Auteure: Kitsune no Yami

Genre: general, un peu romance. Je préviens, il y aura du yaoi! Si vous n'aimez pas, la réponse est simple: ne lisez pas! Il y en a qui aime (moi, à l'occurrence)

Summary: Harry entre en sixième année. Après avoir passé un mois à culpabiliser, il se prendra en main et s'entraînera du mieux qu'il pourra. Seulement, Il ne faudra pas longtemps à Harry pour tomber à nouveau dans les problèmes. Time travel fic. Yaoi en perspective.

Disclaimer: Ce cher Harry Potter et Co ne m'appartiennent pas! Alors, ce n'est même pas la peine d'essayer de me faire du chantage, je ne peux PAS vous les donner! Et j'en suis la première désolée…

Blabla de l'auteure: On passe aux choses sérieuses. De un: ce n'est que ma deuxième fic! Soyez indulgents…Cependant, toutes suggestions et remarques productives sont les bienvenues De deux: je ne suis pas bétalectée pour celle-ci. Dès lors, ça va être une torture pour vous. Je suis une vraie catastrophe. Cela étant dû à ma distraction grosse comme une maison, je ne peux rien y faire! Allez demander à une distraite pas essence de faire gaffe à ne pas distraite? Alors je jure que je fais mon maximum, mais j'ai bien peur que ce ne soit pas suffisant…TTTT


Another brick is falling from me…


Chapitre 1: Introduction et anniversaire


Je m'ennuyais… J'avais passé le plus clair de mon temps, depuis la fin des cours, à me flageller à propos de Sirius. J'avais le sentiment que j'allais devenir fou sous peu. Chaque geste, chaque mot, chaque objet semblait me reprocher mes actes. Je pouvais pourtant vous assurer que je n'avais pas besoin de ça, je me suffisais amplement…

Un mois n'était pas encore passer, que je ressemblais plus à une loque qu'à un être humain. Tous aspects de moi-même, que j'affectionnais avant, étaient inexorablement traînés plus bas que terre par mon sentiment de culpabilité. Pour couronner le tout, Voldemort, non content de m'avoir privé de mon seul parent, avait passé son temps à torturer des moldus et à me faire parvenir leur douleur pas le biais de ma cicatrice.

Bref, tout allait pour le mieux!

Et maintenant, je m'ennuyais… Tellement obnubilé par ma situation, j'en étais venu à ne même pas me rendre compte que je ne recevais aucune nouvelle de l'extérieur. Je me contentais d'envoyer une lettre tous les trois jours, dans laquelle je mettais que tout allait très bien, et que les Dursley se tenaient tranquille. A mon plus grand soulagement, les Dursley avaient, en effet, pris très au sérieux la menace de l'ordre. Ils avaient jugé plus sûr de ne rien faire de compromettant et m'avaient laissé dans une paix, certes relative, mais nettement suffisante, en comparaison du traitement que j'avais subit les années précédentes.

Et là, je m'ennuyais…J'avais déjà fini tous mes devoirs, cherchant à m'occuper l'esprit, et surtout à le tenir éloigné d'un sujet bien précis. Cela marcha un temps; jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de devoirs. Problème…Je pris alors la décision d'étudier tous mes cours à partir de la première année, me disant, qu'après tout, ce ne serait pas du luxe. Notamment en potion, ou je ne brillais pas vraiment. Mais tout à une fin…

J'étais donc allongé sur mon lit, réprimant à grande peine la nostalgie des corvées sans fin de la tante Pétunia. Au moins, elles m'empêchaient de réfléchir, elles! Je soupirais et me roulais sur le côté, regardant l'heure. Bientôt mon anniversaire. Question existentielle: quelqu'un se rappellera t'il de la présence en ce bas monde de monsieur la loque humaine, où le jugeait-on déjà en train de manger les pissenlits par la racine? Démoralisant…Il ne me restait plus que ça: me rendre compte qu'on n'avait pas jugé utile de me tenir au courant de ce qui se passait dans le monde sorcier, une fois de plus. Nouveau soupir, je me retournais.

Quand bien même je recevrais des cadeaux pour mes seize ans, je savais que je n'en aurais pas de la part de Sirius, rendant les autres peu attractifs.

Histoire de bien me contrarier, c'est ce moment là que choisirent les hiboux annuels pour entrer dans ma chambre. Coquecigrue commença à tonitruer dans tous les sens, jusqu'à ce que je l'attrape et que je le calle sous une cruche, que j'avais amené dans ma chambre quelques semaines plus tôt, m'évitant ainsi d'avoir à descendre trop souvent. Le paquet, que le hibou rachitique de Ron portait, était resté en dehors, relié à l'animal seulement par une ficelle. Je m'en approchais et défis le nœud. Je déballais le papier kraft tout en dépliant d'une main la lettre qui accompagnait la boîte.

Salut Harry!

Comment ça va? Ici, où tu sais, les choses se passent bien, si tu oublies les disputes rituelles entre les jumeaux et ma mère. Mais ce n'est pas pour ça que je t'écris! C'est pour te souhaiter un: BON ANNIVERSAIRE!

J'espère que mon cadeau va te plaire et qu'on se verra bientôt.

A plus,

Ron

Délaissant la lettre, je sortis, ce qui s'avérait être un livre, de son emballage. Je lu le titre

Le quidditch, et le pourquoi de son succès.

Peu surpris que le cadeau de Ron porte sur le quidditch, je le feuilletais légèrement avant de passer à Hedwige, qui portait sans doute celui d'Hermione.

Cher Harry,

Bon anniversaire! J'espère que tout va bien pour toi. Ou du moins, le mieux possible, vu les évènements…

J'ai trouvé le livre dans une librairie très réputée d'Italie (c'est là où je suis pour le moment, avec mes parents) et quand je l'ai vu, je me suis dit qu'il te serait très utile.

Encore bon anniversaire,

Hermione

Le livre en question était un livre de sorts et incantations de niveau très avancés. Je me jurais de le potasser plus tard et remerciais mentalement Hermione. Je passais au suivant.

Harry,

Bon anniversaire!

Je t'envoie comme cadeau un livre qui te permettra de devenir un animagus, si tu le désir. Je ne te force à rien, bien entendu. Je m'étais juste dit que ça t'aurait sûrement fait plaisir de l'avoir, lorsque je suis tombé dessus. C'est celui qu'ont utilisé les Maraudeurs lorsqu'ils ont voulu devenir des animagi, pour m'accompagner lors des pleines lunes. Si tu l'utilises, je compte sur toi pour me dire quel animal tu es!

Oh, j'allais oublier! Je viens te chercher demain matin pour t'amener où tu sais. J'aurais voulu te prévenir plus tôt, mais Dumbledore tenait absolument à ce qu'on soit le plus prudent possible, et pour cela, qu'on ne t'envoie pas de lettres jusqu'à la dernière minutes. Selon lui, c'est déjà assez dangereux de t'avoir demander de nous envoyer des nouvelles aussi souvent, au risque de se faire repérer. Tu le connais, il est têtu.

Je me réjouis de te voir demain,

Rémus

Génial! Si j'avais cru possible de devenir un animagus. Je souris pour la première fois de tout l'été et posais le vieux livre, que mon père et Sirius avaient tenu dans leurs mains, sur les deux autres livres reçus pour mon anniversaire.

J'allais devoir retourner à Grimmaud… J'avais espéré ne pas y être obligé, mais visiblement, ce ne serait pas le cas. Je pris l'avant dernière lettre, qui devait sans doute être mes résultats aux BUSES, vu que c'était un hibou que je reconnaissais comme étant de Poudlard, qui le portait.

Monsieur Potter,

Veuillez prendre connaissance de vos résultats aux BUSES, ci-dessous:

Enchantement écrit: Effort Exceptionnel

pratique: Optimal

Métamorphose écrit: Optimal

pratique: Optimal

Divination écrit/

pratique: piètre

Astronomie écrit/

pratique: satisfaisant (en tenant compte des évènements ayant eu lieu)

Potion écrit: Optimal

pratique: Effort Exceptionnel

Botanique écrit: Effort Exceptionnel

pratique: Effort Exceptionnel

Défense contre les forces du mal écrit: Optimal

Pratique: Optimal (avec les félicitations du jury)

Nombres de BUSES sur 15: 13

Je restais un moment en contemplations devant mes résultats. Je ne pensais pas avoir aussi bien réussi. Ravi, je m'apprêtais à mettre la lettre de côté, quand je vis qu'il y avait un autre papier dans l'enveloppe.

Monsieur Potter,

La grande inquisitrice, madame Ombrage, étant relevée de ses fonctions, j'ai le plaisir de vous annoncer que la restriction qui pesait sur vous est levée. Vous êtes à nouveau l'attrapeur de l'équipe de Gryffondor. Je vous remettrais votre balai lors de notre prochaine rencontre.

Bien à vous,

Vice-directrice, Minerva McGonagall

Mon balai! J'allais enfin le récupérer! Si il y avait une chose à laquelle j'avais pensé durant les vacances, en dehors de Sirius, c'était bien à mon éclair de feu, le cadeau qu'il m'avait offert. L'humeur un peu plus légère encore -c'est-à-dire que je ressentais un peu moins que d'habitude l'attraction terrestre- je me dirigeais vers le dernier hibou, qui semblait venir, lui aussi, de Poudlard.

Cher Harry,

Je te souhaite un bon anniversaire. J'espère que tu prendras grand soin de ton cadeau. Je l'ai trouvé auprès de Fumseck. Pas de confusion possible, c'est un œuf de phénix. Ne me demande pas d'explication sur ça venue, je ne me l'explique pas vu qu'il est un mâle…En tout cas, il m'a fait clairement comprendre qu'il t'était destiné. Je te le confie donc.

Porte-le sur toi, environ trois jours, à la chaleur de ta magie, et l'œuf va éclore. Après cela, tu n'auras besoin de rien faire, si ce n'est lui donner de l'affection.

Porte-toi bien,

Albus Dumbledore

Dumbledore…J'avais parfaitement conscience qu'il n'était que partiellement en tort dans l'histoire, mais je ne peuvais pas m'empêcher de lui en vouloir, parfois.

Je sortis l'œuf de la petite boîte capitonnée, qui accompagnait la lettre du directeur. J'avais lu, une fois, un livre sur les phénix. Leur œuf serait rouge avec différentes nuances et quelques petites taches dans les tons jaunes. Curieusement, le mien n'était pas exactement ainsi. En effet, il était rouge, mais beaucoup plus sombre que l'image que j'avais pu voir. Le rouge allait de magenta à rouge presque bordeaux et les taches, au lieu d'être jaunes, étaient améthyste. J'allais vérifier dans la lettre de Dumbledore si il ne disait rien à ce sujet, mais non.

Décidant que les questions viendraient plus tard, je murmurais un «bienvenue!» au futur oiseau, le mis dans un petit sac en bandouillère, que je passais à mon cou et allais me coucher.

Comme à mon habitude depuis un mois, si ce n'était par Voldemort, je me réveillais en sursaut par un cauchemar, où je revis la mort de Sirius. Pas plaisant, si vous voulez mon avis. Je tâtonnais vers ma table de nuit, à la recherche de mes lunettes qu'une fois trouvées, je mis sur mon nez.

Six heure…Bien trop tôt à mon goût….Tout compte fait, peut-être pas! Rémus venait me chercher ce matin, et rien n'était près pour son arrivée.

Je sautais hors de mon lit, faisant sursauter Hedwige, qui était sûrement rentrée de sa chasse une ou deux heures plus tôt. Je lui fis un sourire d'excuse avant de filer dans la salle de bain.

Arrivé là, je pris une douche en vitesse. Une fois sortis, je regardais mon reflet pour la première fois depuis ce qui me semblait une éternité.

Un corps trop mince se trouvait en face de moi. Pas maigre, mais à la limite. Il fallait bien avouer que de faire le légume-rat de bibliothèque pendant une mois n'avait pas aidé la musculature à se développer… J'avais tout de même un peu grandit. Je devais faire quelque chose comme 1m70 maintenant, mais ça restait tout de même trop petit, à mon avis, pour un garçon de seize ans. Je boudais un peu et levais les yeux vers mon visage. Je ne pus retenir un mouvement de recul, surpris de se que je voyais dans la glace. C'était toujours moi, ça, c'était sûr! Mais mes traits s'étaient terriblement affinés, les dernières rondeurs de l'enfance ayant définitivement déserté mon visage.

On voyait toujours la ressemblance avec mon père, mais elle était moins frappante. C'était comme si le bagage génétique de ma mère avait attendu mes seize ans pour se manifester. Mes yeux, eux, étaient pareils à eux-mêmes, c'est-à-dire, plus émeraudes que jamais et toujours sagement installés derrière mes hublots. Mes cheveux, par contre…Ils avaient pas mal poussé durant ce mois, et j'avais refusé que ma tante me les coupe. Ils m'arrivaient maintenant plus ou moins aux épaules. Je dis plus ou moins parce qu'ils étaient composées de tas de mèches de tailles différentes, partant, comme à leur habitude, dans tous les sens. Cependant, leur longueur leur donnait un air plus recherché, faisant moins tête juste sortie du dodo.

Me jugeant finalement assez satisfait de ma réflexion, je m'habillais et retournais dans ma chambre, rassembler mes affaires dans ma valise.

Je réunis tout ce qui était en ma possession dans cette pièce. Devoirs, cape d'invisibilité, carte du maraudeur, cadeaux d'anniversaires et cartes les accompagnant, autres livres de cours, uniformes et tout ce qui était plus ou moins utile dans une école de sorcellerie.

Une fois fini, je m'assis sur mon lit, le livre offert par Hermione ouvert sur les genoux, parce que trop lourd, plongé dedans en attendant Rémus.


Note de l'auteure: Voilà! Premier chapitre fini! Dites-moi ce que vous en pensez, pour que je sache si je continue ou pas…Je ferais sans doute quand même un peu plus de chapitres, histoire que vous sachiez plus ou moins ou je vais, avant de savoir si je continue ou pas ;