Me revoilà avec une nouvelle histoire !

Oui, je sais, c'est pas bien : je commence des tas de nouveaux projets et je ne finis pas ceux que j'ai en cours… J'ai honte… Mais je voulais trop partager cette histoire avec vous !

Cette fois-ci, j'écris une histoire sur Le monde de Narnia, qui se situe dans le deuxième film, Le Prince Caspian.

Résumé : Lorysha et Ethan se considèrent comme frère et sœur. Ils ont été enlevés chacun lorsqu'ils avaient six ans, et ont été emprisonnés dans une maison avec d'autres enfants. Mais un jour, leur chambre disparaît pour laisser place à Narnia, pays qu'ils pensent imaginaire. Les deux enfants font la rencontre des Pevensie, qui ont été rappelés à Narnia par le Prince Caspian afin d'aider à combattre les Telmarins. Lorysha et Ethan ont également un rôle à jouer dans cette guerre. Pourquoi la trompe les a-t-elle amenés jusqu'à Narnia ?

Titre : Fighting for the Light : Broken

Auteure : LeonaArgentC

Bêta : Tisama

Type : Regular

Langue : Français

Rating : T (plus tard M pour torture, meurtre)

Genres : Fantastique, Drame, Torture, Romantisme, Aventure, Guerre, etc.

Parings : Edmund/OC, Susan/Caspian

Statut : En cours

Acteurs principaux :

Lorysha : Marie Avgeropoulos

Ethan : Noah Schnapp

Peter Pevensie : William Moseley

Susan Pevensie : Anna Popplewell

Edmund Pevensie : Skandar Keynes

Lucy Pevensie : Georgie Henley

Prince Caspian : Ben Barnes

Acteurs secondaires :

La mégère : Mädchen Amick

Trompillon : Peter Dinklage

Roi Miraz : Sergio Castellitto

Nikabrik : Warwick Davis

Ethnos : Cornell John

Général Glozelle : Pierfrancesco Favino

Docteur Cornelius : Vincent Grass

Seigneur Sopespian : Damian Alcazar

Reine Prunaprismia : Alicia Borrachero

Disclaimer : Narnia et ses personnages appartiennent tous à C.S. Lewis. Lorysha et Ethan m'appartiennent, ainsi que mes idées.

Fighting for the Light : Broken

Prologue

La mégère levait son bâton et commençait à l'abaisser sur le corps très affaibli du petit Ethan, quand soudain, quelque chose d'incroyable se produisit : la mégère ne bougeait plus, sa bouche était ouverte mais aucun son ne sortait de sa bouche. Son bâton était toujours en l'air et ses yeux étaient emplis de rage et d'une folie meurtrière. Les deux enfants se regardèrent et remarquèrent qu'ils pouvaient bouger. Ils se demandèrent ce qu'il se passait, s'ils n'étaient pas en train de faire un cauchemar, mais tout à coup, le mur de la petite pièce lugubre commença à se désintégrer : la tapisserie s'envolait, morceau par morceau, pour laisser place à une lumière aveuglante. La mégère ne bougeait toujours pas. Le petit Ethan alla trouver la main de sa grande sœur Lorysha et l'agrippa avec force.

« Qu'est-ce qui se passe, Lo' ? C'est encore un de ses pièges ?

-Je n'en sais rien, Ethan. Reste avec moi ! »

La pièce continuait de se désintégrer sous leurs yeux aveuglés par cette soudaine et forte lumière, et puis, plus rien.

Les deux enfants étaient maintenant dans un tunnel et au loin, ils apercevaient une plage dorée, et de l'eau brillait sous le soleil.

« Mais… qu'est-ce que c'est ? », articula le petit brun, interloqué.

Lorysha secoua la tête, comme pour dire qu'elle n'en avait aucune idée. Les deux enfants se levèrent péniblement, leurs blessures suite aux coups de la mégère leur faisant encore mal. La jeune fille se tenait les côtes elle était sûre d'en avoir plusieurs cassées. Malgré la douleur, les deux enfants avançaient lentement vers la sortie du tunnel, vers la plage.

La traversée du tunnel leur parut interminable et leur stupéfaction n'était toujours pas passée. Lorysha n'avait pas vu la lumière du soleil depuis neuf ans. Pour le petit Ethan, cela remontait à deux ans. Leurs yeux commençaient à s'habituer et lorsqu'ils furent sortis du tunnel, la main du petit Ethan agrippant toujours fermement celle de sa grande sœur, ils découvrirent la plage recouverte d'un beau et doux sable doré. Des rochers se trouvaient un peu plus loin. Ce qui marqua particulièrement les deux enfants était l'eau claire de la mer, révélant de petits poissons nageant, des algues, et toute une vie sous-marine.

Ils n'en croyaient pas leurs yeux. Les deux enfants n'avaient jamais rien vu de tel. Ils se demandaient si tout ceci n'était pas qu'un rêve, s'ils n'allaient pas se réveiller dans la noirceur de leur chambre, la mégère les frappant et les torturant répétitivement. Mais après plusieurs minutes à contempler la mer étincelante, ils se rendirent à l'évidence que ce n'était pas un rêve, et qu'ils étaient bel et bien enfin partis de cette horrible maison.

Lorysha fit un large sourire à son petit frère et s'élança vers la mer, quoique ralentie par ses nombreuses blessures mais elle n'y prêta pas attention. Elle était bien trop heureuse pour le moment. Elle fut bientôt rejointe par son frère, qui hurlait et chahutait dans l'eau. Lorysha s'amusa à l'éclabousser. Ils se fichaient d'être encore habillés, ou faibles, ou affamés. Ils n'étaient rien que tous les deux, dans la lumière, le doux soleil de ce pays qui semblait imaginaire caressant leur peau pâlie par toutes ces années de tortures. Ils s'amusaient, et ils étaient loin de l'horrible mégère. Pendant un instant, ils embrassèrent le bonheur inespéré qui s'offrait à eux.


La petite Lucy traversa la rue qui séparait son grand frère Peter et sa sœur Susan. Il fallait qu'elle se dépêche, il fallait que quelqu'un retienne Peter. Elle était à bout de souffle, elle n'avait plus l'habitude de courir autant depuis qu'elle avait quitté Narnia avec ses frères et sa sœur il y avait trois ans de cela. Elle repéra sa sœur en train de lire un journal de l'autre côté de la rue et s'élança à sa rencontre. Elle faillit se faire renverser par une voiture, et le chauffeur lui hurla dessus. Elle s'excusa et reprit sa course.

« Susan ! », cria-t-elle.

Sa sœur était en train de lire un journal et parlait avec un garçon qui avait l'air d'avoir son âge. Elle se tourna vers Lucy d'un coup, l'air interrogateur.

« Qu'y a-t-il ?, demanda-t-elle.

-C'est Peter ! Il se bat ! Viens vite ! Il est dans le métro ! »

Susan posa le papier journal d'un coup sec, prit son sac et les deux filles s'élancèrent vers la bouche de métro où se trouvait leur grand frère. Une fois arrivées, elles virent un énorme rassemblement de collégiens et de lycéens provenant de deux écoles différentes, chacun encourageant les membres de leur collège respectif. Susan prit un air consterné et las, tandis que l'inquiétude se lisait sur le visage de la petite Lucy : son frère se battait seul contre cinq garçons, tous plus grands que lui.

Soudain, son deuxième frère, Edmund, perça la foule et alla aider Peter. Il s'élança vers un grand gaillard et le propulsa à terre. L'autre garçon ne vit pas le coup venir et son souffle fut coupé à cause du choc. Edmund lui asséna un grand coup de poing tandis que son frère était maintenu fermement par deux lycéens pendant qu'un troisième ne cessait de le frapper au visage. Edmund lui vint en aide grâce à un violent coup de pied dans le dos du lycéen, qui se retourna vers lui, fou de rage. Il s'apprêtait à répondre à son coup de pied lorsque des militaires arrivèrent et dispersèrent la foule. Ils s'approchèrent ensuite des deux Pevensie et des autres lycéens avec qui ils se battaient et les firent partir, non sans les avoir sermonnés auparavant.

Peter et Edmund Pevensie prirent leurs bagages, qui étaient restés dans un coin du métro, et rejoignirent leurs sœurs, qui étaient assises sur un banc un peu plus loin. Les deux garçons s'assirent de part et d'autre de Susan, qui leur lançait des regards de reproches.

« Pourquoi tu t'es battu, cette fois ?, demanda-t-elle à Peter qui s'était levé et qui faisait les cents pas.

-Il m'a poussé, fit-il d'un ton sec.

-Et c'est pour cela que tu as lancé le premier coup ?, demanda Lucy, indignée.

-Non. Je l'ai frappé parce qu'après m'avoir délibérément poussé, il m'a demandé de m'excuser.

Edmund leva les yeux au ciel, suivi de Susan.

-Mais quand est-ce que tu vas arrêter de te comporter comme ça ?, fit-elle en haussant un peu la voix.

-Mais parce que j'en ai assez ! Quand est-ce que Aslan compte nous faire revenir à Narnia ? Ça fait déjà trois ans ! »

Les trois autres ne dirent rien ils le comprenaient. Eux aussi désiraient désespérément retourner dans ce magnifique pays et retrouver leurs amis. Ils s'étaient tous habitués à cet endroit et avait fini par l'appeler « maison ».

Susan soupira soudain bruyamment et se tourna vers ses frères et sœurs.

« S'il-vous-plaît, parlez-moi.

-Mais on est en train de te parler », fit Edmund en levant les yeux au ciel.

Soudain, Lucy se leva et cria :

« Eh ! Arrête de me pincer, Susan !

-Mais de quoi parles-tu, encore ? »

Edmund se leva à son tour et se retourna d'un coup vers le banc où ils s'étaient assis.

« Quelque chose m'a pincé aussi ! »

Puis ce fut autour de Susan, et Peter les regardait sans comprendre.

Le train arriva mais ne s'arrêta pas, et le temps sembla se figer autour d'eux.

« Ça ressemble à de la magie, chuchota Lucy.

-Venez, on se tient tous la main ! », hurla Susan.

Les autres Pevensie obéirent à Susan et observèrent le métro se désintégrer sous leurs yeux, brique par brique. Les gens autour d'eux disparaissaient, comme s'ils avaient fait partie d'un rêve ils s'évaporaient. Ils se retrouvèrent dans un tunnel, le train s'évaporant, lui aussi.

« Mais qu'est-ce que… ? »

Au loin, les quatre Pevensie apercevaient une plage couverte de sable fin et doré, et pouvaient entendre des cris et des rires. Ils s'approchèrent lentement de la plage et virent une jeune fille brune, qui devait avoir environ une quinzaine d'années, avec un enfant plus petit, qui devait être proche des dix ans. Ceux-ci, en revanche, ne remarquèrent pas tout de suite la présence des quatre Pevensie, et continuaient à chahuter dans l'eau.


Le petit Ethan s'amusait à essayer de noyer sa sœur, qui riait comme il ne l'avait jamais entendu rire auparavant. Il avait grimpé sur son dos et appuyait ses mains sur sa tête. Lorysha s'assit dans l'eau et le petit Ethan tomba, mais il fut rattrapé par sa sœur qui le remit sur pieds. Soudain, Lorysha arrêta de rire et se leva soudainement, ne prêtant pas attention à la douleur qui parcourait son corps. Elle mit Ethan derrière elle dans un geste protecteur, et ce fut au tour du petit garçon d'apercevoir quatre personnes au loin.


Ce qui choqua immédiatement les filles Pevensie, c'était à quel point ces deux enfants étaient maigres ils n'avaient que la peau sur les os et la fille semblait très affaiblie. Elle devait mesurer un mètre soixante. Elle portait un t-shirt jaune troué qui laissait apparaître ses côtes et son ventre rentré. Ses cheveux lui arrivaient à la taille et étaient épais, comme si elle n'en avait pas pris soin depuis longtemps. En s'approchant lentement des enfants, les Pevensie remarquèrent les nombreuses marques de coups et de brûlures que portaient les deux enfants, mais la fille était bien plus amochée que le garçon. Et ce qui choqua Edmund le plus, outre les blessures et la maigreur, c'était le regard de la jeune fille : il était empli de méfiance, de crainte, et il y avait une lueur inexplicable dans son regard, comme si, à leur arrivée, elle était hantée par quelque chose.

Ce fut Susan qui parla en premier :

« Ce n'est rien, on ne vous veut aucun mal.

-Pouvons-nous approcher ? », demanda Peter formellement.

La fille les regardait toujours avec méfiance, mais son petit frère avait pris le temps de les observer, et il sut que ces quatre enfants ne leur feraient pas de mal.

« Lo', chuchota-t-il. Je pense qu'ils sont gentils. »

Sa grande sœur le regarda et la lueur hantée disparut petit à petit de son regard. Elle le porta à nouveau sur les quatre enfants en face d'elle et hocha lentement la tête. Ce fut Lucy qui s'approcha le plus.

« Je m'appelle Lucy Pevensie, leur dit-elle alors qu'elle se trouvait à trois mètres d'eux.

-Je suis Ethan, répondit le garçon brun. Et c'est Lorysha, ma sœur. »

Edmund attarda son regard quelque peu sur la fille. Elle était extrêmement maigre, comme si elle avait été affamée depuis plusieurs années. Elle portait la trace de coups et de brûlures partout sur son corps et elle les regardait toujours avec méfiance, comme si elle était sauvage. Elle avait un énorme bleu sur sa joue droite et sa lèvre fendue saignait légèrement.

« Enchantée, Ethan et Lorysha », répondit la petite Lucy avec un grand sourire.

La dénommée Lorysha porta son regard sur la petite fille devant elle et son regard s'adoucit quelque peu.

« Je suis Peter, intervint le plus âgé des Pevensie. Et voici ma sœur Susan et mon frère Edmund. »

Susan leur sourit également tandis qu'Edmund se contenta de faire un petit signe de la main, ce qui fit décrocher un demi-sourire à Lorysha.

« Est-ce que vous savez où nous sommes ?, demanda-t-elle aux Pevensie.

-J'ai bien une petite idée, fit Peter.

-Et pourtant, intervint Edmund, je ne me souviens pas qu'il y avait des ruines à Narnia. »

Il pointa des ruines au loin, sur une haute colline, et où tout le monde porta son regard.

« C'est quoi Narnia ?, demanda le petit Ethan.

-C'est le nom du pays où nous nous trouvons, répondit Susan avec gentillesse. Il est empli de magie. »

Les yeux de Lorysha s'agrandirent.

« Comment ça… de magie ?, demanda-t-elle, dubitative.

-Comment êtes-vous arrivés ici ? », demanda Edmund aux deux enfants.

Celle-ci réfléchit quelques minutes. C'était une bonne question : comment étaient-ils arrivés ici ? A quoi leur arrivée dans ce pays inconnu était-elle due ?

« Nous ne savons pas, répondit la brune après quelques minutes. La pièce où on était avant s'est littéralement désintégrée sous nos yeux, et on s'est retrouvé dans ce tunnel. »

Ethan remarqua qu'elle n'avait pas évoqué la mégère. Il leva un regard interrogateur vers sa grande sœur, et celle-ci lui serra la main, comme pour lui signifier de ne rien dire aux autres.

« Et bien voilà, vous avez eu un aperçu de la magie de Narnia. Parfois, Aslan amène des enfants dans son pays, fit Edmund.

-Qui est Aslan ?, demandèrent Ethan et Lorysha en même temps.

-C'est en quelque sorte le roi suprême de ce pays, répondit Peter. Et nous, nous sommes les rois et reines de Narnia. »

Ethan poussa un sifflement admirateur qui fit rire les filles Pevensie, tandis que Lorysha n'était guère impressionnée. Elle attendait d'avoir une preuve contraire avant de les croire sur parole.

« Voulez-vous nous accompagner vers ces ruines ?, demanda Susan à Lorysha.

-Pourquoi pas ? Il faudrait également nous trouver à manger et de quoi guérir nos blessures.

-Comment est-ce arrivé ?, demanda brusquement Peter.

-Et je t'en pose, des questions ? », répondit Lorysha brutalement en lui passant devant, entraînant son frère.

Edmund rit légèrement, suivi de Lucy, mais ils s'arrêtèrent en voyant le regard menaçant de Peter. Il n'aimait guère qu'on lui parle sur ce ton, et maintenant qu'ils étaient de retour à Narnia, il était de nouveau Grand Roi. Cependant, il ne dit rien, car il tint compte des blessures des deux enfants et de leur état faible. Il reposerait sa question plus tard.