Pomme d'amour et fraise des bois


Un petit chaperon rouge à petites taches noires se balladait dans les bois. Un autre le rejoignis, sauf qu'il était vert à capuche rouge. Toutes deux, car oui, c'était des filles, se prirent la main et ganbadèrent joyeusement sur le chemin, suivies de deux méchants loups, un à la tête de kamé, l'autre à la tête de psychopate...

Désolées, on se gourre de fic là... Reprenons du début, mettez la bobine en arrière! Voilà, stop, stop, stop! Paarfait... Maintenant, reprenons.

Deux filles, de disons... 17 ans? riaient aux éclats devant un écran d'ordinateur. De quoi? D'une image stupide, oui, vraiment, qui les faisait rire depuis un bon quart d'heure.

Puis, elles avaient passer une nuit blanche à chercher des images sur internet, et le reveil sonna.

6h00.

Heure du réveil habituel.

Heure du début du boulot.

Heure... de fac.

Ah oui, nous ne vous l'avions pas dit? Elles sont surdouées, même si un peu folles. Et oui, même les surdoués ont besoin de moments de folies. Sauf que pour elles, c'était leur vie entière.

Donc, elles s'habillèrent en vitesse dans leur uniforme qui, normalement, consistait de, pour les filles, d'une simple jupette courte noire plissée, avec une chemise blanche, une cravate noire avec l'insigne de la fac rouge brodé dessus, une veste noire avec bordures rouges, des chaussettes blanches allant jusqu'aux genoux, et des chaussures noires.

Mais... Et oui, toujours ce mais. Elles, elles s'habillaient comme ceci. Pantalon noir, chemise blanche, cravate brodée de l'insigne en bleu très clair, une veste également noire bordée de bleu comme pour l'insigne, et des chaussures noires.

Ceci, est l'uniforme des... garçons.

Elles prirent un rapide petit-déjeuner, qui se consistait de... pommes pour l'une, de fraises pour l'autre.

Elles dévalèrent les escaliers très vite, étant au dernier étage de leur immeuble, c'est à dire, le 9ème, et se dirigèrent vers le garage pour enfourcher leur moto.

Et sans conduit de permis en plus! Mais elles avaient une autorisation légale de leur père qui gérait la plupart de la ville commerciale. Quelle chance...

7h12.

" Bingo!" hurla la première fille.

" C'est RINGO!" hurla la deuxième.

" Ouais, ouais... Ah, fais gaffe, il y a un cahier volant!"

" Hein?"

7h13.

Un grand 'baf' sonore résonna dans la rue miraculeusement désèrte.

" Ouyaaah..." marmonna la-dite, Ringo, " Tu aurais pu le dire plus tôt, Mei! Ah! Un autre!"

" Hé?"

Un autre grand 'baf' résonna.

"Huoooh..." grogna Mei.

Les motos oubliées sur la rue, elles zigzagèrent un peu partout sans vraiment voir quelque chose.

Les cahiers étaient scotchés contre leur visage. Voilà ce que l'on reçoit si on ne met pas de casque! Des cahiers volants!

Et elles foncèrent droit sur... Un imposant immeuble.

" Biiiiiip de biiiiiip de biiiip de mur!" hurla Mei.

" Qui s'amuse à balancer des cahiers en pleine rue!? Ces saletés de biiiiip de biiiiip!" cracha Ringo.

Elles retirèrent en même temps les cahiers et hurlèrent en parfaite synchronisation.

En effet, devant elles se trouvaient deux immondes créatures venant direct des enfers selon leur opinion.

" Tu devrais te faire un lifting, mon vieux!" s'écria Mei.

" Holly mother of god! Regarde toi dans une glace et c'est bon pour la crise de terreur!" s'écria Ringo.

Mei et Ringo se regardèrent:

" Toi aussi, tu le vois?" demanda Mei.

" Qui, le monstre hideux, là?" répondit Ringo en pointant le soi-disant monstre hideux du doigt, qui était, pour Mei, le vide.

" Mais non, crétine! Là!" dit Mei, pointant l'autre monstre hideux, alors que Ringo ne voyait rien du tout.

" Huh?" dirent-elles en même temps.

Elles prirent leurs cahiers, l'ouvrirent, et dirent la première chose leur venant à l'espirt:

" C'est mal écrit. En plus, c'est en anglais."

Elles lirent les premières lignes avant de s'exclamer:

" On dirait une sorte de roman!"


En haut de l'immeuble, deux hommes les observaient d'un drôle de regard.

L'un avait une tête de kamé, l'autre de psychopate innocent. Même si c'est tout à fait impossible.

Mais bon, nous ne sommes pas supposés savoir ça! Alors, chut!

Ils échangèrent un regard qui disait tout:

Elles sont folles.

Celui à la tête de psychopate, donc Raito, dit, " On devrait peut-être les aider, non?"

Celui à la tête de kamé répondit: " Et pourquoi?"

" Elles se sont écrasées sur ton immeuble, L."

" Et? Je ne veux pas descendre, moi."

" Crétin de feignasse. Moi, je vais les aider. Et vu que nous sommes malheureusement enchaînés, par ta faute, tu vas me suivre, vu que je descend maintenant."

" Mais je ne veux pas!"

Raito lança un regard perçant à L.

" Pas de discussions, sinon, plus de fraises et bonbons." menaça Raito.

" Tu n'oserais pas!" cria L.

" Et pourquoi pas, après tout."

" Ok, je te suis."

" C'est mieux!"


Durant toute la conversation, les deux folles avaient elles-même continuer la leur à propos de ces monstres hideux qu'elles sont les seules à voir.
Premier chapitre! Si vous avez des questions, posez les:)