Bonjours à tous ceci est ma première fanfiction sur ce site, et je tenais naturellement à signaler que l'orthographe et moi n'étant pas de très bon amis, il est fort possible qu'à la lecture de ce récit vous soyez pour certains horrifiés devant certaines fautes et surtout par le nombre y laissées, c'est donc d'avance que je préfère m'excuser. J'espère toutefois que vous passerez outre et saurer vous plonger sans difficulté dans cette revisite un peu particulière, de la vie de mes personnages préférés de OUAT.
PS : Certains ont constatés que le premier chapitre de cette histoire (donc celui-ci) a été retiré, ce n'est pas un bug, je le trouvais un peu trop expéditif sur les bords, j'ai donc préféré le retirer pour faire quelques améliorations, en espérant que vous apprécierez.
Disclamers : Bien qu'étant un AU les personnages et le lieu de cette histoire sont tirés de l'œuvre originel de Once Upon A Time créé par Edward Kitsis et Adam Horowitz, ils font donc l'objet d'un emprunt implicite.
PS2 : les lois électorales référencés dans l'histoire ne se prête ni à celles des Etats Unis ni à celle de la France, elles sont purement fictives.
Chapter One
Regina Mills était une femme fière de vingt-cinq ans, d'un charme et d'une prestance royale à tout épreuve, elle éveillait tant la fascination que le désir, et ce aussi bien chez la gente masculine que féminine. Il faut dire qu'avec sa silhouette élancée qu'on n'aurait pu croire sculptée dans le marbre, son teint basané signe de ses origines hispaniques, ses cheveux d'ébène et son hypnotisant regard noir, sa liste de prétendants n'en menait pas large. Mais il fut vite compris que cette reine de beauté était aussi froide que la glace, avec un tempérament d'acier, en soi, une main de fer dans un gant de velours. C'est ainsi que beaucoup furent éconduit, rejetés, ignorés, avec le même constat : celui d'un cœur brisé. L'acharnement constant de sa génitrice, appuyé par son célèbre adage « l'amour est une faiblesse » avait altéré toutes les fonctions ou presque de la jeune femme à éprouver le moindre sentiment amoureux, l'obligeant à se censurer en se martelant l'esprit avec cette phrase, tout en érigeant des murs autours de son cœur de plus en plus épais et impénétrable.
Durant son adolescence, la jeune femme, connaissant pourtant les positions de sa mère, gardait en elle, bien enfouit dans son cœur et dans son âme, l'espoir qu'un jour, peut-être, une personne serait assez vaillante et courageuse pour braver ses interdits et démolir entièrement tous ses murs de protection que son rang lui avait ordonner de bâtir déjà si jeune. Et Il y eu quelqu'un, le seul jusque-là à avoir réussi là où d'autres avaient échoués. Il portait le doux nom de Daniel. Pendant un temps, il fut son garçons d'écurie, assez de temps pour abattre un à un les remparts de la jeune fille qu'elle était, et Dieu seul sait que ce ne fut pas une mince affaire. Pourtant il y parvint, et pendant un lapse de temps cette romance ne put se prêter autrement qu'à l'idylle.
Nourrissant un plaisir malsain pour la manipulation, l'ordre et la droiture selon ses propres règles, la matriarche de Régina, Cora Mills, rejetait avec force et mépris ce rapprochement. Cette dernière qui rêvait pour ses filles d'un homme de renom à la carrière prestigieuse et au patrimoine économique à en faire pâlir ne pouvait donc pas regarder passivement sa fille se pavaner avec un « simple » écuyer.
Zélena Mills la sœur ainée de la brune n'était bien entendue pas de ces avis, préférant croquer la vie à pleine dents et tendre ses bras vers l'euphorie du grand amour. Tenant son rôle à cœur c'est aussi ce quelle essayait d'inculquer à sa jeune sœur. Elle fut donc contrairement à sa mère très enchantée par ce nouvel arrivant dans le cœur de sa cadette tout comme leur père Henry Mills.
Ce dernier bien qu'il soit bon et généreux était tout aussi de nature lâche et discrète. Il ne pouvait jamais rien refuser à ses filles et les comblaient d'amour, cependant face à sa femme, il préférait se mettre en retrait, se faire tout petit et la laisser gérer leurs éducations qui bien entendue n'était ni des plus simple, ni des plus orthodoxes.
C'est ainsi que lorsque la matriarche usa de l'un de ses nombreux pouvoirs de persuasion, féroces et imaginatif, quelques temps après, de la présence du jeune Daniel dans la vie de cette famille il n'en resta qu'une simple lettre écrite à la va vite. Ce fut aussi à cette même période que les murs protecteurs de Regina retrouvèrent leurs places initiales, étant même encore plus forts et hermétiques. Cela ne s'arrangea guerre plus lorsque qu'à la fin du lycée, Cora Mills décida de marier la jeune femme brune avec le richissime homme d'affaire, Robin De Locksley, ses remparts n'en sortir que plus impénétrable. Mais fort heureusement la petite flamme d'espoir dans le cœur de Regina se révéla encore plus tenace et demeurait encore et toujours enfouit en elle, même si la jeune femme brune gardait désormais les pieds sur terre et s'évertuait à penser que cela « le grand amour » ne devait pas être pour elle, et que sa grande sœur aussi formidable soit elle avait un peu trop la tête dans les contes de fée.
Contre toutes attentes, Regina, de part ce mariage de raison su trouver en le jeune homme, au nom fort atypique, un allié de plus contre sa génitrice et il faut le dire, un meilleur ami. C'est ainsi que même pas quelque mois plus tard ils se retrouvèrent d'un commun accord en instance de divorce. Bien sûr Cora ne pris pas la nouvelle à bras ouverts, mais essaya tout de même de la remarier avec un autre homme. Ce fut à cette époque précise que Regina trouva pour la première fois de sa vie et avec l'aide de sa sœur, son père et surtout Robin, le courage de lui dire non et de redevenir maîtresse d'un destin trop longtemps resté hors de sa juridiction.
Aujourd'hui assise à la terrasse du seul café de la ville, elle ne put s'empêcher de penser qu'elle en avait parcouru du chemin depuis. Sans ce courage qui sait où elle en serait maintenant. On venait de la nommer Maire d'une petite ville côtière en plein expansion économique du nom de Storybrook. C'est pour cette raison qu'en cette froide matinée d'hiver elle attendait son meilleur ami pour lui montrer son nouveau « chez elle ».
" Il était vraiment temps que tu arrives Robin, je meure de froid.
- Je suis vraiment désolé mais j'ai vraiment eu du mal à trouver ce trou pommé.
-j'ose espérée que tu as au moins pris la peine de visiter cette ville avant d'avancer cette idée ! " dis la jeune femme avec véhémence.
Elle ne supportait pas que l'on parle de cette ville avec impertinence et encore moins avec une idée fausse sans l'avoir même une seule fois visité et en rencontré ses habitants. Il faut dire que pour elle le charme avait opéré immédiatement. En passant par le port où l'air marin lui caressait allègrement le visage, la forêt luxuriante remplie de cette odeur spéciale, que l'on ne trouvait en temps normal qu'en périodes des fêtes et par-dessus tout le Bed&Breakfast situé aux coins de la rue qui renfermait un cadre familial, et des recettes à en damner un saint. Oui Regina Mills adorait cette ville, et elle en était sur elle la dirigerait avec droiture, justice et loyauté. Elle avait en tête de grande chose pour cette petite ville du Maine.
" je suis désolé je n'aurais pas dû dire ça, mais tu vas terriblement nous manquer à Marianne, les enfants et moi " avoua Robin, la mine renfrogner.
Un an après leurs divorce, Regina avait réussi à pousser Robin à avouer ses sentiments envers Marianne sa secrétaire qu'il aimait secrètement depuis trois longues années, et c'est ainsi que deux ans plus-tard ils se marièrent et encore deux ans plus-tard naissait Roland et Isabella deux magnifiques jumeaux, qui aujourd'hui allaient sur leurs un an et demi.
-je le sais bien, et vous aussi vous allez me manquer. Surtout mes filleules que je ne verrais pas aussi souvent, mais je t'ordonne de me donner des nouvelles chaque semaine et de venir me voir aussi souvent que tu le peux.
-je te le promet Rena
-Et cesse donc de m'appeler comme ça malotru" dis la jeune femme non sans oublier une petite tape derrière la tête du grand brun, sur un air bonne enfant.
"Pourquoi je ne pourrais pas, les enfants t'appellent bien comme ça eux
-Tu oses vraiment faire la différence entre eux toi, ils ont un an et demi !
-Oui bon d'accord mais ce n'est quand même pas juste" ajouta le grand brun avec une petite moue enfantine
"Mon dieu ! Mon meilleur ami s'abaisse au niveau de ses propres enfants !" dis Regina levant les yeux aux ciel tout en arborant un petit rictus au coin des lèvres.
C'est sur ces dernières phrases que les deux amies partir sur un grand éclat de rire, faisant même se retourner quelques personnes sur leurs passages, il faut dire que voir le Maire de la ville se tordre et s'esclaffer bruyamment était une première.
"Aller on y va, il faut que je te montre ma nouvelle acquisition, elle est tout simplement magnifique !
-Très bien, ouvre-moi la voix que je vois ta dernière folie en date, dit-il en constant l'enthousiasme non dissimulé de son amie.
Chacun des deux prirent leurs voitures respectives en direction de la nouvelle adresse de la jolie brune, le 108 Mifflin Street. Arrivant devant celle-ci ils ne purent que s'extasier devant ce grand manoir blanc, même Regina qui pourtant l'avais déjà visitée quelques semaines auparavant. Même la petite cour défraichit qui s'annonçait devant eux n'enlevait pas à la bâtisse son cachait d'antan. Un édifice qui parfois avait fait fuir certains acquéreurs, de par les nombreux travaux qu'elle nécessitait. Mais pour Régina cette demeure se plaçait sous le signe du renouveau, et puis qui d'autre pouvait retaper un bien avec un telle charisme si ce n'est une femme de cran comme il en était rare d'en trouver. Ils parcoururent la longue allée menant à l'imposante porte de la bâtisse et Regina d'un mouvement solennel l'ouvrit, laissant place à une grande entrée ou des cartons étais entreposés ici et là.
Ce qu'ils ne savaient pas en revanche s'était que tout en haut de cette maison, dans un grenier chargé en article divers, sans doute laissé par les précédents occupants, se trouvait là, allongés sur un vieux matelas une mère endormie serrant son enfant contre son cœur, bien emmitouflée sous des tonnes de couverture. C'est cheveux tombant légèrement devant ses yeux, lui cachait allègrement les quelques rayons du soleil, qui transparaissait à travers la petite lucarne en face d'elle. Il semblait que le vacarme que lui avait imposé très tôt les déménageurs avaient eu raison d'elle et de son sommeil. Deux étages plus bas, les deux amies se retrouvaient encore en extase devant cette grande maison aux multiples secrets.
"Rena, cette maison est magnifique. Bon c'est vrai qu'il y a beaucoup de chose à retaper mais elle possède un vrais charme".
"Robin je ne te le redirais pas deux fois arrête de m'appeler comme cela !"
"Comment as-tu fais pour dénicher cette merveille ?" lui demanda-t-il, ignorant volontairement la remarque de la brune.
"ARGH ! Tu es impossible ! Mais pour te répondre, quand j'ai appris que j'avais été élue j'ais commencée à chercher un logement, et comme tu peux le comprendre il m'en fallait un rapidement, ou en tous cas avant ma prise de fonction, mais en même temps je ne voulais pas trop me précipiter, je voulais trouver quelque chose qui me ressemble avec du caractère, du charme et de la prestance. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! Il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas : un voisin guitariste dans un groupe de rock, dont le mur de son salon était aussi fin qu'une feuille de papier et qui par malchance se trouvait être aussi le mur de ma chambre un appartement aussi étroit qu'une boite à chaussure ou pire une colocation avec Blanche-Neige en personne. A ces dernier mots Robin ne put empêcher un éclat de rire sortir des tréfonds de sa gorge, sachant la haine que vouait son amie pour ce personnage de conte de fée, et toutes personnes s'y référent de près ou de loin.
« Elle ne devait pas être si terrible que cela, lui dit-il non sans laisser un petit sourire en coin faire son apparition.
« Plus bisounours, je te jure que tu ne trouveras pas, et puis quoi le ou nom mais c'est littéralement l'amie des oiseaux. Dit-elle ne pouvant s'empêcher elle-même de rigoler. Pour finir, un beau jour quand j'allais arrêter les recherches et me résigner à investir dans un bien quelconque, l'annonce pour cette maison est apparue sur la page de mon ordinateur. Ah ! Robin c'était comme une révélation c'était celle-là qu'il me fallait, alors j'ais contacter l'agence et deux semaine après je la visitais et signais le bail." lui dis la jeune femme avec un enthousiasme non fin, en lui tendant un carton et lui faisant signe de la suivre à l'étage.
« Et peut-être qu'avec une maison aussi grande, cela te donnera l'envi de refaire confiance à l'amour et aux bonheurs.
-Je suis pleinement heureuse comme cela, lui dit-elle en levant les yeux aux ciel, l'amour est une faiblesse tu te souviens ? Montant les marches derrières elle, le jeune homme ne put apercevoir la petite larme solitaire qui faisait son chemin le long du visage basané de la brune. Oui les années d'endoctrinement par sa mère avaient laissé des traces…peut-être bien trop profonde pour être désormais comblée ?
Là-haut, deux orbes vertes, alertés par le bruit de l'étage du dessous s'ouvrir brusquement. D'un geste tendre elle déposa son fils encore endormi sur le matelas et l'emmitoufla avec le drap, puis elle se leva précipitamment en quête de la source de son réveil. A chaque pas vers la bouche d'aération, qui dans une maison comme celle-ci était le seul lien à travers le grenier vers les autres étages, sa gorge se nouait, et son cœur avait la fâcheuse tendance de palpiter, à telle point que son souffle devenait erratique à la seule idée que la nouvelle résidente des lieux ne l'est découvres. En effet la blonde se disait qu'aussitôt que la brune la trouverait celle-ci ne perdrait pas une seul seconde et appellerait sans doute les services sociaux, ainsi que la police et elle serais séparée de son fils. Mais en même temps elle n'avait pas d'autre choix que de rester cacher dans cette encombrant grenier, l'hiver s'annonçais rude et elle n'avait rien ni personne pour l'héberger, et il était hors de question que son fils et elle dorment dans la rue. Alors dans une rapide réflexion elle se dit que la meilleure solution serait de rester bien cacher, sans faire de bruit. Tout du moins le temps qu'elle ne trouve un travail assez descend pour se louer un petit quelque chose. A vrais dire la blonde du nom d'Emma Swan avais déjà connue bien pire galère que de se retrouver squatteuse clandestine d'une maison en pleine acquisition, la chose la plus dérangeante pour elle était donc de faire partager ce calvaire à son fils d'à peine un an.
Emma avait vingt-deux ans et portait un lourd passé derrière elle, c'est d'ailleurs celui-ci qui l'avait poussé un bon matin, à acheter deux billet de train en direction d'une ville assez éloignée pour ne pas être retrouvés, où elle pourrait espérer trouver un semblant de calme et pourquoi pas un vrai pied à terre, afin d'offrir à son fils la vie qu'elle n'avait pas eu. C'est ainsi qu'un train et deux bus plus tard ils se retrouvèrent sur une petite route de campagne mal éclairée, entouré d'une épaisse forêt, devant la pancarte "Bienvenue à Storybrook". C'est sans plus un seul sous en poche et à la seule volonté d'un Henry Swan gazouillant et souriant, que la jeune femme décida d'achever son périple dans cette petite ville côtière. Il était tard, et le manque de sommeil l'accompagnait depuis bien trop longtemps, ses yeux étaient marqués pas d'épaisses cernes, ses jambes lui faisait mal, signe d'un trop long moment passé dans la même position. A bout de bras elle essayait tant bien que mal de maintenir un certain confort pour son fils, tout en tenant son petit sac à langer, seul vestige qu'il lui restait de sa vie d'avant et qu'elle avait pu emporter à la volé avant « qu'il » ne l'est rattrapes. La jeune femme blonde s'était dirigé vers le Bed&Breakfast de la ville d'un pas lasse. Elle avait pris une chambre promettant à la gérante de payer le jour suivant. Finalement elle réussit à y rester deux jours de plus, en évitant habilement la gérante de jours comme de nuits. Le matin elle partait très tôt avec son fils solidement fixer contre son abdomen, grâce aux drap de la chambre qu'elle avait fait servir d'écharpe de portage, essayant d'arpenter chaque boutique, guettant la moindre annonce en vue d'une demande d'emplois. Malheureusement c'était une petite ville et les embauche se faisaient rare ou quasi inexistante. Dans les rares cas elle avait essuyée des refus catégoriques, car selon certain jeune mère célibataire égale indubitablement soucis. Et comme traquée par la malchance, le soir du troisième jours Granny la gérante avait réussis à l'intercepter et l'avait mis à la porte sans sommation. Très vite elle dû trouver autre chose, ne souhaitant pas que son enfant passe une seule nuit dans la rue, comme elle jadis… C'est ainsi que très dans la nuit sous un temps pluvieux et glaciale ses pas l'est menèrent vers cette grande bâtisse, jusque-là inhabitée. Son petit ange pleurant de froid et de faim avaient mis fin aux moindres doutes qu'elle est pu avoir et d'une voix presqu'inaudible elle avait prononcé à l'oreille de son fils : « c'est toi et moi contre le monde entier mon bonhomme, ne t'en fait pas je veille sur toi »
D'autre sons venant du bat la sortir de ses songes, elle s'abaissa prudemment vers la petite trappe métallique posé à même le sol, et écouta attentivement les diverses brides de conversations.
"Robin, tu voudrais bien arrêter de faire le pitre et m'aider à finir de déballer les cartons, j'aimerais pouvoir m'endormir dans mon lit ce soir"
- En parlant de lit, en fait de la chambre dans son entier c'est…et bien tout comme toi… R.O.Y.A.L.E ! », lui dit-il avec un air espiègle. Et il faut dire qu'il n'avait pas totalement tort, elle était d'une grandeur impressionnante et ce dans tous les sens du terme, elle était également dotée de cinq grande fenêtre blanche de voûte, qui se prêtait admirablement au style français, baignant la pièce de lumière, le parquet d'origine, même s'il nécessiterait un rafraichissement, s'accordait en parfaite harmonie avec le décors baroque chic. Le lit à baldaquin de Regina, un QueenSize, avait été taillé dans le plus noble des bois et coloré en noir par un artisan menuisier de la ville, un certain Marco. Les deux grandes portes qui se dessinaient en face renfermait s'en nul doute un fabuleux dressing et une salle de bain toute aussi remarquable.
« Tu sais bien que je ne fais pas dans la demi-mesure
-Quand tu auras achevé les travaux de cette maison, crois-moi sur parole que je serais aux premiers plans !
-Ce sera un véritable chef d'œuvre, dit la brune des étoiles pleins les yeux.
Emma ne put s'empêcher de penser que la voix de la brune était des plus enchanteresse, jamais de sa vie elle n'avait entendu un telle timbre de voix. Secrètement celle si n'aspirait qu'à un seul désire : voir à qui pouvait appartenir une voix aussi unique. La blonde s'allongea sur le sol l'oreille pratiquement coller à la bouche d'aération afin de ne rien manquer des paroles de cette chaude voix. Malgré le froid qui lui glaçait l'échine, elle y resta ce qui semblait être deux bonnes heures, c'est les pleurs d'Henry qui la tira de cette douce mélodie.
"Regina, tu n'aurais pas entendu du bruit par hasard ?
-Tu sais, c'est une vielle maison alors des trucs qui grinces sa arrive » lui dit cette dernière
"Non ce n'était pas un grincement, c'était plutôt comme les pleurs d'un enfant" dit le brun suspicieusement
"Mon pauvre Robin tes enfants te rendent dingue, j'en ai bien peur
-Je t'assure Regina et au contraire ils ont permis à mon ouïs de se développer
-se développer rien que ça ?" ne put s'empêcher de pouffer Regina
"Je peux te dire qu'avec des jumeaux d'un an et demi, si tu n'entends pas le moindre bruit, fais-toi du souci. Alors oui je suis sûr d'avoir entendue un enfant pleurer
-Très bien Robin des bois, partons à la recherche de ce bruit si mystérieux, tu l'as entendu où ?" Céda la brune non sans d'abord taquiner le grand brun.
"Il venais de la bouche d'aération, dit-il en réfléchissant un instant, dit moi tu sais la dame de l'agence qui t'a fait visiter cette maison…
-Kathryn Frederick ?
-Oui c'est cela, elle ne t'aurait pas donnée par hasard les plans de la maison ?
- Robin tu te fais des films pour un rien, laissant échapper un petit râlement
-Ce n'est peut-être rien, mais je veux être sûr qu'en te quittant ce soir tu sois en totale sécurité.
-Je ne suis pas une pauvre petite chose sans défense ! Je n'ai pas besoin d'être couvée constamment ! La brune commençait à perdre patience et sentait monter en elle un sentiment de frustration, mais ce radoucis aussitôt en voyant l'air préoccupé de son meilleur ami.
-S'il te plait, sa voix implorante et empreint d'inquiétude eurent raison des dernières volontés de la belle brune.
-Très bien, dit-elle dans un souffle, les plans sont sur le lit. Il s'en saisit aussitôt et l'est consultât minutieusement retraçant le cheminement et les divers point d'accès de la petite trappe, pendant ce temps Regina en profita pour jeter un coup d'œil à ses nombreux mails, la plupart étant soit de bienvenue soit de félicitation pour ses nouvelles fonctions. Pourtant malgré cette horde de messages un en particulier attira son attention, il venait d'un certains Gold Rumple. Elle s'apprêtait à l'ouvrir quand un grand cri la fit sursauter et lâcher son téléphone. Le mouvement brusque eu raison de celui-ci et de l'écran désormais rendu en lambeaux. Une chose que Robin trouvait pire que de voir Régina agacée, était de constater qu'il en était lui-même l'instigateur. Elle arborait son masque froid qui en temps normal ne servait jamais ou très rarement pour ses proches. Si ses yeux pouvaient lancer des éclairs, le pauvre homme aurait déjà été foudroyé sur place.
« Je…je suis vraiment désolé Régina, je me suis peut-être un peu laissé emporter.
-peut-être ? un peu ? dit-elle si calmement, que cela ne fit qu'amplifier le stress de Robin, J'espère que ce cri en valait la peine et que tu as trouvé ce que tu cherchais, parce que maintenant et je dois sans doute te remercier pour cela…je n'ai plus aucun moyen de communication jusqu'à lundi
-Je suis désolée… La vision qu'offrait le jeune homme à Régina était des plus comiques, lui ce grand brun baraqué d'un ordinaire sûr de lui et sérieux était maintenant gêné, jouant avec ses doigts, les yeux vissés au sol tel un enfant se faisant réprimander.
-Montre-moi simplement ce que tu as trouvé…mais sache que je n'oublie rien, ne put elle s'empêcher de rajouter avec sadisme.
- Non s'il te plait…, voyant son regard il mit fin aussi vite à ses plaintes, bon ok, là c'est où nous sommes et logiquement si on suit les conduits de la bouche d'aération, on se retrouve sois dans la buanderie au rez-de-chaussée, sois comme je le pensais au grenier.
- tu es vraiment sûr de toi ? lui demanda la jeune femme encore un peu sceptique
-je n'ai jamais été plus sûr de moi, il y a un truc bizarre dans ce grenier et veux savoir ce que sais. »
Emma, ayant eu le temps d'intercepter les dernières paroles du jeune homme pris son fils encore grognon de n'avoir pas encore manger, contre elle, et essaya tant bien que mal de cacher les traces de leur présence aussi rapidement que lui permettais sa seule main libre. Quand elle entendit l'échelle menant au grenier être abaissée elle eut juste le temps de se cacher avec son fils derrière l'armoire imposant se situant tout au fond de l'endroit.
" Wow ! Bonne chance pour trouver l'origine de ton mystérieux bruit, avec tout ce bazar" dit Régina face à l'étendu démesuré d'objet en tous genres
"Je trouve qu'il y a quelque chose de pas nette ici " dis Robin, en s'avançant un peu plus dans cette encombrante pièce. Il était à peine à deux mettre de l'armoire, le souffle d'Emma se coupa nette à mesure de son avancé. Le temps s'emblait s'éterniser pour mieux la torturer, les grincements du plancher, de plus en plus fort, semblait tester la résistance de son cœur.
" Quoi donc ?" demanda la brune tournant les pages d'un vielle album poussiéreux
"Je ne pourrais pas t'expliquer, c'est comme une impression, une sensation étrange. Et puis merde ! tu as peut-être raison retournons en bas. Ils nous restent pas mal de chose à faire et je dois reprendre la route pour dix-sept heures"
Quand Emma entendit Robin prononcer ces dernières paroles, la tension sur ses épaules, soudain disparut, elle aurait presque lâché un long souffle de soulagement si le grand brun n'était pas aussi proche. La sensation se renforça d'autant plus qu'en les deux amies reprirent le chemin vers l'étage du bas. Elle put enfin se détendre un bon coup, elle s'installa sur une chaise à côté de l'armoire et tint le petit Henry gazouillant face à elle sur ses genoux : « on l'a échappé belle mon ange ! »
Retournés dans la chambre de Régina elle et Robin continuèrent de déballer les cartons, passé cinq minutes la brune se tourna vers son meilleur ami :
"Tu sais" commença Regina afin d'attirer son attention " même si j'aime bien te taquiner, je sais aussi que tu pourrais très bien avoir raison, alors pour te rassurer dès le week-end fini j'inspecterais les lieux, j'en profiterais pour faire un petit tri dans ce bazar.
Malheureusement pour la jeune femme du grenier les derniers mots de Régina ne furent pas entendu. Le lendemain allait sans qu'elles ne le sachent toutes deux signer le début de leurs histoires...
