Titre: Prend la vie comme elle vient…

Série : Harry Potter

Personages: Justin Finch-Fletchley, Draco Malfoy, Pansy Parkinson, Ernie McMillan

Genre: Slash

Résumé : Justin Finch-Fletchley a plus d'un trophée à son palmarès… chroniques d'un sang-de-bourbe homosexuel et lycanthrope… (JFFxEM, JFFxDM)

Prend la vie comme elle vient

In-trop-du-Xion

Le ciel, légèrement teinté de rose pâle et d'un gracieux pourpre luisant, se déployait sans nuages au dessus de ma tête en cette fin d'après-midi automnale. Le soleil, déclinant déjà et près à se plonger dans l'ombre des montagnes qui bordent l'horizon, n'a de cesse de balayer ses derniers rayons sur les légères vagues qui agitent la surface du lac d'ébène qui fait face au noble arbre centenaire au pied duquel je me suis assit pour méditer paisiblement à la condition moldue en temps de guerre dans le monde magique…

'Bouge de là, Sang de Bourbe'

Paisiblement n'était peut-être pas le mot approprié… tournant péniblement la tête dans la direction de mon interlocuteur, je fronce un sourcil.

…pour apercevoir la mine souriante de Pansy Parkinson.

'Tu m'a entendu, vermine… ?' articule-t-elle en s'accroupissant dans mon champ de vision. 'Arrêtes de polluer mon air avec ta repoussante carcasse de moldue.'

Secouant brièvement la tête, je me redresse pour faire face à l'oppresseur.

'Cet arbre serait-il estampillé de l'emblème de la famille Parkinson, Pansy?' Souris-je 'Dans le cas contraire, j'ai bien peur que tu n'ai aucune autorité sur le retrait ou non de toute activité moldu au pied de son tronc'

Fumant de rage, la harpie brune se penche de nouveau dans ma direction, approchant son visage pâle et angulaire du mien dans une tentative ostentatoire d'intimidation.

'Enchantée de voir que tu as retrouvé cette merveille d'éloquence et de fougue qui semblaient toutes deux t'avoir fait faux-bond !' sourie-t-elle, carnassière. 'Tu semblait si pâle et déconfit au dernier dîner dans la grande salle, hier soir… en ce magnifique lendemain de pleine lune.'

Sonné par le choc, je braque sur elle des yeux ronds comme des billes.

'Je… ne vois pas de quoi tu parles, Pansy…' lui dis-je, me risquant péniblement hors du mutisme profond qui s'est emparé de moi.

'Oh, biensure… qui verrait… ?' se moque-t-elle, fière de tenir le répugnant Sang de Bourbe que je suis en joue.

Ricanant d'un air triomphant, chacun de ses traits détendu dans une expression de victorieuse satisfaction, elle se penche, un peu plus encore et reprend tout bas au creux de mon oreille.

'Ne me pousse pas a tirer de conclusions hâtives, pitoyable petit moldu.' Siffle-t-elle, se délectant du pouvoir malsain que le destin vient de mettre entre ses mains crochues.

Pressant ses doigts griffus dans la chair encore douloureuse de mes flancs pour appuyer ses dires, elle incline délicatement son visage faussement angélique et plisse ses paupières, caressant de ses épais cils noirs la peau blanche des ses pommettes osseuses.

Avalant péniblement ma salive, je plonge un regard distant dans la contemplation des eaux sombres du lacs pour me détacher de la scène.

'Je suis déçu, Pansy…' intervient alors une voix froide et hautaine. 'Te voir t'abaisser ainsi au niveau d'un pitoyable petit poufsouffle…'

'Malfoy ?' sursaute alors la jeune femme en se dégageant. 'Je… c'est pas…'

'Tes parents seraient bien entendu ravis d'être mis dans la confidence de tes petits déboires…' sourit le prince des serpentard.

Fumante de rage, la brune se redresse pour lui faire face et plonge son regard azur dans le cristal glacial des yeux de son camarade de classe.

'Il n'en vaut pas la peine, Pansy, regarde-le.' Soupire le blond avec un geste vague de la main dans ma direction. 'Ce pathétique petit crétin dont moins du quart de notre promotion connaît le nom.'

Contrariée, Pansy laisse un soufflement lui échapper et, avec un dernier regard dans ma direction, se retourne et remonte vers le château.

Après quelques instants de pur choc, je me redresse en m'appuyant du tronc pour faire face à Malfoy.

'Merci' soufflai-je timidement en passant une main sur ma nuque. 'Je…'

'Ne me remercie pas, parasite…' gronde-t-il avec un regard méprisant dans ma direction. 'Tu n'es qu'une vile aberration, un répugnant moldu et tu n'as pas ta place ici. Ca m'arrachai simplement le cœur de voir un sang pur t'adresser la parole. Tu souilles notre patrimoine par ta simple existence.'

Interloqué, je fronce les sourcil et tente de ne pas laisser la douleur engendré par ce discourt haineux peindre mes traits.

'Mais bientôt nous n'aurons plus à nous soucier d'énergumènes en ton genre…' reprend-t-il avec un sourire contrit. 'Tu n'es qu'un cadavre en permission à mes yeux…'

Et sans un mot de plus, il se détourne et s'élance à la suite de sa congénère, me laissant, tremblant de douleur, de colère et de haine avec pour seul réconfort la caresse d'une légère brise automnale et la lueur pourpre des rayons fragiles d'un soleil mourrant…

NDLA : haha ! c'est pathétique tout ça, je sais

J'avais pas écrit en français depuis… un bail.

Tout ça pour dire : je suis inutile et parfaitement improductive xP