Bienvenue dans ce Two-shot qui se déroule dans un futur abstrait de l'univers de KnB! Les personnages ont selon moi dans la vingtaine.

Cette histoire a été inspiré par la chanson ''Nightcall'' de Kavinsky. Libre à vous de la faire jouer durant votre lecture. :-)


Partie I : There's Something Inside You

Passant à côté de quelques cerisiers en fleurs, Sakurai se dirigeait d'un pied ferme vers son logis quand un coup de fil le fit sursauter. Il sortit son cellulaire dernier cri de la poche de son pantalon quand il y lu, les yeux ronds, le nom d'un vieil ami. Bien des mois avaient passés depuis la dernière fois qu'il avait reçue des nouvelles de sa part. Il répondit donc promptement à cet appel inattendu.

- Oi, Ryō...

Cette voix grave et un tantinet sensuelle donna des frissons à Sakurai, Ryō de son prénom. Cela lui rappela une époque bien lointaine, dans les dortoirs de l'Académie Tōō…

- Salut! Ça fait longtemps… Tout va bien, tu n'as besoin de rien?

- Ça va, coupa l'interlocuteur, presque sèchement.

Sakurai serra le combiné; il aurait dû se douter que son vieil ami n'aurait jamais appelé pour quémander une couette ou de l'argent. Ce n'était nullement son genre, fier comme il était. Le châtain le laissa donc reprendre la parole afin de ne pas le froisser davantage, ce qu'il fit :

- Je suis à Séoul, maintenant. Je me débrouille.

Dans les dernières années, Aomine avait vogué de pays en pays, à la recherche de tout, de rien. C'était sa façon à lui de se sentir libre, sans avoir besoin de personne. Mais chaque déplacement avait un prix, et Sakurai s'était toujours demandé comment l'argent se fructifiait autant dans son compte en banque. Malgré qu'il avait toujours été curieux de le savoir, ce dernier se retenait pour ne pas lui faire cracher le morceau. L'étudiant savait que si Aomine ne donnait pas davantage de détails, c'est qu'il n'était pas prêt de connaitre la vérité.

- J'ai un superbe appart', tu devrais venir.

- Je ne peux pas me rendre à Séoul sans subir de conséquences, j'ai des études…

Rire cynique à l'autre bout du fil; Sakurai appréhendait la suite.

- T'as toujours su me faire languir, Ryō…

Sakurai rosi malgré lui. Les deux hommes avaient déjà partagé quelque chose par le passé. Quelque chose qui n'avait pas eu assez d'importance pour arriver au stade d'un quelconque titre, mais il s'était quand même passé des événements singuliers entre eux deux. Après tout, c'était avec Aomine que le châtain avait expérimenté ses premières explorations du corps humain… Et malgré cette passe concluante pour Aomine, qui avait toujours su désirer les hommes à un certain point, Sakurai s'était épanoui dans une autre branche : celle de la gente féminine. Aujourd'hui, il était fiancé à une gentille demoiselle qui, disait-on, allait à la même université que lui.

- Je plaisante, Ryō. Arrête de rougir…

Sakurai soupira, sachant que son meilleur ami le connaissait comme le fond de sa poche. Il ne pouvait vraiment rien lui cacher! Puis, Aomine poursuivit :

- Et ta fiancée?

- Elle va bien, on partage une résidence ensemble sur le campus. Elle étudie en droit, je crois qu'elle a trouvé sa branche. Et toi, une personne dans ta vie?

Hésitation du côté du bleuté que Sakurai prit en considération. Y avait-il quelqu'un, pour une fois, qui avait un potentiel amoureux avec ce supposé cœur de pierre?

- Bah, c'est toujours la même chose. Avec moi, ça vient et ça part.

Le fil d'espoir que Sakurai entretenait se rompit d'un coup sec; Aomine conservait toujours sa personnalité libertine que ses nombreuses conquêtes espéraient à chaque fois changer. Malheureusement pour ces dames naïves ou pour ces hommes sûrs d'eux-mêmes, ils ne devenaient qu'un numéro parmi tant d'autres après avoir passé l'étape du lit. Aomine faisait une grande distinction entre l'amour et le sexe, ce pourquoi, dans son cas, il avait certes beaucoup accumulé en termes d'expériences, mais peu ressenti du côté émotionnel.

- Je vois. Si tu as le temps, tu passeras à Tokyo quand tu auras un moment. On est beaucoup ici qui s'ennuient de toi! Kagami et Kuroko reviennent tout juste des États-Unis, ce serait le moment rêvé pour que tu nous racontes ton long voyage…

- Qui ne fait que commencer! À plus, Ryō.

La ligne coupa et Sakurai arrêta sa marche. Il fixa ensuite son téléphone pour y décerner son reflet. Pour sa part, son style vestimentaire avait beaucoup changé, en passant par ses pantalons noirs impeccables et son chemisier haut-de-gamme qu'il portait à ce moment-là. Depuis qu'il étudiait le design de mode, il avait rempli sa garde-robe d'ensembles similaires, mettant de côté par le fait même ses vieux souliers de sport. Qui sait, peut-être qu'Aomine avait évolué autant que lui, aussi loin de ses repères…

De l'autre bout du fil, Aomine déposa son cellulaire démodé sur le comptoir de sa loge. Le nom de Kuroko trottait toujours dans son esprit, comme le ferait un écho, et à l'entente de ce simple prénom, il avait perdu la capacité de parler. Disons que Sakurai n'était pas le seul joueur de basket avec qui il avait entretenu une relation ambiguë au lycée. Il se souvenait très bien de la fois où le bleuté et lui étaient montés sur le toit de leur ancien école primaire pour y perpétrer des actes pas très catholiques… La belle époque, quoi. Une époque frivole où personne ne se cassait la tête en ce qui concernait le futur.

Aomine savait pourtant très bien que Kuroko n'avait pas été l'objet d'une nuit seulement… Peut-être même que, tapi bien au fond de lui, il lui avait porté un amour qui n'aura jamais porté ses fruits. En laissant ses pensées dériver vers ce petit aux yeux d'un bleu ciel, un étau compressait la poitrine. La nostalgie le frappait souvent à des moments inopportuns, ce pourquoi Sakurai avait sûrement raison : un retour au bled s'imposait. Revoir des visages familiers changerait à coup sûr son train-train quotidien. Après tout, il venait justement d'appeler Sakurai puisque sa voix rassurante lui manquait. Et pour que quelque chose manque à Aomine, il fallait qu'elle soit infiniment précieuse pour lui, qu'il se l'avoue ou pas. Au-travers des années, il avait perdu bon nombre d'amitiés éphémères, mais celle qu'il entretenait avec Ryō dépassait les âges et était tout sauf évanescente.

Dans la salle close, les cris du dehors devenaient de plus en plus insistants et lui firent reprendre contact avec la réalité. La foule l'appelait par son nom de scène, mais il se laissa désirer encore quelques minutes; il en profita même pour s'examiner dans la glace. Devant lui, un miroir énorme délimité par des ampoules lui montrait son visage défait par la fatigue. Voilà plusieurs jours qu'il dormait difficilement; c'était chose commune dans ce métier que de vivre en parallèle avec le fléau de l'insomnie.

Quand il enleva son t-shirt, on pouvait voir des abdominaux sculptés dans le marbre, des épaules bien plus larges que dans sa jeunesse, des bras forts ainsi que des mains calleuses et puissantes. Il ôta aussi son pantalon et enfila plutôt une paire de shorts de sport confortables pour reluquer des cuisses d'acier et un derrière qui en ferait saliver plus d'un.

À peine quelques minutes plus tard, la foule était en délire. Il imaginait des centaines de visages qui devenaient rouges à force de gueuler qui ne pouvaient être satisfaits qu'une fois sa prestation commencée. Son travail était très demandant et stressant; ses épaules crispés en étaient la preuve même. Il passa une main dans ses cheveux qui avaient allongés, un peu trop même, selon lui. Quelques mèches rebelles lui bloquaient un œil, et vu de dos, ses cheveux d'un bleu nuit arrivaient à sa nuque. Il dégageait une aura sauvage et indomptable qui aurait pu être comparé à celle d'un Tarzan des temps modernes.

Il se décida finalement à ouvrir la porte de son antre alors qu'un torrent d'applaudissements lui parvint aux oreilles. Le sol était parcouru de vibrations tandis qu'il prenait la direction de son lieu de prédilection. Et une fois sorti des vestiaires, il atteignit les bancs des spectateurs. La vague de cris qu'il entendant se chargea progressivement d'une puissante différente qu'Aomine avait de la difficulté à identifier… de la haine, peut-être? Il percevait maintenant de l'aigreur dans leur façon de l'interpeller, certains lui criant au passage : ''j'ai misé beaucoup sur toi, me déçois pas!''.

Bientôt, cet espace éclectique lui donna le tournis et lui fit regretter d'avoir sorti de son cocon confortable qu'était sa loge, là où il pouvait être tranquille et où il pouvait roupiller quand bon lui semblait. Ici, ayant le rôle de la vedette, des yeux amers le fixaient de loin, de près, mais toujours avec une avidité malsaine. Il monta finalement sur la scène en passant entre les cordes tandis que les projecteurs se plantèrent sur lui. Durant l'espace d'un instant, il fut aveuglé par leur lumière stridente. Quand sa vision s'adapta finalement, il discerna un homme baraqué dont la carrure était telle qu'on aurait pu le comparer à un frigidaire. Ce géant lui gratifia un sourire vorace qui dévoila toutes ses dents écartées. De ses lèvres on voyait s'échapper de l'écume… Un vrai animal!

Aomine cracha par terre et se tint droit devant son adversaire. Contrairement à ce que les légendes urbaines le stipulaient, il n'était pas du tout un danseur nu. Plusieurs anciens camarades l'avaient rejeté de leur vie en croyant à ces drôles de rumeurs, comme Wakamatsu l'avait fait. Cependant, il était bien trop digne pour se prêter à un jeu de séduction, même dans le but de se faire du pognon…

Aomine Daiki était plutôt devenu boxeur de rue.

Et son adversaire de ce soir n'avait rien à voir avec un combattant habituel. Ce meuble sur patte, aux traits grossiers, était solide. Aomine connaissait ses limites, et les acceptait même désormais… Il ne faisait pas le poids, littéralement. Il enfila ses gants, échangea quelques mots avec son coach, mais les deux savaient très bien que le match était conclu d'avance. Mais comme toujours, Aomine n'était pas du genre à baisser les bras.

Il s'arma de courage pour la suite et mit son dentier protecteur. Le début du combat fut annoncé et son premier coup de poing, amorcé. Contre toutes attentes, ses jointures rebutèrent contre la surface du visage de son opposant; c'était comme frapper du cuir durci. Notant la panique momentanée d'Aomine, l'adversaire profita de sa déstabilisation pour lui envoyer un coup de pied dans les côtes; un coup bas qui serait interdit en duel ordinaire, mais qui était tout à fait permis dans les batailles de rue. Alors que l'air s'échappait de ses poumons, l'opposant continua de le rouer de coups encore plus vils les uns que les autres.

L'arbitre attendit quelques secondes supplémentaires avant d'annoncer que le tricheur remportait le premier round; il était plus que temps, étant donné la posture peu désirable d'Aomine qui se tordait déjà de douleur au sol. Les choses s'annonçaient très mal pour son parti. Il prit quelques secondes de repos pour se relever et pour aller boire un peu d'eau. Jamais il n'avait eu affaire avec un homme pareil. Aomine était massif, certes, mais plus svelte, plus grand que gros, alors que cette masse de muscles devant lui était aussi large d'épaules que de ventre.

Son coach lui glissa quelques conseils à l'oreille alors que le deuxième round fut déclaré. Il devait user de sa vitesse, son point fort, et frapper davantage. Ainsi, le deuxième round fut plus animé. Tel un éclair, le bleuté jaillissait de tous bords, tous les côtés, alors que son opposant ne savait plus où donner de la tête. À un certain point, il réussit à avoir le dessus, mais son opposé lui administra un coup dans la gorge qui le priva de respirer. Durant cet instant de faiblesse, il lui donna un uppercut qui le propulsa au sol.

Assommé, il passa en revue la salle devant lui et une personne dans la foule accrocha son attention comme une lueur le ferait avec l'œil d'un chat. Une tête couronnée d'une chevelure rose bonbon lui rappelait bien quelque chose. Son esprit malmené n'eut même pas le temps d'établir un lien avec son passé qu'un ultime coup sur la tête lui fit perdre connaissance. Et ce fut la deuxième fois qu'on le désigna perdant dans sa courte vie.


À son réveil, il eut l'impression de s'être fait piétiné par un cheval. Il porta une main tremblante à son visage boursouflé pour y constater sans surprise les nombreux dégâts. Il palpa la surface douloureuse de ses joues, ses lèvres enflées, ainsi qu'une blessure non-identifiée à son œil gauche qui refusait de s'ouvrir. Il assuma qu'il avait un œil au beurre noir. Courbaturé jusqu'aux os, il n'osait effectuer le moindre mouvement, mais il fit tout de même un balayage visuel de la pièce sombre dans laquelle il reposait. Le miroir du fond et la douceur de ses draps lui confirmèrent qu'il avait été transporté directement dans sa loge à la fin du combat, lieu de culte pour lui.

- L'arbitre t'a déclaré K.O. C'est comme ça que ça s'est fini.

Cette voix étrangère, douce mais ferme, le glaça sur place; elle n'avait rien à voir avec celle criarde de son coach. Qui donc osait pénétrer dans son repère sans la moindre pudeur?

- J'ai analysé ton adversaire en quelques secondes; tu n'avais aucune chance, c'en était presque ridicule.

Il n'en fallut pas plus à Aomine pour reconnaitre cet esprit critique, tandis que la propriétaire, qui venait tout juste de se planter dans son champ de vision, n'était nulle autre que Momoi elle-même. Le reste du monde s'effaça. Il ouvrit la bouche, la referma, puis murmura instinctivement :

- Satsuki-chan…

Son cerveau au ralenti n'avait réussi qu'à exprimer ces simples mots qui pourtant disaient tout. Ce surnom datant du carré de sable les unissait dans un monde qui dépassait les époques. Une perle brillante mouilla l'œil de l'interpellée; sa sensibilité étant toujours d'actualité.

- Dai-chan… Pourquoi…

Sa voix se cassa alors qu'elle chassa d'une main une larme qui roulait sur sa pommette. Aomine, cloué au lit, ne savait comment réagir. Comment l'avait-elle retrouvé après toutes ses années d'absence? Il était complètement perdu, stupéfait de revoir sa meilleure amie dans une situation pareille. Tout cela était complètement absurde! Était-il prisonnier d'un rêve?

- Sais-tu au moins combien de temps j'ai passé à suivre tes traces?

Aomine, modeste quant à son importance dans la vie des autres, était certain que Momoi l'avait fait disparaitre de sa mémoire comme n'importe quel autre banal souvenir. Il était surpris, et un brin rassuré peut-être, de savoir que son éloignement à son égard n'avait pas changé la donne. En observant méticuleusement son amie d'enfance, en passant par ses cheveux qu'elle avait coupés à ses épaules qui dévoilaient un peu plus son énorme poitrine, la culpabilité se mit à le ronger sans prévenir. Il ne méritait pas que quelqu'un d'aussi fidèle fasse partie de sa vie, alors qu'il avait tout laissé tomber depuis belle lurette. Momoi, contrairement à lui, s'était investi dans leur relation même durant cette passe difficile, quand personne d'autre ne l'avait fait.

Et comment la remerciait-il aujourd'hui? En ne sachant que dire alors qu'elle le confrontait pour recueillir des explications à ce sujet. Au fond, il n'avait rien à dire. Pourquoi avait-il fui? Sur un coup de tête, il avait besoin de changer d'air. Pourquoi l'appelait-il encore moins souvent qu'il appelait Sakurai? Il avait peur de la décevoir. Il avait peur que Momoi s'inquiète davantage en connaissant sa profession risquée et son vagabondage. Il vivait au jour le jour, passant d'un appartement à l'autre sans se poser de questions. Momoi Satsuki n'aurait jamais accepté qu'il se livre à un tel mode de vie, la laissant par le fait même poireauter seule dans leur pays natal.

Dans tous les cas, son but n'avait jamais été de la blesser.

- J'ai dû arrêter ma session à l'université pour te retrouver… J'ai suivi les directives des passants pour arriver en Corée du Sud… J'avais peur pour toi, tu sais?

Elle se mit à pleurer en silence. Aomine voulut se lever, la serrer dans ses bras, mais son corps blessé l'en empêchait. Son cœur battait à tout rompre en réalisant l'avoir fait attendre autant. Il se sentit stupide et lâche de ne pas avoir pris plus souvent de ses nouvelles.

- Je comprends aujourd'hui que ma présence t'importune… En tout cas, je voulais simplement savoir si tu allais bien… J'aurais voulu…

Momoi remit son manteau et se dirigea vers la sortie. Des cloches se mirent à sonner dans l'esprit du bleuté qui ne pouvait accepter que de la voir partir bredouille.

- J'aurais voulu compter assez pour toi pour que tu m'amènes avec toi.

À cet instant, une bulle éclata dans la tête d'Aomine. Momoi se tourna, ouvrit la porte, mais Aomine ne la laissa pas faire. Malgré la douleur fulgurante qui le parcouru, il se mit à marcher, tomba à genoux, mais attrapa tout de même la main de Momoi. De son autre bras, il l'enlaça au niveau de sa taille, même de dos, et l'obligea à rester. Momoi sursauta en sentant sa main sur sa hanche, mais ne la délogea pas de là.

- Reste… Je t'en prie…

La voix rauque d'Aomine trahissait toutes ses craintes. Si Momoi partait, il se sentirait éternellement coupable, même s'il n'en avait aucun droit après son absence de longue date.

- Si je reste, promet-moi de répondre à toutes mes questions.

- Je te le promets.

Puis, elle se mit à sa hauteur en se tournant vers lui. Leurs visages étaient tout près l'un de l'autre. Ils se regardaient dans le blanc des yeux alors qu'une connexion étrangement bien plus forte qu'avant les réunissait. D'anciennes émotions surgirent chez Aomine qui essayait tant bien de les faire taire. Ses lèvres pulpeuses devant lui, ses yeux en amande qu'il chérissait depuis fort longtemps, mais surtout son entièreté qui se complétait à son soul étaient des éléments qui gonflaient constamment un ballon d'émotions en lui. Il ne savait que faire de ce trop-plein de sentiments interdits.

- La distance a peut-être un charme que la proximité n'a pas… Mais avec toi, Dai-chan, je sens que je suis bien plus forte lorsque tu es près de moi.

Momoi passa ses doigts dans les cheveux du bleuté qui ferma les yeux pour apprécier ce moment. Quand il l'ouvra de nouveau, la rosée était tout près de lui. Son délicieux parfum l'engloutit alors qu'un feu passionné commença à s'allumer dangereusement en lui.

- Satsu…

- Tais-toi, Dai-chan… J'ai attendu ce moment depuis trop longtemps pour m'en priver.

Et sans qu'aucun curieux ne l'aperçoive, un baiser, tout à fait innocent, avait été échangé dans la pénombre de la loge.


Eh oui... Je vous laisse sur votre faim, j'en conviens :P Faites-moi signe si vous voulez la suite!

- Zuzu-kun.