La Prison

Prologue

Hermione se réveille et regarde autour d'elle. Elle a mal à la tête et elle est pleine de sang. Elle entend une voix froide et cruelle murmurer son nom. Mais la voix est si lointaine... Qu'avait-il bien pu se passer pour qu'elle se retrouve dans cette fâcheuse situation ?

Flash back

- Harry, nous devons le faire. J'aime Ginny plus que tout, et je sais que toi aussi. Nous devons la protéger.

- Mais que dis-tu de ta survie, Hermione ?

- Tu sais bien que je peux me défendre, Harry.

- Personne ne le sait mieux que moi Mione, mais nous parlons du Seigneur des Ténèbres…

- Justement Harry, tu as besoin de Ginny sans oublier que je maitrise mieux les sortilèges qu'elle.

- Hermione...

- Ma décision est prise, Harry. Soit tu m'aides, soit je répands la rumeur seule.

- Tu gagnes Hermione, mais si jamais il t'arrive quelque chose, je ne me le pardonnerai jamais.

- Il ne m'arrivera rien Harry, je te le promets.

Elle alla posée doucement ses lèvres sur sa joue, et s'éloigna vers la bibliothèque le cœur plus léger.

Fin du flash back

Hermione se mit à pleurer. Elle était tellement stupide. Elle aurait dû faire plus attention. Maintenant, Harry était détourné de sa mission par sa faute.

Sa mémoire commençait tranquillement à refaire surface. Elle senti la boule lui monté dans la gorge au fur et à mesure qu'elle repensait aux évènements des dernières semaines.

Flash back 2

- Écoute, Ron. Il ne faut pas que tu sois jaloux…

- Et comment veux-tu que je réagisse Hermione ? Tu voudrais peut-être que je saute de joie?!

- Bien sûr que non Ron, mais essaie de comprendre...

- Comprendre quoi? Que mon meilleur ami et ma petite amie fricotent ensemble ?

- On fait ça pour ta sœur Ron !

- Et est-ce que tu as pensé à moi dans tout cela ?

Fin du flash back 2

Il serait aveuglément en colère contre Harry par sa faute. Elle avait fait tout ça avec le seul et unique but de protéger Ginny. Elle savait que celle-ci n'avait aucune chance contre les mangemorts contrairement à elle. Alors elle avait voulu détourner l'attention de Voldemort vers elle plutôt que vers Ginny. Elle savait que si Ginny se faisait prendre, Harry ne penserait plus aux horcruxes, mais plutôt à la recherche de Ginny, alors elle avait mis en place son plan.

Flash Back 3

- Ginny, nous faisons ça pour ton bien.

- Et tu penses que même si Harry m'a laissé, cela n'est pas assez ?

- C'est seulement suffisant. Rogue est au courant pour vous deux.

- Et alors ...?

- Il va le dire à Voldemort et il s'en prendra à toi pour faire dévier Harry des Horcruxes.

- Ce sera la même chose pour toi.

- Peut-être, mais je ne me laisserais jamais prendre, promis !

Fin du flash back 3

Ils avaient tous eu raison, mais elle avait décidé de ne pas les écouter. Cela revenait au même que si elle n'avait rien fait. La seule différence est que la jeune fille qui serait dans un cachot ne serait pas elle, mais Ginny.

Flash back 4

- Harry, tiens-moi par la main.

- Mais Mione...

- Fais ce que je te dis.

- Ok…

- Maintenant, embrasse moi.

- ...

- Voyons Harry ne fais pas ton timide. Comment veux-tu qu'on ait l'air crédible si tu ne m'embrasses pas ?

Fin du flash back

Pour être crédible, son plan, il l'avait été. Il avait même parfaitement fonctionné. Même un peu trop bien à son goût.

Une porte s'ouvrit, laissant apparaître un homme d'une trentaine d'années. L'homme avait des cheveux d'un noir de jais et des yeux si noirs et impénétrables que même les épouvantars en auraient eu peur. Hermione frissonna et ce geste eut pour résultat de lui faire réaliser la douleur de son corps tout entier.

- Qui êtes-vous et que me voulez-vous ?

- Tu ne me reconnais pas ?

- Je crois que si je vous avais reconnu, je ne vous aurais pas demandé qui vous êtes, non ?!

Malgré la lassitude de tous les muscles de son corps, Hermione n'en perdait pas moins toutes la répartie que les derniers mois de guerre n'avaient fait qu'augmenter chez elle.

- Moi, je crois que tu n'es pas vraiment en position pour faire ta petite insolente.

- Vous croyez ?

Elle savait que son heure approchait et qu'elle serait sans doute tuer ou torturer dans les prochaines minutes, mais elle voulait mourir la tête haute, sans avoir baisée les bras, comme la grande griffondor qu'elle était. Elle ne savait pas du tout à qui elle avait à faire. Elle se doutait bien que c'était un Mangemort mais lequel ? Elle réalisa qu'elle tremblant. Elle était morte de peur, mais elle n'avait pas peur de la mort, non pas elle, pas Hermione Granger, la célèbre fille du trio de l'espoir. Non, elle n'aura jamais peur de la mort. Mourir était pour elle un acte de bravoure. Rien n'était plus valeureux à ses yeux que de mourir pour la cause qu'elle avait si ardemment défendue. Ce dont elle avait peur, et qui était en fait les raison de son tremblement, c'était la torture. Le Doloris. Ou encore la violence sexuelle. Elle voulait mourir avec gloire et honneur. Elle ne voulait pas être déshonorée.

-Alors, votre pire peur est d'être déshonorée. Intéressant.

Hermione bloqua rapidement son esprit. L'homme sursauta. Comment avait-elle pu se laisser pénétrer comme cela ?

- Ha, je vois que vous savez pratiquer l'occlumencie.

- Qui êtes-vous ?

- Je vous laisse voir par vous-même.

Surprise par sa réponse, Hermione ne répliqua pas. Elle le regarda et une lumière enveloppa l'homme. Il était éblouissant. Hermione n'eut d'autre choix que de fermer les yeux. Lorsqu'elle sentit la lumière s'estomper, elle regarda.

Ce qu'elle vit n'était pas humain. C'était un homme chauve avec les traits tirés et des yeux sans pupilles. Il avait seulement une fente telle les serpents. Même si elle n'avait pas eu la description d'Harry, Hermione aurait su que la personne en face d'elle ne pouvait être personne d'autre de Voldemort. En effet, tout en lui n'était que mal et noirceur. Elle tourna les yeux dégoutés. Comme elle crut que son heure était arrivée, elle garda les yeux au sol sans boucher et elle eut une dernière pensée pour ses amis qui devaient être morts d'inquiétude.

-Hermione Granger, il y longtemps que j'entends parler de vous, et il y a longtemps que vous auriez dû être ici parmi nous. Malheureusement, mes fidèles semblaient avoir beaucoup de difficulté à te retrouver…

Hermione ne put retenir le petit sourire moqueur qui se dessinât sur ses lèvres lorsqu'elle pensait à tous les mangemorts qu'elle avait berné au cours des derniers mois. Malheureusement, son sourire n'échappât pas à son tortionnaire.

- Sale petite sang-de-bourbe. Je vais t'apprendre à être respectueuse. DOLORIS !

Il avait dit tout ça dans un calme et une maitrise de soi étonnante. Hermione se tordit de douleur. Elle aurait voulu crier mais la douleur était telle que les sons refusaient obstinément de sortir de sa bouche. Pourtant, il lui semblait que crier aurait atténué sa souffrance.

- Lorsque vous m'aurez dit pardon, j'arrêterai votre supplice.

Elle ne pouvait même pas crier, alors comment articuler «pardon»? Elle devait pourtant s'y résoudre sous peine de devenir folle comme les parents de Neville..

- pdrpdow.

- Quoi ? Je n'ai rien compris.

- Par...PARDON!

Voldemort stoppa son supplice. Il rit de bon cœur et fit apparaître deux chaises.

- Il faut que toi et moi, on discute un moment.

- Je ne discuterai pas avec un monstre comme vous.

- Tu n'auras pas le choix, naturellement.

- Tuez-moi…

- Vous tuer ? Bien sûr que non. Ce ne serait pas amusant.

Hermione ne répondit pas. Elle s'était couchée en boule dans un coin de la pièce. Elle pleurait.

- Bon, je crois que je n'arriverai pas à tirer quelque chose de toi aujourd'hui. Au plaisir de te revoir demain.

Un sourire sadique s'étira sur les deux fentes ou aurait dû se trouver ses lèvres, et Hermione souhaita plus que tout que demain n'arrive jamais.

Au même instant, Harry parlait avec Ron.

- C'EST DE TA FAUTE HARRY. JE NE VEUX PLUS RIEN ATTENDRE DE TOI.

- Ron...

Ron ne se retourna pas et sortit de la chambre. Deux minutes plus tard, Harry entendit la porte du 12 square Grimmaurd claquer.

Harry tremblait de tous ses membres. Il devait partir à la recherche d'Hermione. Peu importe les Horcruxes. Tout cela était de sa faute. S'il avait convaincu Hermione de ne pas faire semblant d'être avec lui, rien de tout cela ne se serait passé. Il regarda avec amertume la lettre devant lui, et la relut une autre fois à la recherche d'indice qui aurait pu lui échapper.

Harry,

Mon temps est compté.

J'entends ma porte se fracasser. J'ai peur. Ils sont 6. Je crois. Je pense reconnaître la voix de Bellatrix et Malfoy senior, mais les autres me sont inconnus. Je ne serai pas capable de tenir longtemps contre eux. Fais vite et emmène l'ordre avec toi. S'il devait m'arriver quelque chose...

Mr Potter,

Votre amie ne peut malheureusement pas finir d'écrire sa lettre.

Elle est trop occupée. Je vous laisse deviner à quoi. Ne vous inquiétez pas elle sera entre de bonnes mains. Du moins, si vous êtes gentil et que vous respectez toutes les conditions que vous saurez plus tard.

Lucius Malefoy

P.S.: Dommage que votre amour soit si jolie. Si elle ne l'avait pas été, peut-être que le Seigneur des Ténèbres ne l'aurait pas touchée.

Harry relut la dernière phrase. Si jamais il la touchait une seule fois, il le tuerait de façon moldue; avec ses propres mains.

Première étape : trouver Malefoy ou Bellatrix et leur faire avouer par n'importe quels moyens ou était Hermione.