Disclaimer : Harry Potter ne m'appartient pas

Note de l'auteur : Hermione et Fred ne sont jamais sortis ensemble !


Une légère brise de vent s'abattit sur son visage alors qu'elle déposa les fleurs au sol. Elle avait fait en sorte que ce soit ses favorites, des lilacs.

Cela faisait 3 ans depuis sa mort et pourtant la douleur de l'avoir perdu était toujours présente et elle se doute qu'elle ne partira jamais vraiment.

Lorsque l'on perd quelqu'un que l'on aime, c'est toujours douloureux. Et nous le vivons tous de manière différente.

Hermione avait choisi d'aller de l'avant car elle était persuadée que ce serait ce que Fred aurait voulu. Qu'elle vive sa vie sans tout le temps être accablé par le chagrin que son absence lui causait.

Bien sûr, elle n'a pas tout de suite réussi. Les premiers jours, mois, ont été très durs. Il a fallu l'enterrer, trier ses affaires, lui dire au revoir pour de bon, pour toujours.

Et à chaque fois qu'elle croisait George, ce n'était qu'un horrible rappel de l'homme qu'elle a aimé éperdument et perdu. Pendant longtemps, elle l'a évité, ne supportant plus sa présence.

" Des lilacs, ses préférées, c'est gentil."

Une voix la sortit de ses pensées et en se retournant elle vit la personne les occupant, George. Elle lui sourit gentiment et se leva de devant la tombe pour lui laisser la place. Elle s'apprêtait à partir lorsqu'il la retint.

"Ne pars pas, s'il te plaît."

Alors, elle resta à ses côtés à l'écouter dire à Fred les dernières nouvelles. Victoire, la fille de Fleur et de Bill, venait de prendre 1 an et les deux tourtereaux parlaient déjà d'avoir un autre enfant. Ron avait essayé, lors de sa fête d'anniversaire, de léviter le gâteau jusqu'à elle mais lors d'une seconde d'inattention il le relâcha et il tomba directement sur Percy. D'ailleurs, la femme de celui-ci, Audrey, allait normalement accoucher de leur premier enfant en octobre.

George parlait et riait même parfois mais dans sa voix se trouvait sans cesse de la tristesse. Rien n'était pareil sans son jumeau et rien ne le serait jamais. Une fois qu'il eut fini, il lui demanda d'une voix enrouée :

"Comment as-tu fait pour que la douleur parte ?

- Elle ne part jamais vraiment, George. Elle est là à chaque moment mais un jour elle cesse d'être aussi forte qu'au début et c'est là que tu peux vraiment revivre."

Hermione put voir à quel point ses mots comptaient pour George et lorsqu'il se mit à pleurer, elle le prit sans aucune hésitation dans ses bras.

" Il me manque tellement.

- Moi aussi, si seulement tu savais..."