Disclam : Rien est a moi, sauf l'idée de cette histoire et Li Mao ( 'Chat Sauvage' en chinois).
UA : La guerre entre mutant et non-mutant à fait rage et il y a eu un vainqueur : les non-mutant. Aujourd'hui, les mutants sont 'le meilleurs ami de l'homme' et ceux qui demeure sauvages sont chassé, comme on chasse le cerf.
Bonne lecture.
Un autre monde
Première parie: Li Mao
Chapitre un
Li Mao était le mutant de la riche famille Stryker.
Cette famille était composée en premier du Colonel William Stryker, un bel homme grand, fort, et strict.
Ce dernier était l'époux de Hélène Stryker, grande femme aux cheveux blond, tenant tout le temps un verre de whisky à la main.
Ils avaient tout deux eut deux enfants : Brian, âgé de onze ans et Jason, âgé de cinq été.
Li Mao donc, avait quatre ans de plus que l'aîné, mais lui obéissait au doigt et à l'œil ( Brian était son propriétaire). Il était plutôt beau pour un mutant, selon les dires de Monsieur ( le Colonel) mais se trouvait horriblement laid, lorsqu'il se comparait à la perfection qu'incarnait ces maîtres. Oui vraiment, comment pouvait-on trouver beau un être aux oreilles pointues ? Aux fines griffes acérées ? Qui possède une longue queue couverte de fourrure jaune et taché de noire ? Sérieusement ?
Li Mao se pensait laid et chaque compliment de ces maîtres étaient pour lui de la pitié de leur part qu'il fallait compenser par plus d'obéissance encore.
Pour le reste, il avait de cour cheveux blond (que Madame lui coupait tout les six mois), des yeux fendu vert-jaune, et un corps athlétique. Une mince bande de fourrure, identique à celle de sa queue, partait de sa chevelure allait jusqu'à cette dernière, recouvrant ainsi sa colonne vertébrale.
ooOOoo
Cette histoire commence par une matinée calme, une matinée comme toutes les autres.
Toute la famille est réunis dans l'immense salle à mangé, ou la servante amène le repas.
Ca semble être une bonne journée : le Colonel lit son journal sans crié sur son jeune garçon, qui jette la nourriture à tout va, Madame ne mange pas, elle sirote son (seulement) deuxième verre de la journée, et le Maître mange ses céréales, son baladeur MP3 sur les oreilles.
A ses pieds, couchés comme n'importe quel chat, Li Mao somnole.
Cette nuit, Brian à veillé tard, alors lui n'a pas beaucoup dormi, et avec tout l'exercice qu'il fait en journée pour amuser le jeune maître (Jason), il a besoin de sommeil.
Soudain, le Maître éteint la musique et lance :
-Je veux un autre mutant !
-Tu en a déjà un, lui répond son père sans levé les yeux de son journal.
-Il est nul ! Et je l'ai depuis que je suis tout petit !
C'est vrai. Ils l'avaient pris pour la protection de leur fils, leur héritier, puis comme jouet interactif, il n'y a pas mieux.
-S'il te plaît papa ! J'le donne à Jason et tu m'achète un nouveau mutant ! Un métamorphe ! J'ai vu la pub à la télé ! Ils ont l'air trop trop cool !
-Jason mérite mieux que tes vieux jouets ! siffle sa mère.
Brian comprend alors que la discussion est close. Il ne se rend pas compte qu'à ses pieds, Li Mao remue, il est nerveux. Y aura-t-il un autre mutant ici ? Changera-t-il de maître ? Ou vont les mutants dont on ne veut plus ?
Puis viens l'heure ou le Maître doit partir.
Bien sur, il n'emmène pas Li Mao en cour, même s'il aurait bien aimé. Comme chaque matin, il se lève, fait une bise à sa mère, à son petit frère, salut son père, et caresse la tête de son mutant, en lui disant de resté sage et d'être obéissant.
Puis Monsieur s'en va, après avoir embrassé sa femme et son fils, et sans un regard pour lui.
Li Mao ne le regarde pas non plus, il ne pense pas en avoir le droit. Monsieur lui fais peur. Ici, c'est lui qui inflige les châtiments corporels.
Enfin, la nourrice vient, prend Jason et l'emmène, sous le regard indifférent de Madame, et Li Mao suis, à quatre patte, bien sur. Jamais il n'irait marcher comme ces maîtres, même si il peut.
Et pendant toute la journée, il surveille, ou joue avec Jason, se lassant tiré la queue, les oreilles, les cheveux, feule sans grogné, montre les crocs sans mordre. Parce que c'est ça être l'animal de compagnie de quelqu'un.
Le soir venu, le Maître puis Monsieur reviennent.
La maison est tellement grande que Li Mao ne sais pas vraiment quand le Maître revient. Il ne le voit qu'au repas du soir, lorsqu'il reste couché sous la table.
Mais ce soir est particulier, Monsieur les a fait venir dans le grand salon. Madame se tiens dans un coin, contre un meuble, elle semble mécontente. Monsieur est debout devant la cheminée éteinte (normal au printemps), un grand cube recouvert d'un drap bleu derrière lui.
Même jeune, Jason sais quand il faut bien se tenir, il s'assoit donc sur le canapé, en face de son père. Li Mao entre, méfiant. L'odeur qui se dégage de ce cube, derrière Monsieur, ne présage rien de bon pour lui. Brian vient enfin, salut sa famille, s'assoit et caresse son mutant pour lui montrer qu'il lui a manqué pendant la journée.
Il a beau trouvé qu'il est nul, il reste son animal de compagnie, celui avec lequel il a grandit, et auquel il c'est attaché.
-Bien, bien, bien. Brian, ce matin, tu as exprimé le souhait d'avoir un nouveau mutant, et comme tu a eu de très bonne note au trimestre dernier, nous avons décidé, ta mère (Madame jette un regard noir à Monsieur) et moi, de te l'offrir !
-C'est vrai ?
-Regarde par toi même !
Le Maître se lève, ignorant totalement la panique que cause cette nouvelle chez Li Mao. Il s'avance et soulève le drap.
Dans une cage se tiens une petite fille avec un collier métallique semblable à celui du félidé.
-Woa ! Elle a quoi comme pouvoir ?
-Réfléchis, tu m'as demandé quoi comme mutant ?
-C'est une métamorphe ? Génial ! Merci papa !
Et oubliant totalement l'étique des familles embourgeoisées, Brian se jette dans les bras de son père.
-Mais n'oublies pas, ne lui enlève pas son collier.
-T'inquiète !
Le jeune garçon s'empresse d'ouvrir la cage, et ordonne à l'enfant de sortir, tout en prenant de plus ample information sur son nouvel animal au près de son père.
-Ils ne savent pas vraiment son âge, mais vus la rareté de ces mutant… Elle est déjà dressée, elle s'appelle…
-Et moi ?
La petite voix a résonné très fort, et a fait échos aux pensées de Li Mao.
Jason regard son père et son frère discuter, et se demande quand est-ce qu'il aura lui aussi un cadeau.
Monsieur jette un regard a son épouse, elle hausse les épaules, l'air de dire 'c'est ton problème'.
-Ecoute Jason, tu es trop jeune pour avoir ton mutant…
-Mais Brian en a deux ! C'est pas juste !
Monsieur et Madame s'en sont rendu compte très tard, mais c'est un garçon précoce. Cependant, ils le trouvent trop jeune pour qu'il aille à l'école.
-Mais Li Mao est a nous deux ! intervient l'aîné.
-Je veux mon mutant à moi ! Un qui bouge les objets sans les toucher !
-Mais, et Li Mao ?
-Il est nul !
Le petit garçon est catégorique. En l'entendant, le félidé se ratatine sur lui-même. Il voudrait pouvoir ce cacher, disparaître pour toujours.
-Mais…
-On t'achètera un mutant.
Madame a parlé.
Jason souris et va pour lui faire un câlin.
Il est clair que si Monsieur préfère Brian, elle, elle chéri son dernier.
Li Mao est désespéré. Qu'est-ce qu'il va faire ? Que va-t-il devenir ? Où va-t-il allé ? Toute ces question reste sans réponse, et jamais il ne les poserait, il n'a pas le droit de parler si on ne lui adresse pas la parole.
ooOOoo
Se soir, et pour la première fois depuis longtemps, Brian le conduit dans son chenil. Il dort dans sa chambre habituellement, au pied du lit, et là, il est dans son chenil, cette grande cage, dehors, dos à la maison. Au manoir devrait-il dire.
La dernière fois qu'il y a passé la nuit, c'était lorsqu'il à fait une bêtise (casé un vase) et là, il y est, sans avoir rien fait.
Il mange sa gamelle sans enthousiasme, puis entre dans la cabane de bois pour faire sa toilette. C'est une chose auquel les maîtres tiennent beaucoup : la propreté. Il doit faire et fais sa toilette tout les soirs, et change de pantalon (son unique vêtement) toute les semaines.
Une fois propre, il s'allonge sur le sol poussiéreux. Il a envie de pleurer mais se retient, les maîtres ne supporte pas ça.
Le cœur serré, il finit par s'endormir.
Il se réveille lorsque résonne le bruit du cadenas de sa cage. Il se lève et va voir, étonné.
Il fait encore nuit.
Dans l'air, flotte une odeur d'au de toilette et de cigare.
Malgré l'obscurité, Li Mao reconnaît la silhouette qui c'est infiltré, et il n'ose plus bouger, si ce n'est pour se tasser sur lui même.
-Rha… peste Monsieur. Il n'y a pas de lumière ici ?
-Sss.. Si, Monsieur. Derrière vous Monsieur. A coté de l'entrée, Monsieur.
-Ha, oui.
Il allume, et se retourne pour regarder le félidé. Il sourit.
-Je te fais peur ?
Li Mao a la gorge sèche, et n'arrive pas à parlé. Il se contente d'acquiescer d'un mouvement de tête, en espérant que Monsieur ne s'énerve pas.
Mais Monsieur rigole. Rigole puis soupire.
-Viens. Tu n'es pas puni que je sache.
Alors Li Mao le suis, tremblant comme un chaton, alors qu'il tient du guépard.
Monsieur rentre, et monte à l'étage, dans un bureau dont le félidé ne connaît que la porte, puisqu'il n'y est jamais entré.
L'homme s'assoit dans un fauteuil devant un lourd bureau de chêne, et rigole encore, lorsqu'il voit que le mutant n'ose pas passer la porte d'entré.
-Viens, je te dis.
Alors Li Mao entre. La pièce et décoré de façon classique, mais ça il ne le sait pas, puisqu'il n'a pas de point de comparaison, pour lui, elle est belle, avec sa cheminé immense, ces fauteuil style Louis XVI, ces meubles couleur bois, et ces tableau de la Renaissance.
-Ha la là… Soupir Monsieur, quand Li Mao est enfin assis à ses pieds. J'ai fais une belle bourde aujourd'hui… Tu parles pas, toi. Bah nan tu parles pas. Alors, tu vois, la je te parle, donc, tu me réponds.
Li Mao ne comprend pas vraiment ou veux en venir son maître. Il ne lui pose pas de question direct, il n'a donc pas a parler. S'il le fait, il va se faire punir.
-J'ai dit parle.
Sur l'insistance de Monsieur cependant, il se décide à ouvrir la bouche :
-Vous… Vous n'avez rien fait de mal, Monsieur.
-Tss… s'amuse l'homme. T'es marrant.
Li Mao remarque alors que ce n'est pas le maître strict et sérieux de tout les jours. Il semble plus détendu, plus souriant.
Le regard du mutant dévie sur le bureau ou est posé de la paperasse, un cendrier, une boîte de cigare, une bouteille de vodka et un verre.
-T'en veux ? demande le maître en voyant le regard du félin posé sur la bouteille.
-Non, non ! Non merci !… Monsieur, s'empresse-t-il d'ajouté, le rouge au joue parce qu'il c'est fait prendre sur le fait.
L'homme rigole toujours et se sers, et boit, et se re-sers.
-Tu sais, je n'aurais jamais du acheté de mutant à Brian ! Maintenant, Jason en veux un aussi ! et je me retrouve avec toi dont personne ne va s'occuper ! Sans compté que c'est pas donner un mutant ! Surtout les télépathes. Et toi, hein ?
Les phrases de Monsieur sont moins cohérentes que d'habitude.
-Je vous reste fidèle, Monsieur.
Il ne veut pas partir, il ne sait pas ce qu'est l'extérieur, et ne veux pas savoir.
-Fidèle...
L'homme pose sa main sur le sommet de la tête de Li Mao.
-Mais es-tu obéissant ?
-Oui Monsieur.
Mais à peine a-t-il dit cela, qu'il a l'impression d'avoir parlé trop vite.
La main quitte le cuire chevelue et lui caresse le visage.
-Oui… Pourquoi pas… murmure tout bas l'homme… Mais ça reste un délit !… Pas sur un animal… Je peux pas faire sa…
Il semble lutter avec lui-même, puis il finit par dire, en se levant.
-On va voir si tu es fidèle et obéissant. Viens.
Quoi ? Un test ? Une épreuve ?
Anxieux, Li Mao suis le maître jusqu'à une autre salle : sa chambre.
ooOOoo
Une heure plus tard, Monsieur ramène Li Mao dans son chenil, après lui avoir fait promettre de ne rien dire.
Bien sur qu'il ne dira rien. Il a bien trop honte de ce qui vient de se passer pour en parler, et assis devant la porte de sa cage, il se demande s'il veut vraiment rester dans cette maison, à bien y réfléchir.
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A l'aube, après des heures de délibération silencieuse, il porte les mains au collier métallique qui orne son cou, ce collier qui indique sa position à toute heure du jour et de la nuit, ce collier qui montre qu'il a un propriétaire, ce collier symbole de sa servitude et d'un geste brusque, l'arrache.
Puis il escalade le grillage, et saute de l'autre coté, dans la cour.
Prudemment, il avance vers le font du parc, ou il se mélange à la forêt.
Il faut faire attention : il y a les gardiens, les alarmes, les chiens.
Ces maudites bêtes veulent le dévorer, et il en a déjà tué plusieurs, mais il ne se sent pas la force de ce battre. Pas après… Cette nuit blanche on va dire.
Il atteint le couvert des arbres, puis quelques minutes plus tard, une immense enceinte de pierre, qu'il franchit en escaladant un sapin.
Il est libre.
Libre et terrifié.
A suivre…
