Merci à Capitaine Awesome pour sa correction ! J'espère que ça vous plaira, bonne lecture !
Assis dans son fauteuil, Sherlock semblait perdu dans une intense réflexion. Au-dehors, Baker Street était bien animée. Les passants et passantes discutaient dans le bruit ambiant de la ville et tout ce brouhaha parvenait aux oreilles des habitants de la maison comme un joyeux bourdonnement étouffé par les rideaux tirés.
La lumière du jour, elle, au grand dam de John ne trouvait plus son chemin jusqu'au salon. Seule une ampoule du couloir permettait a l'ancien militaire d'avancer sans trébucher.
Cela faisait presque une semaine que le pauvre détective n'avait pas résolu de vraies enquêtes et il commençait à ne plus tenir en place. Des clients étaient pourtant venus le voir mais leurs affaires s'avéraient toujours être d'une simplicité déconcertante. Il y avait des histoires de chat perdu, d'amant caché, ou encore d'extraterrestre mais rien de bien croustillant. L'idée d'aller se mettre dans une situation compromettante pour trouver une occupation lui traversa l'esprit alors que John déposait une tasse de thé à proximité.
Malheureusement, ce dernier lui avait fait promettre de bien se tenir pour éviter des ennuis à sa fille, Rosamund. Mais quoi qu'il fasse, Sherlock ne serait pas pleinement satisfait. Depuis trois mois, jour pour jour, il ressentait un nouveau besoin. Il se sentait bizarre. Aucune enquête n'avait pu le combler. Donovan aurait dit, il y a quelques années, que Sherlock allait commettre un crime mais ses envies étaient bien plus banales, bien plus humaines. Il voulait expérimenter le couple, la famille et tous ces trucs là.
Il avait maintenant parfaitement compris que ses charmes ne laissait pas son entourage indifférent. Il se devait tout de même de réfléchir à la déclaration parfaite celle qui assurerait la réussite de son projet. Mais la déclaration parfaite ne peut être parfaite que si elle correspond à la personne à laquelle vous vous déclarez.
Comment devait-il faire ?
C'est alors que Sherlock saisissait son téléphone posé près de lui, qu'une première idée lui traversa l'esprit.
