Je commence une nouvelle fic, qui sera trés courte, deux ou trois chapitre maximum.
Tous les personnages sont humains.
Il y aura un lemon, à la fin.
Je me suis laissée prendre par la période de l'année! mdr!
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J'étais en terminale scientifique, comme le petit ami de ma sœur , Jasper, et la sœur je celui-ci Rosalie.
Ma sœur, Alice était en première littéraire .
Mon frère ainé, Emmett venait de rentrer en deuxième année de fac, il étudiait la géographie mais il se consacrait surtout au football américain, il avait un avenir en tant que professionnel.
Au début de l'année j'avais rejoint le club de théâtre du Lycée.
Plus exactement, ma sœur Alice nous y avaient trainés, Jasper et moi.
Jasper ne savait rien refuser à ma sœur et moi j'avais accepté parce que en fin de compte faire du théâtre me plaisait bien.
Alice adorait la prof de théâtre, qui était aussi sa prof de littérature.
J'étais en terminale scientifique parce que j'étais doué en maths et en biologie, comme mon père qui était médecin, mais j'avais une âme d'artiste, j'aimais beaucoup jouer du piano.
Alice nous avait demandé de rejoindre le club de théâtre parce qu'ils manquaient d'adhérents.
Rosalie ne s'était, elle, pas laissée faire.
Alice n'avait pas insisté, Rose pouvait être agressive à l'occasion et elle sortait avec Emmett, et même Alice n'était pas de taille à lutter contre Rose+Em'…
Comme on pouvait s'en douter, la pièce qu'on préparait était Roméo et Juliette.
Comme on pouvait s'en douter aussi, Alice jouait le rôle de Juliette.
C'était difficile pour Jasper, parce qu'il n'avait pas eu le rôle de Romeo. Comme moi, il faisait de la figuration sur plusieurs petits rôles.
Le rôle de Romeo était tenu par Eric, un gars très sympa, de la classe d'Alice et sa propre petite amie ,Angela, jouait le rôle de Rosaline.
Nous étions une quinzaine, finalement.
La prof était très chouette, sympa et tout.
Je faisais beaucoup d'efforts pour elle. Elle valait le coup.
Jasper et moi nous étions aperçus en novembre que la prof ,Kate, était enceinte. Ca avait bien fait rire Alice et Angela, qui l'avaient vu dès le premier cour. Mais nous étions des mecs et on ne faisait pas vraiment attention à ça.
Début décembre, la prof nous a dit que la naissance de son petit garçon était prévue pour fin janvier, alors elle ne reviendrait pas après les vacances de Noël.
Elle souhaitait qu'on fasse une vraie fête de fin d'année, nous tous, le club de théâtre.
Elle voulait qu'on fasse un gouter, et aussi qu'on s'échange des cadeaux.
Elle avait écrit nos prénoms sur des petits bouts de papier, et nous devions tirer au sort pour savoir à qui nous devions faire notre cadeau.
L'idée était bonne, on ne devait pas dépasser un budget maximal de 30 dollars, et notre cadeau devait être personnalisé, interdiction de lui offrir des chocolats par exemple.
Ca me plaisait.
Jusqu'à ce que je tire le nom de la personne à qui je devais offrir un cadeau.
Mon petit papier portait le nom de « Bella Swan ».
Je n'avais rien contre cette fille.
Je ne la connaissais pas.
Elle était arrivée au club de théâtre après nous, en octobre, amenée par la prof elle-même.
Alice avait su je ne sais comment, que la prof l'avait incitée à faire du théâtre pour combattre sa timidité.
Et en effet cette fille rougissait à la moindre occasion.
Je devais lui avoir adressé la parole trois fois en deux mois, toujours pour lui répondre « c'est pas grave » quand elle m'avait bousculé, ou un truc dans le genre.
Cette fille était effacée.
Elle aussi faisait de petits rôles dans la pièce. Je me souvenais avoir pensé qu'elle était jolie, mais ne faisait rien pour se mettre en valeur.
Bella était la plus jeune de notre groupe. Elle n'était qu'en seconde.
Avoir tiré son nom me dérangeait.
Je ne savais absolument pas quoi lui offrir…
Alice avait pioché Angela.
Elle était contente, elle savait qu'Angela aimait la photographie et elle allait lui offrir un cadeau en rapport avec cette passion.
Jasper avait tiré le nom d'Alice…
On était pas censés dire à la personne à qui ont devait faire un cadeau qu'on avait pioché son nom, mais dans ce cas précis bien sur Jazz l'avait dit à Lili. Je ne sais pas lequel des deux était le plus content;
Le lendemain midi, nous étions tous les quatre (avec Rose) assis à notre table habituelle, à parler des cadeaux de ce fameux cours de théâtre.
Alice était heureuse que j'ai pioché Bella.
Rosalie était une fille sarcastique. Elle a ricané en apprenant qui je devais gâter.
« offre lui n'importe quoi! Cette fille n'a rien, tout devrait lui plaire! »
Si nous n'avions pas connu Rosalie comme nous la connaissions, ce genre de remarque aurait paru horriblement méchante. Mais Rosalie n'était pas quelqu'un de méchant. Elle était simplement très sensible, et cachait sa souffrance sous une apparence de dureté et de froideur.
Les parents de Jasper et Rosalie étaient morts seulement deux ans auparavant.
Ils avaient été victimes d'une intoxication au monoxyde de carbone dans leur chalet de montagne. Morts dans leur sommeil, pendant la nuit.
C'est Rosalie qui les avaient trouvés, le lendemain matin.
Elle ne s'en était jamais remise.
Jasper et elle étaient alors venus vivre avec leur oncle et leur tante, ici, à Forks.
Leur tante était une collègue de travail de mon père, tous deux étaient urgentistes à l'hôpital de Forks.
Quand Jasper et Rosalie étaient arrivés, leur tante nous avaient demandé de nous occuper d'eux.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que mon frère et ma sœur s'y étaient activement employés!
Nous mangions toujours tous les quatre.
Plusieurs fois Rosalie et moi avions demandé à Alice et Jasper si ils ne préféraient pas rester seuls.
Mais ils nous assuraient toujours aimer nous avoir avec eux.
Jasper et Rosalie étaient proches. D'abord ils étaient jumeaux, et la mort tragique de leurs parents les avaient unis dans la douleur.
Rosalie n'avait pas Emmett avec elle pour partager ses repas et surtout elle avait un énorme succès avec les garçons.
Rosalie et Jasper étaient très beaux. Tous les deux blonds, avec des yeux d'un bleu extraordinaire, et un sourire envoutant.
Jasper et Alice formaient un couple magnifique.
Alice était de petite taille, elle ressemblait à une souris, mais une souris hyperactive et particulièrement sexy. Ses yeux gris pétillaient, et son sourire lui donnait l'air d'un petit ange , mais un ange machiavélique.
Rosalie et Emmett formaient eux aussi un très beau couple.
Emmett était grand et musclé, comme le sportif qu'il était et quand Rose et lui étaient ensemble, aucun garçon ne se serait avisé de venir draguer Rosalie.
Mais quand elle n'était pas à son bras elle était constamment harcelée.
Du coup, nous en étions arrivés à un arrangement, Rose et moi.
J'étais célibataire, cette année là.
L'année scolaire d'avant j'étais sorti avec quatre ou cinq filles, uniquement pour m'amuser. Mais l'une d'entre elle, Tanya, la fille avec qui j'étais sorti seulement quelques jours en juin, ayant très rapidement réalisé qu'elle était dingue, n'avait pas compris quand je lui avais dit « c'est finit ».
Alors Rose et moi laissions planer le doute. Nous ne nous affichions pas comme étant ensemble, puisque ce n'était pas le cas, mais nous passions notre temps avec Alice et Jasper.
Alors rapidement des rumeurs ont circulé sur notre compte. Nous n'avons rien fait pour démentir.
Du coup Rosalie était tranquille.
Moi aussi… Mais finalement ça ne me dérangeait pas. J'avais fait le tour des filles potables du Lycée.
Je voulais obtenir mon diplôme et je savais qu'à la fac je n'aurais que l'embarras du choix niveau nana.
Alors en fin de compte tout ce qui m'importait soit que Tanya me laisse tranquille.
J'étais en train de réfléchir à ça quand ma sœur m'a passé la main devant les yeux.
« houhou! Houston à la lune! Alice à Edward! »
« oui Lili? »
« alors, qu'est-ce que tu vas offrir à Bella? »
« je n'en sais rien… une fringue? »
Je savais qu'Alice mordrait à l'hameçon.
Elle adorait la mode. Mais Jasper est intervenu:
« bah, le but des cadeaux est de faire plaisir à l'autre, si cette fille n'aime pas les fringues, il vaut mieux lui offrir quelque chose qu'elle aimera, non? »
Du coup j'ai cherché Bella Swan des yeux dans la cafétéria.
Elle était assise pas très loin. Seule. Elle lisait.
Devant elle son plateau était presque intact.
Je me suis levé et je suis passé prêt d'elle, sous prétexte d'aller chercher du sel.
Sur son plateau il y avait une assiette de riz à la sauce soja, une salade de tomates et de mozzarella et une part de tarte au citron.
Végétarienne…
Elle lisait « orgueil et préjugés » de Jane Austen.
Littéraire.
Je suis revenu m'asseoir prés de Rose.
« je vais lui offrir un bon d'achat pour une librairie »
Alice a froncé les sourcils.
« c'est pas mal, mais ce n'est pas assez personnalisé… »
J'ai soufflé.
Et j'ai reporté mon attention sur Bella.
J'ai été surpris par son expression.
Cette fille n'était pas dans la cafétéria avec nous. Elle était dans son livre.
Prit d'une pulsion je me suis levé et je suis allé m'asseoir en face d'elle.
Elle a levé les yeux de son livre, effarée, et elle est devenue pivoine.
Je lui ai sourit:
« salut »
« euh…salut »
« tu oublie de manger » aies-je dit ,montrant son plateau presque intact du doigt.
Elle a prit sa fourchette et a mangé à la hâte quelques bouchées de riz.
Je lui ai sourit encore, mais elle ne m'a pas rendu mon sourire.
Elle me regardait, dubitative.
J'ai compris qu'elle allait comprendre que j'avais tiré son nom et que j'essayais d'en savoir plus sur elle.
Alors j'ai improvisé:
« ma sœur, Jasper et moi on a pensé à faire un cadeau à Kate, pour son bébé. Tu en es? »
« oui, bien sur! »
« tu as une idée de ce qui serait bien? »
« tout dépend du budget… »
« ouais, bien sur…on en reparle ,OK? »
Elle a hoché de la tête et je me suis levé.
Je l'ai regardée attentivement.
Son visage était magnifique. Pur. Pas de maquillage, elle était juste naturelle. Ses yeux étaient magnifiques, très profonds. Ses lèvres étaient pleines, très attirantes. Ses joues étaient joliment arrondies, son menton affichait une jolie courbe. J'ai surtout remarqué la couleur de ses lèvres. A force de voir des bouches de filles trop maquillées j'avais oublié combien la couleur naturelle d'une bouche peut être sexy.
Cette fille était belle. Mais elle ne le savait pas.
Elle portait un pull 10 fois trop grand. Mais même comme ça je devinais qu'elle avait de jolies formes.
Je me suis ressaisis et j'ai quitté sa table en lui disant:
« mange! Sinon je te confisque ton livre! »
Elle a rougit et n'a pas rit.
« Bella…je plaisantais! »
« je sais » a-t-elle répondu sans me regarder.
Je l'ai regardée se plonger à nouveau dans son livre, tendue.
Je suis retourné m'asseoir à coté de Rosalie, mal à l'aise.
Les autres m'ont interrogé du regard:
« je crois que ce qu'il faudrait à cette fille ce sont des amis. Malheureusement, ça ne s'achète pas. »
Rosalie a secoué ses boucles blondes.
Elle m'a regardé d'un air sarcastique:
« Edward…elle est amoureuse de toi! Ça crève les yeux! »
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alors, ce premier chapitre vous a-t-il plu?