Bibliothèque de Minas Tirith,
72ème année du règne d'Elessar Telcontar (ou Aragorn II)
L'étude entamée déjà depuis plusieurs années tâche de relever la présence des Istaris sur la Terre du Milieu au travers de tous ce que peuvent nous apporter textes, poèmes, chants, lais, pièces, carnets de voyage, témoignages, traditions « curieuses », voire des manuscrits des conseils des Rois de l'Arnor (très peu de textes nous sont parvenus à ce jour, pour l'essentiel, ils proviennent de Fornost et ont été gardé par la communauté des Rangers dont notre Roi était jusqu'à peu leur chef).
La période concernée est (au moins) la 2ème moitié du 3ème âge. Cette période est sans doute plus longue, mais nous n'avons encore que trop peu de certitudes. D'autres témoignages, d'autres recoupements sont nécessaires pour relier ceux-ci à des faits historiques indiscutables et affiner notre estimation de l'arrivée des Istari. Pour autant, de récents travaux, basés sur l'étude comparative des langues et dialectes pratiqués en l'Arnor et leur évolution au cours des siècles tendent à montrer que cette arrivée se situerait vers l'an 1000 du 3ème âge. Mais bien sûr, ces constations sont basées sur les éléments dont nous disposons et qui ont été analysés à ce jour. La tâche reste donc immense.
Quant aux régions, la présence des Istaris est avérée aussi bien en Arnor, mais aussi au Gap de l'Isen, en Mirquebois, au Mont Erebor, au Rohan et à Minas Tirith même durant la « Guerre de l'Anneau »… Certains dires énoncent même la présence de certains d'entre eux en l'Est lointain et inconnu au-delà du Dorwinion et de la mer de Rhûn et qu'ils y résideraient encore… Là encore, le champ d'investigation demeure une immense friche.
Ci-dessous est présenté un texte extrait d'un carnet d'un commerçant du milieu du 3ème âge, probablement quelques années après la grande peste, qui lui servait tout à la fois de journal que de livre de comptes. Son déchiffrage fut assez difficile pour ne pas dire hasardeux, d'autant que l'auteur nous semble, même quelque 1500 ans plus tard, assez facétieux. Ceci montrera au passage la difficulté de la tâche entreprise… mais aussi son intérêt car elle nous enseigne aussi les petites histoires qui peuplèrent ces époques lointaines et qui les rendent vivantes malgré les siècles écoulés.
