Et bien bonjour à tous. Ce que vous allez lire est triste, certainement très mal écrit et incompréhensible, mais mon besoin d'exorciser le sacrifice ultime du 10ème Docteur était bien trop fort. Je ne sais pas vous, mais je n'arrive pas à tourner la page et accepter le 11ème.
Bonne lecture !
Rose Tyler. L'amour de sa vie. Plus encore que la mère de ses enfants, il y a plus d'une vie de cela. Rose Tyler. Celle qui avait su lui redonner l'espoir de se battre pour autre chose que pour la bataille elle-même. Celle avec laquelle il avait réappris à sourire, à faire confiance, à partager. Celle de qui il était tombé amoureux parce qu'elle se fichait de savoir s'il était humain, si elle était en danger ou non, pourvus qu'elle soit avec lui. Celle pour laquelle il avait accepté d'ouvrir ses cœurs, un peu.
Et il l'avait vu partir. Dans une autre dimension. Il n'avait rien pu faire. Sans possibilités de la revoir, à part ces quelques minutes de transmission à bord du Tardis. Sans avoir pu la toucher, sans avoir pu sentir sa douce odeur. Sans même avoir pu confesser le secret qui le consumait. « I love you ». Des mots qu'elle avait su dire, mais pas lui. L'espoir l'avait presque abandonné.
Il la croyait perdue jusqu'au jour où elle était réapparue, avec une arme indécemment volumineuse pour une si jolie rose. Cent mètres plus loin dans la rue. Fière et déterminée à revoir son Docteur. Ses cœurs s'étaient remis à battre comme jamais, à en rendre complètement fou un Master. Ils se regardaient comme si une seconde seulement s'était écoulée, chacun avec leur rage et leur douleur. Puis il avait retrouvé un semblant d'innocence, de joie de vivre. Elle était là. Sa rose aux pétales dorés. Sa raison d'avancer. Ce jour là, il ne se battait pas pour elle, mais avec elle.
Au bout du compte, il allait encore la perdre, comme une mélodie lancinante en boucle. De la plus cruelle des manières pour lui. Il lui avait donné l'opportunité d'être heureuse avec lui, mais sans lui. Son alter ego mi-humain, mi-Time Lord. Une fois encore, il abandonnait tout. Il n'avait toujours pas su lui avouer ce que ces cœurs hurlaient à la lune, quand il était seul. Il n'avait pas pu. Il l'aurait pris dans ses bras, embrassé, mais ne l'aurait jamais laissé partir. Alors mieux valait tout abandonner et la laisser elle et son alter ego s'apprivoiser loin de lui. Il apprécia que rien ne soit dit à haute voix. Savoir ce qu'il disait dans le creux de l'oreille de Rose était déjà suffisamment bouleversant, violent.
Alors qu'il les voyait enfin se découvrir sous son regard devenu dur, les cœurs du Docteur s'arrêtèrent de nouveau. L'heure n'était plus à la fantaisie ni à l'humour. Il avait finalement bien tout perdu.
Il rejoignit le Tardis avec sa solitude. Certes, Dona était là, mais il était désespérément seul. Seul, avec son amertume contre lui-même, sa jalousie, et la défaite ultime qui le dévorait. Il n'y avait plus d'espoir pour lui et sa Rose.
