Feuillets colorés
Avertissement : Juste au cas où vous l'auriez oublié, Shaman King est l'oeuvre génialissime de Takei-sama.
Note : Pas vraiment une nouvelle fic. J'ai hésité à "rouvrir" Feuillets qui est marquée comme "terminée" depuis plusieurs années. Du coup voyez-le comme une suite à ce premier recueil, des textes un peu pêle-mêle qui me servent à raconter ce qui me passe par l'esprit. La différence avec Feuillets c'est que les textes ici n'auront aucun rapport les uns avec les autres et ne feront pas partie d'un même univers.
Pour ce premier chapitre j'ai demandé 10 mots au hasard à mon entourage et après les textes me sont venus sans réfléchir. Ca peut donner des trucs bizarres (genre Ranger... me suis toujours pas décidée sur "qui" était le futur mari de Jun, personne en fait, vu que je me suis pas posé la question). Pour Cimetière, je me suis amusée à voler des personnages à Inuyasha et Samuraï Deeper Kyo que vous reconnaîtrez peut-être. Sinon j'espère que ça vous plaira. N'hésitez pas à me donner une liste de dix mots pour de futurs chapitres !
Chapitre 1 : Vie
...
Livre - Ren
Elle est penchée sur son livre, une mèche de cheveux coincée dans la bouche, une autre qu'elle replace machinalement derrière l'oreille. Bason se penche derrière elle pour essayer de deviner ce qu'elle lit sans qu'elle s'en aperçoive puis repart discrètement faire son rapport à son maître.
- Je n'ai pas pu voire le titre, mais j'ai repéré les mots « métaphysique », « esprit », « concept » et « univers », déclare-t-il. De gros blocs de texte, pas de dialogue.
« Super », pense Ren. De toutes les filles de l'île, il avait fallu qu'il tombe sur une philosophe.
- Bason, pourquoi je suis là ? demande-t-il.
- Pour parler à Rutherfor ? répond son fantôme sans comprendre.
- Ça je sais bien, mais pourquoi je suis là ? s'énerve Ren.
- Parce que vous voulez prouver à Nichrom que vous n'avez pas peur des filles, répond Bason.
Le shaman le foudroie du regard, au grand dam du fantôme qui ne sait plus si son maître veut qu'il réponde ou non.
Ren inspire, expire, se force à décrisper sa main autour de son épée et à ranger cette dernière à sa ceinture. Il n'en a pas besoin pour aller parler à Rutherfor et gagner le stupide défi que lui a lancé Nichrom.
- Bason, est-ce que…
Mais Bason ne sut jamais ce que voulait lui demander son maître car, au même moment, un déluge de livres engloutit Ren alors que l'étagère s'écroulait et que le mauvais plaisantin à la longue tresse brune s'enfuyait en ricanant.
...
Maïs - Peyote
Peyote fait cuire le maïs au-dessus du feu de camp, au bout de sa longue tige de bois. Zanching et Boris le regardent de loin avec leurs sourires méprisants et leurs airs moqueurs mais Peyote s'en fiche royalement.
- Quand nous serons arrivés au village Pache, il y aura un restaurant qui s'appelle le « maïs royal », déclare soudain Hao avec des étincelles dans les yeux qui trahissent une blague que seul lui peut comprendre.
- Et ils servent du maïs ? demande Peyote en ayant déjà une idée de la réponse.
- Non.
Hao sourit en penchant légèrement la tête Peyote fait tourner sa tige au-dessus des flammes.
- Boris dit que si tu continues, il va t'exploser à la tête, lance courageusement Mathilda en allant s'assoir près du Seigneur Hao et le plus loin possible du mexicain et son bâton explosif.
- Peut-être bien, et dans ce cas ça fera le meilleur pop-corn que t'aies jamais mangé, rétorque Peyote.
- C'est quoi du pop-corn ? demande Marion d'une voix morne.
Peyote soupire.
- Laisse tomber.
Marion fronce les sourcils Mathilda le remarque.
- Fais exploser le maïs pour faire du pop-corn pour Mari, réclame-t-elle.
- T'es vraiment qu'une casse-pieds, s'énerve Peyote.
- Fais exploser le maïs, fais exploser le maïs ! poursuit Mathilda, ne lâchant rien à l'affaire.
- Machi.
La petite se calme dès qu'elle entend la voix du Seigneur Hao.
- Je suis sûr que si tu lui demandes gentiment, Peyote se fera un plaisir de vous faire du pop-corn.
Le visage de Mathilda s'éclaire tandis que celui de Peyote se renfrogne. Il n'est pas dupe, il voit très bien le sourire machiavélique qui vient orner les lèvres de son maître en même temps qu'il augmente la température du feu. Alors de bonne grâce, Peyote renonce à son maïs croustillant pour satisfaire les deux petites.
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Chat - Horohoro
- C'est toi le chat, déclare brusquement Pirika en frappant son frère avant de s'enfuir à toutes jambes.
- Pi, on a passé l'âge pour jouer à ces jeux, se plaint Horohoro à haute voix. Hey, qu'est-ce que vous êtes tous en train de faire ?
Tamao s'est prudemment éloigné de lui, Manta est sous une table, Yoh a sauté sur un toit, Anna s'est éclipsée, Ryu a piqué un sprint le plus loin possible d'Horohoro et Chocolove vient de se mettre à quatre pattes, prêt à s'élancer. Seul Ren n'a pas bougé, se contentant de les dévisager tour à tour en plissant les yeux.
Horo comprend qu'il n'a aucun espoir d'échapper au jeu, mais aussi qu'il tient une chance inespérée de refiler le rôle du chat à quelqu'un d'autre.
- C'est toi le chat, lance-t-il en flanquant un coup dans le dos de Ren.
Mais Ren est un tigre, pas un chat, et alors qu'il se noie dans son sang, Horo sait qu'il ne s'y trompera plus jamais.
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Voiture - Tamao
Ils roulent vite, toujours plus vite pour échapper à leurs poursuivants. Tamao est plaquée contre le dossier de son fauteuil et n'ose pas se retourner. Marco a le regard braqué sur la route. Sur la plage arrière, Jeanne et Lyserg semblent seulement endormis mais ils ne respirent plus depuis plusieurs minutes déjà.
- On perd du terrain, grince Marco entre ses dents.
Tamao n'ose pas commenter. Elle n'ose même pas jeter un œil au rétroviseur pour voir si Rakist et Anahol les rattrapent.
Que vont-ils faire ? Même s'ils atteignent le cœur de l'île, que vont-ils faire ? Ils devront bien arrêter la voiture à un moment donné et personne ne les aidera contre Rakist et Anahol. Les Paches ne bougeront pas. Sâti est morte. Yoh doit courir sauver Anna, restée avec un ennemi bien plus mortel.
Mais malgré la peur qui lui tord le ventre, Tamao ne peut pas prier pour que son père vienne la sauver comme il l'a fait avec les Hanagumi. Parce qu'elle sait que si Mikihisa doit bouger, ce sera pour aller auprès des enfants et du golem.
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Linge - Kanna
Kanna trie la corbeille de linge sale. Les vêtements d'Hana sont couverts de boue, comme d'habitude. Ceux de Mach sont bariolés de tâches diverses : sauce piquante, sauce orientale, sauce tomate, sauce curry… Pas comme ceux de Mary qui sont impeccables. C'est simple, s'ils n'étaient pas dans la corbeille, personne n'aurait jamais deviné qu'ils étaient sales.
La tunique de Ryu sent la sueur mais c'est une odeur que Kanna connaît par cœur et elle sourit brièvement en la jetant dans la machine à laver. Ses propres vêtements sentent le tabac, c'est pourquoi Kanna préfère s'occuper elle-même du tri du linge plutôt que de le laisser à Tamao. Ça ne plairait pas à la maîtresse de maison.
Une fois le blanc séparés des couleurs, Kanna peut lancer sa machine, s'assoir au-dessus, sortir ses herbes et se rouler une cigarette. Elle passe l'heure suivante, cachée dans la buanderie, isolée du reste de la maison, à attendre que les vêtements soient bien propres pour qu'elle puisse aller les étendre dans le fond du jardin.
- Kanna !
Le cri paniqué du petit garçon qui déboule dans son repère est à fendre le cœur. Elle voit les yeux d'Hana se remplir de larmes alors qu'il regarde avec désespoir la machine à laver en marche.
- Qu'est-ce que tu as encore oublié dans tes poches ? se désespère Kanna.
D'habitude, Ashcroft lui rappelle de vider les poches du petit, ce qui lui a déjà permis de sauver sa collection de cailloux, ses mouchoirs et ses bonbons. Mais aujourd'hui, Ashcroft est dehors à jouer au poker avec Jack, Ponchi et Conchi, alors le drame n'a pas pu être évité.
- J'ai oublié M. Escargot, arrive tout de même à hoqueter Hana avant de fondre en pleurs.
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Ranger - Jun, Pyron
Chaque chose doit être à sa place, pense négligemment Jun en repositionnant une statuette d'éléphant sur l'étagère au-dessus de la cheminée.
- Jun.
La voix est froide, le ton est dur.
Jun se retourne vers son futur époux. Prend une gifle. S'effondre par terre sans un cri.
- J'avais dit chaud, mon thé. Et sur le buffet, le sucrier.
Il repart et c'est comme s'il n'était jamais venu.
- Maîtresse…
Pyron a les poings serrés mais s'efforce d'oublier ce détestable personnage pour se pencher vers sa dôshi. La première et seule fois où il avait voulu rendre à cet homme les coups pris par sa maîtresse, il l'avait découpé en tellement de morceaux qu'il avait fallu des semaines à Jun pour le recoudre. Des semaines pendant lesquelles elle n'avait eu personne à qui parler, où elle s'était sentie abandonnée et où elle avait failli par trois fois se suicider.
Si Pyron le pouvait, il emmènerait sa maîtresse loin d'ici. Ou il enverrait un message à Ren pour qu'il vienne libérer sa sœur.
Mais tout le courrier de Jun est intercepté et lu, toutes les issues sont bloquées, et Pyron sait qu'une tentative d'évasion ratée leur coûterait cher. Très cher. Trop cher.
- Il faut faire quelque chose, ne peut-il s'empêcher de murmurer.
- Non c'est ma faute, répond tristement Jun. Je n'ai pas bien rangé.
Pyron serre des dents. « Et vous, vous a-t-il bien rangé ? » pense-t-il sans oser le formuler à voix haute pour ne pas blesser sa maîtresse. « Si nous ne faisons rien », comprend-il, « vous deviendrez comme Canna. »
La première épouse n'était plus que l'ombre d'elle-même. La nuit, elle poussait des cris stridents à faire trembler les murs. Le jour, elle déambulait dans les étages dans une robe noire et déchirée, toujours la même, les pieds ensanglantées et les yeux hagards.
« Je dois emmener ma maîtresse loin d'ici », pense Pyron. Mais Ashcoft y a pensé avant lui et le vieux chevalier n'est plus. Et depuis sa disparition, tout ce qui restait encore de vie et d'esprit en Canna s'est enfui à son tour.
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Boire - Horohoro
Horo défie Choco du regard, bien que l'aveugle ne puisse pas le voir. L'aïnou vide son verre d'une traite, puis le repose violemment sur la table. Choco l'imite avec une fraction de seconde de retard, puis sourit.
- Tu tiens toujours ?
Horo veut répondre mais quand il entrouvre la bouche il sent une bile acide lui remonter le long de la gorge, alors il s'abstint et garde les lèvres hermétiquement closes. Ca fait sourire Chocolove. Est-ce qu'il peut deviner que l'aïnou est proche de ses limites ? Et surtout, lui-même est-il au bord des siennes ? Ils jouent leur honneur, Horo n'a pas l'intention de perdre. Il ne veut pas finir comme Ren qui est affalé contre un mur, le regard vitreux. Heureusement qu'il a Tamao pour s'occuper de lui et lui tamponner le visage avec un linge humide, c'est sûrement grâce à elle qu'il ne retombe pas dans les pommes.
- Les gars, vous êtes sûrs que vous voulez continuer ?
C'est Manta qui a posé la question. Il les dévisage à tour de rôle, inquiet. Il a bien fait de refuser de participer.
- Evidemment, lance Chocolove. Tu nous ressers ?
Manta inspecte le visage d'Horo et, pour toute réponse, ce dernier pousse son verre vers le jeune homme. Avec un soupir, leur ami re-remplit les verres.
- Vous n'avez pas encore fini ? lance Anna d'une voix agacée en entrant dans la pièce.
Yoh est derrière elle et jette un regard perplexe sur la scène. Horo sait qu'il aurait bien aimé jouer si sa fiancée ne le lui avait pas interdit, mais peut-être que voir l'état dans lequel était Ren le faisait se féliciter de ne pas participer.
Horo avait le regard posé sur Anna sans la voir. En temps normal, elle n'aurait pas empêché Yoh de jouer. Peut-être même qu'elle aurait joué aussi… ou pas. En tout cas, elle ne toucherait plus à une goutte d'alcool pendant encore cinq ou six mois, le temps que le bébé arrive, et comme il n'y avait pas de raison qu'elle fasse attention toute seule Yoh était sommé de s'abstenir aussi. Une histoire de soutien moral.
- Tu planes, Horo, lance Chocolove d'un ton goguenard.
- Pas du tout !
Et pour le prouver l'aïnou porte son verre à ses lèvres tout en sachant pertinemment qu'il n'aurait pas dû répondre. Il le savait, qu'il ne devait pas parler, que ça le ferait se sentir mal. Et la preuve : la tête lui tourne violemment et un haut-le-cœur le prend alors qu'il n'a pas encore trempé ses lèvres dans son nouveau verre.
En face de lui, Choco a déjà fini le sien et semble toujours aussi détendu.
Peut-être que c'est le bon moment pour s'avouer vaincu…
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Cimetière - Amidamaru
- Ben dis donc Amidamaru, ça faisait un moment qu'on ne t'avait plus vu par ici ?
Le samouraï sourit à ses voisins de pierre tombale et s'assoit avec eux. Ils discutent de tout, de rien, de ce qui s'est passé pendant son absence, mais surtout de son aventure avec Yoh, du Shaman Fight, du nouveau roi…
- Tu t'es pas ennuyé dis-donc, lance Billy, le vieux marin imbattable au poker, en donnant une tape dans le dos d'Amidamaru.
- Moi aussi, j'aimerais bien vivre des aventures avec un shaman, murmure Kikyô, la prêtresse dépressive en faisant les cent pas autour du grand arbre.
- Et ton humain, il n'est pas là ? demande l'aveugle Akira, assis à genoux dans une posture de prière en se tenant le menton d'une main.
- Non, pas ce soir, répond simplement Amidamaru en rosissant.
- Pourquoi pas ce soir ? insiste Billy en souriant largement.
Mais il est arrêté par Ponchi et Conchi qui arrivent, cahin-caha, déformés et sanguinolents. Eux-aussi ont voulu savoir « pourquoi pas ce soir »…
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Exotique
- Marion s'ennuie.
Tamao frissonne. La dernière fois que Marion a déclaré s'ennuyer, les filles des Hanagumi ont décidé de les tuer, Jun et elle.
De leur côté Mathilda soupire et Canna lève les yeux au ciel. Elles ont l'habitude, alors elles n'y font pas vraiment attention, mais c'est nouveau pour Yoh et ses amis qui se sentent un devoir de trouver une idée pour divertir la taciturne demoiselle.
- Un petit BAC, finit par proposer Lyserg après que le spectacle comique de Chocolove, la partie de poker de Ponchi et Conchi et les idées d'entraînement de Pirika et Ren aient été rejetées.
- Bonne idée, on met quoi comme colonne ? s'exclame aussitôt Yoh, persuadé qu'Anna ne va pas tarder à proposer comme activité de faire des pompes.
Les idées ne se font pas attendre.
- Prénom de fille, prénom de garçon, déclare simplement Manta.
- Couleur, choisit Mathilda.
- Mais c'est nul couleur ! s'exclame Chocolove.
- Plante, crie Horohoro.
- Genre tu connais d'autres plantes que tes fukis, ricane Mathilda en même temps qu'elle tente de boxer Chocolove qui, agile, s'est déplacé derrière Lyserg.
- Roman, propose le pauvre anglais en prenant un coup de poing perdu dans l'estomac.
- Désolée, s'excuse Mathilda sans avoir l'air désolé du tout.
- Fruit exotique, murmure tellement doucement Tamao que seuls Yoh et Ryu l'entendent.
- C'est chouette ça fruit exotique, clame-t-il plus fort.
- D'accord, intervint Manta en fronçant les sourcils, mais c'est quoi un fruit exotique.
- Les kiwis, les ananas, les louganes, commence à énumérer Canna en puisant dans ses souvenirs.
- Où t'as vu que le kiwi et le lougane c'étaient des fruits exotiques, intervint aussitôt Ren.
- Le raisin, c'est exotique, non ? lance Yoh.
- Ca dépend pour qui, répond Lyserg avec un sourire.
- On a qu'à dire qu'exotique c'est synonyme de peu courant, propose Ryu.
- Genre la tomate c'est pas exotique, se moque Horohoro.
- La tomate c'est un légume, rétorquent simultanément Anna et Ryu.
- N'importe quoi ! riposte aussitôt Mathilda.
La guerre est déclarée, tout le monde crie en tout sens, plus rien ne peut les arrêter. L'avantage, c'est que Marion ne s'ennuie plus.
- T'aurais peut-être mieux fait de proposer « fruit » tout court, souffle Ponchi à sa maîtresse.
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Masque - Marion
Marion déteste les masques. Ils n'ont jamais cessé de venir hanter ses nuits. Toutes ses nuits.
Ce sont des personnages avec de beaux atours, de grandes robes de bals pour ces mesdames, des costumes chics pour ces messieurs, et tous portent ces masques vénitiens qui leur cachent le visage, faisant paraître leurs yeux noirs et vides et n'affichant que des lèvres peintes, figées, étroites et sans sourire.
Marion abhorre les masques depuis toute petite. Quand elle allait se coucher, elle devait monter l'escalier auquel étaient accrochés ces visages inexpressifs ramenés du fameux carnaval de Venise que sa mère adorait tant. Sa mère est morte depuis longtemps désormais, mais en rêve Marion la voit toujours, avec son sourire doux. Elle sent alors quelque chose battre dans sa poitrine et les larmes lui montent aux yeux. Elle veut l'appeler mais sa mère attrape un masque qu'elle porte à son visage pour aller danser et se fond dans cette foule de personnages blancs effrayants. Et Marion ne la retrouve plus. Elle a beau se jeter sur les gens pour leur arracher leurs masques horripilants, aucun d'eux ne lui révèle le visage de sa mère. Alors Marion se retrouve seule dans une grande salle de bal avec une foule de gens gémissant, leurs masques arrachés, et elle a juste envie d'ordonner à Chuck de tous les tuer. Mais elle ne l'a jamais fait, elle s'est toujours réveillée avant.
Marion hait les masques. C'est pour ça que lorsqu'elle regarde Kevin brûler dans l'arène sous le feu purificateur du Seigneur Hao, elle se sent bien et elle est secouée de frissons de plaisir.
