UN HERITAGE LOURD DE CONSEQUENCES
AZKABAN 1980
Sept ans que je suis enfermée. Aucune joie, aucune nourriture pour mes bourreaux.
Comment j'en suis arrivée là ? C'est très simple, pour être la fille d'un tueur. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même, maigre comme un clou, entourée d'immondice. Et surtout sans rien à quoi me raccrocher à par peut être les visites régulières de cet homme à la barbe blanche, au nez aquilin et aux lunettes en demi lune, Dumbledore. Il m'enseigne ce que mon père n'a pas pris la peine de m'apprendre, des choses inoffensives pour les autres. La magie blanche. Ça fait sept ans que j'apprends comme tous ceux de mon âge cet art que j'avais ignoré au profit de la magie noir depuis ma tendre enfance. Je parle d'enfance car on ne peut pas appeler mon enfermement comme une période de celle-ci mais plutôt comme mon passage à un autre stade de ma vie sans joie sans peine rien que ce vide. Vous voulez peut être que je me décrive ? Pourquoi pas. Je peux le faire car ce soir je sors ce sera le premier de liberté car le ministère a enfin compris que je ne suivrais pas mon père. En tout cas pas dans l'immédiat, peut être plus tard c'est toujours à envisager. Je serais confiée à un couple ayant un enfant de mon âge pour faciliter ma réinsertion. En attendant pour me rendre présentable ils m'ont offert un grand miroir où je peux me voir de la tête aux pieds. Donc voici une petite description. J'ai 15 ans, ma taille impossible de juger à première vue en tout cas je ne suis pas petite, svelte, les cheveux noirs de jais assez long, les joues creuses, le teint aussi pâle que la neige, les yeux vairons l'un d'un bleu extraordinaire et l'autre d'un rouge sang pétant. Ces changements qui étaient dus à ma croissance m'allaient bien : à mes yeux je paraissais plus séduisante que jamais. Ma démarche diaphragme rajoutait à ce charme. Dumbledore m'avait apporté des vêtements décents, un corset noir, une robe longue vert foncée, une cape de la même couleur et des bottes noires. Une fois attifurée, j'étais fin prête. Le long des couloirs de me suis enfin demandée dans quel genre de famille j'allais être intégrée. La porte, cette grande porte j'allais enfin la passer en sens inverse. La lumière du jour si intense, si belle, si éblouissante. Je ne distinguais plus rien quand soudain une main me caressa le visage puis deux visages me cachèrent cette splendeur, celui d'un couple. La femme était belle, les cheveux noirs de jais, les yeux de même couleur, le visage en cœur. Je ne pris pas le temps de la détailler outre et passais à l'homme. Il était grand les yeux couleur noisette, le visage mince, les cheveux blonds court en épis à l'arrière de la tête. Un bras vint s'enrouler autour de mes épaules. Il appartenait comme je le vis en me retournant brusquement, à un jeune homme de mon âge qui ressemblait énormément à ses parents. Grand, athlétique, les yeux et le visage de son père, les cheveux idem mais de la couleur de ceux de sa mère, des lunettes sur le nez. Très séduisant. Il me sourit, et me dit :
« Bienvenue dans la famille Calice. Moi c'est James. »
VOUS AVEZ APPRECIE???? J'ESPERE DONC FAUDRA UN PEU ATTENDRE POUR LA SUITE
