Bonsoir !

Je me lance dans une nouvelle fiction qui, je l'espère, aura autant de succès que Entre vie et amour. Cette fois-ci, pas de lemon – oui, je sais, c'est étrange venant de moi – mais un gardian.

Lord Voldemort devient père, comme c'est étrange, n'est-ce pas ?

Bon, vous connaissez la rengaine hein, rien n'est à moi, seulement l'idée ET ( oui, il y a un « et » ) le début du chapitre.
Si, parmi vous, il y en a qui ont lu mon livre, ou du moins l'extrait, vous reconnaitrez le début =D

Bon... Je suppose que j'ai tout dit...
À vos yeux ?

Bonne lecture !

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Chapitre 1 : Nouveau départ

Il faisait froid en cette fin d'octobre, sur Godric Hollow. Le vent soufflait fort et pénétrait les vieilles bâtisses construites le siècle passé ou à une période plus ancienne encore. Ces maisons, tout en ayant l'air présentable, commençaient à se détériorer au fil du temps. Les rafales de vent emportaient au loin les quelques feuilles mortes qui traînaient encore sur la route où rien ni personne ne passait. Au vu de l'heure, sans doute que tout le monde était chez eux.

Un hululement brisa soudain le silence oppressant qui s'était installé. Les arbres luttaient face aux bourrasques, comme mus par une énergie propre, leur donnant ainsi un air sombre et inquiétant. Cette atmosphère morose en aurait découragé plus d'un d'habiter ce quartier, pourtant habité par les – déjà – célèbres James et Lily Potter, née Evans.

Malheureusement pour eux, cette nuit les rendrait encore plus célèbres. Tristement célèbres, mais ça, il ne le savaient pas.

Alors que James, Lily et leur fils, Harry, étaient paisiblement installés dans le salon, parlant de tout et de rien, le son connu d'un transplanage les surpris tous les deux. Directement, ils sentirent la barrière les protégeant du monde extérieur être pénétrée par quelqu'un. James calcula rapidement qui cela pouvait bien être. Il n'y avait que peu de possibilités après tout. Soit Albus, soit Peter, soit Sirius. C'était tout. Cependant, Albus avait une réunion avec les membres de l'ordre en ce moment même et Sirius était avec Rémus. Étant un loup garou, il avait vu ses « droits de sortie » restreintes, dû à une nouvelle loi contre les lycanthropes. Ces derniers ne pouvaient sortir de chez eux que s'il n'y avait pas beaucoup de gens dans les alentours de son habitation. Malheureusement pour lui, c'était Halloween et de ce fait, trop d'enfants au gout du Ministère étaient présents.

Pourquoi ne comprenait-il pas que, hors des pleines lunes et les jours qui la précède, le loup en lui n'était dangereux pour personne ? Enfin bon.

D'un coup d'œil à la fenêtre, James blêmit d'un coup. Non, ce n'était ni Albus, ni Sirius, ni Peter.

-Lily... Prends Harry et monte à l'étage. Maintenant. Il est là.

-Que... Comment ?

-Je ne sais pas, mais...

Un bruit d'explosion retentit soudainement et James porta sa baguette à la hauteur de son visage pour se protéger du mieux qu'il pouvait. À la place de la porte se trouvait Lord Voldemort, le mage noir le plus redouté de sa génération.

-Cours ! cria James en commençant des sortilèges informulés tout en se déplaçant dans la pièce pour empêcher l'homme aux cheveux noirs ondulés de le devancer et de suivre Lily.

Oh, James n'était pas le crétin congénitale que Severus Snape avait toujours pensé qu'il était. Il savait que son heure était venue, que son existence allait s'arrêter prématurément. Mais s'il pouvait laisser le plus de temps possible à sa femme pour protéger leur enfant, alors... il l'accepterait.

Mourir pour vivre, n'était-ce pas ironique ?

-Tiens qui voilà... Un Potter !

-Attendez, vous êtes devenu fou avec l'âge ou quoi ? Car vous êtes chez moi, donc si vous vous attendiez à trouver quelqu'un d'autre, c'est que vous vous êtes trompé de maison. Je ne vous retiendrai donc pas...

Un ricanement emplit l'air.

-Mais c'est qu'il se croit malin, le Potter ! Comment te sens-tu encore si supérieur en sachant que ta dernière minute est venue ?

-Eh bien, voyez-vous...

-Non, en fait, tu me fatigues de trop. Et puis je n'en ai rien à faire de toi. Avada Kedavra.

Le corps désormais mou du patriarche Potter s'écrasa sur le sol sans autre geste ou mot qu'il aurait pu prononcer ou faire avant de mourir. Son meurtrier le laissa là, couché sur la pierre de l'habitation, les yeux encore ouverts sous la surprise, et se dirigea d'un pas trainant vers les escaliers menant à l'étage où s'étaient réfugiés sa proie et la mère de ladite proie.

Là, il y avait trois portes. Deux étaient ouvertes, il supposa donc que celle, fermée, devait être la cachette des deux personnes. Avec un soupir de lassitude, le Mage Noir fit subir à la porte la même chose qu'avait subit sa compagne au rez de chaussée.

Lorsqu'il la fracassa d'un coup de pied rageur, un cri se fit entendre.

Oh, certes, il aimait torturer ses victimes, mais là, il en avait déjà assez. Il devait juste tuer un gamin de même par un an, par Salazar ! Ses parents n'étaient pas aussi idiots pour croire une seule seconde qu'il aurait la possibilité de s'en sortir, si ?

-Pas mon fils, je vous en prie !

-Oh, vas-tu te taire, sale sang-de-bourbe ?

-Prenez moi à sa place ! Mais je vous en prie, laissez la vie sauve à mon enfant !

-Je t'ai dis de la fermer ! Avada Kedavra !

De toute évidence, l'homme n'était pas d'une patience énorme... Néanmoins, les paroles de la mère firent leur petit bout de chemin dans l'esprit déjà séparé, alors que ses yeux d'un brun chocolat envoutant regardait le corps de la rousse s'étaler sans grâce aucune sur le sol de la chambre d'enfant.

« Laisser la vie sauve à l'enfant. »

Après tout, Voldemort avait décidé de tuer le jeune Potter à cause de la prophétie disant que « L'un ne peut vivre tant que l'autre survit », mais comme toute bonne prophétie qui se respecte, celle-ci était assez vague. Qu'était-ce que survivre, après tout ? Si c'était pour les Horcruxes, alors, c'est sûr, Harry Potter ne pouvait vivre. Mais si c'était tout autre ? Pour ça, une seule chose permettait à l'homme de le savoir : en laissant le gamin vivre.

Cependant, en faisant ça, il y avait un risque certain que Harry se retourne vers lui.

« Sauf si je m'en occupe... »

Mais oui ! C'était ça la solution ! Il devait vivre avec le garçon, l'éduquer, le façonner, faire en sorte qu'il soit tout à lui !

Un sourire très satisfait se posa sur les lèvres fines du Lord Voldemort qui se pencha dans le berceau où le bambin pleurait à chaudes larmes et le prit doucement dans ses bras. Il n'avait aucune expérience avec les enfants, si ce n'est que comment les tuer, mais il savait au moins une chose pour ne pas l'avoir eu lui-même : il lui fallait de l'amour.

Étrangement, malgré tout ce qu'on pouvait dire, comme quoi il n'en ressentirait jamais le sentiment, qu'il n'avait jamais eu de patronus, et il en passait et des meilleurs, il en avait à vendre, de l'amour. Oh, certes, il avait tout autant de haine à vendre et ça, il ne se privait pas pour en donner à loisir, mais il existait malgré tout une partie de lui qui n'avait pas pu convertir une partie de l'amour qu'il n'avait pas reçu dans son enfance en haine. Et cette partie-là, il l'offrirait à Harry.

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De retour dans son manoir, il appela un elfe tout en se rendant sur son trône, dans sa Grande Salle.

-Le Maître a appelé Gold ?

-Je veux que tu fasses une chambre d'enfants aux couleurs de Serpentard à côté de la mienne, dans mes appartements, que tu me prépares tout ce qu'il faut pour s'occuper d'un enfant de trois mois, vêtements compris, et que tu me donnes tous les livres concernant les enfants et que tu les mettes dans mes appartements.

-Bien, Maître. Gold va faire ça pour le Maître tout de suite.

Dans un Pop sonore, l'elfe s'éclipsa pour aller réaliser les demandes du Seigneur des Ténèbres. Ce dernier était enfin dans sa salle, le petit être s'était endormis dans ses bras, lors du trajet.

-Réveille-toi, petit Harry, murmura le Lord en lui caressant la joue.

Comme s'il l'avait entendu, le jeune Potter ouvrit deux yeux verts qu'il posa dans ceux, chocolat, de son nouveau père.

-Plein de gens vont arriver, je vais parler fort, mais ce n'est pas la peine de te remettre à pleurer. Avec moi, tu ne risqueras plus rien. Je suis ton père désormais.

Toujours avec cet air de compréhension dans le regard, le garçon cligna des yeux avant de se retrouver le dos collé contre le torse puissant du Lord Voldemort.

-Queudver ! appela soudainement l'homme, sa baguette dans sa main et l'autre qui tenait le bébé.

Directement, la porte au fond de la salle s'ouvrit et un homme, gros, trapus et ressemblant fortement au Quasimodo des moldus, fit son entrée. Il se dirigea immédiatement vers son maître et celui-ci lui demanda de relever sa manche sans pour autant lui dire quoique ce soit concernant l'enfant, même s'il avait bien vu que son partisan avait bien reconnu le jeune Potter.

Juste quelques secondes après avoir appuyé sa baguette sur la Marque, des dizaines de mangemorts arrivèrent en s'agenouillant directement en face de lui. Bien entendu, Severus était encore avec ce fou du citron... Bah, il lui ferait payer plus tard.

-Mes fidèles mangemorts, j'ai là une grande nouvelle à vous annoncer !

Personne ne bougea, mais pourtant, il savait qu'ils l'entendaient.

-Relevez-vous ! Comme vous le savez, cette nuit, les Potter sont morts !

Un murmure de jubilation passa dans l'assemblée.

-Oui, tous... Sauf un ! J'ai recueilli le jeune enfant de cette sang-de-bourbe et de son mari. À partir de ce jour, considérez-le comme mon fils et, par conséquent, comme votre prince ! Je vous préviens, quiconque touchera à un seul de ses cheveux en payera le prix fort par la mort. Il se nommera désormais Harry Jedusor et se fera surnommer Le Prince des Ténèbres.

Cette fois-ci, ce fut un frisson de peur qui parcourut les partisans du célèbre « Vous-Savez-Qui ».

Le garçon, royalement assit sur les genoux du Maître, les regardait tous de haut.

Là, vraiment, les hommes du mage noir eurent peur.
Ils avaient peur du nouveau fils de leur maître.

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Bonsoir ! Eh bien, j'espère que ce premier chapitre vous a plu et que vous serez là pour la suite !

Comme vous le savez, les reviews sont importantes pour les écrivains...

Donc... Vous savez ce qui vous reste à faire, n'est-ce pas ?

Bonne soirée et encore une bonne année à vous tous !