Kikoo! Alors voici une nouvelle fanfiction, c'est la première que je poste sur mais ce n'est pas la première que j'écris.

Dites-moi ce que vous en pensez!

Bonne lecture (malgré le fait que le chapitre soit court)!!

Je lève mes yeux vers le soleil. De la lumière. Beaucoup de lumière. Trop de lumière. Je dirige mon regard vers des oiseaux. Ils volent, ils s'amusent. Pour eux, c'est l'incousciance.

Ils sont près de moi et, pourtant, je les sens loin. Loin de la misère et la guerre. Loin de douleur et l'anxiété. Loin de la mort.

Et pourtant, ils sont juste au-dessus de nous. Ces volatiles doivent bien la voir, la mort? Elle est tellement présente autour de nous, tellement proche.

Eux, là-haut, ils doivent bien la voir, mais ils ne s'en soucis guère...Ils la voit mais ne la sentent pas. Mais nous, en-bàs? Nous, nous ne la voyons pas. Non, nous nous la sentons surtout. On la sent qui se rapproche, qui arrive vers nous.

Et là, il est trop tard. On la voit, un court instant. Tellement court qu'on ne peut la décrire. On ne le peut car à peine avons-nous consciance de ce qu'il se passe que l'on est déjà mort. On est déjà partie rejoindre les membres de notre famille qui, à cause (grâce?) de la guerre, ont rejoins le paradis. Malgré eux, peut-être. Sans doute, même.

J'aimerais voir la mort. J'aimerais que la guerre me fasse retrouver mes parents, qui se sont sacrifiés pour moi. Oui, ils sont partis. Ils ne m'ont pas dit aurevoir: ils n'en n'ont pas eu le temps.

Mais moi, je suis là, seul. Je suis assis sur un banc, à regarder des stupides oiseaux qui volent alors que je pourrais risquer ma vie (déjà trop longue) à sauver des innocents qui, eux, ne veulent pas mourir.

Je me rappelerai toujours de ce moment: le moment où mes parents m'ont quitté.

FLASH BACK

Je me rappelle d'un rire froid, cruel, glacial. Je revois celle qui m'a donné la vie me protéger en faisant barrière de son corp entre LUI et moi. Je revois mon paternel qui se glisse entre LUI et elle...

Je revois cet éclair vert. Je ferme les yeux.

Je pris pour que cet éclair n'atteigne pas sa cible. J'entends un cri. Un cri de détresse, de haine, de désespoir. Un cri de celle que j'aime le plus au monde. Un cri de ma mère.

J'ouvre les yeux. Ce que je redoutais est arrivé.

Ma mère pleure. Mon père a été touché par cet éclair vert. L'éclair de la mort.

L'assassin de mon père renouvèle son action avec ma mère. Cette fois, je n'entends pas ses cris, ni ses pleurs. J'entends juste les miens.

Je suis orphelin. À partir de ce moment, je n'espère plus qu'une seule chose: rejoindre mes parents au plus vite.

J'attends qu'il dirige sa baguette vers moi et qu'il m'envoie ce fameux éclair.

Mais rien ne vient. Je le revois me dire que non, il ne va pas me tuer, afin que je souffre le plus longtemps possible.

FIN DU FLASH BACK

C'est pour cela que, aujourd'hui, le 3 Juillet 1997, je suis là.

1 semaine plus tard.

Cela fait 2 semaines que mes parents ne font plus partis de ce monde cruel. Je me sens toujours aussi mal. Mais je sais que ce n'est pas en déprimant que je vais me ressaisir. La déprime est une mauvaise chose car, comme l'alcool, elle peut nous faire faire des choses que l'on risque de regretter par la suite. Alors je pense à de belles choses, par exemple je m'imagine ce que je pourrais faire s'il n'y avait pas cette foutue guerre. Sans elle, je serai heureux, joyeux... Et avec eux.

Mais elle a tout gaché. Mais moi, comme beaucoup d'ailleurs, je n'y suis pour rien.

En fait, plus je pense à mes parents et plus je me sens triste. Cela devrait être l'inverse, non? Mais à chaque moment où le souvenir de ces deux personnes merveilleuses m'envahie, je ressens tellement de nostalgie que j'en perd tous mes repères. J'en ai même parfois envie de pleurer. Mais je n'ai pas le droit: un Malefoy ne pleure pas. Sauf au moment où on annonce un décès, voire si on n'y assiste.

Quel triste monde.

J'aperçois au loin un hibou; ou plutôt une chouette. Une chouette blanche aussi blanche que neige. Je la regarde de mes yeux gris, elle se pose sur mon épaule. Je ne me trouve pas vraiment à l'aise pour lire une lettre. En effet je suis sur une balançoire dont les chaînes sont complètement rouillées et adaptée aux moins de 10 ans. Je me lève donc et me dirige vers un banc de couleur verte et je m'y asseois.

Que va-t-on m'annoncer cette fois? Mon meilleur ami est mort? Poudlard ne rouvre pas? Je vais être arrêté pour ensuite être conduit à Azkaban? Je vais mourir prochainement?

Mais ça, ça ne serait pas une mauvaise nouvelle, mais plutôt une bonne pour moi, et pour certain.

Je l'ouvre.

Drago malefoy,

Ceci est une lettre de l'ordre du phénix.

Il y a environ 14 jours, nous avons appris le décès, ou plutôt l'assassinat de vos parents.

Nous nous doutons que vous devez être, non seulement très choqué et triste, mais également sans ressources, ni endroit pour dormir, ni de quoi vivre.

En effet, après que Lord Voldemort est totalement détruit votre manoir, où à eu lieu la tragédie, nous savons que vous vous êtes dirigé vers le parc du Wiltshire. Vous êtes à ce moment précis sur un petit banc vert, dont la peinture est à quelques endroits, écaillée.

Mais, malgré cet endroit tranquille, vous êtes très loin d'être en sécurité.

Nous vous demandons donc (ou plutôt nous vous affirmons) d'être à cet endroit précis à 22h33 en ce mardi 3 juillet.

Je viendrais moi-même vous chercher à l'heure citée à la ligne au-dessus.

Ne parlez de cette lettre à personne, et détruisez-là dès que vous aurez fini de la lire.

Merci.

Albus Dumbledore.

p.s: je t'expliquerais comment se fait-il que je puisse t'écrire ou venir te chercher. Je me permet de te tutoyer, cela ne te déranges pas?

Je reste pétrifié encore quelques secondes.

Comment le vieux fou peut-il m'écrire alors que je l'ai vu mourir? Comment peut-il savoir où je me trouve à ce moment précis? Puis-je lui faire confiance?

Je ne sais pas... je suis complètement perdu.

Après quelques minutes d'hésitation, je décide de faire confiance à cette personne. Qu'ai-je donc à perdre de toute façon? Rien. Absolument rien.

On dit souvent que la mort est une délivrance, alors pourquoi attendre qu'elle vienne nous chercher elle-même si on peut la trouver soi-même?

Je me dis souvent que la vie est un long chemin. Mais sur ce chemin, on y trouve beaucoup de choses.

Des cailloux, des trous, des gouffres... Moi, je suis au bord de ce gouffre. Mais je n'ai pas le courage de faire, même un minimum, pour l'éviter. Comme je suis un Malefoy et que je suis pas courageux, j'attends qu'on fasse le boulot à ma place, c'est-à-dire qu'on me sorte de là.

Mais peut-être que je n'ai pas envie de m'en sortir. Mais en même temps, pourqoi dire ça? Je ne suis pas encore dedans...

Je décide de marcher en attendant la venue de mon « correspondant ».

voilà! Alors? C'est si mal que ça ou c'est bien?