Eh oui, encore une nouvelle fic reprenant le fascinant univers de notre déesse à tous, J.K. Rowling ! A noter que cette histoire-ci prendra place dans différentes époques (vous verrez bien, je ne vous en dis plus), et que peu de personnages de mon propre cru viendront se mêler à l'intrigue, pour une fois . Aussi donc, attendez-vous à retrouver vos héros favoris dans toute leur splendeur, même si je prendrai quelques libertés parfois avec certains…

Bonne lecture à tous et à toutes !

L'Anneau de la Déesse – Prologue

Bureau de Dumbledore. L'année scolaire venait de s'achever, et l'éminent professeur vaquait à ses occupations, lorsqu'il surprit une bien étrange activité au sein de l'un de ses tableaux :

« Albus !

Un problème ?

C'est à dire… Nous avons trouvé une jeune fille au Département des Mystères… »

Ni une ni deux, le sage homme usa d'un portoloin, arrivant bientôt au Ministère de la Magie. Pressant le pas, il rencontra alors deux jeunes Aurors qu'il avait eu comme élèves, et qui s'étaient à présent mariés, les Londubat :

« Franck ! Alice ! Que se passe-t-il ?

Comme vous avez dû l'apprendre, Albus, nous avons…

…trouvé une jeune personne au Département des Mystères ! Mais encore ?

Elle ne semble pas être de notre monde… ni faire usage de la magie…

Franck… Il y a plus préoccupant que cela ! A vrai dire, Albus, elle a été trouvée allongée, endormie, au pied de l'Arche… Nul n'a jamais su à quoi elle servait, et aujourd'hui nous trouvons non loin d'elle cette demoiselle…

C'est bien étrange, en effet… Puis-je la voir ?

Si nous vous avons prévenu, Albus, c'est que nous estimons que votre aide pourrait nous être précieuse… Venez ! »

Le vieil homme suivit les deux Aurors jusqu'à une petite salle close où patientait l'inconnue, entourée de plusieurs de leurs collègues. Entrant, il fut surpris de ne voir aucun étonnement dans l'attitude de l'étrangère, comme si cette dernière le connaissait déjà :

« Albus Dumbledore ?

C'est exact, jeune fille.

Bien. Pouvez-vous les convaincre de nous laisser seuls ? »

La remarque le fit écarquiller les yeux. Elle devait le connaître d'une façon ou d'une autre, au moins de réputation. Mais pourquoi lui ? Il resta un moment interdit face à cette demande, puis fit signe à la demi douzaine de gardes de sortir. Dès qu'ils furent en tête-à-tête, elle commença à se livrer :

« Merci, professeur Dumbledore. J'avais peur d'être arrivée trop tard mais, fort heureusement, vous êtes encore en vie…

Puis-je savoir à qui j'ai l'honneur de m'adresser ?

Mademoiselle Alyce Gilmore. Qui, en aucun cas, n'est mon véritable nom. Celui qui m'a vu naître s'est perdu quand j'ai acquis le pouvoir qui m'a permis de voyager jusqu'ici. Vous aurez probablement remarqué que je ne suis point anglaise non plus, du fait de mon accent qui doit être particulièrement désagréable… »

Le vieillard écoutait avec attention. Certes non, elle n'était pas britannique, et avait un accent purement français. Alors pourquoi cette demoiselle s'adressait-elle à lui :

« Vous vous demandez sans doute ce que j'ai l'intention de faire ? J'ai une sorte de mission à accomplir, et pour l'accomplir au mieux, il me faudrait intégrer Poudlard durant une année scolaire entière… »

Le sage homme la regardait, sceptique. Elle n'avait pas la moindre trace de magie en elle, du moins pas de celles qu'il connaissait :

« En effet, je suis ce que vous appelez une moldue. La magie telle qu'elle existe en ce monde m'est inaccessible, car ne la connaissant pas, je ne sais en déterminer les fondements. Or, pour utiliser une force, je dois avant tout en connaître les lois, les mécanismes… Mais si vous acceptez ma proposition, j'œuvrerai pendant cette année d'étude à trouver des équivalences entre la magie que je pratique et celle qui a cours en ce monde…

Mais… n'êtes-vous pas un peu… âgée pour entreprendre des études ? A votre niveau, je ne saurais vous placer directement en septième année…

Cela importe peu. Il me semble que la rentrée est encore loin, et qu'il reste quelque temps que je pourrais employer à rattraper mon retard… Si vous me le permettez, bien entendu…

Eh bien… Pour ce qui est de certaines matières, vous pourrez aisément utiliser les ouvrages scolaires. En revanche, pour d'autres, il vous faudra passer à la pratique. Je suppose que vous n'avez pas de baguette… »

Dumbledore sortit la sienne, la posant en évidence devant la jeune fille. Elle s'en saisit délicatement, l'observant d'un œil attentif, puis la reposa :

« Un catalyseur… Rien de plus, n'est-ce pas ? Il concentre la magie de l'utilisateur afin de délivrer la puissance nécessaire… Malheureusement, le bois est un élément trop fragile pour accueillir la puissance magique provenant de mon monde… Chez nous, nous utilisons les propriétés du cristal. Mais dès que je maîtriserai un peu mieux la magie de ce monde-ci, je me ferai une baguette de cristal… Cela sera sans doute plus approprié et plus discret.

Faites au moins l'effort d'essayer ! Qui sait, vous trouverez peut être votre bonheur… »

Affichant un sourire malicieux, le vieil homme lui expliqua brièvement les formalités qu'il avait à remplir, précisant qu'il reviendrait sous peu la sortir d'ici. En effet, quelques heures plus tard, le sage homme la libérait de sa prison et, sortant du Ministère, la conduisit directement au Chemin de Traverse…