Salut à vous !

Me (re)voilà avec une nouvelle fic ! J'en écris beaucoup en ce moment !

Attention, cette fic est triste, elle ne se termine pas bien du tout. M'enfin, normalement, vous avez lu le résumé.

Les pensées d'Hermione sont en italiques.

Sur ce, bonne lecture !

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Hermione montait les marches de marbre du Grand Hall. Direction : sa chambre de préfète. Elle se sentait détruite, seule, et sa décision était prise. En chemin, elle croisa ses amis et se sentie encore plus seule. Lorsqu'elle vit ses deux meilleurs amis, elle courut à eux et les prix dans ses bras.

Une derrière fois.

Puis elle murmura un petit « désolée » et se remit en route, sous les regards surpris d'Harry et de Ron. Elle s'arrêta en plein couloir, et se dit qu'avant de faire ça, elle devait passer à certains endroits. Son premier arrêt fut la salle commune de Gryffondor. Elle regarda rire les rouges et or.

Une dernière fois.

Puis ce fut la bibliothèque, le Tour d'Astronomie, la Grande Salle, le couloir de la Salle sur Demande. Et à chaque fois qu'elle s'arrêtait dans une pièce, elle ne prononçait que trois mots : une dernière fois.

Une petite heure plus tard, elle se retrouva devant le tableau qui masquait l'entrée de sa chambre de préfète. Elle prononça le mot de passe d'une voix morne. Lorsqu'elle entra dans la pièce, elle soupira. Elle était blasée.

Patience, dans peu de temps, tu es libre.

Elle installa la corde puis s'assit à son bureau. Elle sortit un rouleau de parchemin, une plume et de l'encre. Elle avait décidé de lui écrire à lui. Pour lui expliquer son geste. Elle savait qu'il se poserait des questions. Il voudrait savoir pourquoi. Et elle allait lui expliquer, au travers de cette lettre. Avant de commencer, elle versa une larme. Une seule. La première depuis qu'elle avait pris sa décision. Puis elle débuta.

Poudlard, 16 avril 1996

Cher enfoiré,

Si tu lis cette lettre, c'est que mon corps a été découvert. Et je sais que tu t'es demandé pourquoi. Pourquoi j'avais fait ça. Et pourquoi j'avais choisi la pendaison. Je suis sûre que tu n'éprouves pas une once de remords. J'espère que cette lettre t'ouvrira les yeux et que tu ressentiras un peu de culpabilité.

Tout d'abord, pourquoi tu m'as fait tant de mal ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? A par le fait d'être tombée amoureuse de toi ? Je ne te cache pas que ce fut la plus belle erreur de ma vie. Tu m'as complètement détruite. Mais pourquoi ? Pourtant, ça allait bien entre nous. On avait enfin fini par s'entendre. Et puis progressivement, mes sentiments ont évolué. Toi, tu t'en es rendu compte. Toi, tu t'es dit : « et si on faisait du mal à Hermione ? ». Toi, tu m'as demandé de sortir avec toi. Et moi, pauvre cruche, je n'ai pas flairé le piège et j'ai accepté.

Je me sentais bien. Je me sentais belle. Je croyais que toi aussi tu m' croyais que tu m'avais demandé par amour, et non parce que tu me considérais comme un jouet que tu pouvais torturer à souhait. Tu te rends compte à quel point tu m'as fait mal ?! A quel point j'étais malheureuse lorsque j'ai découvert la vérité ?! Et surtout par qui ?!

Te souviens-tu de ce jour où ma descente aux enfers a commencé ? Moi oui. J'en rêve toutes les nuits. Nous venions de fêter nos trois mois ensemble. J'étais heureuse. Même mes meilleurs amis avaient fini par t'accepter ainsi que la relation qu'on entretenait. Mais toi tu as décidé que le jeu avait assez duré et que la partie devait se terminer. Tu as voulu porté le coup fatal. Tu savais que j'étais complètement accro à toi et tu as anéantie de la pire façon qui soit.

Je te rappel ce qui s'est passé, si tu le veux bien :

Je venais de travailler à la bibliothèque. Je suis passée à la Salle Commune pour trouver Ginny. Il me fallait ses conseils. Or, je ne l'ai pas trouvée. Je suis restée discuter un peu avec Harry et Ron. Puis je suis rentrée. J'aurai voulu croiser Ginny mais c'était totalement impossible ! « Rire amer ».

Je suis donc revenue à ma chambre. Lorsque je suis entrée, je n'ai pas encore réalisé ce qui se passait. Tu le sais, j'ai toujours été émerveillée par ma chambre. Et, ça aussi tu le sais, à chaque fois que j'y entré je ne peux m'empêcher de regarder le plafond. Ses dessins si merveilleusement peints, ses sculptures dorées et ce lustre en Crystal !

Puis j'ai baissé les yeux.

La guerre aurait pu se déclencher au dehors que je ne m'en serais pas rendue compte tellement la douleur qui m'habitait était intense. Toi, mon petit ami et accessoirement l'homme que j'aime de tout mon cœur, tu baisais Ginny, ma meilleure amie, dans MON lit !! Tu criais son nom comme tu n'avais jamais prononcé le mien. A la fin, au moment de jouir, tu as hurlé : MON AMOUR ! Puis tu lui as dit « je t'aime ». Trois mots que tu ne m'as jamais dits. Trois mots que je n'entendrais jamais. Par ta faute.

Je me suis enfuie. J'ai voulu mourir. J'ai voulu courir à en crever. Je suis allée dans la Salle sur Demande. Tu sais dans quoi je me suis retrouvée ? Une pièce toute simple avec un canapé et une corde pendue au plafond. Je me suis affalée dans le canapé et j'ai pleuré. Mais ça ne suffisait pas. J'avais mal, très mal. J'en suffoquais. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais j'y suis restée trois jours. Trois jours à pleurer ou à cauchemarder sur ça. Mais la douleur ne disparaissait pas.

Alors je me suis relevée. Je me suis dit qu'il fallait que j'affronte. Et je suis sortie. Mais je n'ai rien raconté à Harry. Arrivée dans la Grande Salle, Ginny m'a demandé où j'étais. Je l'ai envoyée se faire foutre dans ton joli petit cul. Elle a compris et m'a demandé pardon. Je l'ai giflée.

Si ça avait été tout, j'aurais continué. Mais ce que tu m'as fait après, ça m'a anéantie. J'ai voulu mourir. Et c'est ce que je vais faire. Hier, tu as scellée mon arrivée aux enfers. Et là, je n'ai pas eu la force de me relever. Je suis allée te voir pour discuter de ça. Tu étais entouré de tes « amis ». Je t'ai demandé pourquoi et tu m'as répondu : « espèce de petite pute, tu ne croyais quand même pas que moi, issu d'une grande famille de Sang Pur, puisse m'intéresser à une Sang de Bourbe dans ton genre. » Tu aurais pu me poignarder que la douleur aurait été la même. Puis, elle, Pansy Parkinson m'a dit : « espèce de sale conne, il n'a fait que se servir de toi. Il savait que tu l'aimais. Il t'a utilisé comme un objet. Il t'a traité comme l'esclave que tu devrais être. Tu n'es qu'une salope, juste bonne à se faire baiser par tes maîtres. Tout ce qu'il voyait en toi, c'était une chose sexuelle à qui il pouvait faire du mal ».

Je t'ai regardé puis j'ai pleuré. Tous tes amis ont rigolés. Et là, j'ai su ce que je devais faire. J'ai passé ma dernière soirée avec les Gryffondors. Puis j'ai dormi dans mon ancien dortoir. Et là, le lendemain, je suis revenue ici. Pour t'écrire.

Voilà, tu es à la fin de cette lettre. Alors ? Comment te sens-tu ? Je te hais. Je t'exècre. Tu m'as fait horriblement mal. Et tu sais le plus triste dans l'histoire ? C'est qu'au plus profond de moi, je t'aime encore. Je ne peux m'en empêcher. Malgré ce que tu m'as fait. Pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi tu t'es acharné sur moi ? Hein ? Il y a tant de choses que j'aurai aimé faire. Je ne peux même pas finir mes études ! Mourir à 16 ans, c'est cruel ! Surtout détruite par l'homme qu'on aime ! Je t'aime tellement que ça m'a tuée. C'est tout de même caucace, non ?

J'aurai aimé t'embrasser. Me blottir dans tes bras. Que tu me fasses l'amour. Qu'on dîne ensemble, qu'on travaille ensemble. Qu'on soit amoureux.

Une dernière fois, cher enfoiré.

Hermione.

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Hermione plia son parchemin, le mit dans une enveloppe puis écrivit le destinataire dessus.

Elle pleurait. Ecrire cette lettre avait ravivé la douleur. C'était plus qu'elle ne pouvait en supporter. Elle se leva de sa chaise, des larmes de rage et de peine ruissèlent sur son visage. Elle voulait laisser libre cour à ses pulsions.

Elle commença à tout détruire dans la pièce. Elle déchirait ses notes de cour, cassait ses pots d'encre. Elle arrachait les pages de ses livres. Tous ces vêtements se retrouvèrent en lambeaux. Elle dépeça la chaise de son bureau, puis avec un des pieds, s'appliqua à massacrer son bureau et sa bibliothèque à présent vide de tout bouquin. Elle cassa les vitres de ses fenêtres. Elle continua à détruire les meubles. Puis, au bout d'un moment, elle s'assoir sur son lit et commença à se mordre et à se griffer. Elle attrapa un canif que lui avait offert son père et commença à s'entailler la main. Elle eu une idée horrible. Elle continua à s'entaillait les mains, les bras, les jambes et avec son sang, écrivit au mur : UNE DERNIERE FOIS, CHER ENFOIRE ! Puis totalement crevée, elle mit un tabouret au dessous de la corde, le seul qui avait survécu au carnage. Elle monta dessus, passa la corde autour de son cou, puis vira le tabouret. Elle suffoquait, se débattait, en sentant la vie quitter son corps.

Bientôt, il ne resta plus qu'un corps inanimé qui pendait dans le vide et une lettre sur le lit, adressée à Draco Malefoy.

FIN

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Alors, verdict ?

C'est un peu triste.

Et Hermione devient complètement folle. Mais en même temps, je la comprends.

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Black666