Première histoire écrite, première histoire postée, première expérience... Rassurez-moi s'il vous plait.J'espère ne pas etre dans le cliché ! Merci pour l'attention en tour cas *coeur*
Prologue
Erza Bellinski avait l'air si vieille en cet instant, pourtant elle ne l'était pas tant que ça. Elle était rentrée du boulot à six heures et demie du matin, comme souvent, elle s'était servi un verre d'un vin de mauvaise qualité et n'avait plus bougé de l'inconfortable chaise en bois de la cuisine.
Elle s'attendait à faire comme chaque jour depuis trois mois, boire et travailler pour boire, contempler tous les échecs de sa vie avant d'aller se coucher vers onze heures du matin. Seulement ce matin a sept heures, elle entendit la clé décoincer la vieille porte rouillé de la maison.
« Bonjour Erza.
Erza ne se retourna pas mais ses tremblements furent clairement perceptibles lorsqu'elle porta une nouvelle fois son verre à sa bouche. Dans l'encadrement de la porte se tenait une jeune fille blonde,environ 17 ans. La nouvelle arrivante ne su si les mains d'Erza tremblait de colère contre elle, ou si l'alcool les avait toujours faite trembler.
- Je pensais que tu étais partie. Répondit-la maîtresse de maison.
La jeune fille regarda la plus vieille d'un air désintéressée. Elle faisait comme à son aise ici, accrochant son manteau, ouvrant le frigo pour se servir du lait. Erza avait à peine bougé, elle la suivait des yeux sans jamais fixer son visage.
- Tu as mis combien de temps a te rendre compte de mon absence ? Demanda la jeune fille avec sarcasme, avant d'enchaîner : Tu sais, je suis passée voir Weenie, elle m'a dit que ça fait depuis que je suis partie que tu n'est pas passé chez elle. London finira par ne vraiment plus rien attendre de sa mère.
Erza ne broncha pas. Elle avait eu deux enfants par le passé, c'était le seul lien qu'elle avait avec leur père. Elle avait peut-être pas assez porté d'attention à ses progénitures, trop obsessedée par l'absence de Milo - le père - mais elle était sûre que London ne lui en voudrait pas, comme toujours. L'autre fille de la pièce ne savait pas de quoi elle parlait.
- London ne dit jamais rien de toute façon. Encore moins à toi ou moi.
Elle savait avoir touché la corde sensible de la jeune blonde. London ne lui parlait pas non plus. La jeune fille posa violemment la bouteille de lait sur la table, faisant sursauter la propriétaire de la maison.
- Elle a pourtant parlé à Weenie, puisqu'elle lui a demandé de l'inscrire à Poudlard cette année. Et devine quoi? Elle n'a pas voulu prendre ton nom. London Bellinski va se faire appeler par le nom de sa tante maintenant.
La peine blonde éclata d'un rire froid lorsqu'Erza tourna enfin la tête vers elle, choquée. Et si son deuxième enfant se détachait d'elle aussi ? Elle était pourtant bien plus douce et compréhensive… Même elle ne voyait pas sa détresse ?
- Attend… Non!
- Dommage Erza, tu as encore perdue un de tes enfants.
Erza s'affola.
- Ne la laisse pas aller là bas, ça a toujours bien marché les cours de Weenie, tu as été à Poudlard, tu sais que ce n'est pas pour elle !
- Je verrais bien, parce que moi aussi je retourne à Poudlard. En attendant je ne suis pas là pour discuter avec toi, mais pour récupérer la baguette que tu possèdes, Weenie m'a autorisé à prendre l'ancienne baguette de son mari.
Dorofei est mon frère, j'ai le droit de garder cette baguette autant qu'elle. Cracha la femme en réponse.
La jeune fille se pencha au-dessus de la table avec un sourire machiavélique.
Sauf que toi, tu n'as pas de pouvoirs magiques pour t'en servir, et on sait que c'edt pas pour penser qhelques fois a ton frère que tu l'as. Aloes, où est elle ?
Erza déposa les armes. Elle aurait voulu donner cette baguette à London, elle aurait voulu que London revienne chez elle, qu'elle trouve un boulot et s'occupe de sa mère.
Tiroir gauche dans l'entrée...
La jolie blonde sourit, retourna mettre son manteau avant d'attraper la baguette. Bois de noyer noir gravé, plume d'oiseau-tonnerre, très longue et rigide. On reconaissait ici la fabrication russe dans les matériaux, et l'ancienneté de la baguette transmise a travers des générations dans les gravures du bois. Elle fixa le dos courbé de la femme qui n'avait jamais su s'occuper d'elle et de sa sœur London. Elle ouvrit la porte d'entrée pour partir définitivement, et avant de la claquer elle se retourna, enjouée:
- Au fait, si tu revois Dumbledore, dit a ce vieux fou qu'il regrettera ce qu'il a fait puisqu'il va me revoir bien vite. Merci, maman. »
