Mais comment on en est arrivé là ?

Oui c'était une très bonne question. Besoin de quelques éclaircissements sur la situation ? OK, OK alors… Il était une fois… Euh non… Plutôt. Tout à commencer…

2 heures plus tôt :

Notre jeune et préféré hyperactif était encore sur une nouvelle affaire surnaturelle. Cela dit, il voulait absolument la régler au plus vite pour son frère, son meilleur ami, et alpha. J'ai nommé Scott McCall. Bref tout ça pour en revenir à nos moutons, il y avait plus d'une dizaine de jours, une bande de magiciens vaudous ou autres choses s'étaient comme qui dirait mis à foutre le bordel dans sa ville chérie. Et personne, non personne n'avait le droit de faire une chose pareille ! Parole de Stilinski !

Son chemin l'emmena droit dans la gueule du loup. Non pas dans un piège. Mais dans l'ancien manoir des Hale, le carbonisé. Enfin, tout ça pour dire que Stiles aurait mille fois préféré se retrouver dans un autre endroit moins flippant. Non parce que le repère insalubre de Derek ça va bien deux secondes, mais ce n'est pas la Batcave ou le manoir de Bruce Wayne. Oh ça non !

Toujours plongé dans ses réflexions intenses, l'hyperactif sortit de sa jeep en brandissant fièrement sa batte de baseball en aluminium près à en découdre avec l'ennemi. Seul. Dans la forêt de Beacon Hills. Sans pouvoir. En pleine nuit. Devant une bâtisse délabrée. Non Stiles était courageux, c'était pour cela qu'il remonta son pantalon pour ne pas montrer ses genoux qui tremblaient.

- Vas-y Stiles ! Tu peux le faire ! Tu n'es pas Robin ! Tu es Batman !

Sur ces bonnes paroles, le jeune homme avança d'un pas beaucoup plus assuré en direction de la porte d'entrée. Cette dernière n'était même pas fermée, alors il en profita pour s'infiltrer à l'intérieur. À l'affut du moindre bruit suspect, il resserrait davantage son emprise sur sa batte. Hé hé, si un magicien se pointait, il passerait un mauvais quart d'heure. Sous pression, l'humain ne pouvait plus se retenir :

- Allez Harry Potter amènes-toi ! Tu n'es pas à l'école des sorciers ici, mon gars ! Tu es dans ma ville, Beacon Hills !

Silence radio. Bon apparemment Stiles s'était planté. Pas la moindre trace des magiciens dans le manoir. Fatigué par cette mini-expédition, le jeune homme s'installa sur l'un des vieux fauteuils du manoir. Il se tortilla quelques secondes. Quelle poisse ! Personne. Quand soudain son regard s'arrêta sur le sol de la pièce. Bizarrement, il n'avait jamais remarqué de symbole aussi étrange dans la demeure du loup-garou avant aujourd'hui. C'était un cercle comportant des signes, symboles et inscriptions inconnues pour le garçon. Conclusion, les sorciers étaient bien passé par ici ! Remplie de joie, Stiles en profita pour faire une petite danse de la victoire.

Il se stoppa net. Il fallait qu'il appelle quelqu'un pour annoncer la nouvelle. Pas Scott, il était en soirée avec Kira. Pas Lydia, elle était avec Jackson depuis son retour en ville. Pas Liam, parce que… pas Liam.
Il ne restait plus qu'un seul prénom en tête. Ça ne l'enchanta pas du tout d'ailleurs, mais pas le choix. Il prit son téléphone, inspira un grand coup et se lança :

- Hey Sal… je… non mais… Euh non attend je n'ai pas fini ! Ne raccroch… AAAHHH !

Stiles recomposa le numéro. C'était partie pour un second round !

- Bon maintenant tu me laisses parler Sourwolf !

- Quoi ! Qu'est-ce que tu me veux à deux heures trente du mat'… Deux heures trente du matin, ce n'est pas vrai. J'espère que tu as une bonne raison, Stiles. Sinon je te retrouve et je te tue… avec mes dents !

- OK, OK fait comme tu veux, mais rejoins-moi dans ton ancien manoir !

- Hein ? Mais qu'est-ce que…

- C'est une longue histoire ! Ramène ton cul loup-garou, je crois que l'on a de gros problèmes.

Une demi-heure plus tard, Derek gara sa Camaro à côté de la Jeep de l'hyperactif. Et vu sa tête, il ne devait pas encore être de bonne humeur. Il sentit l'odeur de stress que dégageait Stiles à l'intérieur de la bâtisse. Quand il le rejoignit enfin, il trouva un Stiles accroupi par terre comme un écureuil venant de trouver un gland. Une image qu'il n'arriverait pas à effacer de sitôt.

- Je peux savoir ce que tu fais ? demanda le loup-garou.

Le jeune homme sursauta et poussa un gémissement pas du tout masculin. Ce qui fit rire Derek. Intérieurement.

- La vache ! Tu veux que je meure d'une crise cardiaque ou quoi ? s'emporta l'hyperactif en se relevant.

- Stiles qu'est-ce que tu fais chez moi, à trois heures du matin ?

- Je te tricote un pull pour Noël.

Un blanc. Un long blanc traversa cette pièce.

- Mais non, viens voir ! Il y un cercle magique inscrit dans le parquet. Comme ceux des sorciers. Tu vois où je veux en venir ?

- OK mais pourquoi m'avoir appelé.

- Je n'en sais rien. Tout le monde est occupé sauf toi. Puisque tu es toujours tout seul.

Derek grogna. Il avait touché un point sensible.

- Je te ferais remarquer que tu l'es aussi, rétorqua le loup-garou.

- Un point partout champion. On va continuer encore longtemps ou on se concentre sur ce problème ?

Ils se rapprochèrent du cercle magique. La seule chose sur laquelle ils pouvaient être d'accord, c'était qu'il ne donnait violemment pas confiance. Quoi qu'il en soit, ils étaient bien déterminés à en comprendre la signification.

- Bon, tu penses que l'on devrait appeler Deaton ? interpella Stiles.

- Je n'en sais rien. Je n'ai jamais vu ce genre de chose avant.

- Hum très bien. C'est peut-être comme de la poudre de sorbier, les êtres non surnaturels peuvent entrer à l'intérieur. C'est sans doute un sort contre les loups-garous ou un truc dans le genre ? Et si je l'efface, le sortilège se brise.

- Je n'en suis pas si sûr.

Mais Stiles n'en fit qu'à sa tête et entra dans le cercle. Simultanément, le sol s'illumina, irradiant par la même occasion la pièce. Surpris, Derek recula d'un pas, aveugler par la lumière incandescente. Mais il comprit trop tard que tout cela n'était qu'un piège, et Stiles venait précisément de se jeter dedans. Dans un dernier réflexe de lucidité, Derek passa sa main à l'intérieur du cercle pour attraper le bras de l'hyperactif. Ce dernier se retourna. Leurs yeux se croisèrent une dernière fois, avant que la lumière ardente ne les en empêche.

- STILES !

- DEREK !

Dans le seul son de leurs voix, un flash blanc souffla la pièce.

Le temps s'écoula. Peu à peu Stiles refit surface. Les paupières lourdes, il s'aperçut qu'il était étalé au sol. Il se releva doucement. Son corps lourd souffrait atrocement. Il en profita pour se dépoussiérer. Déconcerté par les évènements précédents, il se dirigea vers un miroir pour voir s'il n'avait pas trop reçu des dégâts collatéraux. Vu le choc prit en pleine face, il avait bien le droit de voir le résultat. Et il n'allait pas être déçu.

Dans le miroir, Stiles se figea l'air décomposé. La bouche grande ouverte, dont le menton toucherait dans environ une quinzaine de secondes le parquet. Ses yeux restèrent bloqués sur son reflet. Son cœur tambourinait dans sa cage thoracique, ses veines pulsaient à une vitesse déconcertante. Inspiration. Expiration. Inspiration. Il avait terriblement chaud. Il commençait déjà à avoir le tournis. Hum, la crise de panique allait bientôt se pointer et il ne pourrait rien y changer. Merde ! Mais pourquoi ! Chaque fois qu'une couille arrivait à Beacon Hills, Stiles pouvait être sûr à 99,999 % que ça tomberait sur lui. Lui, le pauvre et fragile humain comme disait l'autre grincheux de Derek. Justement ce dernier, le rejoignit près de la glace et se figea à son tour.

Ce qu'ils virent dans ce miroir était vraiment, vraiment, vraiment… inattendu. Pourquoi ? Eh bien… Stiles arborait une barbe de trois jours, des yeux verts, et une veste en cuir sur le dos. Ses cheveux étaient noirs, et il avait pris pas mal de muscle. Quant à Derek, son corps était plus frêle, il portait un sweat à capuche rouge, et des baskets NIKE. Il avait les yeux couleur whisky et des grains de beauté un peu partout sur une peau laiteuse. Il souleva le sweat. Il passa sa main sur son abdomen. Mais où étaient passés ses muscles si durement forgés !

Un long silence régna, jusqu'à ce Stiles ne le brise :

- Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que ce genre de truc n'arrive qu'à moi ! Cria l'adolescent complètement abattu.

- Tu ne vas pas la fermer cinq minutes ? Gronda Derek.

- Non mais tu as vu ma tronche ? Non parce qu'excuse-moi, mais contrairement à toi, moi je m'inquiète de mon état ! Virevolta Stiles en le pointant du doigt.

- Tu crois que ça me fais plaisir d'être ainsi ?

- Peut-être ? Faut dire que tu es plutôt mignon, si tu vois ce que je veux dire, répliqua l'hyperactif en lui lançant un clin d'œil.

- Ne refais plus jamais ça, Stiles ! Je t'interdis d'avoir ce genre d'expression sur le visage.

- Alors arrête de me tripoter.

- Mais je ne te tripote pas !

- Tu crois que je ne t'ai pas vu faire depuis tout à l'heure, rétorqua-t-il fièrement.

- Mais comment on en est arrivé là ? lâcha Derek en se pinçant l'arête du nez.

- Qu'est-ce qui s'est passé Derek ?!

- On est tombé dans leur piège. C'était un cercle de transmutation spirituelle.

- Tu veux dire que…

- Oui.

- …Nos esprits ont échangé de corps, soupirèrent-ils en même temps.

Résultats des courses. Stiles était coincé dans le corps de Derek. Et Derek était coincé dans celui de Stiles…
Non, incontestablement ils ne voyaient pas du tout comment leur soirée aurait pu être pire que celle-ci.


Bon je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je peux vous dire que je me suis bien marrée en l'écrivant !

Câlins, lapins et tout le tintouin !