Titre : Un Dumbledore en cache toujours un autre
Auteures : meish kaos et fumseck 62442
Personnages : Aberforth, Albus et Ariana Dumbledore Gellert Grindelwald
Catégorie : Essai, avec les thèmes de la table 3 des Croisades
Rating: PG-13 (pour les allusions de Gellert, dixit Fumseck)(c'est vrai quoi, ce type ne pense qu'à ça )
Disclaimer : Les personnages appartiennent à JKR. La table des thèmes appartient à benebu et à pompompower.Seul le délire, les fous rires et l'interprétation particulière des personnages est à nous

Note des auteures : Nous avions envie de nous amuser. Comme nous sommes toutes deux de vraies gamines, incapable de se taire et nous renvoyant la balle sans cesse, nous avons décidé de faire un "ping-pong" de drabbles : nous avons pris la table # 3 des Croisades de Pompom et nous avons écris, à tour de rôle, la suite des aventures des quatre personnages que nous avons choisis.


Un Dumbledore peut en cacher un autre

Mon crime impuni (Fumseck)

Ariana s'était réfugiée dans l'arbre qui se trouvait au fond du jardin. Elle venait d'emprunter la baguette d'Albus et l'avait dirigée vers les chèvres, au fond du jardin, et avait dit :

-Que toutes les couleurs de l'arc-en-ciel vous habillent, vous pauvres créatures du diable.

Un fermier moldu passant par-là avait crié à la sorcellerie. Elle s'était donc cachée, elle avait peur des conséquences de ses actes. Quand Aberforth se décida à monter dans l'arbre pour venir la chercher, elle remarqua que sa baguette était cassée en deux. Elle dépassait de son jeans. Il l'avait couverte. Comme toujours ! Elle l'embrassa tendrement.

Mon avenir radieux (Meish)

Quand Aberforth avait vu la couleur de ses chèvres, il était entré dans une colère noire. Qui avait osé toucher à sa Biquette ? Puis, il avait entendu les sanglots, que les bêlements n'enterraient pas. Ses yeux se plissèrent, la colère devint furie. Qui osait faire pleurer sa sœur ??

Poings serrés, il avait bousculé le moldu qui beuglait toujours. L'homme, trois fois plus lourd que lui, l'avait bousculé en retour. Sa baguette avait roulé sous ses pieds et le craquement sec lui avait pincé le cœur. Mais peu importait le regard déçu de son frère ; Ariana l'avait embrassé.

Mon allié inattendu (Fumseck)

Abe portait Ariana sur ses épaules, elle adorait ça. Il remarqua que le moldu semblait inerte sur le sol. Abe ne souvenait pas lui avoir lancé le maléfice du saucisson. C'est alors qu'il l'aperçut, assis sur les escaliers de leur maison.

-Bonjour, Albus est là ?

-'jour. Oui, il est dans sa chambre. Qui dois-je annoncer ?

C'est alors que le blondinet expliqua qu'il était inutile de l'anoncer. Il pointa un doigt vers le moldu et certifia qu'il ne se rappellerait de rien et puis il lévita vers la petite fenêtre du premier et frappa doucement au carreau.

-C'est qui le monsieur ?

Mon caprice de star (Meish)

Albus aimait étudier. Il aimait le contact de la plume sous ses doigts, l'odeur du parchemin neuf, du vieux bois de son bureau. Les idées jaillissaient du néant, de ses efforts de concentration et des éclairs de génie qui le foudroyaient après plusieurs heures. Quelque chose se trouvait là, à la limite de sa conscience, il était presque en transe, et…

TOC TOC !

« Ouvre-moi ! » faisait Gellert, lévitant devant la fenêtre.

- Passe par la porte, comme tout le monde ! beugla Albus, de mauvaise humeur.

Des heures de travail réduites à néant par un joli sourire…

Mon erreur de jeunesse (Fumseck)

-Tu veux que j'entre par ta porte ? Mais comme tu veux mon chou, je sais que tu n'attends que ça, que je t'ouvre les voies du paradis et que je t'envoie sur les routes de l'extase suprême. J'espère que tous tes voisins ont lancé des sorts d'insonorisation sur leurs maisons parce que je vais te prendre…

La fenêtre s'ouvrit sur un Albus excédé par le vacarme que faisait son ami. Il n'aimait pas trop que l'on étale sa vie privée sur la route. Il y avait des jours comme ça où il regrettait sa première soirée avec Gellert, la seconde aussi…

Mon jouet cassé (Meish)

Ariana, le nez en l'air, ne vit pas la grimace horrible que faisait son frère. Mine perplexe, elle concentra toute son attention sur l'homme qui restait suspendu en l'air, espérant qu'il ne l'attaquerait pas… On ne savait jamais, avec les sorciers.

Lorsqu'il entra dans la chambre d'Albus, la curiosité prit le dessus. Comment avait-il fait ? Elle grimpa les escaliers, poussa la porte de la chambre de son frère, et…

- Mais… mais c'est à moi, ça ! Albus, t'as cassé ma cravache !

- Maisnonmaisquoimaispasdutout !!

Bras croisés sur sa poitrine nue, Gellert observait la scène d'un œil amusé.

Mon intime conviction (Fumseck)

Albus avait rougit jusqu'à la pointe des oreilles. Il rendit son jouet à sa sœur, espérant vainement qu'elle partirait et le laisserait seul avec Gellert. La jeune n'en fit rien, elle observait le blondinet de la tête aux pieds.

-Je ne sais pas si je t'aime bien ou pas, toi !

Gellert, à son habitude, eut un sourire amusé.

-Et quel sont tes arguments jeune fille ?

Elle renifla vulgairement tout en continuant à scruter le visage inconnu.

-Tu as une baguette qui me fait peur mais tu es beau.

-Ton frère me dit souvent la même chose….

Albus rougit encore plus.

Mon instinct infaillible (Meish)

Ariana était partie depuis trop longtemps. Aberforth détestait lorsqu'elle était loin de lui. Généralement, les ennuis commençaient environ cinq minutes après sa disparition. Il avait beau se raisonner, se dire qu'elle était avec Albus… rien à faire.

Il avait une mauvaise impression.

Lèvres pincées, il grimpa à son tour les escaliers. Délibérément, il évita de faire craquer le parquet. Il entrebâilla la porte…

Sa sœur, fascinée, observait son frère et l'Autre s'embrasser. Sous les yeux horrifiés d'Aberforth, elle s'approcha du couple et se serra contre eux, espérant peut-être un baiser aussi. La main de l'Allemand se posa sur son épaule.

Mes nuits d'insomnie (Fumseck)

Elle revoyait leur visage détendu, serein, au bord de l'extase. Elle sentait encore la chaleur de leur corps contre le sien, la tendresse d'une main et surtout, le sourire de Gellert. Ses divagations nocturnes s'arrêtaient toujours avant que son frère, Abe, n'entre en hurlant dans la pièce pour arracher Ariana à cette source de bien-être et donner un coup de poing dans la figure du blond.

Et puis elle recommençait au début de l'épisode : Gellert et son sourire qui s'approche d'Albus, se penche sur lui et pose ses lèvres contre sa bouche, elle qui avance, la chaleur qui l'envahit…

Mon incroyable fiancé(e) (Meish)

- Veux-tu m'épouser ? avait-elle demandé.

Aberforth s'était étouffé de colère, Albus avait eu l'air choqué, mais Ariana savait qu'ils ne comprendraient pas… personne ne comprenait. Sauf peut-être lui.

Et lui, il avait simplement sourit.

Puis, il s'était penché sur elle, et lui avait murmuré à l'oreille : « Tu sais bien que ce n'est pas avec moi que tu vas trouver le bonheur. Je ne pourrais pas prendre soin de toi. »

Alors, elle avait jeté un regard en coulisse à Abe et elle avait rougi. Puis elle avait demandé :

- Et toi, Abe, tu veux m'épouser ?

Ma méthode de travail (Fumseck)

Tout doucement, sans la brusquer, Abe expliqua à sa sœur qu'il ne pouvait pas l'épouser. Que ce genre de choses ne se faisaient pas au sein de la même famille mais qu'il serait toujours là pour la protéger et prendre soin d'elle. Tout ça parce qu'elle était son petit rayon de soleil.

La jeune fille lui sauta dans les bras, contre son cœur.

-Comme c'est émouvant, on en écraserait bien une petite larme, hein Albus !

Abe lança un maléfice du saucisson dans le dos du blond et, le sourire aux lèvres, emporta sa sœur loin de ce lieu de débauche.

Ta peau contre la mienne (Meish)

Mi-amusé, mi-attendri, Albus regarda Gellert se débattre sous l'effet du sortilège.

- À quoi t'attendais-tu donc ? C'est Aberforth. Encore heureux qu'il ne t'ait pas donné un autre coup de poing !

Il se pencha sur le blond, qui lui lança un regard noir. Sa chemise était un peu de travers, sa chemise ressortait de son pantalon. Albus y glissa les doigts. Quelques fois, il bénissait l'obligation à Godric's Hollow de porter des vêtements de moldus.

- Voilà un sort dont je me souviendrai, si jamais il m'arrivait de désirer que tu te taises… dit-il avant de lever le sortilège.

Mon côté exaspérant (Fumseck)

-Et ça te fait rire ! Ton frère… ton… qui… qui sait à peine lire ! M'a humilié ! Je ne peux pas laisser ça comme ça Albus.

-Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

Albus n'eut pas le temps de retenir Gellert, le jeune homme avait déjà ouvert la porte de sa chambre dans le but de se lancer à la poursuite d'Aberforth.

BANG !

-T'as pas encore compris la blondinette ? Je ne laisserai personne approcher de ma sœur ou de moi ! Et si tu crois que je n'ai pas vu clair dans ton jeu…

Gellert porta la main à son nez endolori.

Du sang sur mes mains (Meish)

Il regarde sa main. Rouge. La couleur qui teinte ses doigts lui rappelle cette journée-là, à Durmstrang… Le garçon avait crié, sa vie coulant hors de ses veines, alors que les autres élèves s'étaient enfuis devant sa fureur, devant sa folie.

Une main sur son épaule le fait bondir.

- Tu saignes… Episkey, dit Albus, l'inquiétude dans ses yeux bleus supplantant tout autre sentiment.

Il lui plaque tendrement un mouchoir sous le nez, essuie son sang. Gellert ne peut que rester là, la tête pleine de souvenirs.

Si je peux l'empêcher, Albus, tu ne sauras jamais pourquoi j'ai été renvoyé.

Mon hérédité chargée (Fumseck)

-J'ai un livre à te montrer. Tu as déjà entendu parler des contes de Beedle le barde ?

Albus regarda Gellert avec un air perplexe.

-Des contes ? Tu es sérieux ?

-Oui, et pas n'importe lequel. Connais-tu la légende des trois frères ?

En moins de deux heures, Gellert arriva à intéresser très intensément Albus à ce vieux conte. Ils relirent l'histoire trois fois pour être certain d'en deviner le maximum de subtilités. Ils avaient ri, ils avaient commencé à imaginer un monde nouveau, plus beau, plus grandiose.

Albus, tu es ma muse, tu deviendras l'homme dont ma vie dépendras, je suis à toi…

Mon idole (Meish)

Aberforth fulminait. Près du feu, son frère et la blondinette chantaient, bouteilles vidées dans un coin. Même la voix de casserole d'Albus ne parvenait plus à le faire rire, et pour cause : il était trois heures du matin.

- Albus ! La ferme ! hurla-t-il enfin. Tu vas réveiller Ariana !

Albus sursauta, hoqueta et se retourna vers son frère. Il lui sourit.

- Mais nooooooon… hic… Elle v-v-viendra avec nnnous ! Gellert, donne ce nounours…

Aberforth, blême de rage, se retint de lui lancer un sort.

Dire que tu étais mon idole, Albus… tu es tombé bien bas.

Mon espoir déçu (Fumseck)

Il est partit. Comme ça, un beau matin. En fait non, ce n'était pas une belle journée. Ariana venait de mourir. Quelques temps après maman. Et lui, il ma laisse tomber. Comme si nos discussions ne voulaient rien dire, comme si nous n'étions pas fait l'un pour l'autre, comme si je pouvais vivre sans lui.

Albus Dumbledore ouvrit grand sa fenêtre ce soir-là, il se pencha et il hurla :

-Gellert Gindewald, tu n'es qu'un con ! Tu ne sais pas ce que tu rates !

Caché derrière une petite maison de pierre, un jeune homme blond murmura :

-Moi aussi je t'aime Albus.

Mon plan machiavélique (Meish)

Gellert surveillait la maison depuis trois jours déjà. Il connaissait les allées et venues des propriétaires, leurs habitudes, il savait exactement quel serait le bon moment pour passer à l'action.

La nuit tombée, il se faufila jusqu'à la fenêtre et s'infiltra dans le bureau.

Elle était là, longue, dure, puissante… la plus puissante que le monde ait créé. Il y posa les doigts, l'effleura, la saisit.

À présent, elle était à lui.

Albus… tu aurais dû être avec moi !

Il ne fut pas surpris que l'ex-propriétaire proteste. Un sort, le tour était joué… Le voleur s'enfuit dans la nuit.

Mon infinie patience (Fumseck)

Cinquante ans s'étaient écroulés depuis la dernière fois où il l'avait vu. Gellert arborait toujours un sourire radieux, charmeur et confiant.

-Albus, je suis content de te revoir. J'espère que tu te portes bien ?

-Comme un charme. Et toi, l'air de la montagne te réussit-il ?

Après avoir échangé quelques banalités, les deux sorciers engagèrent le combat. Il dura presque trois jours. Seul la meilleure résistance physique d'Albus l'aida à avoir le dessus sur son ami. Celui-ci, affaiblit par une vie de grand chemin, s'effondra de fatigue. Albus se baissa et ramassa sa baguette, une douce chaleur empli sa paume.

Ma terreur enfantine (Meish)

Elle ne lui avait jamais fait peur, disait-il. Elle ne l'avait jamais terrorisée car il la savait juste et impartiale. Et lorsqu'elle était arrivée, sous la forme de ce visage blafard, émacié, inhumain, il avait sourit. Comme avant.

Harry le lui avait dit.

Aberforth contempla le corps, en chercha les traits familiers. Rien. Un vieillard malmené par la vie, malmené par la mort. Aucune trace de son arrogance, de ses méfaits passés. Un visage serein, presque… heureux.

- Souhaitez-vous toujours le faire enterrer en Angleterre, monsieur ? demanda le sorcier responsable de Nurmengard.

- Oui, répondit Abe d'un ton bourru.


C'est la fin de cette première croisade. Si nos délires vous plaisent, n'hésitez pas à nous suivre. Une seconde croisade est déjà terminée, un troisième est en cours.

meish kaos et fumseck 62442