Oui oui, c'est encore moi ! Ne me demandez pas ce que je prends comme drogue pour être aussi productive, je n'en ai aucune idée ! Je crois que c'est quelqu'un qui glisse des comprimés à mon insu dans ma dose de caféine quotidienne.

Après harcèlement de la part d'une certaine personne que je ne nommerais pas, *fusille ParijanTaiyou du regard* je déclare cette nouvelle fiction ouverte !

Il s'agirait d'une série de drabbles, chaque chapitre contenant un ou deux "drabbles", tous indépendants les uns des autres. Il y en aura des tristes, peut être des joyeux, des pleins d'humour (euh non, je n'irais pas jusque-là, je pense que je vais m'en tenir au drama, et peut être un peu de guimauve si vous êtes chanceux).

Comme j'écris énormément mais que je n'ai jamais le temps, ou l'envie de terminer toutes mes fics en cours, ces "drabbles" semblent être un bon compromis. Je met drabbles entre guillemets parce que, étant souvent incapable de faire court, il est fort probable que certain d'entre eux frôlent la taille de véritables OS.

Disclaimer : Tout appartient à la Fox et David Shore, je me contente d'écrire pour combler ma frustation et parce que je suis dépendantes aux reviews.

Pour commencer, je vous propose du drama, qui se déroule pendant la saison 7 et que j'ai écris en même temps que "The Bitter End", et qui aurait pu en être la fin si je n'avais pas subitement été prise d'une envie de guimauve.

Bonne Lecture ! =)


Elle allait mal.

Depuis qu'elle l'avait quitté, elle ne vivait plus, se contentant de survivre. Plus les jours passaient, plus elle regrettait sa décision, s'enfonçant de plus en plus profondément dans la dépression. Elle essayait de tenir bon pour sa fille, mais ne pouvait s'empêcher de se détester pour avoir laisser filer son unique chance d'être heureuse. Elle allait mal et elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même.

Et puis un soir, sans qu'elle sache pourquoi, il était venu. Il était apparu devant sa porte, l'air indécis, et elle s'était jetée dans ses bras, versant toutes les larmes de son corps. Il était resté avec elle, toute la nuit, séchant ses larmes et lui offrant une étreinte réconfortante.

Elle allait mieux.

Au petit matin, elle s'était réveillée dans ses bras, retrouvant ce sentiment de béatitude qu'elle avait ressenti auparavant et qu'il était le seul à pouvoir lui faire ressentir. Elle lui sourit alors qu'il l'observait, l'air inquiet, et ignora son air triste, se disant que les choses allaient maintenant s'arranger. Elle retrouvait l'espoir.

Elle allait bien.

Ils finirent par se lever, et House annonça qu'il était temps pour lui de partir. Avant qu'ils n'atteignent la porte d'entrée, il passa un bras autour de la taille de Cuddy pour la rapprocher de lui avant de poser ses lèvres sur les siennes tout en la serrant contre lui. Il l'embrassait à la fois avec amour, rage, désespoir. Des sentiments si contradictoires que toutes les sensations provoquées en étaient décuplées. Ils finirent par se détacher, à bout de souffle, leurs cœurs battant la chamade.

- « On se voit au travail », dit Cuddy d'une voix douce alors que le diagnosticien ouvrait la porte.

- « Non », répondit celui-ci d'une voix ferme, tentant de contenir ses tremblements.

- « Comment ça « non » ? » demanda la doyenne, sentant soudain son estomac se nouer d'angoisse.

- « J'étais venu te dire au revoir, je ne reviendrais pas travailler au PPTH, je t'enverrais ma lettre de démission. » répondit-il en fuyant son regard larmoyant.

- « Non non non, tu ne peux pas faire ça… » le supplia-t-elle en s'accrochant à son bras pour l'empêcher de partir.

- « Mais regarde toi ! Dans quel état tu es ! En une vingtaine d'année, tout ça ne nous aura apporté que des emmerdes. On en souffre sans cesse, tout ça pour à peine un an de bonheur ! » s'énerva House.

- « Mais si c'était à refaire, je serais prête à souffrir encore autant parce que je n'ai jamais été aussi heureuse qu'avec toi ! » tenta-t-elle de la raisonner, vainement.

- « Et regarde comment ça s'est terminé… Tu as beau le nier, c'est fini Cuddy. Quand tu as décidé de me quitter, tu as mis fin à tout ça. On ne peut pas se remettre ensemble et faire comme si de rien n'était. Laisse moi partir. » lui demanda-t-il en se dégageant de sa prise sur lui.

- « Non. Tu ne peux pas partir, tu n'as pas le droit de me laisser. » répondit-elle, sa respiration devenue difficile tant l'angoisse qui l'envahissait était grande.

- « C'est pourtant ce que tu as fait Lisa. C'est trop tard maintenant. » déclara-t-il en lui accordant un dernier regard avant de claquer la porte.

Elle était désormais seule, seule avec sa douleur.

Elle allait mal et elle venait de perdre définitivement tout espoir.

Fin.


Alors ? D'autres histoires, ça vous tente ? :P