Bonjour! Me voici avec un nouvelle fanfiction dans un nouvel univers. J'ai fait une fanfiction pour Twilight, mais Harry Potter reste tout de même mon premier amour! Alors j'ai décidé de me lancer! J'espère que vous allez aimer!
Bonne lecture!
[Édit] L'histoire ce passe pendant la sixième année du trio! Elle ne prend pas en compte tous les éléments du livre! (Merci à Malfoy Funambule pour avoir mentionné mon oublie de ce détail.)
POV George.
Il est évident qu'il l'aime. Il faut être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. En fait, il faut être Hermione pour l'ignorer. Ron aime Hermione, Hermione...Ah oui, en fait? Hermione, que ressent-elle? Je suppose qu'elle l'aime aussi. C'est dans l'ordre naturel des choses. Il faut absolument trouver un moyen afin que Ron se déclare. S'en est devenu insupportable pour toute la famille et pour Harry aussi. Comme mon frère n'a pas de copine, il n'a que ça à faire, surveiller sa petite sœur. Harry en a plus que marre. Ron grogne chaque fois que Ginny prend la main d'Harry. Et si notre petite sœur a le malheur de vouloir l'embrasser, Ron explose de rage. Si ce n'est pas son meilleur ami ou Ginny qu'il embête, c'est nous tous. Il va nous rendre dingues. Il dévore littéralement Hermione des yeux. Soupirs et gaffes sont choses courantes quand elle entre dans la pièce. Il faut vraiment trouver une solution.
«Hey Fred?», demandais-je à mon frère, allonger sur son lit, les mains croisées derrière le crâne.
«Quoi George?», me répondit-il, distrait.
«Il faut trouver quelque chose pour que Ron parle de ses sentiments à Hermione. Je vais devenir fou à force de l'entendre soupirer lorsqu'il la voit.»
«Mouais...J'ai trouvé! Nous allons...», dit-il en se redressant vivement.
«Le rendre jaloux! Très bonne idée Fred!», lui répondis-je en me redressant à mon tour.
«Il s'agit de notre idée, mon cher George! Et Hermione sera notre cible!»
«Je sens qu'on va bien rigoler!»
«Cible repérée, je répète, cible repérée», me dit Fred en me faisant un clin d'œil.
Nous nous approchâmes d'Hermione qui était tranquillement sur le canapé à lire un bouquin. Même pendant les vacances de Noël, elle ne prenait pas de repos. Elle n'a pas semblé nous avoir vus. Par contre, Ron, qui était assis sur un fauteuil tous près, nous avait bel et bien vus. Parfait, le plan marchait à merveille. Nous prîmes place de chaque côté d'elle. Elle sembla enfin nous remarquer. Elle nous regarda chacun à notre tour et soupira longuement.
«Qui a-t-il ma belle Hermignone?», lui demanda mon jumeau.
«Ce qu'il y a? Il y a qu'à chaque fois que vous êtes dans les parages et aussi silencieux, c'est que vous préparez un mauvais coup.»
«Mais pour qui nous prends-tu?», fis-je, faussement offusqué par son insinuation.
Elle soupira à nouveau et se replongea dans sa lecture. Ronald nous lança un regard noir qui voulait clairement dire «N'osez même pas la déranger!» Malheureusement mon jeune frère, c'est exactement pour ça que nous sommes ici! Fred me regarda et hocha la tête en guise de signe. Notre plan pouvait commencer. Nous nous collèrent davantage à Hermione, passant nos bras derrière elle, sur le dossier du canapé. Nous prîmes chacun une mèche de cheveux. Alors que Fred la portait à son nez pour la sentir, je l'entortillais pour ma part autour de mon index. Je la déroulais ensuite et recommençais.
«Tes cheveux sentent très bon Mione», commença Fred.
«Ils sont très soyeux aussi », la complimentais-je à mon tour
Hermione tentait de nous ignorer, mais c'était peine perdue. Elle savait qu'on n'allait pas lâcher l'affaire.
«Et toi Ron? Tu aimes les cheveux d'Hermione?», demandais-je, un sourire en coin.
«Eh...Beh...Je...Oui.». Il ne savait clairement pas quoi répondre. Il était stupéfait, mais en même temps en colère contre nous parce qu'on était présentement plus proche physiquement d'Hermione qu'il ne l'avait jamais été.
Pour sa part, Hermione était rouge pivoine. Elle ne devait pas être habituée de recevoir des compliments sur sa chevelure. Malgré tout, elle releva la tête de son livre.
«Euh...Je...Merci...Je suppose.»
«Mais Hermione, prends les compliments qu'on t'offre. Et il n'y a pas que tes cheveux qui sentent bons.», dis-je en me penchant pour fourrer mon nez dans son cou.
Fred fit de même. Nous respirâmes son odeur. Vanille. J'adorais la vanille.
«On aime la vanille Hermione. Es-tu sûr que tu n'as pas mis ce parfum que pour nous?», dit Fred avec un sourire ravageur.
Comme si c'était possible, elle se mit à rougir encore plus. Elle semblait apprécier nos attentions. Tout le contraire de Ronald qui lui fulminait. Il se leva de son siège et commença à nous crier par la tête.
«Non, mais ça va pas vous deux! Laissez là tranquille! Elle essayait de lire avant que vous arriviez et que vous gâchiez sa concentration!»
«RONALD WEASLEY! Je suis assez grande pour me défendre toute seule!», répliqua Hermione en se levant à son tour.
«Quoi! Mais Mione! Ils...Ils te draguent! Et tu les laisses faire!»
«Tu es vraiment stupide Ron! Tes frères ne me draguaient pas! Ça t'est si insupportable qu'on me fasse des compliments?»
«Ce n'est pas ce que je voulais dire!»
«Et que voulais-tu dire? Qu'il n'avait pas raison? Que je sens mauvais et que mes cheveux sont horribles? C'est ça que tu as voulu dire RONALD!»
«Je...QUOI! Non!»
Je me levais à mon tour, prit la main d'Hermione et la portait à mes lèvres pour un baisemain. Elle se mit à rougir instantanément.
«Ne l'écoute pas. Tu es très jolie. La plus jolie femme que j'ai rencontrée, même.»
«Femme?», me demanda-t-elle en murmurant.
Fred se leva lui aussi et refit les mêmes gestes moi.
«Bien sûr. Tu as 16 ans maintenant. Tu es une femme. Une magnifique jeune femme.»
Et voilà qu'elle rougissait de plus belle! C'était vraiment trop facile! Traitez une jeune fille en tant que femme et ce sera le plus beau des compliments. Je regardais Fred en lui faisant signe que notre phase 1 était presque terminée et qu'il fallait quitter. Maintenant, il faut qu'Harry fasse sa part du plan. En effet, il devait amener Ron à parler de ce qu'il s'était passé aujourd'hui.
POV général.
«Harry il faut que tu m'aides...», soupira Ron en se laissant tombé lourdement sur son lit. «Cet après-midi, Fred et George sont venus dans le salon pendant qu'Hermione lisait. Moi j'étais sur un fauteuil tranquille à l'observer. Ils se sont assis à ses côtés et ils l'ont draguée! Tu te rends compte! Ils ont dragué Hermione devant moi!»
«Calme-toi Ron. C'est un signe positif que tu devrais prendre plus sérieusement.»
«En quoi le fait que mes frères draguent la fille que j'aime est un signe positif?»
«Cela veut dire mon cher Ron, que si même tes frères, aussi idiots soient-ils (désoler les gars, pensa Harry), se sont rendu compte de la beauté de notre chère Mione, c'est que tous les gars le savent aussi. Il faut que tu lui dises ce que tu ressens! Si tu ne le fais pas, c'est un autre qui volera son cœur.»
«Peut-être...» Il y eut un long moment de silence qui fut brisé par une intervention du plus jeune des frères Weasley. «Harry?»
«Quoi?»
«Tu crois que mes frères aiment Hermione?»
«Euh...Je ne penserais pas, non.»
«Mais ils l'ont bien dragué tout à l'heure! Et...et cela n'avait pas l'air de déplaire à Hermione. Tu crois qu'elle pourrait tomber amoureuse de l'un d'eux?»
«Je...je ne sais pas...C'est pour ça qu'il ne faut pas prendre de chance! Parle-lui vite! Avoue-lui que tu l'aimes!»
«Je n'y arriverai jamais, Harry... Et si elle me disait non? Cela mettrait en péril notre trio... Je ne peux pas me permettre de briser ça. Notre amitié est beaucoup trop précieuse pour que je la brise avec mes sentiments.»
Harry soupira. Il allait devoir dire aux jumeaux de redoubler d'ardeur dans leurs avances, car leur petit frère n'a toujours pas compris le message.
POV George.
C'était bientôt Noël et chez les Weasley, les préparatifs commencent très tôt! Aujourd'hui était la journée où on emballe les cadeaux. Chacun dans nos petits coins, à l'abri des regards indiscrets. Fred et moi étions tranquillement en train d'emballer le cadeau de notre chère maman lorsqu'un cri aigu nous fîmes sursauter. Nous avons tout de suite su qu'il venait d'Hermione, et c'est pourquoi nous nous précipitâmes vers elle. Elle était là, se tenant le doigt le plus loin possible d'elle. Du sang s'échappait de celui-ci. Elle avait dû se couper avec le papier d'emballage.
«Je...Je déteste le sang...», dit-elle, comme si elle allait s'effondrer d'une minute à l'autre.
«Attend, je vais t'arranger ça. Fred! Va chercher une compresse d'eau froide! Donne-moi ton doigt Hermione.»
Elle me le tendit, détournant son regard pour ne pas voir le sang s'écouler, aussi minime la quantité était-elle. Fred arriva ensuite avec la compresse. J'essuyais précautionneusement le bout de son index. Le sang s'arrêta immédiatement après ce petit lavage. Je portais alors son doigt à ma bouche et le suçota pendant quelques secondes.
«George! Mais qu'est-ce que...?»
Sa question mourut dans sa gorge alors que je retirais son index de ma bouche. Je lui fis un sourire rassurant. Je pris ensuite ma baguette et refermait la coupure à l'aide d'un sort.
«Voilà. Plus de peur que de mal.»
Elle me fit un sourire timide. Elle amorça un mouvement pour essuyer ses larmes, mais Fred l'en empêcha. Il abaissa les mains d'Hermione et sécha lui-même les larmes avec ses pouces. Elle baissa ensuite la tête et eut un petit rire gêné. Évidemment, Ron n'avait rien manqué de la scène. Je le regardai dans les yeux et fit un grand sourire. Jumeaux 1, Ronald 0.
Après l'emballage de cadeaux, Hermione voulu tous nous initier à la cuisine moldu. Elle voulait qu'on fasse un gâteau à la main, sans l'aide de la magie. Ron gronda, disant que la manière moldu était beaucoup trop lente. Harry, pour sa part, haussa les épaules, l'air de dire qu'il se fichait pas mal de faire un gâteau, peu importe la méthode. Évidemment, Fred et moi devions montrer notre enthousiasme à Hermione. Et c'est ce que l'on fit.
À l'étape du crémage, Hermione se passa un doigt sur la joue pour la gratter. Malheureusement, ou heureusement, elle avait les doigts tachés de chocolat. Fred me fit un clin d'œil et je compris tout de suite ses intentions. Il prit le menton d'Hermione, le tourna légèrement sur la gauche et lui donna un baisé sur la joue, pile où était la trace de chocolat. On voyait bien que dans son petit baisé, il avait sorti la langue pour être certain de bien enlever tout le chocolat. Hermione n'eut pas la réaction escomptée par Ron. Au lieu d'être furieuse comme il le pensait sûrement, elle se mit à rire aux éclats et flanqua une légère tape sur l'épaule de Fred.
«Voyons! J'aurais pu m'essuyer moi-même!», s'exclama-t-elle en riant.
«Il t'a léché la joue et c'est comme ça que tu réagis!»
«Franchement Ronald! C'était pour rire!», dit-elle, passablement en colère face au caractère rabat-joie de son meilleur ami. Il croisa les bras sur son torse et bouda.
Je fis ensuite un clin d'œil à mon tour à Fred. Ce qui allait suivre allait être tout simplement...magique! Si avec ça Ron ne se réveillait pas, il ne le ferait jamais! Je pris deux cuillères dans le tiroir à ustensiles.
«Hermione? Je peux goûter aux crémages?»
«Euh...oui bien sûr...euh?»
«George. Moi c'est George.», lui dis-je en rigolant.
Elle me sourit, gênée. Je plongeais donc ma cuillère dans le plat rempli de chocolat. Je la portai à ma bouche.
«Hmmm! Délicieux! Tu devrais y goûter toi aussi!»
Je lui tendis l'autre cuillère qu'elle trempa immédiatement dans le chocolat et elle le porta ensuite à sa bouche. Elle me sourit. Je m'approchais d'elle tranquillement. Comme je faisais une bonne tête de plus qu'elle, je dus me pencher pour être à sa hauteur.
«Tu as du chocolat. Là», dis-je en murmurant, mais quand même assez fort pour que tous puissent m'entendre clairement.
«Où ça, là?», me demanda-t-elle sur le même ton.
«Juste ici.», dis-je avant de capturer ses lèvres.
Au début, elle était comme pétrifiée. Elle avait les yeux grands ouverts. Elle sembla se détendre par la suite et répondit au baisé. Je ne m'attendais pas du tout à cela. Ses lèvres étaient douces, accueillantes. Je mis fin doucement au baiser. Elle me regarda, stupéfaite. Elle se mit à rougir fortement. Ce n'était rien comparé à Ron. Il fulminait. Je savais que j'avais dépassé les limites. Aïe...Qu'avais-je donc fait?
« Veux-tu bien m'expliquer ce que c'était, ÇA?»
Fred et moi étions retournés à l'étage après que le gâteau fut terminé. Il me passait désormais un énorme savon.
«Je...Je n'en sais rien. C'était...»
Je ne sais même pas pourquoi je l'avais embrassé. Enfin, si, je sais. C'était dans le plan. Je devais l'embrasser. Ce qui n'était pas prévu, c'était qu'elle réponde au baisé. Je m'étais attendu à toutes sortes de réactions, sauf à celle-là.
«Pourquoi est-ce que le baiser a duré si longtemps!»
«Elle y a répondu Fred! Elle...elle a répondu à mon baisé...»
«Pourquoi tu n'y as pas mis fin avant qu'elle puisse répondre! Franchement, je n'y comprends rien...»
«Fred, ses lèvres étaient si douces, si savoureuses, si accueillantes. Je n'ai pas pu me retirer. C'était trop…bon...»
C'est à ce moment-là que je compris. La plaisanterie avait assez durée. Car pour moi, ce n'était plus une plaisanterie. Je tombais tranquillement sous le charme de la future petite amie de mon petit frère. Je suis très mal barrée.
Alors voilà! C'est bien? Complètement mauvais? Je continue ou j'arrête là? Reviews! :)
