Chemistry of a Car Crash-Shiny Toy Guns


"_Tu es près Freddie ?

"_Ouais.

"_Moi aussi.

Non, non je n'étais pas près. Je n'étais pas près pour la bataille de poudlard, pour la bataille de notre temps. Pour notre bataille.

Aucun de nous ne l'étaient, d'ailleurs.

"Ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier" C'est tellement vrai.

Tu était le premier de nous deux, le plus beau, le plus intelligent, le plus… le plus tout.

D'ailleurs, les autres ne disait il pas "Fred et George" ?

Tu étais toujours celui qu'on admirait celui qui parlait en premier et celui qui avait les meilleurs idées. Mais pas seulement. Tu avais aussi les plus belles filles.

Tu avais la plus belle des filles, de toute façon.

Hermione…

Car oui, même si tu ne l'as jamais vu, c'était de toi dont elle était amoureuse, pendant toute ses années. A chaque fois qu'on l'embêtait avec ça, tu te souviens a quel point elle rougissait ?

Tu pensais qu'elle aimait l'un de nous deux. Tu as crus que c'était moi. Mais tu te trompais, Fred.

Moi, je ne suis que le deuxième, le suivant, le second.

C'était de toi dont elle était amoureuse.

Si tu savais le nombre de fois ou elle a essayé de t'en parler…

Oh, elle m'a raconter, tout vos flirts, vos baisers, votre jeux, comme tu l'appelais. Mais pour elle, ce n'était pas un jeux. C'était réel.

Si tu savais a quel point c'était dur de l'écouter parler de vous deux ! Son amour pour toi dans ses yeux, sa joie, sa passion… Mais aussi ses larmes. Après que tu l'ai blessé en t'affichant avec une autre, après que tu l'ai quitté pour la unième fois, c'est moi qui la

Je te haissais tellement quand tu osais faire couler ses perles d'argent de ses yeux. Je te haissais a un point !

Je te jalousais car tu avais le plus beau des trésors, mais tu ne t'en rendais pas compte. Tu jouais avec, riant quand tu la blessais, souriant quand elle allait mal.

Tu sais, elle est tombée enceinte. Elle ne te l'a pas dit, elle n'en a parlé qu'à Harry, Ron et moi.

Tu aurais du voir la tête de Ron quand il l'a apprit ! Il est devenue tout rouge, puis tout vert, et enfin blanc. C'était très drôle.

Il a menacé de t'emasculer, te jeter par un fenêtre, te livrer a Voldemort et encore bien d'autre choses. Harry a réussis le calmer et j'ai pu demander a Hermione ce qu'elle allait faire de l'enfant.

"_Je… Je crois que je dois avorter…

Elle avait dit "devoir avorter" et pas "je veux avorter".

Et elle l'a fait ! Pas pour elle, mais pour toi, pour ne pas que tu la quitte, pour continuer a jouer.

Elle a tuer votre enfant pour ne pas que tu la quittes ! Elle a décidé de sacrifier une vie, une vie qu'elle aimait, un être innoncent, pour ne pas que tu la rejettes ! Et toi, toi, Fred, toi, mon frère, l'être que j'aimais presque autant qu'Hermione, que j'aimais plus que moi même, pour qui j'aurais tuer, toi, tu as continué a la briser, doucement, mais surement !

Tu n'as donc jamais rien vu ? Tu n'as donc jamais soupsonné, tu n'as donc jamais réfléchis une seule fois dans ta vie ? Ne l'as tu donc jamais regarder quand tu lui parlais ? N'as tu donc jamais vu son trouble quand tu étais près d'elle ? Quand tu l'embrassais, n'as tu jamais ressentis son amour ?

Enfin, Fred !

Tu as été tellement idiot, tellement aveugle… Mais je pense que tu l'aimais tout de même un peu, au fond de toi, tu l'aimais.

Je le sais, Fred. Je sais le plus noir, le plus dangereux, le plus beau de tout tes secrets, de tout ceux que tu as essayé de cacher aux yeux du monde, je sais que c'est celui là dont tu avais le plus honte. Pourquoi, je ne sais. Peut être parce qu'elle était plus jeune que nous, que c'était la meilleure amie de notre frère, ou simplement parce qu'elle est éblouissante.

Tu dois te demander comment je le sais, et pourquoi je ne te jamais rien dit ?

Par jalousie. Je me disais que si tu la repoussais continuellement, sans que je dise la vérité, Hermione finirais par t'oublier. Alors, j'arriverais, en sauveur, et je l'emenerais loin. Puéril, hein ?

Pourquoi, ne rien lui avoir dit, même avant la bataille, juste histoire que si jamais l'un de vous mouriez, l'autre saurais qu'il a vraiment été aimé, que tout n'étais pas qu'un jeu.

Si tu savais a quel point tu lui manques maintenant. Si tu savais à quel point elle a mal de t'avoir perdu. Elle ne s'en remettras surement jamais. Ou peut etre que si. Je ne sais pas, je ne sais plus rien.

Avant, elle était la joie incarné, le bonheur. Elle était le soleil de notre existence, la boule de lumière qui nous dévorais de l'intérieur. Maintenant, elle n'est plus que pleure, douleur et tristesse. Tu as emporté avec toi, toute sa joie et sa jeunesse. Elle est triste, elle répète sans cesse que ce n'est pas possible. Elle fait les cents pas dans ta chambre avant de s'effondre sur ton lit, en larmes, et de frapper tes oreillers en hurlant que tu n'avais pas le droit de la laisser. J'ai mal pour elle, Fred. Chacun des coups qu'elle donne a tes oreillers, ce sont de lames enfoncé dans mon âme. Chaque cris, c'est une déchirure. Chaque larmes qu'elle verse, sa tristesse, sa douleur, je ressens tout ce qu'elle ressens.

Tu n'aurais jamais du mourir. Jamais. J'aurais du … Si je commence avec les "Si", je vais aller jusqu'à ma reprocher ma propre naissance. Tu me manques tellement, Fred. Autant que l'ancienne Hermione, celle que j'aime.

C'est l'heure de ton enterrement.

Je ne pleurerais pas, Fred. Je serais fort, comme toi. Je n'hurlerais pas devant ta tombe. Je serais a côté de maman et papa, et je regarderais les fossoyeurs descendre lentement ton cercueil dans un trou. Je ne casserais pas la gueule au représentant du misnitère qui dira que tu étais quelqu'un de bien,a lors qu'il ne t'a jamais connu. Je ne secourais pas Ron pour qu'il taise ses pleurs, ni n'insulterais Harry en lui disant que c'est de sa faute si tu es mort.

Non, je me tiendrais bien droit, et je serais sage, et fort.

Quand Hermione et moi serons devant ta tombe, je lui dirais pour toi, pour ce que tu ressentais. Et je lui dirais aussi pour moi, et je lui dirais aussi comme tu es vraiment mort, pas comment je l'ai raconté a tout le monde. Je dirais la vérité, Fred. Je ne mentirais plus, malgré la promesse que je t'ai faite, avant que tu ne meurs.

Elle mérite la vérité. près je partirais, j'irais loin d'ici, loin d'elle, de toi, de poudlard, de maman, de Ron, d'Harry, de tout le monde. Je referais ma vie, mon identité, mon passé très très loin d'ici. Surement en Amérique. Et je reviendrais, dans quelques années. J'irais la voir. Peut être me pardonnera t-elle ? Peut être ne m'en voudras t-elle toujours de t'avoir abandonné. Ensuite, je viendrais te voir, et je m'allongerais sur ta tombe. Et là, enfin, je serais en paix avec moi même, avec mon passé.

Oui, je serais enfin en paix.