Hermione courrait dans les couloirs sombres du château, seulement éclairée par la lueur de sa baguette. Se dirigeant vers le septième étage, elle espérait ne pas rencontrer de professeur. Même si son statut de Préfète-en-Chef l'autorisait à sortir le soir dans les couloirs, le couvre-feu était tout de même déjà dépassé d'une bonne heure.
Enfin elle fut rendue devant ce fameux mur, où la porte de la Salle Sur Demande l'attendait, elle, et personne d'autre.
Elle posa sa main sur la poignée, essayant de calmer sa respiration un peu trop rapide et les battements désordonnés de son cœur, et se dépêcha d'entrer, sachant qu'ils étaient sûrement en train de l'attendre.
Après avoir soigneusement refermé la porte, elle embrassa de son regard noisette l'ensemble de la pièce où elle se trouvait : un feu de cheminée crépitant qui apportait chaleur et lumière douce à ce petit salon, comprenant deux fauteuils et un canapé assortis, une table basse sous laquelle reposait un tapis moelleux.
Ils se tenaient là, face à elle, assis chacun dans un fauteuil, la regardant avec le même sourire d'amour. Dans leurs yeux, elle distinguait la même tendresse qu'ils semblaient voir dans les siens.
Une tendresse mêlée à toujours autant d'incrédulité face à cette situation. Oui, c'était le mot. Elle était incrédule : comment presque six années de haine et d'aversion mutuelle s'étaient peu à peu transformées en ça. On dit souvent que de la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas. Certes. Mais qui aurait cru que ces sentiments se seraient appliqués à eux ? car même si la haine entre les Gryffondor et les Serpentard était légendaire, celle qui, jadis, liaient ces trois-là, était encore plus célèbre !
Comment et quand tout cela avait commencé ? Comment et quand leurs sentiments respectifs avaient changé ? Elle ne se l'expliquait pas. Et les deux Adonis en face d'elle, encore moins. Mais ils avaient chacun accepté leurs sentiments depuis longtemps, même si, pour le moment, tout devait rester secret.
- « Hey Princesse ! Tu nous as manqué ! » lui chuchota Blaise en déposant un léger baiser sur ses lèvres, les mains posées sur ses hanches.
- « À tous les deux ? » demanda-t-elle en voyant que Drago ne bougeait pas.
Le blond lui fit son sourire en coin, à la fois tendre et charmeur.
- « Tu doutes encore, mon Cœur ? après tout ce temps ? » répondit-il en venant prendre sa main. Franchement, pensa-t-il, comme si je pouvais me passer d'elle ! c'est déjà assez pénible de devoir faire semblant de la critiquer et de l'insulter la journée devant tout le monde ! C'est ce qu'ils avaient convenu : pour le reste du monde, ils devaient rester en guerre ouverte, continuant railleries et coup bas pour éviter les soupçons. Mais les deux Serpentard avaient de plus en plus de mal à traiter la jeune fille qu'ils aimaient de « Sang-de-Bourbe ». Parce que, oui, ils l'aimaient. C'était un fait : ils étaient tombés tous les deux amoureux de la Miss-Je-Sais-Tout de Poudlard. Et elle leur rendait bien. Alors, chaque mot injurieux qu'ils lui lançaient était systématiquement accompagné d'un intense regard où étaient mêlés excuses, amour et désir.
Comme pour la rassurer, il prit son visage en coupe et fondit sur sa bouche, dévorant ses lèvres en un baiser fiévreux et passionné.
Blaise, quant à lui vint se positionner dans le dos de sa lionne bien aimée, une main relevant ses cheveux bouclés pour déposer des milliers de baisers papillons sur sa nuque, l'autre main caressant son ventre par-dessus son chemisier, faisant soupirer la Gryffondor de contentement.
Lentement, le brun commença à défaire les boutons de l'uniforme de la rouge et or, dévoilant sa peau peu à peu. Drago, qui venait de mettre fin au baiser, se recula pour admirer le spectacle que lui offrait son meilleur ami.
Hermione, tourna alors son visage vers celui qui était derrière elle, attrapa sa nuque et captura ses lèvres, lui donnant un langoureux baiser, leurs langues dansant avec passion. Un gémissement lui échappa lorsqu'elle sentit la bouche brûlante de Drago se poser sur son ventre. Celui-ci parcourait de sa langue tout le pourtour de son nombril, provoquant ses frissons, pour remonter jusqu'à sa poitrine. Il se mit alors à embrasser ses seins, par-dessus la dentelle noire de son soutien-gorge, mordillant ses pointes rosées déjà dressées par le plaisir.
Lorsque le manque d'air se fit sentir, Blaise abandonna les lèvres de la jeune fille qui grogna de frustration. Mais elle comprit bien vite que c'était pour mieux s'attaquer à son cou, où il laissa plusieurs petites marques rougies.
De ses mains, il commença à défaire la fermeture éclair de sa jupe noire plissée, lentement, très lentement… trop lentement au goût d'Hermione qui se tortillait d'impatience, les faisant sourire tous les deux.
- « La patience est une vertu, Princesse… » lui murmura Drago, entre deux baisers sur ses seins.
- « Je sais, mais vous aussi vous m'avez manqué ! » répondit-elle dans un souffle.
À ses mots, les garçons décidèrent d'un commun accord qu'eux aussi avaient trop patienté. Blaise fit descendre la jupe à ses pieds, tandis que Drago finit de faire tomber son chemisier.
Ainsi offerte à leurs yeux avides, elle se mit à frissonner d'anticipation.
Les deux Serpents reculèrent d'un pas pour la regarder et leurs deux cœurs loupèrent un battement. Merlin qu'elle était belle ! Devant eux se tenait une Hermione en sous-vêtements de dentelle noire, ses courbes voluptueuses frissonnantes, ses joues rosies par la gène d'être ainsi découverte et observée par deux paires d'yeux noirs de désirs, ses lèvres rougies et gonflées par les fiévreux baisers qu'ils avaient échangé un peu plus tôt.
Les deux garçons se comprirent en un seul coup d'œil : le même éclair de possessivité les traversa tous les deux. Elle leur appartenait à tous les deux de la même et évidente façon qu'ils étaient tous les deux à elle. Forts de cette soudaine révélation, ils lui prirent chacun une main, entrelaçant leurs doigts aux siens et la menèrent jusqu'au canapé.
Hermione les regarda tour à tour, et un sourire calculateur et coquin se dessina sur ses lèvres.
- « Il me semble qu'il y ait un léger problème, Messieurs… » Commença-t-elle d'une voix sensuelle. Les deux autres levèrent un sourcil perplexe, attendant la suite. « Je crois que nous ne sommes pas à égalité… » dit-elle en pointant son corps découvert du doigt. Puis, faisant mine de réfléchir… « Voyons, voyons… comment y remédier… » finit-elle en souriant alors qu'elle voyait la lueur de compréhension s'afficher sur leurs visages.
Elle s'approcha de Blaise qui la regardait avec un sourire qui lui coupa le souffle pour poser ses lèvres sur les siennes. Le brun répondit à son baiser avec ferveur, ses mains fourrageant ses cheveux bouclés, tandis que les doigts tremblants de désir de la jeune fille entreprirent de lui enlever son tee-shirt, le faisant passer par-dessus sa tête, l'obligeant ainsi à interrompre son baiser. Elle commença ensuite à parcourir de ses mains et de sa bouche le torse athlétique du garçon. Se régalant de voir rouler ses pectoraux et ses abdominaux sous ses lèvres exigeantes, lui arrachant quelques gémissements rauques.
Pendant ce temps, Drago n'était pas en reste : il avait défait l'attache de son soutien-gorge, dévoilant ainsi deux jolis seins blancs à la pointe rose et dressée. Debout derrière elle, il déposait des baisers brûlants dans son dos et sur sa nuque, pendant qu'une de ses mains caressait ses fesses fermes et rebondies, par dessus sa culotte. L'autre main était occupée à malaxer un de ses seins, faisant rouler sa pointe entre ses doigts.
La respiration d'Hermione se fit plus chaotique, tandis qu'elle faisait descendre le pantalon de Blaise jusqu'à ses chevilles, révélant, à hauteur de ses yeux affamés, une bosse impressionnante dans son boxer noir, sur laquelle elle déposa un chaste baiser, avant de se redresser, provoquant un grognement de la part du Vert et Argent.
Lui tournant le dos de la manière la plus érotique qui soit, elle fit face au regard carnassier de Drago, qui s'était déjà débarrassé de tous ses vêtements et dont les yeux étaient fixés sur ses deux adorables monts, dressés fièrement devant lui. N'y tenant plus, il se jeta sur elle, attrapant une des pointes avec sa bouche, lui arrachant un petit cri de surprise, vite mué en gémissements lorsqu'il commença à les lécher puis les sucer avidement, lui envoyant des décharges dans son bas ventre.
Blaise en profita pour passer ses mains sous l'élastique de sa culotte pour la faire rouler sur ses hanches, puis sur ses cuisses et enfin le long de ses jambes, centimètre par centimètre, sa langue brûlante laissant une trainée humide tout le long du chemin, descendant puis remontant et s'attardant enfin sur ses fesses.
Drago, la bouche toujours occupée avec ses seins, descendit une de ses mains vers l'intimité d'Hermione, trouvant son clitoris, et commençant à le caresser par de petits cercles de plus en plus rapides, provoquant des gémissements de plus en plus bruyants de la brunette.
Blaise attrapa sa cuisse et dans un mouvement tendre, déposa son pied sur la table basse, lui faisant ainsi prendre appui sur lui. Son intimité ainsi exposée, elle se sentit devenir de plus en plus moite. Le brun, toujours derrière elle, passa sa main par-dessous ses fesses, et entreprit de passer un doigt entre ses lèvres humides, faisant quelques allers-retours, avant de l'enfoncer en elle, suivi d'un deuxième, la faisant crier de plaisir.
Blaise entama alors de lents mouvements de va-et-vient, qui devinrent de plus en plus rapides et de plus en plus profonds, la faisant gémir toujours plus fort.
Les assauts de ses doigts à l'intérieur d'elle, combinés aux caresses de plus en plus frénétiques de Drago sur son bouton d'amour la firent perdre pied. Sa jambe toujours au sol ne la portait plus elle dut reposer son dos contre le torse nu du brun, qui enserra sa taille de son bras pour la soutenir.
Elle haletait, sa respiration était aussi désordonnée que les battements de son cœur. Elle sentait la boule de plaisir se former dans son bas-ventre, transformant ses gémissements en cris de plus en plus puissants, quand tout à coup, elle sentit ses parois se contracter autour des doigts de Blaise. Son dos s'arqua et sa tête bascula en arrière contre son épaule lorsqu'un puissant orgasme ravagea son corps.
Blaise retira ses doigts de son intimité trempée, et, devant les yeux incrédules d'Hermione, les mis dans la bouche de Drago qui ferma les yeux de bonheur lorsqu'il enroula sa langue pour la goûter. Loin de l'écœurer, ce geste l'excita encore d'avantage et elle ne put retenir un gémissement.
Mais Drago n'en eut pas assez. Alors il l'aida à s'asseoir sur le canapé, se posta à genou devant elle, écarta tendrement ses cuisses, et ramena son bassin vers lui. Il déposa des petits baisers à l'intérieur de ses cuisses, remontant vers son centre, lentement. Encrant ses yeux gris dans les yeux noisette de la Lionne, il approcha sa bouche et la referma sur son intimité, envoyant des décharges dans tout son corps. Il enfonça alors sa langue au plus profond d'elle, augmentant ses gémissements, et amorça des va-et-vient langoureux.
Blaise, qui s'était lui aussi rapproché du canapé, vint capturer sa bouche. Il aimait quand elle gémissait contre ses lèvres. Mais cette fois-ci c'est lui qui gémit contre les siennes lorsqu'il sentit la main de la brune se refermer sur sa virilité déjà tendue. Elle lui intima de longs mouvements, callant son rythme avec la langue de Drago, qui se faisait plus assidue.
Les grognements roques du métis l'encouragèrent à continuer, tandis que ses hanches buttaient contre la bouche du blond, qui fut obligé de la maintenir de ses mains pour qu'elle reste en place.
Le souffle de Blaise devint saccadé, puis sa respiration se bloqua lorsqu'il sentit une langue chaude lui caresser le gland. Il baissa les yeux et rien que la vision qui s'offrait à lui aurait suffit à le faire jouir ! Sa Princesse le prenant dans sa bouche, continuant les mouvements qu'elle avait faits plus tôt avec sa main. Il sentait qu'il n'allait pas tarder à venir, tellement il était excité. Mais il ne voulait pas. Il ne pouvait pas se laisser aller dans sa bouche. Il la voulait elle, maintenant !
- « Mon cœur…non… arrête… je … je vais pas … tarder à… ».
Hermione comprit. Elle se mordit la lèvre inférieure, le regardant prendre la place de Drago.
Agenouillé devant elle, il se présenta à son entrée étroite et humide. D'un regard il lui demanda l'autorisation. Pour toute réponse, elle enroula ses jambes autour de sa taille et l'attira à elle, le faisant entrer d'un coup. Ils poussèrent un même soupir, qui se changea en gémissements lorsque le Serpentard débuta ses coups de rein.
Drago était assis à côté d'elle, ses mains caressant la peau douce de son ventre, descendant vers son clitoris, qu'il effleurait par moment, sa bouche retrouvant la sienne, suçotant tantôt ses lèvres, tantôt sa langue. Hermione, voulant elle aussi lui donner du plaisir, commença à le masturber avant de le prendre lui aussi dans sa bouche, des gémissements s'échappant des lèvres du beau blond. Elle calqua le rythme de ses mouvements avec les coups de buttoir que lui intimait Blaise. Mais Drago, était tellement tendu, tellement excité aussi, qu'il jouit rapidement, se retirant tout d'un coup de sa bouche pourtant accueillante pour se répandre in extremis sur un coussin du canapé. Nettoyant aussitôt à l'aide de sa baguette, il se rassit à côté d'eux sur le canapé, profitant du spectacle.
Il aimait voir les traits du visage de sa lionne se crisper sous le plaisir. Il aimait l'entendre crier son prénom ou celui de Blaise. Cela ne la rendait que plus excitante, et l'envie qu'il avait d'elle était tellement forte qu'il sentit sa virilité durcir à nouveau.
Blaise, qui maintenant allait et venait de manière frénétique dans la moiteur d'Hermione, grognait de plus en plus fort. Il sentait les courants électriques au niveau de ses reins. Il était aux portes du paradis. Mais il voulait lui donner un autre orgasme avant de se laisser aller à son tour. Alors, il accrocha ses mains de chaque côté des hanches de son amour, et intima des mouvements de plus en plus forts et profonds, la faisant hurler de plaisir, et enfin, lui faisant voir les étoiles. Puis, dans une longue plainte rauque, il arriva au paradis lui aussi.
Épuisé, il se laissa tomber sur la poitrine de la Gryffondor pendant qu'ils retrouvaient leur souffle tous les deux.
- « Si tu savais combien je t'aime, Princesse ! » lui murmura-t-il encore essoufflé, faisant amoureusement frotter son nez contre le sien.
Après quelques minutes de repos, entre câlins tendres et baisers langoureux de l'un ou de l'autre baisers qui devenaient de plus en plus fiévreux, Hermione tourna la tête vers Drago, les joues rouges. Sentant sa gêne, le blond caressa sa joue :
- « Mya ? Que se passe-t-il mon Cœur ? tout va bien ? » lui demanda-t-il en déposant un baiser sur ses lèvres.
- « Oh… oui… mais… Dray… j'ai envie de toi… » dit-elle dans un souffle.
Ces quatre petits mots suffirent à faire dresser sa virilité. Dans un même mouvement, il l'attrapa par la taille et ramena son corps sur le sien alors qu'il s'allongeait sur la table basse, leurs langues se mêlant déjà avec passion. Assise à califourchon sur le blondinet, elle entama de langoureux balancements, frottant son intimité excitée contre le sexe durci de son amant, les faisant soupirer tous les deux. N'y tenant plus, Drago mis ses mains sous ses fesses pour la soulever, et la relâcha d'un seul coup, l'empalant sur lui en la faisant crier. Il fit monter et descendre son bassin pour pouvoir entrer au plus profond d'elle, puis, la tenant par les hanches, s'arrêta de bouger, la laissant elle choisir son propre rythme.
Blaise, ayant retrouvé sa forme et toute sa vigueur, vint rejoindre nos tourtereaux qui faisaient l'amour sur la table basse. Il caressa le dos de son amour, puis, descendant le long de son bras, lui prit la main, et porta ses doigts fins à sa bouche, les humidifiant de sa langue. Les doigts ainsi mouillés, il guida sa main jusqu'à son clitoris, intimant avec elle de petits mouvements circulaires. Drago était aux anges. Il avait la vue la plus magnifique qui fut : sa bien-aimée était sur lui, ses seins se balançant au rythme de ses mouvements, et elle se caressait devant lui, se donnant elle-même du plaisir.
Cette vision n'était pas non plus pour déplaire à Blaise. Une idée lui vint alors… quelque chose qu'ils n'avaient encore jamais fait… mais qu'il avait envie d'essayer avec elle, si elle le voulait bien.
Il se rapprocha de l'oreille de son amante et lui susurra tendrement :
-« Mon cœur, tu me fais confiance ? je voudrais essayer quelque chose avec toi, pendant que tu es sur Drago… »
Lentement, les doigts de Blaise descendirent de son dos vers ses fesses, provoquant un frisson chez la Gryffondor. Il arriva plus bas, atteignant son petit orifice encore inexploré, et entrepris de le caresser, le détendant peu à peu.
- « B… Blaise… qu'est-ce que… mmmhhh… » elle ne put retenir un gémissement de plaisir.
- « Détends-toi mon amour, tu sais bien que je ne te ferai jamais de mal… ». Pour l'aider à se détendre, Drago, qui avait interrompu ses va-et-vient, posa ses doigts sur ceux d'Hermione, qui se trouvaient encore sur son clitoris et appuya un peu plus, la faisant gémir plus fort.
Le beau brun se positionna devant sa petite entrée, la caressant avec son gland qu'il avait humidifié de salive, et poussa un peu pour la pénétrer. La brunette souffla, dans un mélange de gène et de plaisir. Il s'enfonça au plus profond d'elle et arrêta de bouger pour qu'elle s'habitue à lui. C'est uniquement lorsqu'elle recommença à se balancer que les deux garçons reprirent leurs mouvements, en rythme.
C'était la première fois qu'ils la prenaient tous les deux en même temps, de cette façon là. Les sentir tous les deux en elle était une sensation étrange, mais absolument pas désagréable. Et jamais elle n'aurait imaginé avoir autant de plaisir. Elle aimait ça. Elle aimait qu'ils lui fassent ça ! Qu'ils la possèdent comme ça. Et Merlin, par dessus tout, elle adorait le contact de leurs deux corps nus pressés contre le sien. Elle se sentait en sécurité, en confiance. Elle se sentait aimée, choyée, adorée même !
Leurs assauts frénétiques eurent raison d'elle, et pour la troisième fois de la soirée, un violent orgasme la foudroya, la laissant pantelante, rapidement suivie par Blaise et Drago, dont les cris rauques se joignirent aux siens lorsqu'ils se déversèrent en elle.
Blaise se retira le premier, en douceur, en déposant des baisers aériens dans son dos. Hermione resta un moment allongée sur Drago, tandis qu'il refermait ses bras autour d'elle en l'embrassant et la cajolant, lui disant qu'il l'aimait.
D'un coup de baguette, Blaise transforma le canapé en un grand lit confortable et ils s'allongèrent sous les couvertures, la tête d'Hermione reposant sur le torse du brun qui caressait doucement ses cheveux, alors que les bras du blond enlacèrent sa taille.
C'est ainsi qu'ils se laissèrent emporter par le sommeil, évitant tous les trois de penser à demain, ou à la prochaine fois qu'ils auraient l'occasion de se retrouver pour, une nouvelle fois, se prouver leur amour.
