Bonjours à tous, je précise que j'avais déjà posté cette fic mais je me suis rendus conte que je ne l'avais pas coupé au bon endroit, et ceci grâce à une de mes lectrices que je remercie, elle se reconnaitra. Je la reposte donc mais en plusieurs parties. Les 6 premières parties correspondent à ce que j'avais posté précédemment.

Bonne lecture à tous.

Teresa Lisbon s'était levée tôt ce matin là. Elle se levait tôt depuis plusieurs semaines maintenant, préférant se trouver au bureau plutôt que chez elle. Elle s'était donc préparée comme tous les matins, s'était maquillée, un peu plus que d'habitude. Elle avait choisis des vêtements sombres, à manches longues, avec un col roulé. Elle avait laissé ses cheveux lâcher sur ses épaules, lui cachant ainsi une bonne partie du visage.

Une fois son café avalé, elle prit son sac, les clés de sa voiture et partis. Elle jeta tout de même un regard en arrière, et constata que le rideau de la chambre venait de se refermer. Elle souffla un bon coup puis monta dans son véhicule, direction les bureaux du CBI. Elle savait qu'elle ne trouverait personne a cette heure de la matinée et c'est bien la raison pour laquelle elle arrivait aussi tôt.

La jeune femme entra dans l'espace de travail de son équipe. Tout était calme et silencieux. Elle entra dans son bureau, y déposa son sac et se rendit ensuite dans la petite cuisine. Elle se prépara un autre café qu'elle bus, tranquillement installée à la table. Soudain, elle sentit une présence derrière elle, se qui l'obligea à se retourner. Lorsqu'elle croisa le regarde de l'homme, elle se sentit très mal à l'aise. Elle se leva et tenta de quitter la cuisine, mais l'homme n'en avait pas décidé ainsi et lui bloqua le chemin.

_ Que fais-tu là?

_ Je te retourne la question.

_ Je travail ici mis toi tu n'aurais pas du pouvoir entrer.

L'homme lui sourit d'une façon qui n'avait rien de tendre. Il serrât plus fort le bras de Lisbon qui, contre toute attente, se laissa faire. Elle semblait terrifiée par cet homme et n'osait faire le moindre geste qui pourrait le mettre en colère.

_ Tu devrais savoir que rien ne peut m'être interdit, lui souffla-t-il a l'oreille. Tu me connais pourtant.

_ Oui je te connais mais ici tu es sur mon lieu de travail et tu ne peux pas débarquer ainsi, certains pourraient se poser des questions.

_ Qu'ils s'en posent, je serais ravi de leur répondre.

Lisbon allait répondre lorsqu'une voix se fit entendre non loin de son bureau. Ses yeux s'ouvrirent de surprise en reconnaissant la personne qui venait d'arriver. Que faisait-il ici de si bonne heure? Lui qui ne devait arriver que dans trois heures. Pourquoi avait-il décidé de venir plus tôt ce jour-là? Elle tourna les yeux vers l'homme qui lui maintenait toujours le bras. Celui-ci semblait content qu'ils ne soient plus seuls. Il regarda la jeune femme et l'emmena avec lui à la rencontre du nouvel arrivant.

Lisbon ne voulait pas le suivre, elle ne voulait pas que son ami puisse voir dans quelle situation elle se trouvait. Elle avait bien trop de fierté pour ca, mais son compagnon ne lui laissa pas le choix.

_ Lisbon? Que faites-vous ici aussi tôt?

_ Monsieur Jane je présume, demanda l'homme qui accompagnait Lisbon. Heureux de faire votre connaissance.

_ Et a qui ais-je l'honneur?

_ Jane je vous présente Mike Donnelly, mon…..

_ Son compagnon, finis le fameux Mike à sa place.

_ Son compagnon? Jane semblait à la fois surprit et déçus. Depuis quand?

_ Je dirais depuis trois mois.

Le consultant tourna son regard vers la jeune femme qui avait baissé le sien. Elle se sentait mal d'avoir ainsi mentit à son collègue, bien qu'elle n'ait pas vraiment mentis mais plutôt dissimulé une partie de la vérité. Elle avait tellement eu peur qu'il ne découvre qui était vraiment son compagnon qu'elle ne lui en avait pas parlé, ni aux autres d'ailleurs. Ils n'auraient pas compris de toute façon, il était de son devoir de rester avec lui. Même si elle ne l'aimait pas, même s'il la considérée comme une femme inferieure à lui, une moins que rien. Sa mission avait été décidée par les hauts placés, et elle se devait de suivre les ordres.

Lorsqu'elle releva les yeux elle remarqua que son consultant et son "compagnon" se regardaient intensément. L'un cherchant à en savoir plus sur le second qui tentait de l'intimider avec les yeux. Mais il en fallait plus pour que le consultant se sente mal à l'aise avec quelqu'un. Finalement, n'en pouvant plus, la jeune femme coupa court aux tensions en annonçant qu'elle devait travailler et qu'elle reverrait Mike le soir à la maison. L'homme acquiesça et se pencha vers elle pour l'embrasser. Lisbon se laissa faire mais ne pu dissimuler un regard de dégout que seul Jane remarqua. Mike quitta le bureau, laissant seuls l'agent et le consultant.

_ Vous ne semblez pas à l'aise avec ce Mike, commença Jane. Vous êtes sure de l'aimer?

_ De quoi je me mêle? Cela ne vous regarde pas, s'énerva la jeune femme.

_ Pas la peine de prendre la mouche, ce n'est qu'une constatation.

_ Vous ne constatez rien du tout, occupez-vous de vos affaires et laissez les miennes tranquille.

Elle tourna les talons et alla s'enfermer dans son bureau. Elle n'avait pas aimé la visite de Mike, et la présence de Jane à ce moment là n'avait pas arrangé les choses. Le consultant se trouvait toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Pourquoi cherchait-il toujours à entrer dans sa tête, pourquoi ne pouvait-il pas la laisser tranquille? Mais d'un autre coté, elle était quand même contente qu'il soit arrivé à ce moment précis. Elle avait échappé à une autre dispute avec son petit ami, bien qu'il ne le soit pas vraiment. Elle avait de plus en plus envie de dire la vérité à Jane, peut-être pourrait-il l'aider. Il parvenait facilement à savoir quand une personne mentait, il arriverait surement plus vite qu'elle à le démasquer. Mais elle ne le pouvait pas. Sa mission était un secret dont elle ne pouvait parler à personne. Pas même à Jane.

Dix minutes plus tard, Cho arriva au bureau. Il remarqua immédiatement que quelque chose n'allait pas. Jane était allongé sur son canapé, rien d'inhabituelle, mais il était bien trop tôt pour qu'il s'y trouve déjà. En tournant les yeux vers le bureau de sa patronne, il la vit faire les cents pas. Elle semblait tourmentée par quelque chose, il le sentait. Cela faisait bien longtemps qu'il avait remarqué n'allait pas bien. Il n'était peut-être pas mentaliste mais il savait reconnaitre une personne soucieuse d'une personne normale. Et Teresa Lisbon était vraiment soucieuse depuis plusieurs mois. Il n'avait toujours pas trouvé ce qui pouvait la tourmenter autant mais il comptait sur Jane pour le savoir. D'ailleurs, ce dernier s'était levé lorsque son ami était entré dans l'espace de travail. Il l'avait observé un moment avant de prendre la parole.

_ Lisbon ne va pas bien

_ Je le vois bien.

_ On devrait peut-être faire quelque chose pour elle tu ne crois pas?

_ Je ne pense pas qu'elle en serait ravie, mais si tu pense qu'elle a besoin de notre aide alors je te suis.

Les deux hommes restèrent un moment à observer leur patronne et amie. La pauvre femme n'allait vraiment pas bien et ça se voyait. Mais que pouvaient-ils faire sans la froisser dans sa fierté? Ils réfléchissaient encore lorsque Rigsby et Van Pelt arrivèrent. Ils les mirent au courant de la situation et les deux autres agents acceptèrent de prendre part à leur mission improvisée. Rigsby n'aimait pas voir sa patronne de si mauvaise humeur car dans ces cas là elle s'en prenait à l'équipe et parfois sans aucune raison. Pour Van Pelt, le fait d'être une femme sensible lui permettait de voir des choses que les hommes ne voyaient pas et elle avait bien remarqué que sa patronne vivait depuis plusieurs semaines dans une situation qu'aucune femme ne voulait vivre. Mais n'ayant aucunes preuves jusque là, elle n'avait pas osé dire quoi que ce soit. A présent que ses collègues remarquaient enfin la différence, elle se sentait moins stupide d'avoir pensé ça.

Elle alla s'assoir à son bureau en entendant la porte du bureau de Lisbon s'ouvrir. La jeune patronne en sortit, séchant une larme qui avait coulé sur son doux visage. Elle s'approcha du reste de son équipe et retrouva une certaine contenance, essayant de paraitre détendus face à ses subalternes.

_ Pas d'enquête aujourd'hui, commença-t-elle. Je vous conseil donc de mettre à jour tous vos rapports.

Puis elle retourna dans son bureau. Mais elle ne remarqua que Jane l'avait suivi que lorsque celui-ci lui attrapa le bras, juste avant qu'elle ne franchisse le seuil de son antre. Elle grimaça légèrement mais le consultant le remarqua. Il la poussa gentiment dans la pièce et referma derrière eux.