Hey!
Me revoilà. Ce n'est pas à proprement parlé la fic que je comptais écrire mais en bonne tête en l'air, j'ai oublié mes notes avant de partir de chez moi. (je m'arrange de jour en jour on me l'a déjà fait remarquer)
Épuisée. Aussi je m'excuse par avance de l'absence de tout intérêt dans mon entreprise.
C'est que je dors plutôt mal ces derniers jours voyez-vous, ça m'a donné des idées de matinées agréables et douces au seireitei.
Au moins cette fois je n'ai pas publié le brouillon ;-)
Une seconde histoire plus comique et moins sucrée devrait suivre...pitié, continuez à me lire après...
Disclamer : Appartient à Tite Kubo. Oui, les discussions sur les Royalties ont tourné court "Sortez-moi cette malade d'ici et fermez la porte de cette salle de bain!" qu'il a dit.
Le soleil commencer à peine à éclairer la pièce quand la jeune femme bougea doucement sur son futon.
Elle s'étira calmement et, s'asseyant, emplit ses poumons de l'air frais et vigoureux du matin.
D'aussi loin qu'elle se souvenait, elle s'était toujours levée de cette manière, agissant méthodiquement sans penser aux gestes effectués, une routine qui pourtant ne l'ennuyait jamais.
Abandonnant ces vêtements de nuit, elle lava lentement son corps à l'eau fraiche d'une cruche prévue à cet effet, brossa ses cheveux de jais et revêtit son uniforme.
Son esprit hélas commençait déjà à quitter cet état de grâce propre au réveil, il lui faudrait penser, organiser, réaliser tant de choses inhérentes à sa fonction qu'elle sentait déjà la lassitude l'étreindre.
En avalant son thé brulant, elle avait en tête la liste des actions à effectuer... et ça....c'était une routine bien plus fastidieuse.
Mais c'était là la charge d'un fuku-taicho et elle avait juré de l'assurer du mieux qu'elle pourrait, aussi, après avoir attrapé l'énorme pile de travail qu'elle avait ramené hier soir, elle sortit rapidement, l'air froid et farouche que tout le monde lui connaissait bien.
Ainsi commença la journée de Nanao Ise, rythmée par les nombreuses visites de subordonnés, de messagers et de collègues qui lui apportaient toujours plus à faire.
La shinigami, ne cessait durant tout ce temps de lever la tête et de fixer l'horloge au-dessus du bureau vide de son supérieur.
Il était quasiment 15 heures quand sa patience, éprouvée depuis huit longues heures déjà, se brisa.
Alors, sous le regard ahuris de deux jeunes secrétaires, elle se leva, appuyant fortement avec ces poings sur le bureau, une expression de fureur sur son visage pâle.
Et elle sortit...
Kyoraku était un homme d'âge mûr avec un esprit d'adolescent débauché, du moins c'était l'idée que la plupart des shinigamis qui le rencontraient se faisaient.
Aussi quand il était rentré, hier soir, en chantant une chanson peu adaptée à sa fonction, incluant une vieille veuve, un poney en rut et des bouteilles de saké, puis, lorsqu'il s'était effondré ivre mort sur son futon, chacun avait eu une pensée pour la pauvre âme qui devrait l'en déloger le lendemain.
Or, l'âme en question avançait comme une folle dans les couloirs de la huitième division et elle n'avait rien d'une personne que l'on peut prendre en pitié.
Sans prendre la moindre précaution, elle ouvrit en grand les pans de la chambre de son supérieur.
« Taicho! »
Le cri servit à peine à sortir Shunsui de sa torpeur, il ouvrit doucement les yeux pour tomber nez à nez avec sa lieutenant, laquelle n'était pas franchement souriante.
« Nanao-chan? Venue faire un câlin à son taicho de bon matin?
La matin? Avez-vous seulement idée de l'heure qu'il est?
Je remarque que tu n'as rien dit concernant le câlin répondit l'homme, constatant que sa jolie lieutenant se tenait quasiment allongée sur lui
DEBOUT! »
A peine eu-t-elle finit de crier, que des mains fermes l'attrapèrent aux hanches. Son expression changea en un instant pour passer de la colère à la surprise quand, une rotation plus tard, shunsui se plaça au-dessus d'elle.
« Taicho, elle baissa les yeux vers le large torse de son supérieur pour observer sa situation, qu'est-ce -que vous faîtes? »
« Faisons comme si c'était le matin.
Quoi? Mais ce n'est pas le matin! Laissez-moi, lâchez-moi, je ne trouve pas ça drôle du tout!
Faisons comme si c'était le matin, Nanao-chan!
Il n'y a pas de Nanao-chan, levez-vous vous me faîtes honte! »
La shinigami accompagnait ses protestations de tentatives d'évasion mais l'étreinte, associée au poids du capitaine lui ôtait toute possibilité de fuite.
Elle ne pouvait même pas le frapper.
Le pire était sans doute que plus elle gesticulait sous lui plus son trouble grandissait. Chacuns de ses mouvements frottaient un peu plus son corps contre celui de son supérieur et creusait son ventre d'une douce chaleur.
« Faisons comme si c'était le matin. »
« Taicho arrêtez avec ça....j'ai du... travail »
Il lui semblait maintenant qu'elle allait mourir là, brulante et tremblante, aussi, elle leva lentement ses yeux bleus suppliants pour rencontrer ceux de son capitaine.
Lui riait joyeusement des tribulations de sa lieutenant. Il la trouvait toujours aussi belle quand elle enrageait contre lui et contre elle même. C'était son type de lever préféré.
Il plongea soudain sa tête dans le cou de Nanao pour sentir le parfum de ses cheveux bruns.
« Allez ma Nanao-chan, faisons comme si c'était le matin »
Vaincue, la lieutenant normalement si terre-à-terre cessa de bouger, sa respiration, saccadée un instant plus tôt, se calma lentement.
Fermant les yeux elle dit « Soit »
Alors triomphant son capitaine roula sur le côté sans cesser de la serrer dans ses bras.
«Et maintenant quoi? » demanda timidement la jeune shinigami lovée contre la poitrine de Shunsui.
« Maintenant on fait comme le matin »
Disant cela il cala sa tête sur celle de sa subordonnée et ferma les yeux.
Le sentant relâcher la tension de son étreinte, se fut au tour du lieutenant de sourire, « ah! Oui bien sûr, le matin, lui, il fait la grasse matinée! »
Tandis qu'elle se moquait de la paresse de son supérieur, elle se rendit compte que plus aucune mauvaise pensée ne l'assaillait, elle ignorait comment son capitaine avait fait, mais cette état de calme si rare pour elle lui avait été rendu par une journée si mauvaise.
« Comme si c'était le matin »
Elle s'endormit à son tour.
