Cette fanfiction est un petit cadeau de Noël pour les membres du Baba. Soit, les gens les plus cools sur Terre. Je me disais : « Um, ok, tout le monde fait des calendriers de l'avent à la con. Moi aussi j'en ai envie, mais pas un par jour. J'arriverai jamais. En plus c'est trop pas original un chapitre par jour. C'est juste devenu has-been ! (enfin, je dis ça mais je suis la première contente de les lire ce genre de fics, haha, je suis la reine de la contradiction, tuez-moi sans délais ni hésitation, svp) » Dooonc, du coup, je fais un calendrier de l'avent différent ! 25 drabbles par heure. Tout sera posté entre le 24 et le 25 décembre. Enfin, grosso modo. Je dors et je prêche la bonne parole entre 2h du matin et 10h. Puis je risque d'être pas mal occupée à préparer le repas demain, snif. Ça sera plutôt un drabble par heure...aussi souvent que c'est humainement possible. Restez connectés à toute heure du jour et de la nuit. Je m'en fiche si vous avez une vie. Ceci est pour la bonne cause. C'est un zabnott et c'est gratuit. Que demander de plus ? Joyeux Noël à toutes et à tous. Et pour celles et ceux qui ne fêtent pas Noël, eh bien, profitez aussi de cette pause bien méritée. Bisou sur le cœur. D Would.
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25 steps to Happiness
One. Ce matin-là, Théodore était en retard. Il ignorait comment, mais son réveil n'avait pas sonné... ou peut-être que son sommeil fut bien trop profond. Les trottoirs givrés provoquaient une glissade tous les dix mètres au moins. Aucun bus ne circulait par un temps pareil et Théodore – déjà de mauvaise humeur et haletant – finit par arriver avec quarante-cinq minutes de retard. Oui, quarante-cinq. La boîte d'intérim qui lui avait déniché ce job le tuerait. À mains nues ou embroché, au choix. Mais le tuerait.
L'immeuble était haut et spacieux. Une espèce d'usine à designers qui se partageaient l'espace entre quelques créations loufoques. Théodore déplia le petit papier au fond de sa poche, lui aussi abîmé par la neige. Il lui fallut un certain temps avant de trouver son poste, au vingt-cinquième étage. Un simple local où il devait ranger le matériel nécessaire : stylos, feutres, encres, papiers, agrafeuses. Pas un seul conseil ne fut donné si ce n'est un vague « Bonne chance » du bout des lèvres.
D'une nature organisée, Théodore perché sur un escabeau, essayait déjà de mettre de l'ordre entre les crayons de différentes textures quand on se racla la gorge. « Um » Théodore leva instinctivement le nez vers la bouche d'aération en fronçant les sourcils. « Um, um », insista-t-on.
À ses pieds, un homme le regardait apparemment amusé. « Je voulais juste savoir s'il restait une boîte de marqueurs. » Incapable de répondre, Théodore le regarda se servir lui-même puis s'en aller. « Ça y'est. J'ai trouvé... Eh bien, merci pour votre aide ».
