Titre: La prétention de rien.
Auteur de la fic: La pieuvre du désert
Disclamers:
*L'univers de Harry Potter ne m'appartient pas. Il est la propriété intellectuelle de J. . Il s'agit d'une version alternative de son histoire. La plupart des personnages principaux sont présents, et j'en ai rajouté de nouveau, afin de donner un peu plus de piquant.
*Les fondateurs et les êtres de lumières sont issus de la série télé Charmed. -par contre aucun personnage de cette série n'apparaît dans l'histoire.
*Le titre de la fic est celui d'une chanson de Pascal Obispo
*Tous les titres des chapitres sont quant à eux issus des cinq premiers albums de Calogéro.
Contexte: Cette fic a été écrite en 2004, soit peu de temps après la sorti du tome 5 et bien avant les 6 et 7. Tout ce qui a pu se passer dans les deux derniers tomes ne sera pas pris en compte.
Genre: Romance entre Harry Potter et Draco Malefoy. Il s'agit donc d'un slash, ce qui veut dire qu'il y aura des relations amoureuses entre deux hommes. Je suis parfaitement consciente que cela peut déranger et que certaines personnes puissent ne pas aimer. C'est leur droit. Je vais donc les inviter, à ne pas aller plus loin et de fermer la fenêtre, ainsi que de ne pas s'en plaindre dans les commentaires, puisqu'ils sont prévenus à l'avance.
Toutes les scènes de sexe trop explicites ou les lemon du texte original ont été purement et simplement supprimées. Cette surenchère ne servait pas le texte, ni l'histoire, et rien ne les justifié non plus. Désolée pour ceux qui auraient aimé que je les garde.
Il ne s'agit pas d'une nouvelle histoire. La prétention de rien, a été publié en 2004. Avec du recul, je me suis rendue compte qu'il y avait des lacunes, de grosses faiblesses, et des maladresses. J'ai décidé de tout reprendre à zéro et de l'améliorer. C'est cette version que je mets en ligne, à la place de l'ancienne.
Je ne remercierais jamais assez ceux qui ont eu la patience et la gentillesse de m'avoir soutenu, encouragé, lu, critiqué, et surtout ceux qui ont aimé.
J'espèce sincèrement que cette nouvelle version trouvera son public.
Bien que tout soit réécrit, je dois faire des vérifications avant de remettre les chapitres en ligne. Ils seront mis au fur et à mesure de mon avancement.
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture. À tous et de passer un bon moment.
Chapitre 1: C'est dit ( Calogéro)
Ministère de la magie. Illustre institution, où ne travail que l'élite de l'élite. Un lieu où se prend toutes les grandes décisions, qui vont régir la vie, de milliers de sorciers. C'est l'endroit où certaines personnes, pensent avoir tous les pouvoirs, tous les droits. Ce qui allait se passer ce jour là, personne n'aurait pu le prévoir, ni même l'imaginer. Et pourtant.
Il régnait dans les couloirs un silence de mort. Pas un seul bruit ne filtrait des bureaux. Tous les employés étaient à leur poste de travail, remplissant consciencieusement leurs fonctions. Ce calme fut rapidement perturbé. On entendait des bruits de pas. Des pas rapide, des pas lourds. Nul doute que la personne qui se déplaçait ainsi était pressée de se rendre à destination.
Une jeune fille, aux cheveux brun à reflet roux, avec de grands yeux bleus, pénétra dans le bureau de l'employé de plus connu des lieux, le ministre de la magie. Bien qu'elle ait un joli visage, son air dominant, déterminé, coléreux faisait d'elle une personne d'effrayante. Elle n'accorda pas un regard au petit secrétaire présent dans les lieux, comme si ce dernier ne se trouvait pas dans la même pièce. Courageusement, le jeune Percy Weasley, se mit sur le chemin de l'inconnue, lui faisant comprendre, qu'il ne lui était interdit de se rendre dans le bureau de son supérieur hiérarchique.
_Mademoiselle, puis-je vous aider? Dit-il d'une voix peu assurée.
_Non, je ne crois pas. Je viens pour voir monsieur Fudge, lui répondit la jeune fille, sans lui accorder un seul regard.
_Mais bien sûr. Mais pour cela il faut un rendez-vous. Vous en avez un?
_Non. Pourquoi, c'est obligatoire ?
_Évidement, le ministre est un homme fort occupé. Sans rendez-vous vous ne pourrez pas le voir.
La jeune fille soupira. Ce petit rouquin n'allait tout de même pas lui interdire l'accès au bureau de ce Fudge. Elle n'avait pas fait tout ce chemin pour rien.
_D'accord. Donnez-moi en un.
Finalement, ce n'était pas si compliquée que cela de faire reculer cette jeune fille. Fier de sa victoire obtenue, sans réelle gloire, Percy retourna s'asseoir à son bureau, sorti l'agenda de son supérieur, et le regarda avec une grande attention.
_Vous avez de la chance. Il sera disponible le 15 novembre, soit à dix heures ou à seize heures. Lequel préférez-vous mademoiselle ?
_Le 15 novembre?…. C'est dans 4 mois… Je ne peux pas attendre aussi longtemps… donnez-en-moi un, pour tout de suite.
L'euphorie du jeune secrétaire, n'était à présent qu'un souvenir. Il ne s'était pas attendu à ce genre de réponse.
_Mais…. Non….Vous ne pouvez pas. Aujourd'hui il n'est pas disponible. Vous savez, il doit s'occuper de la prochaine rentrée scolaire de nos chers enfants.
La jeune fille ne se laissa pas impressionner. Elle s'empara du fameux carnet de rendez-vous, afin d'y inscrire son nom. Mademoiselle Lupin. Elle le jeta ensuite négligemment sur le bureau.
_Voilà qui est fait, s'exclama t'elle. J'ai un rendez-vous. Je suppose qu'il se trouve dans son bureau en ce moment. J'étends comme des voix. Pas vous?
_Si moi aussi j'entends des voix. Deux pour être précis. Vous savez pourquoi ? Parce qu'il a déjà quelqu'un dans son bureau. Il est déjà en rendez-vous! Répéta t-il hors de lui, afin d'être sûr de bien faire passer le message. Vous comprenez maintenant, qu'il est impossible que vous puissiez vous entretenir avec lui.
Pour appuyer ses dires, Percy se place devant la porte, afin d'empêcher toutes intrusions non désirées. Ce qui n'impressionna en aucune manière son interlocutrice.
_Ce ne sont pas mes problèmes. J'ai un rendez-vous ! Il se doit de l'honorer et de me recevoir.
Après avoir écarté de son chemin le petit prétentieux qui l'empêchait de passer. Elle entra dans le bureau. Fudge y était bien et était en compagnie d'une femme, qui visiblement n'avait aucun goût dans son style vestimentaire. Cette femme répondait au doux nom, d'Ombrage. Elle s'arrêta soudainement de parler. Elle jeta un regard peu aimable sur la nouvelle venue. Qui était-elle ? De quel droit entrait-elle sans y avoir été conviée. Son regard froid, lui fut rendu. La jeune fille, garda la tête haute, et ses yeux ne reflétaient qu'une chose: la haine.
_QUI ÊTES VOUS MADEMOISELLE?Hurla le ministre.
Lui aussi ressentait de la colère. Son bureau n'était pas une vulgaire salle de gare. On n'y entrai pas quand on le voulait.
_Pourquoi êtes vous entrez dans mon bureau sans y avoir été invité. Allez-vous-en !Cria t-il hors de lui.
_Qui je suis ? C'est vrai, j'ai oublié de me présenter. Je suis Natacha Lupin. Et je n'ai pas l'intention de sortir de votre bureau, sans vous avoir une petite conversation avec vous.
_Lupin? Ce nom me dit quelque chose. Avez vous un lien de parenté avec, un loup-garou du nom de Remus Lupin, demanda Ombrage, avec un certain dégoût dans la voix.
_Effectivement, il s'agit de mon frère. Je vous serais donc gré de vous montrer plus respectueuse envers lui. Et vous, vous êtes Ombrage?
_Oui c'est bien moi. Répondit l'intéressée avec une certaine fierté dans la voix. Sachez, cependant madame, que nous avons beaucoup de travail. Nous n'avons donc pas le temps de bavarder avec vous… Surtout que vous êtes la sœur d'une abomination de la nature.
_Abomination ? Mais pour qui vous prenez-vous pour parler de mon frère ainsi. Ce n'est pas un monstre !
_Il n'est pas un humain non plus. Comment devrions-nous les appeler d'après vous ?
Dolores était bien comme Natacha se l'était imaginé. Une personne aussi moche à l'extérieur, qu'à l'intérieur. La voir aujourd'hui était une chance, et lui éviterait un deuxième déplacement.
_Remus est un humain, bien plus que vous. De quel droit, vous vous jugez supérieur aux autres?
_Et vous Mademoiselle Lupin, de quel droit êtes-vous entré dans ce bureau sans y être invité ? Et vous en pouvez pas non plus critiquer ma façon de travailler.
_Vous ne le laisser guère le choix. Depuis un certain temps, vous pensez que tout vous est permis, comme si vous étiez au-dessus des lois. Vous semblez avoir oublié que ce n'est pas le cas. Depuis combien temps, n'avez-vous pas rendu de compte aux fondateurs? Vous pensiez vraiment, qu'ils n'allaient pas remarquer votre petit jeu ?
Ni Ombrage, ni Fudge, ne furent impressionnés par les mots de la jeune fille. Cela faisait bien longtemps qu'ils n'avaient parlé à un fondateur. Pourquoi? Tout simplement parce qu'ils étaient trop occupés à se regarder le nombril, à prendre des décisions arbitraires. Tout le monde y trouvait son compte finalement puisque aucun de leurs chefs n'avaient réagit. Cette Lupin ne représentait aucune menace à leurs yeux, juste une perte de temps, voir un peu de distraction.
_Mensonges! Tout ceci ne sont que des calomnies. J'ai toujours eu un comportement exemplaire dans mon travail. Répliqua le ministre, avec un ton petè-sec. Je n'ai jamais abusé de mon autorité. Toutes les décisions qui ont étés prises sous ma tutelle, l'ont été faites avec le consentement des fondateurs… Je ne vous permets pas de me m'insulter de la sorte madame. Face à moi, vous n'êtes rien du tout!
Quelle suffisance, quelle arrogance. La mauvaise foi, le mensonge, le mépris. Ce Fudge n'avait que les défauts de ses qualités. A ce moment, Natacha n'avait plus aucun doute. Il n'avait pas la moindre idée de qui elle était. Pire encore, il traitait tous ceux qui lui étaient inférieur avec un mépris sans borne, sans limite.
Il était grand temps de faire quelque chose. De donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Elle se demanda si elle devait rire de la situation, ou en pleurer.
_Je rêve, dites-moi que je suis en plein cauchemar. Vous êtes l'individu le plus abject que j'ai vu. Et j'en ai vu, ça vous pouvez me croire. Sachez monsieur, que contrairement à vous, je ne mens jamais. Je peux, bien évident prouver mes dires.
_Mademoiselle, je ne vous permets pas…
_Silence! Oui je me permets, parce qu'il faut bien que quelqu'un le fasse. Que quelqu'un vous mette le nez dans votre merde. Ce quelqu'un c'est moi. Pas de chance pour vous.
Natacha, sorti plusieurs parchemins de son cartable. Puis elle alla directement, les mettre sous le nez du ministre.
_Pouvez-vous lire ceci. Ce sera très instructif… Enfin si vous savez lire. J'ai un doute à ce sujet.
_Bien sûr que je le sais… Je ne….
Fudge s'arrêta de parler. Les documents qu'il avait sous le nez lui coupa la parole. Il s'agissait d'un ordre de mission, signé par les fondateurs. Il apprit que la sœur de Remus, faisait partie de cette intuition. Cette visite, n'annonçait rien de bon pour lui. Les colères des fondateurs étaient légendaires. Il risquait de perdre gros ce soir, son poste, sa crédibilité, sa réputation. Son teint passa de rose, à blanc, puis à gris.
_Nous sommes désolés de vous avoir contrarié Mademoiselle Lupin, dit-il la peur au ventre. Des gouttes de sueurs courraient sur ses joues. Je peux vous assurer que je n'en savais rien. Et que je ferais tout pour réparer les dégâts et pour que cela ne se reproduise puis jamais. Veuillez excuser l'incompétence de certains de mes collègues.
_Visiblement, vous n'êtes guère plus compétents qu'eux, répondit Natacha, du tac au tac.
_Attendez, dit Ombrage à son collègue. Vous n'allez quand même pas lui obéir. Ne vous abaissez face à cette folle! Vous êtes le ministre de la magie. Ne l'oubliez pas.
_Je n'ai pas vraiment le choix. Vous non plus. Savez vous qui elle est?
_La sœur d'un loup-garou.
_Non… oui… Mais elle est bien plus que ça, murmura t'il. Tout en lui montrant les papiers qu'il venait de lire.
Ce fût le tour de Dolores de devenir grise, et de ressentir une boule au ventre.
_Un fondateur! S'écria t elle sous le choc. Qu'allons nous devenir?
_Mademoiselle Lupin, reprit Fudge. Je vais faire annuler à la minute la loi qui interdit à votre frère d'avoir un travail. Je vais même lui trouver un emploi. Que dites-vous d'un poste d'enseignant ? Cela vous conviendrait-il?
_C'est un bon début. Celui de défense contre les forces du mal?
_Malheureusement ce poste est déjà pourvu. Je viens de recevoir un hibou du professeur Dumbledore. Mais je vais lui en trouver un autre à la place, dans l'heure qui suit. Je m'y engage personnellement.
_Je souhaite aussi que tout les décrets absurdes pris par le professeur Ombrage soient supprimés.
_Ils le seront, vous pouvez compter sur ma coopération.
Jamais Fudge n'avait eu aussi peur de perdre son précieux travail. Précieux non seulement au niveau du salaire qu'il avait, mais aussi par sa sécurité de l'emploi. C'est pour cela qu'il n'avait opposé aucune résistance face à un fondateur, et qu'il allait lui obéir. Dans son cas, coopérer était la meilleur des choses à faire.
L'été. C'est la belle saison, celle du beau temps, et pour les plus chanceux, les écoliers, celle des grandes vacances. Période de l'année chérie de nos jeunes enfants. Grasse matinée, repos, loisirs. Qui pourrait regretter les cours, les devoirs, les compétitions, les rivalités?
Harry Potter lui aurait aimé vivre tout ceci et ne plus être seul et isolé dans sa petite chambre au 4 Privet Drive. Comment être heureux alors qu'on est obligé à cohabiter avec sa famille. Il se sentait comme un inconnu, un parasite. Quelqu'un qu'on n'aimerait jamais, parce qu'il était légèrement différent d'eux. Son oncle et sa tante, se montrait odieux envers lui, prenant un malin plaisir à lui faire sentir sa différence, qu'il était de trop, qu'ils étaient pressés de débarrasser de lui. Le cousin lui, s'en donnait à cœur joie, le traitant comme il l'aurait fait avec un chien. Lui rappelant sans cesse qu'il devait leurs être reconnaissant de leur grande générosité.
Quelle générosité? Ils ne partageaient presque rien avec lui. Un toit, un peu de nourriture, rien de plus. Harry ne sortait de sa chambre que s'il n'avait pas le choix. Le reste du temps, il restait enfermé, dans une sorte de bulle protectrice. Il relisait encore et encore les courriers de ses amis, s'appliquait à leur répondre au plus vite. Au moins, il n'était pas oublié de tous.
Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir, puis des coups sur la porte.
_Harry! Mon enfant, cria Vernon. Tu es là ?
Où veut-il que je sois pensant l'intéressé. Que me veut-il encore, ce n'est pourtant pas l'heure de dîner.
Effectivement, il n'était que quatre heures de l'après midi. C'est pour cela qu'il fit la sourde oreille. Rien ne l'obligé à répondre après tout. Espérant décourager son oncle. Cela ne fonctionna pas, vu que ce dernier ouvrit la porte.
_Eh.. Tu pourrais me répondre au moins.
_Je ne vous ai pas entendu, dit-il avec humeur, tout en contemplant par la fenêtre. Comme si ce qui il avait dehors était devenu la plus belle chose qu'il n'avait jamais vu.
_Tu pourrais au moins me regarder quand je te parle.
Le ton de Vernon, le fit sursauter. Résigné, il se tourna afin de lui faire face.
_C'est mieux. Tu vas descendre dans le salon. C'est l'heure du thé, et il y a des petits gâteaux. Tu aimes ça les petits gâteaux, non ?
_Non. Je n'ai pas faim non plus. Merci d'avoir pensé à moi.
_Ce n'est pas une invitation. C'est un ordre. Alors tu te lèves, et tu vas au salon tout de suite!
Après avoir soupiré, Harry finit par se lever. Pourquoi devait-il absolument se rendre à ce goûter imprévu? On devait attendre quelque chose de lui, mais quoi?
_Dépêche-toi un peu, mon grand
_Oui, mon oncle.
Harry se demanda pendant un bref instant combien de temps il devrait encore vivre là. Deux semaines étaient déjà passées. C'était pour lui deux semaines interminables.
La table de la salle à manger était décorée avec bon goût. La vaisselle des grands jours était de sorti, et les petits gâteaux ne venaient pas d'une vulgaire boite achetée à bas prix chez l'épicier du coin. Non c'était des vrais petits fours, de la boulangerie, et qui devait coûter un bras ou deux.
Les petits plats avaient été mis dans les grands. Sa famille avait poussé le vice, à se vêtir comme si la reine d'Angleterre, en personne, allait prendre le thé dans leur salon.
De toute évidence un invité de marque était attendu. Mais qui? Et pourquoi Vernon avait-il tant voulu que son neveu, soit lui aussi présent. En quoi cela le concernait-il?
Peu de temps après deux personnes entrèrent dans la maison. Elles furent reçues avec les honneurs dus aux plus grandes personnalités. Pourtant ils n'étaient que deux. Une très vieille dame, sosie de l'oncle Vernon vêtue d'une robe bleue et des boucles d'oreilles, et d'un jeune homme brun assez beau garçon dont les vêtements étaient relativement simples.
C'est avec une certaine curiosité que le jeune Harry les regarda. Ils ne les avaient jamais vu auparavant. Il ne savait donc pas qu'ils y pouvaient être, ni pourquoi ils devaient être accueillis comme des princes. Si il y avait un air de famille entre son oncle et la vieille dame, sans doute son arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand mère, il n'y en avait aucun avec le jeune homme.
C'est de loin que Harry assista à l'arrivée des inconnus. Les embrassades, serrage de main, les compliments, les flatteries, tout ceci n'était pas son genre. Il n'avait aucune raison de se réjouir de leur venue. Il préféra garder une certaine distance, en espérant que si il gardait le silence, il pourrait devenir invisible.
Hélas ce ne fût pas le cas. La veille dame le regarda de haut, avec du mépris dans le regard.
_C'est lui le petit orphelin que tu héberge généreusement chez toi. Il n'a pas l'air très reconnaissant. Comme tu t'appelles petit?
_Harry Potter. Répondit-il simplement. Il ne demanda a connaître son nom, il n'avait pas vraiment envie de le savoir.
_Tu n'es pas très poli non plus, répliqua la personne âgées. Je suis une cousine de ton oncle Vernon. Je m'appelle Alberta, et voici mon unique petit fils Thomas.
C'est avec indifférence qu'Harry écouta les noms des personnes. Le jeune du nom de Thomas ne lui semblait pas vraiment sympathique, malgré le fait qu' il était souriant, et qu'il semblait sincère. De toute façon, il ne le reverrai pas de sitôt, alors pourquoi devrait il faire des efforts?
C'est tout naturellement que Thomas tendit la main vers Harry.
_Je suis vraiment désolé si ma présence te perturbe. J'ai beaucoup entendu parler de toi, par des amis communs. J'espère que l'on pourra se parler un peu tous les deux, histoire de faire un peu plus ample connaissance.
Bizarre celui-là. Le jeune sorcier n'avait pas spécialement envie de mieux le connaître. Mais il décida tout de même de se monter un peu conciliant en acceptant la main tendu du jeune homme. Au prix d'un grand effort cependant.
Après les présentations, tout le monde s'installa autour de la table. Harry préféra s'isoler un peu et s'installa au bout de la table, et refusa boisson chaude, et petite pâtisserie. Ce monde de snobismes n'était pas fait pour lui.
_Alors mon garçon s'exclama Alberta. Tu doit être content d'être en vacances ? Cela ne doit pas être facile d'être dans une école comme Saint Brutus. C'est bien une école pour les petits délinquants juvéniles, n'est ce pas ? En même temps, tu es avec ceux de ton espèce, de ceux que plus personne ne veut. Au vu de ton comportement, je ne suis pas vraiment étonnée non plus. Tu devrais prendre exemple sur ton adorable coussin Dudley. Ou sur mon petit fils Thomas, qui a fait de brillante études, dans les plus grandes écoles. Tu as songé à ton avenir? Que crois tu que tu fera une fois adulte ?
Si seulement elle savait à qui elle parlait. Si elle savait qu'il était dompté de certains pouvoir, jamais elle ne lui aurait parlé sur son ton. Le pire c'est que personne ne prendrait sa défense après le monologue aussi insipide que barbant d'Alberta. Pourtant quelqu'un le fit, quelqu'un que Harry ne soupçonna pas le fit pourtant.
_Mamie! S'exclama Thomas. Tu ne devrais pas être aussi dur avec lui. L'école qu'il fréquente est très bien,. Il y reçoit la meilleur éducation possible. Il n'a donc aucune raison d'en avoir honte.
_Bien sûr que si. Tu dis n'importe quoi Thomas. Tu ne connais pas cette école, puisque tu n'y est jamais allé.
_Si j'avais été scolarisé ici, alors oui je pense que je l'aurais fréquenté avec un grand plaisir.
Alberta n'en revenait pas. Le comportement de son unique petit fils était vraiment étrange. Pourquoi tenait il tant à prendre la défense de ce petit monstre qu'était Harry, au point de la contredire elle. Non cela n'avait pas le moindre sens. Légèrement contrariée elle repris.
_ST Brutus? Tu plaisantes? C'est une école réservée au cas dans son genre, les déchets ceux dont on ne peut rien tirer
Thomas devient un peu plus humain, aux yeux d'Harry. Il lui en était presque reconnaissant d'avoir pris sa défense. Il se demanda tout de même si il était sérieux en parlant de l'école qu'il était censée fréquenter comme d'une grande école. Il se leva et jeta un regard froid, à toutes les autres personnes présentes.
_Je n'ai pas à me justifier, ni à avoir honte de qui je suis. C'est plutôt à vous. Vous ne savez rien de moi, mais cela ne vous empêche pas de me juger. Sachez que je n'ai jamais été aussi fier d'être scolarisé à Saint-Brutus. Tous ceux qui fréquente celle école valent mille fois plus que vous tous réunit.
Tous les verres, les assiettes, les tassent et les vitres explosèrent tout d'un coup. Harry ne se soucia de personne, pas même de Thomas, alors qu'il n'avait rien contre lui à présent. Tout ce qu'il voulait c'était leur montrer à quel point il était en colère, en oubliant totalement les conséquences de ses actes. Vernon l'attrapa violemment par le bras, et le fit sortir de la pièce.
_Te rends tu compte de ce que tu as fait. Te rappelles- tu de ce que je t'ai dis sur la magie ?
_Bien sûr ! Vous m'avez interdit de l'utiliser.
_Et pourtant tu viens de le faire. Tu sais donc ce que tu dois faire?
_Oui.
_Dans ce cas, je te donne une heure pour pendre tes affaires et partir.
_C'est bien mon intention.
Il était tellement pressé d'en finir, de mettre le plus de distance possible entre lui et sa famille, qu'il ne se donna même pas la peine d'aller chercher ses affaires. Il sorti sans rien dire de plus, ni regarder en arrière. Il n'oublia pas de claquer porte. L'oncle Vernon retourna s'excuser auprès de sa cousine.
_Je suis désolé lui dit-il. Je ne pensais pas qu'il ferait une telle scène pour si peu. Tu n'es pas trop choquée? Ton petit fils non plus?
_Petit fils ? Tu sais bien que je ne peux pas avoir de petit fils, je n'ai jamais eu d'enfant.
Vernon secoua la tête, il n'aimait pas être pris pour un crétin. C'était pourtant ce que faisait sa cousine. Il retourna dans le salon. Il n'y avait plus aucune trace de la présence de Thomas. Sur la table ne restait que les vestiges d'une collation prise par cinq personne et non six.
C'est en sursaut que Harry se réveilla dans son lit. Tout cela n'était qu'un simple rêve. Pourtant tout lui avait semblé si vrai, si réel. Il regarda la chambre dans laquelle il se trouvait. Il ne reconnaissait pas la pièce. Pour cause, il ne s'agissait pas de sa chambre. Mais où était-il s'il n'était plus chez sa tante et son oncle.
Était-il encore de train de rêver? Dans un sens, il espérait, ce serait plus rassurant de se savoir endormi dans un lieux qu'on déteste que réveillé dans un endroit inconnu.
Il finit par se lever. Au moins il avait tous ses vêtements sur lui. Il venait à peine de poser un pied sur le sol, que la porte de la pièce s'ouvrit lentement.
_Harry ! Murmura une voix familière. Tu es réveillé?
_Euh… C'est bien possible. Afin de vérifier, il se pinça le bras. Aie… Alors oui, je suis bien réveillé.
Cette voix, c'était Hermione. Son amie se jeta dans ses bras, les larmes aux yeux.
_Je suis moi aussi content de te revoir. Tu pourrais me dire où sommes-nous?
_Chez Sirius. Répondit-elle comme si c'était évident.
_Chez Sirius!?
Pour Harry cela n'avait rien d'évident. Il ne se souvenait pas avoir pris la direction de la maison de son parrain, pas plus d'être sorti de chez les Dursley en claquant la porte.
_Ça fait longtemps que je suis là? Comment suis-je venu?
_Tu es arrivé avant moi, alors je ne sais pas. Le plus important est que soit là, avec nous et en sécurité. Ton collier est très joli.
_Mon quoi ? Je n'ai pas de bijoux.
_Mais si regarde.
Harry se pencha, et vu qu'il avait autour du cou un médaillon. Un dragon vert autour d'une épée grise. C'était bien la première fois qu'il le voyait. Cela ajouta un mystère de plus, comment cette chose s'était-il retrouvé autour de son cou ? L'avait il prit à quelqu'un ? Lui avait on offert ? L'avait il trouvé ? Toutes ces questions sans réponse, allaient lui donner un mal de tête. Normalement, il aurait du se méfier, se débarrasser de cet objet. Il était peut-être ensorcelé? Mais plus il le regardait, et plus il avait envie de le garder.
_Harry? HAAARRRY? Tu es encore avec moi, s'écria Hermione.
_Oui, oui, je crois
_Tant mieux. Maintenant tu devrait te lever. Il faut réviser avant la rentrée, elle est dans à peine un mois. Bouge toi un peu, sinon on n'aura jamais le temps de tout faire.
Les devoirs. Voila une obligation qui lui passait par-dessus la tête. A quoi bon de les faire puisque son avenir était foutu et qu'il ne mettrait plus les pieds dans son école.
_Ce n'est plus la peine pour moi. Après ce qui c'est passé je suis sûrement renvoyé à l'heure qu'il est.
_Pourquoi ? Tu n'as rien fait de mal.
_Je crois que j'ai eu recours à la magie quand j'étais chez mon oncle.
_Ne dis pas n'importe quoi! Tout ça pour ne pas faire tes devoirs. Le père de Ron est là, et il ne nous en a pas parlé.
Harry préféra ne pas insister. Hermione semblait si sûre d'elle. Il soupira et finit par se lever. C'est à ce moment qu'il s'aperçut de la présente de ses affaires, de toutes ses affaires. Il s'était donc bien passé quelque chose quand il était là-bas. Pour le moment il préféra garder pour lui ses doutes, et ses questions.
Afin d'en apprendre un peu plus, il décida de suivre Hermione. Avec de la chance, il pourrait rencontrer dans les autres pièces quelqu'un susceptible de lui donner des informations.
Par chance ce fût le cas, il y avait son meilleur ami Ron, accompagné de sa mère Molly.
Cette dernière le pris dans ses bras, comme s'il était un de ses fils.
_Alors mon garçon, tu te sent mieux maintenant? Assis-toi, tu dois être affamé. Que veux-tu que je te prépare?
_C'est gentil, mais ne vous donnez pas tout ce mal, je n'ai pas faim.
_Tutu! Tu es bien trop maigre, tu dois manger quelque chose. Tiens j'ai fait des gaufres. Tu aimes bien ça, non?
Difficile d'avoir le dernière mot avec madame Weasley.
C'est pour cela qu'il abandonna la lutte. Juste celle pour la nourriture. Il mordit dans une gaufre, elle était bonne. Finalement, il avait peut-être un peu faim.
_Dites, vous savez comment je suis arrivé ici?
_Pourquoi?Tu ne te souviens pas?
_Non, pas vraiment.
_Tu as fait un malaise en venant ici. Un charmant jeune homme t'as porté secours. Il t'a ensuite aidé à porter tes bagages, et t'a conduit jusqu'ici.
Harry était presque sûr de ne pas avoir fait le chemin, et encore moins d'avoir rencontré un charmant jeune homme en chemin. L'inconnu était un sorcier, aucun moldu ne connaissait cette maison. Harry se demanda s'il connaît un charmant jeune homme, suffisamment assez serviable pour lui venir en aide. Personne, il ne connaît personne.
_C'était qui? Vous le connaissez?
_Désolé, c'était la première fois que je le voyais. D'habitude, je me méfies des inconnus. Pas cette fois, j'ai senti que je pouvait lui faire confiance.
Ainsi il était venu et de son plein gré en plus. Qui était ce jeune homme, un ami ou un ennemi ? Pourquoi l'avait il amené ici, comment avait il eu connaissance de ce lieux ? Pourquoi n'était-ils pas resté? Il aurait pu se présenter au moins, c'est la moindre des politesse. Il n'était plus un enfant et n'avait pas besoin d'être autant protégé. Il n'aurait pas plus d'information pour le moment. Il finira bien par avoir des réponses un jour ou l'autre.
Après avoir mange un nombre incalculable de gâteaux, il se mit à faire des révisions avec des deux amis. Travailler il permettrait de s'occuper l'esprit et de penser à autre chose.
Un visiteur arriva peu de temps après. Il crut un moment que c'était son bienfaiteur inconnu, puis il reconnu le nouveau venu. C'était le directeur de son école, le professeur Dumbledore. Ce dernier semblait ravagé par la fatigue et la tristesse.
_Bonjour Harry, dit il.
_Bonjour Monsieur le directeur.
_Si tu as un peu de temps, j'aimerais te parler.
_Oui, Je vous écoutes.
_Non pas ici, suis-moi.
Inquiet le jeune Gryffondor, le suivit, tout en se demandant pourquoi le directeur semblait si pressé de lui parler.
A suivre dans le chapitre 2 : Les hommes endormis.
Une remarque à faire? Une critique à dire? Vous avez la parole dans les reviews. Elles seront lues et prises en compte pour les plus pertinentes. Mais rien ni personne ne vous force à le faire.
See you again.
