Bonjour tout le monde !
Aujourd'hui, c'est décidé, je me lance dans les fanfictions, sur les conseils (ou plutôt le harcèlement) de certaine personnes de mon entourage (oui, Alex, Juju et Nina, je parle bien de vous...).
Donc ceci est ma première fic, et accessoirement mon premier Dramione. Merci d'avance pour votre indulgence et votre compréhension...
N'oubliez pas de laissez une petite review, c'est gratuit, ça m'aide et ça donne le sourire.
!ATTENTION! Cette fic contiendra par la suite un ou plusieurs lemon ! Vous êtes prévenus...
Disclaimer : Tout est à J.K Rowling, seul l'histoire est de moi...
Sur ce, j'arrête de bavarder et je vous souhaite une bonne lecture !
Prologue
La guerre était terminé. Harry avait gagné. Voldemort était mort et enterré.
Le monde semblait renaître de ses cendres, se reconstruire. Plus aucune menace ne planait sur Londres, et pourtant...
Les cellules psychologique de St-Mangouste étaient complètes. Des sorciers par millier avait sombrer dans la folie ou la dépression. D'autre encore, moldus ou Sang-de-Bourbes, subissaient aujourd'hui les effets secondaire des nombreux maléfices qui avaient été créé sous le règne de Voldemort, tous plus noir les uns
que les autres.
Des familles entières avaient été décimées. Des enfants massacrés, des femmes violées, des hommes torturés, des bâtiments détruits... le combat acharné qu'avait mené le Trio d'Or pour la liberté s'achevait aujourd'hui, à l'aube de ce que beaucoup appelait La Grande Guerre, mais le mal que le Mage Noir avait fait était irréversible...
Oui, le monde renaissait de ses cendres, comme le phénix renaît après avoir été consumer par les flammes...Mais encore faut-il qu'il en ai la force...
Chapitre 1: Bienvenue à Poudlard, école de sorcellerie...
Hermione attendait sur les quais de la voie 9 3\4 depuis plus d'un quart d'heure. Elle regarda sa montre pour la dixième fois depuis qu'elle était arrivée à la gare. Le train n'allait pas tarder à arriver et Ron et Harry n'étaient toujours pas là. La jeune fille commença à se ronger les ongles d'angoisse quand une voix familière la fit sursauté :
-RON ! HARRY ! VENEZ VITE ! HERMIONE EST LÀ !
Ginny. Toujours à crier a plein poumons pour obtenir ce quelle voulait. Sans laisser le temps à Hermione de répliquer, la rouquine sauta dans les bras de sa meilleure ami. Ron et Harry arrivèrent ensuite, un peu à la traîne, comme toujours, quand Molly Weasley les rappelas bien vite à l'ordre :
-Les enfants ! Le train est arrivé !
Les jeunes Gryffondors montèrent rapidement à bord du Poudlard Express, pour leur avant-dernier voyage, une pointe de nostalgie dans le cœur... Rapidement, Ginny rejoint Luna, Dean et Neville dans leur compartiment, laissant un Trio d'Or pensif...partagé entre la joie de ce retrouver et la peine que la Guerre avait laisser dans leur cœur. Car oui, les plaies ne s'étaient pas toutes refermées, et leurs cicatrices étaient encore bien visibles.
Harry restait refermé et silencieux, comme si un poids immense pesait sur ses épaules. Pourtant, si c'était le cas il n'y a encore que quelques mois, ça ne l'était plus aujourd'hui.
Ron, quant à lui, était déçu du comportement d'Hermione. Elle ne laissait absolument pas croire qu'il était en couple avec elle. Il savait qu'elle aurait du mal à s'ouvrir à lui, mais cela commençait à bien faire ! Ça faisait plus de deux mois qu'ils étaient ensembles et il ne l'avait toujours pas embrasser ! Il n'en pouvait plus, et il se retenait de ne pas lui sauté dessus dès qu'il la voyait.
Hermione était tout aussi déçu, mais pas pour les mêmes raisons. Elle n'aurait pas penser que son meilleur ami et son petit ami soit aussi distants. Ce que les garçons ignoraient, c'est que, pour Hermione, les vacances avaient été bien plus mouvementé que prévu. En effet, la jeune fille avait sombrer dès son retour dans le Londres moldus, se rendant compte qu'elle était orpheline. Ses parent n'étaient pas mort, certes, mais ils ne se souvenaient plus d'elle. Et tout ça par ça faute. Elle savait qu'utiliser un sortilège d'Oubliette serait sans retour, et à l'époque, elle se sentait prête à en assumer les conséquences. Mais une fois devant le fait accomplit, la jeune fille se rendit vite compte qu'elle était loin d'être aussi forte qu'elle le pensait. Ça avait été le début de la descente aux enfers...
Ses parents avaient crée un compte pour elle à Gringotts. Bien qu'ils soit moldus, ils avaient accès à cette banque pour pouvoir préparé l'avenir de leur fille dans la société sorcière. Et elle y avait trouvé une jolie somme de gallions. Pas autant que Harry, mais suffisamment pour qu'elle puisse s'acheter un petit appartement sur le Chemin de Traverse. Mais elle n'arriva jamais à s'y sentir chez elle, pleurant chaque jour, chaque heure, minute et seconde...
Elle regrettait sa petite chambre aux couleurs pastels. Elle regrettait les odeurs alléchantes de nourriture quant sa mère cuisinait. Elle regrettait le bruit assourdissant que faisait son père quant il se mettait à bricoler dans le garage. Elle regrettait sa vie, tout simplement...
A compté de ce jour, Hermione se détesta. Elle se maudissait, se haïssait, s'infligeant elle même de la douleur, se mordant la peau jusqu'au sang, se frappant la tête contre les murs, se griffant le visage et s'arrachant les cheveux. Ses voisins tentèrent même de l'emmener à St-Mangouste, mais elle se défendit farouchement, clamant haut et fort qu'elle n'était pas folle, juste ''un peu perturbée'', même si au fond d'elle, elle savait que c'était faux.
Elle avait réussi à calmer ses crises de folie peu avant la rentrée, mais son corps était régulièrement parcouru de spasmes et de douleurs affreuses.
Elle s'était promis de ne jamais en parler. Elle ne voulait pas que les autres élèves ait pitié d'elle. La pitié rend faible et vulnérable, pensait-elle. Non, elle ne le pensait pas, disons plutôt quelle essayait de s'en convaincre...
Le voyage se fit dans le silence le plus total. Personne n'osait engagé la conversation, se contentant de laisser leur regard valdinguer ici et là.
Quant l'imposante silhouette de l'école de sorcellerie se fit apercevoir, une agitation impressionnante s'empara du train. Certain irradiait de bonheur, d'autres était plus mélancoliques...et Drago Malfoy n'était pas de ceux là. La guerre n'avait eu quasiment aucun impact sur lui, ou en tout cas, il n'y laissait rien paraître. Il avait repris son masque de fer, derrière lequel il cachait toujours ses émotions. Ce fameux visage, marqué d'une impassibilité étonnante, qui lui donnait un air grave et renfermé, et qui faisait presque peur. Il n'écoutait que d'une oreille les blagues de Blaise et les anecdotes de Pansy.
Tous les élèves s'installèrent dans la Grande Salle et attendirent patiemment le discoure de la nouvelle directrice : Minerva McGonagal en personne !
Rien de bien fameux, elle félicita tous les combattants de la guerre pour leur courage et leur bravoure et demanda une minute de silence pour les nombreux défunts.
Après la répartition, les plats apparurent sur les tables et tous commencèrent à manger dans la bonne humeur. De tout le repas, Hermione ne remarqua pas les deux yeux gris remplit de convoitise qui l'observaient en silence...
-Et, Dray ! Tu m'écoute ?
Blaise sortit le blond de sa rêverie.
-Qu'es que t'a à fixer Granger comme ça ? On dirait que tu t'es lancé dans une analyse approfondit de l'expression de son visage ! se moqua Pansy.
-Tu n'a pas tout a fait tord...
-Et depuis quant tu te préoccupe de l'état de santé de cette chère Hermione ?
-Depuis que j'ai remarquer que la belette ne la calcule même plus, alors qu'ils sont censé être ensemble !
-Oh...Mr Malfoy aurait-il des vues sur la sage et prude Mlle Granger ? soupçonna Blaise, avec un regard plein de sous-entendus.
Drago ne répondit pas...
A la fin du repas, le Prince des Serpentards rejoignis son dortoir, sa tête pleine de question. Pourquoi Hermione était si distante avec son ''petit-ami'' ? Pourquoi ses yeux étaient-ils rouges, comme si elle avait pleuré ? Pourquoi ses joues avaient l'air plus creuse ? Il devait trouver les réponses à ses question, il ne savait pas pourquoi, ni comment, mais il sentait que c'est ce qu'il devait faire. Après tout, un Malfoy arrive toujours à ses fins, n'est-ce pas ?
