Bonsoir,
Voici un petit one-shot sur Charlie Weasley et un other character (Anaelle Picard).
Bien sûr, l'univers et Charlie appartiennent à JK Rowling. Cependant, l'histoire et le OC m'appartiennent et je ne veux pas qu'il soit partagé sur d'autres plateformes, sans mon aval.
Je l'avais enlevé et après réflexion avec moi-même, je le remets. C'est court, c'est quand même drôle alors pourquoi pas.
Pour les personnes ayant lu Envers et contre tous, la situation peut vous semblez familière, disons le comme cela, puisque je fais référence à ce texte d'une certaine façon.
Pendant ce temps, je survis à ma fin de trimestre aha
J'espère que cela vous plaira,
Bonne lecture,
Bisous,
Jess-Lili
Que faisait-elle assise au comptoir d'un bar Sorcier roumain, à trois heures du matin ? La jeune femme n'en avait aucune idée. Depuis quelques heures, elle enchaînait les verres de Whisky pur-feu et de bièraubeurre. L'esprit embrumé par les vapeurs de l'alcool, Anaelle se leva en titubant. Perdant l'équilibre, elle s'approcha dangereusement du sol, lorsque quelqu'un l'empêcha de s'y étaler. Levant la tête, son regard s'ancra dans deux iris bleus.
- Ana, que fais-tu ici ?
C'était une question tout à fait rhétorique. Charlie savait ce qu'elle faisait ici. La jeune femme appelait cet endroit son repère. Elle y venait souvent, pour danser ou pour boire, parfois plus que de raisons. Elle souhaitait oublier. Le rouquin ne l'avait jamais accompagnée, malgré ses moult demandes. Pourtant, voyant l'heure filée, il était venu voir si elle allait bien. La jeune dresseuse de dragons le regarda un long moment. Sans le quitter des yeux, elle se redresser et le fixa longuement. Anaelle secoua la tête.
- Embrasse-moi et arrête de m'appeler Ana. Je suis Ellie, tu as encore oublié ? Maintenant, tu m'embrasses ou je vais devoir t'embrasser ? Ça ne me dérange pas.
Charlie la contempla, décontenancé par son attitude. Un long moment de silence passa avant que la jeune femme ne réitère sa demande. Anaelle tenta de rester debout, malgré son état. Elle n'avait pas peur. Elle n'avait plus peur du dresseur de dragons. Elle était déterminée à terminer la soirée en beauté.
- Embrasse-moi.
- Pourquoi ? Ellie, tu es saoule. Viens, sortons d'ici.
Le jeune homme l'amena à l'extérieur. Une fois dehors, l'air frais sembla revigorer légèrement la jeune femme. Anaelle, chancelante, se positionna devant lui. D'un geste las, elle replaça ses cheveux et regarda le dresseur de dragons. Elle semblait avoir recours à toute sa concentration pour aligner deux mots sans bégayer.
- Tu sauras, Charlie Weasley, que je suis très lucide malgré le nombre de boissons alcoolisées que j'ai ingurgité. Je vais te dire tes vérités, Charlie. Tu es incapable d'amour ou plutôt, tu te crois incapable d'aimer et d'être aimé. Tu…
- On va transplaner, tu vas dégriser et tu me rediras tout ça.
- Non. Tu vas m'écouter. Jusqu'au bout. Sans te défiler. Même si je risque de regretter mes paroles demain ou aujourd'hui, je ne sais plus l'heure. Bref, tu crois qu'aucune fille ne voudra de toi parce que ton corps est parsemé de cicatrices. Cependant, tu fais l'aveugle. Comme une dragonne avec des œillères. Tu ne regardes pas plus loin qu'en face de toi. Tu ne vois pas que certaines personnes t'aiment malgré ton apparence. Je m'en fous de ton physique. Éperdument. Tu es une personne ouverte d'esprit, attentionnée et tu es loin d'être aussi antipathique avec les humains que tu ne le laisses paraître. Puis je me fous complètement de ton âge, si tu penses me sortir cette excuse à la con. Maintenant, soit tu m'embrasses, soit tu pars. Je ne suis peut-être pas une dragonne que tu dois contrôler, mais je sais être aussi tenace.
Anaelle dévisagea le jeune homme un long moment. Après sa tirade, elle reprit son souffle et posa ses poings sur ses hanches. Charlie la fixait, sans dire un mot. Après un moment de réflexion, il parla.
- Laisse-moi te rendre ton état normal. Si par la suite, tu souhaites encore…
Le dresseur de dragons sortit sa baguette et la pointa vers Anaelle. À l'aide d'un sort informulé, il lui rendit son état normal. La jeune femme le regardait encore et prit une profonde inspiration.
- Merci… Cependant, cela ne change rien à ce que j'ai dit. Je le pense vraiment. Je me fous de ton physique, de notre différence d'âge ou peu importe quelles idioties tu pourrais sortir pour ne pas m'embrasser. Je sais que tu en as envie. Je le vois lorsque tes yeux se posent sur mes lèvres. Alors arrête de réfléchir, veux-tu ? Nous ne t'avons jamais dit qu'après les enfants, les gens saouls sont les plus sincères ?
L'Anglais s'approcha d'elle, s'immobilisa et prit son visage dans ses mains. Ces dernières sur les joues rougies d'Anaelle, il approcha ses lèvres des siennes pour l'embrasser tendrement. L'apprentie dresseuse de dragons avait raison. Il en mourrait d'envie depuis un long moment. C'était un soir qu'ils ne pouvaient pas oublier. Un soir, une nuit ou une belle matinée, Anaelle ne le savait plus, mais qu'importe ? Enfin, il l'embrassait avec douceur. Enfin, elle se sentait calme et bien. Dans ses bras... Elle prendrait bien de nombreux soirs comme ceux-là.
