Je suis sur une île depuis maintenant deux jours car on m'a envoyé en mission. Dragon m'a envoyé en mission... mon père très exactement. Oui, le plus grand criminel du monde a fait de moi sa fille. Même aujourd'hui je me demande encore pourquoi. En fait, je ne cherche pas vraiment à savoir. Rentrer dans la tête de Dragon n'est pas chose facile. Cette mission était censé durer qu'une journée, mais on dirait que je laisse traîner les choses.
En fait, j'y pense depuis longtemps. Je veux être indépendante et prendre la mer. Ces 14 années passées auprès des révolutionnaires étaient formidables. Mais au fond de moi, je ne veux pas passer toute ma vie à faire ça. J'en avait parlé à Dragon et il savait que ce jour arriverait. Il m'a répondu simplement: "Fait ce que tu aimes mais soit prudente, tu es libre de partir quand tu le souhaite". Je ne sais pas le moment précis mais je sens que je ne vais pas tarder à prendre le large. J'en attend plus de la vie. Connaître le gout de l'aventure et de la liberté ! Voyager à travers les océan les plus dangereux.
Dragon est et sera toujours le père que je n'ai jamais eu. Je lui en serais toujours reconnaissante. Mais je ne veux pas toujours compté sur lui et rester toute ma vie à ses cotés.
A cette époque, je ne savais pas ou il allait m'emmener mais tout ce qui comptait pour moi c'était qu'il m'élève et qu'il devienne mon père. Je ne savais pas trop ce qu'était les révolutionnaires ni que mon soit disant père était en fait le plus grand criminel du monde. Tout ça je m'en fichais tant qu'il était là pour remplir son rôle de père ce qu'il avait fait à la lettre. Il m'a apprit tout ce qu'il savait.
Enfin bref, cessons de ressasser le passé. Je m'arrête au hasard dans un bar bondé de pirate venu se rafraîchir avant de repartir en mer. Quand j'entre à l'intérieur je me sens mal à l'aise à cause des regards qui pèse sur moi. A mon avis ces pirates n'ont pas croiser de femme depuis des jours. Ils rêvent là ! Si au moins ils étaient mignon... enfin bref, je sens qu'on va rire ! Je marche en direction du barman et je commende un verre de saké. D'ici je peux voir tout le monde qui me dévisage de haut en bas et moi j'ai un sourire amusé. Soudain, plus personne n'ose me regarder, juste quand un autre pirate entre à son tour. Il a un sourire sadique collé au lèvre et l'ambiance devient tendu. Il s'assoit sur une chaise et commende un verre. Il n'y a plus que lui qui a le cran de me regarder. Je crois que c'est un gros poisson. Tout le monde baisse les yeux face à lui. Je le dévisage à mon tour de haut en bas. Il a un look de badboy, des cheveux rouges dresser en l'air tenu par des sortes de lunettes, un gros manteau en fourrure et des lèvres couleur sang. Je lui affiche un sourire provocateur et il est plutôt surprit que je lui tienne tête. Je crois que ça ne lui plais pas du tout car il se lève et vient vers moi. Il a l'air d'être une grosse brute, je sens que je vais m'amuser.
- Alors, qu'est-ce qu'une fille aussi bien foutu que toi traîne dans un bar blindé de pirate qui n'attendent que ça ? me demanda-t-il en buvant une gorgée de son verre.
- Et bien, vois-tu, moi aussi je suis plutôt en manque, je cherche quelqu'un pour me divertir, lui répondis-je sur le même ton.
- Oh. Et tu prends combien ?
- Hmm ? Pour quel genre de pute me prends-tu ?
-Huh ! Tu es plutôt sur de toi, sais-tu à qui tu as à faire ?
- Bien-sûr ! Un rouquin comme toi ne passe pas inaperçu.
- Qui es-tu pour me parler sur ce ton ? questionna la brute sur un ton autoritaire.
- Je suis Gwen, et toi je suppose que tu es Eustass Kidd.
C'est alors qu'il me propose de monter à l'étage pour causé. Et oui, ce bar possède un étage réserver pour les VIP. Eustass est en quelque sorte un VIP on va dire. Disons que le barman n'a pas vraiment le choix. Il lui a dit que personne ne doit déranger puis il a fermer la porte derrière lui. Mais qu'est-ce qu'il cherche à faire ? Je ne m'affole pas une seule seconde et je reste assise sans broncher. Il s'assoit en face de moi, une bouteille à la main.
C'était une pièce aussi grande qu'une salle à manger. Au milieu il y avait une table basse en verre, entouré par deux canapés en cuir rouge. Nous étions sur les canapés, face à face.
- T'as pas l'air d'avoir peur d'être seule avec moi. Tu ne sais pas de quoi je suis capable, annonça-t-il en posant sa bouteille sur la table.
- Non, c'est vrai. Tu crois si je cris quelqu'un viendra ?
- Nan je crois pas ! Personne ne t'entendras surtout.
- Donc ça ne sert à rien d'avoir peur.
- Exactement !
Enfin je dis ça mais qui n'aurait pas peur face au célèbre Captain Kidd ? Il est très célèbre à South Blue. Je le sais parce qu'on vient tous les deux de là-bas et que je me suis longtemps intéressé par mon lieu d'origine.
- Dis, interrompis-je le moment de silence.
- Hmm?
- Ça fait quoi d'être un pirate ?
- ça fait quoi ? Y a rien de plus génial ! Tu peux faire tout ce que tu veux ! Tant que tu te fait pas chopper et que t'es balèze !
Même s'il a une tout autre réputation, je trouve qu'il parle comme un enfant innocent avec des yeux brillant de rêve et rêvant d'aventure et de frisson, pour briser le quotidien de la vie et ne pas vivre prisonnier d'une société qui lui impose ses lois. Peut-être qu'on a plus de point commun qu'il n'y paraît lui et moi.
- C'est cool...
-Ah ouais ?! Je trouve aussi !
Voici la limite de sa patience: 2 min pas plus. Comment je le sais ? Son regard s'est intensifié et il est devenu plus sérieux. J'ai intérêt à partir. Je me lève calmement, lui dit que je m'en vais et j'ouvre la porte mais elle est fermé... à clé ?
- Eum... Eustass, ouvre cette porte.
Attend... pourquoi je veux fuir ? Parce qu'il va me sauter dessus ? Non ça c'était prévisible, si je ne le voulais pas aussi je ne l'aurais jamais suivit. Plus parce qu'il va ne faire qu'une bouché de moi !
Son sourire s'élargie puis il se lève à son tour. Il m'a coincé entre lui et le mur. Il m'attrape les joues avec sa main et bouge ma tête de bas en haut puis de gauche à droit comme pour observer un objet de valeur. Un sentiment étrange m'envahit. Aurais-je peur ? Dans ce cas je suis maso car je trouve ça terriblement excitant.
- Comment as-tu pu une seule seconde, croire que je vais laisser s'échapper une telle rareté devant mes yeux ! Les filles à la fois jolies et bonnes ne courent pas les rues ! Une chance que j'en ai trouvé une !
Je le regarde dans les yeux sans rien dire. Je ne peux pas croire que son comportement soit si virile chez lui. D'habitude je me serais foutu de sa gueule avant de partir mais il sait s'y prendre... et je paris que je ne serais pas déçu jusqu'au bout.
- Alors c'était ton but depuis le début ? annonçais-je en toute innocence.
- Tu es tellement naïve de ne pas l'avoir penser !
- Enfait... j'en ai très envie, lui avouais-je en me mordant la lèvre d'une façon très calculé.
- Oh vraiment... je comptais te violer mais puisque tu en as autant envie que moi, je te conseille de bien t'accrocher !
- J'aime ta façon de faire les choses, mais tu me déçois un peu. Je te pensais plus... sauvage !
- Oh... essayes-tu de me provoquer ? Ou essayes-tu de me tenté ?
- A ta guise, je ne demande qu'à voir !
- Ne le regrette pas ! Une fois lancé je ne pourrais plus m'arrêter même si tu me le supplie !
- Oh, te supplier ? Ce serait un déshonneur pour moi.
- On s'est comprit !
Il s'avança de plus en plus proche vers moi. Il veut m'embrasser mais juste au moment ou nos lèvre se frôlèrent je lui couvrit la bouche avec ma main pour ne pas qu'il m'embrasse. Vu sa tête il était surprit.
- Huh ! Je n'ai jamais dit que j'allais me laisser faire.
Il leva un sourcil puis afficha un sourire sadique comme si qu'il voulait me dire « Ah tu le prend comme ça ? ».
Avec juste une de ses mains, il me tient fermement les poignets et me soulève la cuisse contre lui de l'autre main. Je le regarde dans les yeux, son regard est remplit de désir intense. Il m'embrasse sauvagement, m'arrachant presque mes lèvres. Sa force brute est impressionnante, j'essaie de me dégager de lui mais rien à faire. Il me mordille le cou, laissant des traces de dents à chaque passage. Et il m'arrache mon haut pour dévorer ma poitrine. Eustass ne perd pas de temps, il jette son mentaux en fourrure et me déshabille complètement. Il enlève à son tour ses vêtements, me plaque violemment contre le mur puis me soulève. Mes pieds ne touche plus le sol, il commence à écarter mes jambes. Pendant quelque seconde il me regarde, se délectant du spectacle.
- Je vais te faire tellement crier qu'on t'entendra jusqu'au Nouveau Monde !
Il m'embrasse langoureusement, pour détourner mon attention car il est évidant que sa dernière phrase ne me laisse pas indifférente. Et là sans crier gare il me pénètre.
Cette sensation de surprise, de douleur et à la fois de plaisir me fait échapper du fond de ma gorge un bruit aigu. Je le sens en moi et il commence à bouger. Ses coups de hanches deviennent de plus en plus fort. Je suis sur le point de perdre la tête. J'avais raison, je savais que je ne serais pas du tout déçu. Il a tout de suite trouvé mon point sensible et continu sans cesse de frotter cette zone avec son énorme engin. Je n'ai même pas eu le temps d'être impressionné par sa taille qu'il m'avait déjà prise. Je me demande comment il a réussi sans passer par le stade préliminaire. C'est vrai que sur le moment j'ai eu mal mais plus parce qu'il en impose. J'aurais eu mal dans tous les cas. Mais maintenant, je peux garantir que je suis en train de crier de plaisir sans que je ne puisse m'arrêter.
J'essaie de me contrôler le plus possible pour ne pas que tout le bar nous entende. Mes bruits sont devenus étouffer et j'ai du mal à reprendre ma respiration. Surtout que Kidd aime faire crier sa victime alors il avait entamé des coups de bassins beaucoup plus violent. Je le sentais ce déverser en moi et le plaisir fut insupportable lorsque l'orgasme m'avait prit.
Après ce moment torride, nous nous rhabillons puis nous sortons directement par l'arrière du bar pour que personne ne nous voit. On continu à parler un bon moment avant de se saluer et qu'il ne retourne, satisfait, à son bateau. Je suis quand même un peu énerver contre lui. La prochaine fois, il ne vas pas s'en sortir aussi facilement.
