Disclaimer : Tous les personnages sont à J.K Rowling, sauf Zach, Alex, Night, Nausicaa, Yan et Toshiya.

Attention les personnages de Mme Rowling sont OOC pour les besoin de mon histoire mais surtout parce que je n'ai pas la prétention de connaitre aussi bien la psychologie des personnages que leur auteur. Par respect je préfère donc les adapter.

Couple : HP/DM principalement


Chapitre 1 : Las Vegas


Las Vegas…

Le paradis artificiel des jeunes en manque de sensations, l'Eden perdu des sans-espoirs, la retraite dorée des riches en fin de vie.

Un lieu où tout est possible.

Un lieu où tout est illusoire.

La ville en fascine plus d'un, elle les fait mourir d'amour comme une maitresse à qui on ne peut rien refuser.

Une douce drogue pour les plus faibles, un champ de bataille pour les plus forts.

Une Cendrillon City. Ville de lumières et de rêves la nuit, désert le jour.

Dans cette ville s'affronte de fortes personnalités, des individualités puissantes, charismatiques et intelligentes à la recherche de pouvoir. L'argent, le dollar, l'or moderne. Rendant fou les plus démunis, transformant anges en démons pour les plus fortunés.

C'est dans cet enfer déguisé en paradis de paillettes et de luxe que nous trouvons un jeune homme au regard émeraude.

Harry Potter, 25 ans regardait la ville au plus fort de son effervescence. Devant la baie vitrée de son appartement, au dernier étage de l'un de ses casinos, il repensait à ce qui l'avait amené ici : à la tête de deux casinos de son choix, parmi les 7 détenus par son tuteur : le puissant Tom Riddle.

Harry est devenu orphelin à l'âge d'un an. Sa famille d'accueil, la sœur de sa mère et son mari, ne fut que nuisance pour son avenir. Maltraité, sous-alimenté, et intégré dans des écoles de bas quartiers. Il avait fallu du temps à l'enfant qu'il était pour réussir à se démarquer, à se sortir de cette situation précaire.

Et s'il s'en était sorti, c'était grâce à son cerveau. Car Harry n'était pas seulement un enfant orphelin à la vie social inexistante, il était un surdoué.

Il le savait, il sentait qu'il était différent. Il réfléchissait, apprenait, analysait tout bien plus vite que les enfants de son âge. A 11 ans, un homme d'une soixantaine d'années l'avait remarqué lors d'un concours de mathématiques national qu'Harry avait remporté. Il avait alors pris l'enfant sous son aile.

Harry avait alors intégré l'internat pour surdoués Poudlard. Là ses préférences et ses qualités pouvaient librement s'exprimer. A 14 ans il était l'élève le plus doué de sa promotion en mathématiques et en économie. C'est à cet âge là qu'il fit, pour la première fois, la rencontre de Tom.

Ce dernier venait rendre visite à l'homme qui l'avait également sorti d'une situation peu favorable dans sa jeunesse. Le directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, celui-là même qui avait repéré Harry, avait également adopté Tom, orphelin difficile : Un caractère de feu, un cynisme tranchant, un esprit machiavélique et aiguisé. Leur rencontre avait été un hasard, une simple visite d'Albus dans l'un des établissements qu'il subventionnait. Mais Tom s'était démarqué, un esprit d'adulte dans un corps d'enfant. Pour ne pas laisser cet enfant se perdre dans un océan de haine, le vieux directeur l'avait alors adopté. Tom avait pu reprendre confiance en la nature humaine, tout en gardant ses vices à l'esprit… Ainsi, grâce à l'aide de son mentor, il avait percé en bourse, puis investi à Las Vegas, faisant l'acquisition d'un premier casino où il se délectait de profiter de la bassesse et de la stupidité humaine pour s'enrichir.

Tom revoyait rarement son père adoptif, uniquement pour de grandes occasions, lorsqu'il avait le temps. Ce jour là c'était l'anniversaire du vieil homme. Ils avaient longuement parlé de leurs activités respectives, Tom faisant part de son envie de s'agrandir mais également de la difficulté de trouver un nouvel associé. Il avait des envies d'héritier, voulant que l'œuvre qu'il accomplissait prospère. Albus lui avait alors parlé du jeune Harry, enfant à la forte personnalité mais difficilement approchable. Un génie des maths tout en ayant un esprit économiste remarquable.

Tom avait rencontré Harry sans réelle conviction, il aurait préféré rencontrer une femme et procréer lui-même son héritier, mais ses tendances sexuelles risquaient fort de perturber ses plans. Alors pourquoi pas ?

Et puis Tom craqua. Il fondit devant la bouille adorable d'Harry. Devant ses yeux si hypnotiques mais ne laissant pas voir les pensées de l'adolescent. Dès les premiers mots, Tom compris que le physique d'Harry n'était là que pour tromper ses interlocuteurs. Harry était rusé, sa repartie tranchante et son intelligence laissait rêveur les plus érudits.

Harry, quand à lui, était soufflé par le charisme de l'homme. Homme qui selon lui avait plus l'âge d'être un grand frère qu'un père ! Il ne s'était pas laissé berner par l'apparent charisme et avait répondu aux questions de Tom avec verve et justesse. Il avait apprécié de trouver en lui quelqu'un qui réfléchissait à sa manière, qui le comprenait.

Tom et Harry étaient semblables sur bien des points : Orphelins, désabusés par la vie, petits génies des chiffres et de l'économie. Un lien s'était immédiatement crée entre les deux hommes. Un lien fraternel qui s'était amplifié après que Tom ai décidé de prendre Harry sous sa tutelle. La chose fut aisée car l'oncle et la tante d'Harry avaient plus que hâte de se débarrasser de ce neveu bizarre ! A l'âge de 15 ans Harry finissait ses études à Poudlard avec deux ans d'avance. Dès sa sortie, il avait rejoint Tom aux Etats Unis et avait fait ses études supérieures à la Harvard Business School. A 20 ans il était diplômé et majeur de sa promotion.

Tom l'avait ensuite formé sur les jeux d'argent pendant deux ans d'observations puis il lui avait confié un premier casino de son choix. Harry étant un jeune homme vivant plongé dans un état de perpétuelle adolescence à l'attitude rebelle, il avait choisi le Hard Rock. Et Tom était fier de lui. Il le dirigeait d'une main de fer et surtout il adorait ça ! Pour l'anniversaire de ses 24 ans, il avait eu le droit de choisir un deuxième casino. Harry doutait que cela soit par pure charité, son tuteur venant d'acquérir lui-même un nouvel établissement, il avait simplement besoin de léguer la gérance d'une ancienne conquête à son jeune partenaire. Malgré tout, cela fit plaisir à Harry qui choisit le Planet Hollywood. Ce nouveau défi avait permis à Harry de s'imposer dans le milieu, il était le plus jeune gérant de casino de Las Vegas et ses affaires étaient parmi les plus florissantes de la ville !

Et depuis Harry vivait comme un prince. Non seulement il était riche, indépendant et puissant mais il était également pourvu d'un charisme attractif, contrairement à Tom qui, au premier abord effrayé, et d'un physique plus qu'enviable… Il mesurait 1m87, de carrure sportive, il avait des muscles non exagérés mais bien dessinés et saillants. Une peau bronzée aux reflets caramel, des cheveux fous couleur ébène et des traits virils et fins. Mais l'arme fatale d'Harry était sans conteste ses yeux d'un vert émeraude éclatant dans lesquels une étincelle joueuse venait troubler tous ceux qui croisaient sa route. Des yeux qui pouvaient tromper tout le monde et qui avaient causés la perte de ses nombreux amants, persuadés d'avoir touché le cœur du brun. Mais un esprit aussi complexe que celui d'Harry ne se contentait pas de demi-mesure. Il attendait LE mâle qui saurait lui faire perdre le contrôle, celui qui brouillerait ses pensées, et ferait chavirer son cœur.

Cela amusait beaucoup Tom, qui trouvait son héritier bien romantique pour un briseur de cœur ! Et il se demandait s'il pouvait bien exister un être qui saurait répondre à toutes les exigences du brun aux yeux verts.

Mais ce que Tom ignorait, c'est qu'en ce 05 juin 2008, un jeune homme allait bouleverser le monde de son petit protégé et que cela risquait bien de faire trembler son empire…


2 jours plus tôt, dans un manoir anglais.

Draco Malfoy, fils d'un aristocrate devenu avocat influant répondant au nom de Lucius Malfoy, était un jeune homme tout à fait atypique.

Elevé dans la plus pure tradition noble, il n'avait jamais fréquenté d'écoles, un professeur venait à domicile l'instruire dans une orientation poussée sur la politique et la diplomatie selon les consignes de son père.

Sévérus Snape, son professeur, était un homme rigide, voir acariâtre avec son monde. Mais, dans l'intimité de la chambre de Draco, il se révélait plus doux, plus attentif aux questions de son élève, très bon pédagogue. Il était un peu comme un second père pour Draco.

On aurait pu croire que ce jeune homme n'avait connu que solitude dans un monde fabriqué et illusoire. Même si c'était souvent le cas, Draco avait néanmoins la chance d'avoir des amis.

Le meilleur d'entre eux, Blaise Zabini, était un charmant métis de son âge, aux cheveux brun et aux yeux mauve très étranges ! Mais Draco s'était souvent dit que cette particularité, due à une maladie génétique bénigne, allait bien avec la personnalité atypique de son ami. Il était le fils héritier de la riche famille Zabini et ils s'étaient retrouvés ensemble dans les parcs d'enfants lors de soirées mondaines. Leurs parents se côtoyant régulièrement, ils avaient pu créer au fil des années une amitié indestructible !

Dans les amis de Draco se trouvait également une jeune fille qui semblait, par bien des aspects, très superficielle mais qui n'en était pas moins manipulatrice et intelligente, Melle Pansy Parkinson. Etant fiancé à elle depuis sa naissance, ils avaient décidés que, quitte à être mariés de force, autant faire en sorte que leur vie soit agréable. Ainsi, ils étaient devenus amis, portant le masque des parfaits fiancés devant leurs parents, et redevenant de fidèles amis en dehors. Pansy avait bien eu le béguin pour le jeune Malfoy vers ses 14 ans, et la jeune fille n'était pas dépourvu d'atouts : de long cheveux de jais et des yeux noir profonds faisant ressortir sa peau pale, elle ne passait pas inaperçu ! Mais son fiancé était resté insensible à toute ses approches et c'est ainsi qu'il avait découvert sa préférence sexuelle masculine. Depuis Pansy s'était avouée vaincue et des sentiments plus fraternels avaient pris place.

La seconde fille du groupe était une jeune fille, garçon manqué, qui faisait souvent enrager ses riches parents pour son manque de raffinement. Les cheveux blond foncés coupés court et des yeux chocolat rieurs, c'était une sportive dans l'âme et déjà Millicent Bullstrode avait brillée aux jeux olympiques dans sa discipline : le saut en hauteur. Dynamique et respirant la joie de vivre, elle ne manquait aucune occasion de faire enrager Pansy, sa proie préférée, souvent aidée de Blaise dont l'humour douteux s'accordait à merveille avec la blonde.

Le seul qui réussissait à calmer tout ce petit monde était l'étrange Théodore Nott. Châtain aux yeux bleus, il était petit et fluet mais compensait son fragile physique par un esprit que Draco et Blaise qualifié de « psychopathe ». Souvent effacé et rêveur, il pouvait entrer dans une colère terrible lorsqu'on le menait à bout. Il avait même une fois, failli tuer un homme à mains nues alors qu'il avait 12 ans… Mais, il était un ami fidèle auquel il était facile de se confier. Théo était d'une écoute et d'une gentillesse sans pareil avec ses amis.

Dans deux jours, Draco aurait 18 ans. Blaise savait que ses parents cloitraient son meilleur ami dans le manoir familial et qu'il n'avait jamais pu goûter à un instant de liberté. C'est pourquoi, depuis les 16 ans de l'héritier Malfoy, Blaise négociait sans relâche avec ses parents pour avoir le droit de fêter un de ses anniversaires correctement, que Draco puisse une fois dans sa vie, réellement s'amuser. Et Narcissa Malfoy, la mère du jeune aristocrate, avait fini par céder et par là même, convainquit son mari de confier leur fils, le temps d'un séjour aux Etats Unis, à ses amis. Après tout, les amis de leur fils étaient tous héritiers de familles riches et respectables, il n'y avait pas grand danger.

C'est donc triomphant, que Blaise interrompit le cours du professeur Snape en entrant, telle une furie dans la chambre de Draco.

« Dray tu ne devineras jamais ! »

« Mr Zabini ! Vos parents ne vous ont jamais apprit la politesse ! On frappe avant d'entrer ! »

« Veuillez m'excuser professeur Snape mais je détiens une information de la plus haute importance ! »

« Êtes-vous mourant ? »

« Euh non. »

« Quelqu'un dans votre famille est il mourant ? »

« Non »

« Le ministre a-t-il annoncé une guerre ? »

« Non plus »

« Une catastrophe naturelle ? »

« Mais non voyons ! »

« Alors pourquoi prétendre que l'information que vous détenait est de la plus haute importance ! Maintenant sortez et laissez nous finir ce cours ! »

Blaise préféra ne pas attiser la colère de l'homme en noir et sous le regard rieur de son ami, reparti attendre la fin du cours dans le couloir.

Quand le professeur Snape parti enfin, Blaise s'engouffra dans la chambre de Draco.

« Et bien quel empressement ! Risquer ta vie juste pour une nouvelle ! »

« Mais quelle nouvelle Dray ! Quelle nouvelle ! »

« Aller crâche le morceau ! »

« Mon cher ami, fait tes bagages car tes 18 ans on les fêtera à… Las Vegas ! »

A cette nouvelle Draco sauta d'un coup de sa chaise, des étoiles plein les yeux, excité comme une puce.

« Vrai ? »

« Y a pas plus vrai ! »

« C'est génial ! »

Et il sauta au cou de Blaise, que l'attitude de son frère de cœur, fit rire.

« Comment t'as fait ? »

« Ben au bout de deux ans de harcèlement, tes parents ont finit par craquer ! »

« Merci Blaise ! Merci, merci, merci mille fois merci ! Tu ne pouvais pas m'offrir plus beau cadeau ! »

« Attend avant de me remercier ! On n'y est pas encore ! »

« Mais même, j'ai jamais été aussi prêt de la liberté et c'est grâce à toi. Je te dois une fière chandelle ! »

« Mais non voyons ! Tout le plaisir est pour moi ! Il n'y a rien de mieux que Las Vegas pour connaitre le véritable sens du mot « vie » ! Ca va être la folie ! »

«Quand partons-nous ?»

« Demain, j'ai réservé les billets d'avion et là je vais aller m'occuper de l'hôtel ainsi que de prévenir les autres. »

« Tu veux que je t'aide ? »

« Mais ça va pas ! C'est ton anniversaire, tu ne fait rien, tu profites ! »

« Mais nous ne sommes pas majeurs, ça ne posera pas de problème ? »

« Je nous ai fait faire de fausses cartes d'identité et ceci chaque année, au cas où... Tout est prévu, ne te souci de rien je t'ai dit ! »

« Ok, à nous Las Vegas ! »

« A nous la liberté ! »


5 juin, Las Vegas.

5 jeunes héritiers se dirigèrent vers la limousine qui les attendait à la sortie de l'aéroport.

« 15h00 de vol ! Plus jamais ! J'ai un mal de dos infernal ! Il ose appeler ça la première classe ? Mais c'est quoi alors les autres classes, un établi pour vache ? »

« Pansy tu n'as pas bientôt fini de râler ! On est à Vegas ! »

« Quel sens de l'observation Milli… » Railla à son tour Pansy.

Les trois garçons, fatigués des 15 heures de disputes incessantes entre les deux jeunes filles, se contentèrent de soupirer et de regarder le paysage désertique de Las Vegas la journée.

Un tel paysage dénué de vie déprimait Draco qui espérait bien que, la nuit la ville ressusciterai.

Ils arrivèrent au Hard Rock, casino le plus en vue chez les jeunes riches de toute la côté ouest. Alliant luxe et ambiance décontractée. Temple du rock, les marques françaises les plus coûteuses y été tout de même implantées dans la galerie.

« Il parait que le patron de ce casino est le plus jeunes de tout Las Vegas » les informa Blaise.

« Ah oui ? Il doit être sacrement brillant pour réussir à s'imposer à Las Vegas ! » Commenta Théo

« On dit que c'est un petit génie, un peu comme notre petit Draco ! »

« Blaise, je ne suis pas petit ! »

« Roh ne t'énerve pas ! Mais t'es pas bien grand, admets le ! Tu dépasses à peine les filles ! »

« Blaise, est ce que je te parle de tes cheveux secs et frisés qui ne ressemblent à rien ? Non ! Alors ne me parle pas de ma taille ! »

« Allez tous les deux, on range les griffes ! Allons plutôt nous installer et faire une sieste, la nuit va être longue »

Tous approuvèrent les paroles sages de Théo et se préparent pour une longue nuit dans la folie vegassienne.


Lorsqu'Harry eut fini sa paperasse quotidienne et son inspection du Planet Hollywood, il se rendit de nouveau au Hard Rock afin de saluer son équipe. Harry s'était entouré de deux équipes de sécurité, une par casino. Il avait une assistante particulièrement brillante, qui était sa seconde tête et d'une connaissance sans limite.

Hermione Granger s'était destinée à la lutte pour Greenpeace en entrant dans la section juridique d'Harvard. C'est sur le campus qu'elle avait fait connaissance du jeune prodige du commerce, Harry Potter. Fascinée par le personnage et son intelligence, elle s'était rapidement rapprochée de lui et depuis elle était son bras droit et sa meilleure amie. Hermione, petit brune aux cheveux bouclés et aux yeux marron, avait donc vendue son âme au diable de Vegas. Elle avait mis de côté son amour pour la défense de l'environnement au profit de la montée au pouvoir du jeune homme aux yeux verts. Et jamais elle ne l''avait regretté. Son sens moral la faisait parfois cauchemarder, mais la vie passionnante qu'elle menait valait, selon elle, tous ses rêves de jeunesse.

Le responsable du personnel des deux casinos, Ronald Weasley, était également un grand ami du patron. Cleptomane maladif, ils s'étaient rencontrés dans un restaurant où Ron avait voulu voler le trombone sur les dossiers d'Harry. Trouvant cela curieux, Harry s'était alors intéressé à ce curieux jeune homme aux cheveux orange et aux yeux bleu. Et jamais Harry n'avait autant ri qu'en la présence de Ron. Même son habitude à voler tout et n'importe quoi, alors qu'il était cadre dans une belle entreprise l'avait amusé. Il s'était vite rendu compte que Ron avait le contact facile et un très bon jugement des personnes qu'il rencontrait et au premier coup d'œil. Il l'avait donc embauché. Puis Ron avait rencontré Hermione, et un an après ils s'étaient mariés et avaient divorcés, 8 fois. Selon Harry, s'était ce qui entretenait leur couple. Et comme à Las Vegas il suffit d'une heure pour faire l'un ou l'autre, pourquoi se retenir ? Actuellement il revenait de leur 9ième lune de miel…

Dans le personnel apprécié d'Harry, il y avait également les deux chefs d'équipe de la sécurité. Sirius Black pour le Hard Rock, et son ami d'enfance Rémus Lupin pour le Planet Hollywood. Sirius était le père spirituel d'Harry. Le même humour : faisant blagues sur blagues, souvent des plus douteuses. Encore heureux que Sirius était souvent stoppé par Rémus sinon ça serait l'anarchie dans le casino… Il apportait affection et épaule réconfortante à Harry, qui se sentait bien au milieu de cette étrange famille d'adoption affective. Même Tom, qui évitait soigneusement tout contact avec son personnel ne pouvait que comprendre l'attachement sans limite de toute cette troupe pour son pupille. De plus, les affaires marchaient au mieux de ses espérances donc il ne faisait aucun commentaire sur la façon qu'avait Harry de gérer son équipe.

Harry alla donc rendre visite à Sirius. La soirée était plutôt calme en ce jeudi soir, il pouvait donc se permettre de trainer un peu. Il entra dans la salle noir remplie d'écrans de surveillance, sous l'œil attentif d'une dizaine d'hommes.

Il repéra l'homme de grande taille, les cheveux noirs bleutés lui arrivant aux épaules, une carrure solide, un charme méditerranéen et un regard bleu nuit. Sirius avait tout d'un playboy, et dans sa jeunesse, il en avait usé et abusé.

« Harry ! Que-fais tu la ? »

« Inspection surprise ! » Rigola Harry en saluant chaleureusement Sirius.

« Vilain garnement ! »

« Voila une drôle de façon de s'adresser à son patron ! »

« Veuillez m'excuser Ô grand homme plein de pouvoir sur ma petite vie. » ironisa alors Sirius.

« C'est mieux » plaisanta le plus jeune. « Alors ce soir rien de palpitant ? »

« Non, calme plat. Juste, peut être, une bande de jeunes friqués qui me semble un peu jeune pour être là mais il se contente de s'amuser et perde plus qu'ils ne gagnent. »

« Bien, surveille tout de même leur consommation, je ne tiens pas à être poursuivi pour vente d'alcool illégale à des mineurs. »

« C'est fait, mais dans l'ensemble ils sont plutôt sages, ça doit être leur première fois à Vegas, ils n'ont pas encore perdu la tête. Et ils sont plutôt mignons alors je vais plutôt m'assurer qu'un vieux timbré ne vienne pas les harceler. »

« Mignon à ce point ? »

« Oui surtout un en fait, regarde. »

Sirius pointa l'écran surveillant une table de blackjack ou 3 jeunes hommes et deux jeunes femmes avaient pris place.

Harry regarda et resta bouche bée devant la beauté de l'un d'entre eux. De longs cheveux d'un blond argenté irréel maintenus en catogan par un ruban de velours noir, une peu blanche nacrée, et un regard de glace. Un bleu tempête presque gris absolument troublant. Le visage était fin et doux, les lèvres roses, parfaitement dessinées et un petit corps androgyne à en damner un saint.

La représentation parfaite d'un ange selon Harry. Effectivement, mieux valait surveiller de près ce magnifique jeune homme pour éviter toute attaque d'un vieil obsédé ou d'une femme trop saoule. D'ailleurs il ferait mieux d'y aller lui-même.

« Je vais aller voir ça de plus prés »

Sirius laissa échapper un rire moqueur et un sourire narquois.

« Aller voir ça de plus près hein ? »

« Absolument, un tel scandale ne doit pas se produire, rien ne doit leur arriver. »

« Bonne excuse bidon, mais tu aurais pu faire mieux. Et puis si tu crois que je n'ai pas vu ton regard gourmand sur le petit blond alors là c'est mal connaitre un chef de la sécu tel que moi ! »

« Mais non tu te fais des films, et puis je devais aller voir Seamus à la table 7 pour parler de ses vacances. »

« Ce n'est pas le boulot de Ron ça ? »

« Oui mais Ron est en lune de miel. Et puis ce soir nous ne sommes pas trop débordés. »

« Aller Harry cesse donc d'inventer tout les prétextes minables et possibles pour aller draguer et assume. »

« Bon ok t'as gagné, maintenant enlève ce sourire triomphant de ton visage et remets toi au boulot ! »

« Quel susceptible ! »

Et Harry partit à la découverte du petit blond de la table 7…


Draco c'était réveillé vers 18h00. Le décalage horaire et le voyage l'avait exténué ! Mais il ne s'inquiétait pas d'être décalé car la vie à Vegas c'était la nuit. Il alla prendre une douche dans sa jolie salle de bain attenante à sa chambre luxueuse. Il était logé à l'étage le plus haut accessible aux clients et la vue panoramique qu'offrait la grande baie vitrée sur la ville de lumière était éblouissante.

Draco avait l'impression de vivre un rêve. Il s'emmitoufla dans son peignoir après sa douche revigorante et s'examina quelques instant. Dieu qu'il pouvait détester son physique. Trop petit, trop mince, cheveux trop blond, peau trop blanche. Un zombie selon lui ! La seule chose qu'il aimait été ses yeux, son regard de glace qui lui permettait de porter parfois un masque froid et hautain en présence d'indésirables et qui mettait une distance entre eux et lui. Un moyen de protection très efficace.

Quand il sortit de la salle de bain, il fut surprit de voir ses amis habillés, coiffés et maquillés pour les filles, en train de se battre pour allumer les bougies d'un gâteau aux fraises.

« Je vous en pris, faites comme chez vous » les interrompit-il d'une voie trainante.

« Oh Dray t'es pas prêt ? Tant mieux ! Ouvre d'abord tes cadeaux ! »

« Mais non Pans', il faut qu'il souffle les bougies avant qu'elles coulent sur le gâteau imbécile ! »

« Aller Dray vient souffler ! »

De bon cœur, il alla rejoindre ses camarades et souffla les 18 bougies.

« Joyeux anniversaire ! »

S'écrièrent les 4 autres en cœur, et bien vite Millicente s'arma de son appareil photo pour immortaliser ces instants.

Apres s'être régalés du fraisier, la séance d'ouverture des cadeaux débuta.

De la part de Théo, il reçut plusieurs beaux livres sur des pays qu'il rêverait de visiter ainsi que des recueils de poèmes. Le blond étant un littéraire dans l'âme.

Millie lui tendit deux places pour la finale de la coupe du monde de rugby et Draco fit semblant d'être content tout en ce demandant si le cadeau était pour lui ou pour elle…

Il fut ravi par le pendentif en forme de dragon en or blanc offert par Pansy.

Et enfin Blaise l'obligea à porter le soir même le pantalon de cuir qui lui offrit, accompagné d'une chemise en soie blanche.

Bien qu'extrêmement mal à l'aise, Draco n'insista pas car, connaissant son meilleur ami, il ne serait pas sorti de la chambre de la semaine si il avait résisté.

« Waouh, Dray ! Tu va tous les faire succomber ! » Siffla Blaise.

Bien que rougissant Draco se drapa dans une assurance peu commune et noua ses cheveux d'un ruban de velours noir.

« Ferme ta bouche Blaise, bon on y va ou on passe la soirée dans cette chambre ? »Répondit de façon sarcastique l'héritier Malfoy

« On y va ! Dans cette tenue, aucun doute que tous les hommes de la salle seront à tes pieds ! »

« Je ne suis pas venu pour ça Blaise ! Mais pour passer un moment fantastique avec mes amis ! »

« Tu sais Dray, chopper un magnifique Apollon dans tes filets peu également être un moyen de passer un moment fantastique ! C'est ton anniversaire ne te refuse rien ! » Réplique Pansy.

« Elle a raison, fonce Loulou ! » Renchéri Millicente

« Bon aller ça suffit allons plutôt profiter du casino » Les arrêta Théo.

Ils descendirent donc dans la salle de jeux, tous superbement vêtus. Apres s'être essayés aux machines à sous, à la roulette et s'être fait déplumer au poker, ils s'assirent en riant, des étoiles pleins les yeux et un verre d'alcool à la main à la table numéro 7 de BlackJack.

Seamus Finnigan, le croupier irlandais de la table était plutôt gentil et leur expliqua rapidement les règles. C'est donc dans une ambiance plutôt joviale, au milieu de cette bande de riches adolescents, qu'il aperçu son patron arriver, plus beau que jamais. Et c'est son soupir lascif qui poussa les jeunes joueurs à porter leur regard sur l'objet de ce soupir.

Et là Draco eu un choc. Comme toutes les personnes qui posèrent leurs yeux sur l'homme qui s'avançait vers table, un sourire au coin des lèvres, les mains dans les poches de son pantalon de costume noir, assorti à la cravate. La chemise verte émeraude faisait ressortir les yeux incroyables de ce brun aux cheveux ébouriffé avec géni. Un charisme magnétique se dégageait de sa démarche assurée et de son attitude sûr de lui.

Et Draco ne se doutait pas qu'à cet instant, en se noyant dans ce regard trop vert, c'était en enfer qu'il tombait.


Fin du chapitre…